En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Au cours de la semaine écoulée, le CAC 40 s’est finalement replié de 0,12 %. La guerre semble s’éloigner dans l’immédiat, mais Trump est bel et bien englué dans les pièges du Levant et de l’Afghanistan. Des attentats, des assassinats, des attaques de bases américaines ne sont pas à exclure en 2020, au Moyen-Orient, tandis que l’Iran relance son programme nucléaire. La Bourse de New York, elle, a terminé en légère baisse vendredi, après un rapport sur l’emploi très décevant.
En se rendant à Istanbul pour rencontrer Erdoğan, Poutine a choisi de faire un détour par Damas, le 7 janvier, afin de célébrer le Noël orthodoxe avec les troupes russes.
La visite est loin d’être anodine puisque c’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011. Auparavant, il s’était rendu sur la base aérienne russe de Hmeimim en 2017.
Hier, je m’interrogeais à propos du procès Weinstein à New York et de la vague que le scandale d’un comportement insupportable avait provoquée. Doit-on se féliciter de cette houle de haine déclenchée contre les hommes définis comme prédateurs ? Peut-être est-ce la rançon d’un passé plus que glauque. Un énorme coup de torchon était nécessaire pour dissiper tant d’ignominies et plus encore pour venger tant de souffrances secrètes et de vies gâchées.
Il est bien sûr stupide de nier le progrès scientifique et technique, et de cacher ce qu’il apporte dans la prise de conscience que l’humanité peut avoir d’elle-même et de sa place dans l’univers. En revanche, est contestable l’idéologie qui se sert de cette évidence pour imposer l’illusion que l’Histoire est à sens unique, que son processus linéaire est muni d’un cliquet qui empêche tout retour en arrière, et qu’un certain nombre d’évolutions localisées dans le temps et l’espace se poursuivront et se généraliseront. Cette idéologie c’est le progressisme, dont l’actuel président français est un adepte halluciné.
Trois événements de grande importance rebattent le jeu géopolitique méditerranéen :
1) Le 7 novembre 2019, afin de contrôler le tracé du gazoduc EastMed par lequel se feront les futures exportations de gaz du gigantesque gisement de la Méditerranée orientale vers l’Italie et l’UE, la Turquie a signé avec le GUN (Gouvernement d’Union nationale libyen), l’un des deux gouvernements libyens, un accord redéfinissant les zones économiques exclusives (ZEE) des deux pays. Conclu en violation du droit maritime international et aux dépens de la Grèce et de Chypre, cet accord trace aussi artificiellement qu’illégalement, une frontière maritime turco-libyenne au milieu de la Méditerranée.
2) La sauvegarde de cet accord passant par la survie militaire du GUN, le 2 janvier 2020, le Parlement turc a voté l’envoi de forces combattantes en Libye afin d’empêcher le général Haftar, chef de l’autre gouvernement libyen, de prendre Tripoli.
3) En réaction, toujours le 2 janvier, la Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord concernant le tracé du futur gazoduc EastMed dont une partie du tracé a été placée unilatéralement en zone maritime turque par l’accord Turquie-GUN du 7 novembre 2019.
Hier, la France s’est souvenue des terribles événements d’il y a cinq ans, la tuerie de la rédaction de Charlie Hebdo et celle de l’Hypercasher. Ces événements ne sont pas isolés, nous ne le savons que trop. La menace n’a cessé de planer et nos forces de l’ordre sont toujours mobilisées, en symbiose avec des services de renseignement qui nous ont évité plusieurs catastrophes. Et ce n’est pas notre seul pays qui est sous pression.
Depuis quelques jours, les tensions sont devenues maximale entre les États-Unis et la République islamique d’Iran. La mort du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique, accusé par Washington d’être un terroriste, a mis le feu aux poudres du Moyen-Orient qui menace de basculer dans une guerre générale. L’opposition iranienne fourbit ses armes, le prétendant au trône du Paon, Reza Shah Pahlavi, se tient prêt à revenir en Iran pour en reprendre les rênes.
À dire vrai, je me serais bien dispensé, de commenter un événement particulièrement triste et qui me rebute profondément. Mais il revêt une telle importance sociale et morale, il conditionne tellement nos modes de vie qu’il est impossible d’y échapper. Et il y aurait même une sorte de lâcheté intellectuelle à l’ignorer.
Décidément, Trump ne va jamais où on l'attend. Lorsque les milices irakiennes pro-Téhéran ont détruit des installations pétrolières saoudiennes, il n’a pas bronché. Lorsque les Iraniens ont abattu un drone américain à 100 millions de dollars, il a rappelé ses avions partis pour punir l’Iran.
Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence…. L’expression est accusatrice et pointe du doigt le gouvernement syrien. Les citoyens des pays occidentaux ont subi depuis 2011 un tel déluge de désinformations allant toujours dans le même sens qu’ils ne prêtent plus attention à l’incongruité de la formule.
Dans son ouvrage « Théorie de la dictature », Michel Onfray présente l’œuvre de George Orwell comme une grande préfiguration du monde contemporain. Le philosophe, qui ne craint pas la polémique, décrit ici la nouvelle forme de dictature à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés…
Actualité - L’année 2019 en Afrique - Les deux guerres du Sahel - La Corne de l’Afrique entre déterminismes ethno-tribaux et nouveaux équilibres géostratégiques
Dossier : La question peul - La première expansion des Peul (XVe-XVIIIe siècles) - L’islamisation du Sahel par les Peul (XVIII-XIXe siècles) - La méthode peul
Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia vient d’écrire au Ministre de la Justice pour lui demander que Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi soit jugé.
Parmi les 1.200.000 chrétiens recensés en Syrie en 2011, date du début de la guerre, les Assyro-Chaldéens n’en représentaient que 30.000. Ils vivent essentiellement dans le nord-est du pays, où ils s’étaient installés après 1915, rescapés du génocide perpétré par les Turcs et les Kurdes. On parle (enfin) beaucoup du génocide arménien, mais on oublie souvent d’évoquer celui des Assyro-Chaldéens qui furent exterminés par centaines de milliers.