UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

christianisme - Page 4

  • Défense du dimanche férié, dimanche civilisé...

              A l'occasion du Dimanche de Pâques, "notre premier dimanche", Marie-Joëlle Guillaume redit pourquoi il faut se battre pour garder tout son sens à ce jour (1)...

    Lire la suite

  • Une saine et authentique théologie de la libération

              Du prophète Ezéchiel au cardinal Ratzinger...: Patrice de Plunkett a publié cette fine et pertinente analyse dans son bloc-notes, toujours très intéressant (http://plunkett.hautetfort.com) 

    Lire la suite

  • "L'Aide à l'Eglise en Détresse" : Soixante ans au service de l'Eglise universelle...

              1947-2007: soixante ans que cette oeuvre, qui mérite pleinement le qualificatif d'"extra-ordinaire", reste fidèle à l'intuition de son fondateur, le Père Werenfried Van Straaten....Sans complexes, mais sans agressivité non plus, elle dresse en permanence le tableau des persécutions dont est victime l'Église sur les cinq continents.

    Lire la suite

  • Monsieur Diène en dit trop ou pas assez.....(2)

              Mais c'est un autre paragraphe qui nous paraît le plus intéressant: "Doudou Diène a affirmé qu'"il était essentiel que le président français, Nicolas Sarkozy, sache que le discours de Dakar a causé une blessure profonde". "Dire devant des intellectuels africains qu'ils ne sont pas entrés dans l'histoire s'inspire des écrits racistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles." Voilà qui est fort intéressant, mais qui peut emmener beaucoup plus loin que ce qu'avait peut-être imaginé monsieur Diène. Si l'on attend ses précisions sur le XVII°, le XVIII° siècle n'est-il pas précisément ce fameux "Siècle des Lumières", poursuivi et prolongé par les écrits de tous ceux qui, au XIX°, ont justement voulu aller au bout de ces fameuses "Lumières", et les pousser jusqu'à leurs conséquences ultimes? Car il fallait "oser les Lumières", puisqu'elles devaient nous apporter, avec et par le règne de la Raison, ce bonheur et cette rationalité dans l'organisation des sociétés que le monde attendait depuis si longtemps.....

              Que veut donc dire monsieur Diène? Il faut qu'il nous explique le fond de sa pensée, et qu'il soit beaucoup plus clair. Comme nous le disions en titre, il en dit trop ou pas assez: car s'il met en cause les XVIII° et XIX° siècle -et l'on conviendra sans peine que c'est bien ce qu'il semble faire...- nous aimerions qu'il fasse preuve de la même énergie et de la même expression "carrée" qu'il a employé pour insulter gratuitement Nicolas Sarkozy. Mais c'est dommage, il est moins disert quand ça devient vraiment intéressant, quand il s'agit des "écrits racistes" au XVIII° siècle. Et non seulement "racistes" (terme assez général, donc un peu vague...) mais encore plus précisément "anti sémites"(et là, curieusement, monsieur Diène ne dit rien, il ne pousse pas jusqu'à l'anti-sémitisme....).

              Certes, pour nous, la "face obscure" des Lumières n'est pas une découverte: on se souviendra par exemple de cette soirée où, invité à côté d'un parterre de philosophes, notre ami Gérard Leclerc, devant un plateau de télévision antichrétien médusé, avait rappelé que l’ant-sémitisme moderne ne trouve pas son origine dans le christianisme mais dans les Lumières....

              Doudou Diène avait-il conscience, en prononçant sa charge virulente contre Nicolas Sarkozy, que ses propos tenus à l'encontre du Président français pouvaient -dans une sorte d'effet boomerang- se retourner contre ces fameuses "Lumières", dont on se sera tant gargarisé? tout simplement parce que -c'est lui, Doudou Diène qui nous le dit- elles se sont aussi illustré par des écrits racistes et (horresco referens...)....anti sémites! Monsieur Diène avait-il conscience, en prononçant ses paroles, de leur "claire ambiguïté", et du fait qu'on pourrait lui retourner et lui opposer ses propres propos? Et, en lui demandant des éclaircissements, d'oser aller au fond des choses?

              Et que s'il voulait parler du XVIII° siècle et des sources du "racisme" moderne (comme de l'anti semitisme, même si ce n'était pas son propos, semble-t-il) on pourrait lui dire: "chiche": vous voulez qu'on en parle, et bien parlons-en....."?

              Ceci dit, s’il est un racisme effectif aujourd’hui, ce nous paraît être bien plutôt un néo-racisme anti-blanc. Mais ceci est une autre histoire.....et nous en reparlerons!                      (fin).

  • Michel Serrault

              "Faire rire et m'occuper de Dieu": telle était sa ligne de conduite. On le sait, Michel Serrault avait envisagé la prêtrise (il était entré à 14 ans au Petit Séminaire de Conflans), mais il choisit finalement d'être acteur....

               D'autres évoqueront longuement, et avec justesse, l'immensité de son talent et la richesse de sa carrière. C'est l'homme, et sa grande richesse intérieure, sa profonde force spirituelle qui nous intéressera ici.

               Comme tous les grands, qui ont l'élégance vraie, la classe véritable, il n'imposait pas ses idées (par exemple son catholicisme fervent et communicatif); il ne se croyait pas investi d'une mission de propagandiste; mais il témoignait volontiers -et avec quelle profondeur, quelle richesse...!- de ce qu'il croyait.

               Sa Foi profonde, il ne l'a jamais ni exhibée avec indécence, ni tûe avec honte; il était pudique, n'imposait rien mais répondait dès qu'on l'interrogeait; et là -comme sur scène- il rayonnait.

               Celui là est roi qui rayonne: dans son métier comme par son exemple, il fut roi....

    michel serrault.jpg
  • Contradictions de la République idéologique...

              Louis Schweitzer vient d'autoriser les femmes voilées à accompagner les élèves lors des sorties scolaires; il veut même les imposer là où elles se proposent, et obliger les professeurs à les accepter. Alors qu'un loi interdit le port du voile dans les écoles !...

              C'est là une décision propre à créer  du trouble, des oppositions, des tensions, bref de la guerre civile, dans un monde qui devrait justement être préservé de ce genre de choses. On sait ce que représente le prétendu voile islamique pour les tenants purs et durs d'un Islam rigoriste: il institutionnalise l'infériorité et la dépendance de la Femme par rapport à l'Homme et, dans une religion qui mêle et confond le spirituel et le temporel, il constitue en outre, de facto, un signe religieux distinctif.

              Deux façons de contredire et violer des principes déclarés fondamentaux par la République ! amusant ? non: révoltant ! Pourquoi celle-ci est-elle si sourcilleuse et si "laïque" lorsqu'il s'agit du christianisme, élément constitutif de la Nation Française, et si permissive lorsqu'il s'agit de l'Islam ? Combien de temps fera-t-elle le grand écart ?

  • Pourquoi nous ne sommes pas racistes...

              Nous ne sommes pas racistes, et nous ne le serons jamais, tout simplement parce-que nous ne pouvons pas l'être: cela nous est strictement impossible, car les fondements même de notre Culture et de notre Héritage sont aux antipodes de ce fléau. Un fléau dont il est du reste piquant de constater que l'implantation en France a été, au contraire, largement facilité et favorisé par.... les torrents de haine, de xénophobie et de fureur hystérique libérés et exploités par la Révolution et la République ( l' "autrichienne..", "qu'un sang impur abreuve nos sillons !..." ).

               Ce sont en fait quatre Traditions majeures qui structurent à tout jamais notre pensée sur ce sujet: la première étant notre Christianisme, consubstantiel à la Royauté depuis le sacre de Clovis à Reims: depuis cet évènement fondateur, Catholicisme et Royauté ont toujours cheminé ensemble, s'appuyant l'un l'autre et guidant de conserve le Peuple Français, chacun dans son ordre, distingués mais non séparés; est-il besoin de redire en quoi - et pourquoi - le message libérateur universel de Jésus Christ contredit et exclut radicalement le racisme, et le mot et la chose ? 

              Notre deuxième tradition majeure est notre Romanité: pour notre plus grand bien, et notre plus grand bonheur, nous avons fait partie pendant 500 ans de cette merveille que fut -malgré ses parts d'ombre...- l'Empire Romain (Jacques Bainville aimait à rappeler qu'un quart de notre Histoire est romaine); or l'Empire Romain c'est la Patrie Humaine, le rêve utopique devenu réalité, réunissant sous les mêmes lois bénéfiques et la même bienheureuse Pax Romana le Gaulois et l'Egyptien, le Maure et le Grec, l'Hispanique et le Roumain; nous regrettons toujours cette "plage brillante", selon Pierre Grimal, que fut notre grand Empire Romain, et ce n'est pas à nous qu'il faut venir expliquer l'interêt de la diversité dans l'Unité...

              Notre troisième tradition majeure nous vient de notre Famille de France elle même, de la façon dont les Rois ont vécu et gouverné: la famille royale a toujours été très internationale, par les mariages qui ont été conclus avec des princesses de presque toutes les régions d'Europe, et la politiques des Rois a toujours été une politique d'accueil envers tous ceux qui souhaitaient servir la France (ministres, chefs de guerre, artistes: Lulli et Léonard de Vinci, le maréchal de Saxe, Anne d'Autriche et Blanche de Castille, Mazarin...qui oserait accuser la Royauté de frilosité ou de fermeture envers "l'autre" ?)...

              Enfin, une dernière tradition majeure, mais non la moindre, nous vient de notre passé militaire: grâce à Louis Philippe, et à sa géniale intuition qui lui a fait creer la "Légion Étrangère", la France est le seul pays au monde a accueillir une si grande quantité d'étrangers qui viennent, avec une constance qui ne se dément pas, la servir et l'aimer, au point de répandre leur sang pour elle: Louis Philippe, avec cette Légion unique au monde, récapitulait magnifiquement la grande tradition de la Royauté qui a toujours accueilli des étrangers au service de la France ("Royal Allemand", "Royal Irlandais"...); l'Armée Française ne dit-elle pas:

    "Qui sait si l'Inconnu, qui dort sous l'arche immense,

     Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,

     N'est pas cet étranger devenu fils de France 

     Non par le sang reçu, mais par le sang versé ?"   

              On rappellera juste, pour conclure et pour mémoire, qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente, deux fois, pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François Ier); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).

               Anti racisme et promotion de la femme : où est la modernité ? Dans le match République/Royauté, n'y a-t-il pas quatre/zéro, six/zéro pour la Royauté ?....