Crash tests, par Philippe Mesnard.

Vladimir Poutine a décidé de mettre à mal la démocratie, comme chacun sait.
Après avoir fait élire Trump président des États-Unis, le voilà qui empêche Griveaux d’être élu maire de Paris ; ce qui est presque la même chose ; enfin, c’est un poste important ; en tout cas, en France, ça en jette ; disons que LaREM aimerait régner sur quelques villes en plus du reste du pays. Bref, c’est Poutine qui a grillé Griveaux, comme il a promu Trump, car la mairie de Paris est le symbole du monde libre. D’ailleurs, si Buzyn est élue, Poutine n’y sera pour rien mais si elle perd, c’est bien parce qu’il aura préalablement ruiné la démocratie. Car la démocratie, c’est LaREM. Quand la république en marche ne marche plus, la démocratie s’arrête. Telle est désormais le paysage mental dans lequel nous sommes priés de circuler sous peine d’être suspects de mille péchés. La vie politique du pays légal est devenue un immense concours d’infox officielles et d’indignations commandées, comme si le pouvoir en place éprouvait la servilité passive des citoyens. Pour le moment, ça fonctionne très bien et le peuple français a passé haut la main tous les tests de soumission ahurie.