Kobili Traoré doit être jugé ! par Christian Vanneste
Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia vient d’écrire au Ministre de la Justice pour lui demander que Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi soit jugé.
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Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia vient d’écrire au Ministre de la Justice pour lui demander que Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi soit jugé.
Parmi les 1.200.000 chrétiens recensés en Syrie en 2011, date du début de la guerre, les Assyro-Chaldéens n’en représentaient que 30.000. Ils vivent essentiellement dans le nord-est du pays, où ils s’étaient installés après 1915, rescapés du génocide perpétré par les Turcs et les Kurdes. On parle (enfin) beaucoup du génocide arménien, mais on oublie souvent d’évoquer celui des Assyro-Chaldéens qui furent exterminés par centaines de milliers.
En cette fin d’année 2019, un bilan s’impose. S’il y a un mouvement qui a dominé l’histoire récente un peu partout dans le monde, ce n’est pas le « progressisme », ni la mondialisation chers au président français, mais au contraire le réveil des Nations, incarné par des hommes forts à la fois conservateurs et populistes, qui placent au premier rang de leurs devoirs la défense de l’identité et de la souveraineté des peuples qui les ont mis à leur tête.
Alexandre Del Valle, consultant international et professeur de géopolitique, et Emmanuel Razavi, grand reporter spécialiste du Moyen Orient, publient "Le projet", une enquête choc sur les Frères musulmans. Après avoir rencontré les principaux cadres de la confrérie fondée en Egypte par le grand-père de Tariq Ramadan, les deux co-auteurs révèlent leur stratégie pour parvenir à un objectif déclaré : l'établissement d'un califat mondial. Preuve à l'appui, ils montrent que nos démocraties font face à une offensive globale, pensée au Qatar et en Turquie et dont l'un des foyers principaux se trouve en France... Après ce livre, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas !
Sans doute M.Macron ne mesure pas le ridicule qui consiste pour un dirigeant politique né en 1977, c’est-à-dire après la fin de la décolonisation, à porter un jugement sur un phénomène historique constant et universel. C’est une illusion rétrospective que d’utiliser une machine imaginaire à remonter le temps pour juger le passé avec les préjugés du présent. Cette posture est intellectuellement malhonnête, ce qui n’est pas étonnant, venant de ce personnage, mais elle est aussi stupide et odieuse.
Le 21 décembre 2019, à Abidjan, en dénonçant le « colonialisme faute de la République » et non de la France (à moins que, pour lui, France=République), Emmanuel Macron a désigné les vrais responsables de la colonisation, ce « péché » qui sert aujourd’hui à désarmer la résistance au « grand remplacement ».
On se demande pourquoi il reste encore un seul Français pour soutenir un pouvoir dont le bilan est calamiteux. Il se voulait exemplaire et les démissions se multiplient dans un bruit persistant de casseroles. Il se voulait réformateur et efficace. Les résultats de la France dont la dette vient de passer les 100% du PIB sont moins bons que ceux de nos voisins et partenaires. Qui plus est, la méthode employée pour la réforme des retraites a été dévastatrice. On pouvait penser qu’avec sa maîtrise de l’anglais, Macron existerait sur la scène internationale. Sa provocation sur l’OTAN en mort cérébrale a montré au contraire à quel point il était isolé. Et cela s’est produit au moment même où 13 de nos soldats mouraient au Mali dans une guerre sans fin.
On se souvient qu’après la mort au combat de 13 de nos soldats, au cours d’une traque de jihadistes, menée de nuit le 26 novembre au Mali, le doute avait gagné l’opinion quant au bien-fondé de cette mission lointaine. Nos soldats étaient-ils morts pour la France ou morts pour rien ?
Des interrogations légitimes de la part du peuple français, qui avaient conduit le pouvoir et l’état-major à mener une réflexion sur les conditions d’engagement de nos forces au Sahel, l’opération Barkhane semblant s’enliser et devenant de plus en plus éprouvante pour nos armées.
Depuis 2015 et l’intervention russe, l’armée syrienne a reconquis plus des deux tiers de son territoire. Il ne reste plus que trois enclaves aux mains de forces hostiles : le nord du pays, partiellement occupé par l’armée turque, les puits de pétrole à l’est, confisqués par les Américains (plus un camp dans le sud), et la province d’Idleb, aux mains des islamistes.
Depuis que la France, l’Angleterre et les États-Unis ont décidé, en 2011, de renverser le régime de Kadhafi (et d’assassiner ou de laisser assassiner ce dernier, au passage), la Libye vit un enfer. Anarchie, guerre civile, affrontements tribaux et implantation de l’islamisme rythment la vie de ce pays qui n’en est plus un. Il sert logiquement de plate-forme à une immigration massive vers l’Europe et s’enfonce dans la pauvreté.
L’année boursière se termine en apothéose, avec un CAC 40 à 6.021,53, ce vendredi 20 décembre 2019, suite au laxisme des banques centrales et à la montagne de liquidités qui sont venues se déverser sur les marchés d’actions, les seuls, avec l’immobilier, sur lesquels il est possible de trouver aujourd’hui du rendement, tout en gonflant la bulle. Et pourtant, le doute et les craintes règnent car, faute d’acheteurs et de vendeurs, les marchés très étroits semblent grimper dans le vide. De plus, au même moment, on apprenait que la France venait de battre, au troisième trimestre 2019, son record d’endettement, à 2.415 milliards d’euros, soit 100,4 % du PIB.
Alexandre Del Valle, géopolitologue, essayiste et auteur de "Le Projet", (co écrit avec Emmanuel Razavi) Edition L'artilleur est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio !
Martial Bild et les sociétaires reçoivent le conseiller municipal de Versailles, Fabien Bouglé. Au programme des débats :
Réchauffement climatiqu, peut-on rester sceptique ?
A l’occasion de la COP25 qui se tient à Madrid, les grandes nations du G20 sont sommées de répondre à l’appel urgent du climat. Malgré la face noire de la transition écologique, les récupérations et les manipulations, peut-on encore rester sceptique devant l’impérieuse nécessité de lutter contre le réchauffement climatique ?
Municipales 2020 : L’union des droites, un leurre ?
A Béziers, Robert Ménard incarne le rassemblement large à droite. Fort de son expérience locale, il lance l’initiative de fédérer des maires non-alignés sur l’ensemble du territoire. L’union des droites trouve-t-elle une réalité sur le terrain local et municipal ? Ou reste-t-elle un leurre et un échec à peine caché par quelques exceptions ?