LAFAUTEAROUSSEAU - Page 116
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Proposé par Alexandre - Newsletter Histoire, sur tweeter :"Jacques Bainville, prophète de l'Histoire. C'est le thème du second live de Morale de l'Histoire à retrouver ici en replay. Une émission passionnante grâce à mon invité, @Ch_DICKES, historien et fondateur de @Storiavoce."
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
L’école privée, bouc-émissaire de l’échec de l’enseignement public ? De ses erreurs, de ses échecs, de sa faillite ? Trop facile !...
L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :
"Ces offensives contre l'école privée se font à l’ombre de ministres, de consciences morales qui y mettent leurs enfants. Ce mensonge collectif rappelle ces apparatchiks soviétiques qui faisaient l’éloge du collectivisme en profitant, en cachette, de privilèges venus de l’ouest..."(extrait vidéo 4'05) -
Documents pour servir à une Histoire de l'URP (58) : Novembre 38, Maurras et Daudet en conférences en Provence...
(retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)
• L'annonce ci-dessus est en "Une" de L'Action française du Jeudi 27 Octobre 1938 (en bas de la cinquième colonne) :
1. Les compte-rendus des deux réunions de Maurras... :
- D'abord, la réunion de Toulon, dans le numéro du Lundi 7 Novembre (en "Une", moitié inférieure de la sixième colonne)... :
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Solidarité Kosovo ! DEPUIS LES POGROMS ANTI-CHRÉTIENS, 20 ANS DE RÉSILIENCE SERBE CONTRE LES PERSÉCUTIONS
Site officiel : Solidarité Kosovo
lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Dans Figaro Vox, l'article de Godnadel sur cette foldingue de Mahaut Drama, appelant à "prendre les armes" en cas de victoire de Marine Le Pen aux élections (on en a parlé ici-même, juste avant Pâques) :
Derrière les propos délirants et autres insanités de Mahaut Drama, la fascination historique de l'extrême-gauche pour la violence...
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Grandes "Une" de L'Action française : 20 Décembre 1908, à Paris, devant 8.000 personnes, la première grande Réunion publique de l'Action française, Salle Wagram...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
(Dans notre Album "Maîtres et Témoins (III) : Léon Daudet" , voir la photo "1908 : le 1er "Vive le Roi !", Salle Wagram"...)
Voici le lien menant au numéro du Dimanche 20 Décembre 1908, qui raconte longuement l'évènement :
• D'abord en racontant la soirée et en donnant - sur la sixième colonne de la "Une" et les trois premières colonnes (et demi) de la page deux - les discours de tous les orateurs : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou, le Commandant Cuignet, le Comte de Lur-Saluces et Bernard de Vesins...
• Mais aussi en donnant, sur la première colonne de la "Une" et la moitié supérieure de la deuxième, le discours de Daudet (Maurras est juste après et en-dessous, avec sa "Politique", qui termine la deuxième colonne)...
• Voici d'abord le compte-rendu de la réunion, en début de la sixième colonne (il s'achèvera page deux, après les discours, sur presque la moitié de la quatrième colonne, sous le sous-titre "LA SORTIE") :
(cliquez sur les photos pour les agrandir)
(ndlr : Gabriel Syveton était l'un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, en 1898, sept ans avant que ne soit créée la Ligue d'Action française, en 1905. Élu député en 1902, Syveton siégeait au Palais Bourbon dans le groupe "républicain nationaliste". Le 4 novembre 1904, après la révélation de "l'affaire des fiches" par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifla Louis André, ministre de la Guerre du sinistre cabinet du non moins sinistre Combes. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il fut retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail et, bien entendu, la police politique du Régime conclut... au suicide ! Alors que l'Action française et tous les patriotes dénonçaient un assassinat politique, qui tombait à point pour le Régime...)
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Au cinéma : Un Hiver à Majorque, par Guilhem de Tarlé
A Montgivray dans l’Indre : Un Hiver à Majorque, un film espagnol de 1969 réalisé par Jaime Camino, avec Lucia Bosé (George Sand) et Christopher Sandford (Frédéric Chopin),
d’après l’œuvre éponyme de George Sand.George Sand est aux Berrichons ce que Pagnol est aux Marseillais et Giono aux Provençaux.
Sa maison de Nohant est exactement à 22 km de notre domicile, et le lieu de prédilection où nous conduisons nos amis qui nous font l'honneur et la joie de nous rendre visite.
Quand donc nous apprenons la projection d'un film tiré de son œuvre dans la salle des fêtes d'un village alentour, nous ne pouvons faire autre chose que de nous y précipiter.
Certes cette femme "libre", comme elle prétend l'être, n'est pas de ma famille de pensée, mais cette "famille", contrairement à nos adversaires, n'est pas sectaire et sait reconnaître le talent là où il se trouve...
A bon entendeur salut, à ceux qui interdisent les conférences de tel ou tel, et les boycottent dans les médias, après avoir exécuté André Chénier et Brasillach...
Le film nous montre l’écrivain en train de vanter la vertu de Robespierre devant son fils Maurice, précisément Dudevant... mais c'est vrai que mon meilleur professeur d'Histoire, dont je garde un excellent souvenir au lycée de Châteauroux, faisait de même !
Dans l'attente de découvrir au cinéma cet Hiver à Majorque, j'ai entrepris de commencer ce livre prisé par mon épouse... J'en suis à la moitié et ce que je peux en dire est donc partiel et sujet à caution.
On sait que George Sand avait deux raisons principales d'écrire qui étaient d’une part le besoin de gagner son pain, d'autre part un militantisme à la fois féministe, socialiste et révolutionnaire. Mon grand-père l'appelait avec mépris "la républicaine", et l'on peut certainement dire aujourd'hui qu'elle était une "bobo" avant l'heure, une bourgeoise soi-disant proche du peuple mais sans aucune empathie pour ses propres domestiques, ce que souligne parfaitement le film.
La première partie de son Hiver à Majorque me paraît relever uniquement de l'écriture vénale, qui singe le guide touristique, avec d'ailleurs beaucoup d'emprunts à d'autres auteurs. Elle y glisse, de page en page, des considérations générales, parfois intéressantes, mais qui ont tout du "remplissage", comme par exemple l'attrait des voyages - "Pourquoi voyager quand on n'y est pas forcé ?" - ou l'Inquisition.
Bref, elle a peu de choses à dire, et écrit pour le revenu...
Le Long métrage, très lent, est de la même trempe à la double exception que l’aspect « visite touristique » en a été gommé, tandis que Chopin y tient toute sa place alors qu'elle ne cite jamais son nom et qu'il est inexistant dans ce que j'ai lu.
George Sand, alias Amantine (prénom prémonitoire) Aurore Dupin de Francueil, aurait 220 ans le 1er juillet prochain... c'est quand même bien de la célébrer. -
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Un peu de bon sens n'ayant jamais fait de mal à personne... pourquoi les ministres de notre semble-gouvernement n'écouteraient-ils pas ce sage propos :
"...Le dérapage du déficit public de 4,9 % à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, acte la perte de contrôle des finances publiques françaises. La dette atteint désormais 110,6 % du PIB et approche 3100 milliards d’euros fin 2023, soit 45.600 euros par Français. Notre pays affiche la pire performance de la zone euro, dont le déficit et la dette sont revenus à 2,8 % et 89,9 % du PIB. Seule l’Italie présente un déficit supérieur de 7,2 % du PIB, atténué toutefois par une réduction de la dette de 140,5 à 137,3 % du PIB. Les autres pays d’Europe du Sud se redressent à l’image de l’Espagne (déficit de 3,7 % du PIB), de la Grèce (déficit de 2,1 % du PIB) et du Portugal, en excédent de 1,2 % du PIB avec une dette ramenée en dessous de 100 % du PIB..."
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Autonomie en Corse : la revanche de Maurras, par Benoit Vaillot, historien...
Merci à Philippe Kaminski, pour nous avoir transmis ce texte, que nous avions "laissé passer" : il y ajoute ce court "commentaire" : "L'hommage du Vice à la Vertu... Peu importe que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'on en parle..."
Tribune publiée dans l'Humanité du 28 mars 2024
Le projet visant à inscrire un statut d’autonomie pour la Corse dans la Constitution, porté par Gérald Darmanin, met au jour la vraie nature de toute la politique territoriale entreprise par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir : une conception maurrassienne de l’identité, de l’État et de la France. Nous avions déjà pu apprécier les propos du président de la République en 2020, lorsqu’il distinguait un « pays légal » et un « pays réel ».
Devant les élus corses, en septembre 2023, il évoquait la reconnaissance en Corse d’une « communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre ». Des paroles, Emmanuel Macron est passé aux actes, sa déclaration constituant mot pour mot le premier alinéa de l’article proposé par Gérald Darmanin aux élus corses pour inscrire l’autonomie de la Corse dans la Constitution, dans la perspective de sa révision.
La classe politique française ne saisit pas la revanche historique de Charles Maurras à laquelle nous assistons. L’intellectuel réactionnaire défendait en effet un « nationalisme intégral » en opposant un « pays réel », enraciné dans la religion, les traditions et les langues régionales, à un « pays légal », incarné par la raison, l’égalité entre les citoyens et les institutions républicaines, dominé par les quatre « États confédérés des protestants, juifs, francs-maçons et métèques ».
Selon Charles Maurras, « la loi doit se plier aux variétés physiques et morales du pays, ou plutôt découler de ces variétés » afin d’abattre le « pays légal ». L’un des principes fondamentaux de la pensée maurrassienne a ainsi trait à la question de l’organisation territoriale, et prône une organisation politique et administrative différente pour chaque territoire. L’autonomie de la Corse n’est ainsi rien d’autre que le triomphe de la conception ethnique de l’identité des « nationalistes intégraux » corses contre la République.
Le président de la République et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seuls à céder au maurrassisme ambiant, plusieurs élus régionaux, comme des vautours autour du cadavre de la République, se sont empressés de réclamer à leur tour, non pas les moyens d’assurer les compétences dont ils ont la charge – ce qui s’entend –, non pas des prérogatives supplémentaires dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation – ce qui se discute –, mais rien moins que la même chose que pour la Corse.
La différenciation territoriale mise en œuvre par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir transpire une vision maurrassienne de la France remaniée à la sauce néolibérale. En a-t-il même conscience ? Ne nous y trompons pas, accorder l’autonomie à la Corse ou à un quelconque autre territoire aujourd’hui, c’est adhérer à une vision ethnique de l’identité, participer à la destruction des services publics et préparer les sécessions territoriales, demain.
Cette conception de l’organisation territoriale de la France, même l’État de Vichy n’avait pas osé la mettre en œuvre. La prochaine étape sera sans nul doute l’abolition des départements et l’abandon pur et simple de certains territoires ; cela a déjà commencé outre-mer. Rappelons que cette différenciation territoriale, dans toutes ses variantes, a été refusée par les Français chaque fois qu’on les a interrogés. On ne prend plus le risque de les consulter, et pour cause !
Les Corses interrogés par référendum en 2003 ont explicitement refusé la création d’une collectivité unique : elle a été créée de manière insidieuse à travers la loi NOTRe. Les Alsaciens, eux aussi, ont écarté par référendum en 2013 la fusion des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : non seulement la collectivité européenne d’Alsace leur a été imposée, mais on l’a aussi dotée de pouvoirs exorbitants de droit commun.
C’est plus de services publics, plus d’État et plus de République que réclament les Français, et non la destruction des premiers, le désengagement du deuxième et la dissolution de la dernière. La crise du logement en Corse est-elle une question d’autonomie ou la conséquence d’une absence de politique de logement ? L’existence de déserts administratifs et médicaux est-elle une affaire de compétence législative ou d’abandon des services publics par l’État ?
Emmanuel Macron répond par la différenciation territoriale à toutes les conséquences de sa politique antisociale. Voilà, là encore, une constante des héritiers de Charles Maurras, de répondre par l’identité à une question sociale et politique. Le formidable travail de soi sur soi, où la France, pendant mille ans, a constitué son unité, où la République, pendant deux cents ans, l’a rendue indivisible, est en train d’être brisé par ceux-là mêmes qui devaient en être les protecteurs.
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Fausse humoriste mais vraie débile, Mahaut Drama - qui se croit drôle, la pauvre ! - appelle rien moins qu'à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections ! : plus foldingue que çà, tu meurs !
Léon Daudet - dont nous racontons actuellement la vie en Feuilleton - parlait d'une "authentique haute en toc" et fustigeait "l'outrecuidologie" : avec cette pauvre foldingue de Drama, on est en plein dans l'une, et dans l'autre !...
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L’Amérique va-t-elle lâcher l’Ukraine ? par Antoine de Lacoste
Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.
La phase initiale c’est par exemple de voler au secours de la Corée du sud en 1950 alors qu’elle est agressée par la Corée du Nord communiste. A la tête d’une coalition internationale, les Etats-Unis vont fort bien réussir le début de leur guerre en bloquant les forces communistes. Mais, forte des soutiens soviétiques et chinois, l’armée nord-coréenne résista. La situation semblait figée et Washington mit fin au conflit. Un match nul dont on ne sait pas encore s’il correspondait au but de guerre initial.
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JOYEUSES PÂQUES !
"Ce pays-ci n'est pas un terrain vague... Notre sol est appropriée depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines..."
Et, dans ce pays-ci, qui s'appelait alors "la Gaule", avant de devenir, lentement, "la France", voilà tantôt deux mille ans que, en ce jour, l'on pousse ce cri joyeux :
CRIST EST RESSUSCITÉ !
auquel chacun répond, avec empressement :
IL EST VRAIMENT
RESSUSCITÉ !
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Bagarre à l'aéroport de Roissy : des élus communistes étaient parmi les énergumènes protestant contre l'expulsion d'un autre énergumène, kurde, sous OQTF (sous réserve de confirmation, on annonce, sur tweeter : Margaté Marianne, Pierre Barros, Raphaelle Primet, Sandra Regol, Thomas Portes, Ian Brossat, Danièlel Simonnet - qui avait reçu, en son temps, avec sa copine députée LFI Obono, le très antisémite Corbyn, exclu du Parti Travailliste, justement, pour cause d'antisémitisme ! - Annie Gafforelli...)
Finalement, le Kurde a été expulsé : BON DÉBARRAS !
AUX SUIVANTS !
Mais : ils se prennent pour qui, ces élus ?
Être élu donne-t-il tous les droits ?
Question subsidiaire : est-ce que "PCF" veut dire "Parti-chienlit français" ?
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Demain dimanche, jour de Pâques, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Noël et de l'Assomption...
"À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.
Et Chateaubriand écrivait :
"...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261).
Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?
Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.
Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.
Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...
Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :
"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."
Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :
"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."
Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges à
partir de Clovis et de son baptême.
Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France" en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...
"Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...
À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !
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À propos de la démission du Proviseur du Lycée Maurice Ravel...
Lire sur le site de l'Action française
Paris, le 28 mars 2024
De la démission à la soumission
Le proviseur du lycée Maurice Ravel, dans le 20e arrondissement de Paris, vient de démissionner « par sécurité » après avoir reçu des menaces de mort pour avoir demandé à une élève de son lycée de retirer son voile.
Si les circonstances exactes de cette affaire restent à préciser, il s’agit là d’un renoncement qui s’apparente à un acte de soumission. C’est en tout cas comme cela que l’interpréteront certainement les auteurs des menaces, qui ne comprennent que le rapport de force.
Sans doute le gouvernement ne peut-il pas en même temps légiférer à propos de la discrimination capillaire, creuser le déficit public dans des proportions abyssales, évoquer une implication militaire opérationnelle dans le conflit ukrainien et faire preuve de fermeté et de détermination face au communautarisme musulman.
Cet événement n’est pas anodin et marque un tournant dans notre rapport au développement de l’islam en France. Ce n’est pas le proviseur, ce sont les ministres de l’Éducation et celui de l’Intérieur, voire l’ensemble du gouvernement, qui devraient démissionner. C’est d’ailleurs ce qu’ils savent faire le mieux, comme le démontre encore cette lamentable séquence.