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33 soldats Turcs tués en Syrie... Ankara proteste, tempête, menace, mais : qu'y faisaient-ils ?

soldats turcs en Syrie, octobre 2019

Dans la reconquête de son pays sur les islamistes, Bachar El Assad vient d'engager le dernier combat, contre la ville même d'Idlib.

Erdogan, condamne, accuse et dit qu'il va riposter.

Mais, de quel droit ?

De quel droit occupe-t-il une partie d'un pays souverain ? Comme, du reste, 30.000 de ses soldats le font à Chypre ?

Erdogan, dictateur "à la Hitler" et agissant exactement comme lui, avant 39, par "avancées" et provocations successives et constantes, intervient aussi en Libye, et ne se cache pas de vouloir restaurer dans les faits l'Empire Ottoman.

Heureusement, il est vieillissant; il vient de perdre les élections municipales, notamment dans les deux grandes villes du pays (Istanbul et Ankara, où, même en ayant fait revoter la population - ce qui est en soi un scandale démocratique - il a perdu également lors du second vote !); il est rejeté, et de plus en plus, par la grande majorité de la jeunesse du pays, c'est-à-dire par la Turquie de demain...

L'orgueilleux Erdogan de naguère, se rêvant nouveau Sultan, peut encore donner, ci et là, quelques méchants coups de pattes et de griffes, comme un vieux lion. Il semble bien que son temps soit en train de passer; soit, très prochainement, du passé...

lafautearousseau

Commentaires

  • Le droit international ne sert qu'à faire des études ! Pourquoi les Turcs tiennent la poche d'idlib ? Très simple, trop simple : la Turquie a trois millions de réfugiés syriens sur son sol, auxquels d'ailleurs elle a donné des permis de travail pour soulager son budget d'assistance, malgré l'impact social de ces nouveaux travailleurs.

    La poche d'Idlib enfermait l'an dernier environ trois millions de civils que la guerre pousse sur la frontière turque. Sachant que la tactique d'Assad-le-sanglant est de les chasser en bombardant dispensaires, écoles, marchés, logements, la Turquie anticipe une seconde "invasion" de réfugiés et cherche à la bloquer autrement qu'en paroles. Ce qui explique aussi pourquoi elle ouvre le sas occidental : c'est pour pour décompresser.
    Le reste n'est que l'expression matérielle du souci turc.

    Le problème à résoudre aujourd'hui est d'établir une no-fly zone pour arrêter les bombardements à l'aveugle des syriens, couverts par la chasse russe. Je pense que le dernier conseil de défense OTAN a pourvu à ce "détail".

  • C'est justement parce qu'il est de plus en plus contesté à l'intérieur, qu'il agit de la sorte. Unir son peuple derrière lui contre une menace étrangère, la Russie, est une tactique connue. Mais il s'attaque à gros, à très gros. Il pourrait ne pas s'en remettre.

  • Les raisonnements intérieur et extérieur se passent dans le même cerveau mais le défi syrien est bien antérieur à la tentative de putsch militaire turc et a donné lieu à une stratégie élaborée que l'on devine. Protéger la frontière méridionale d'un glacis neutre sinon ami.

    Je ne pense pas que la Russie fasse le poids contre l'OTAN en Méditerranée orientale. La base aérienne d'Incirlik près d'Adana est un dispositif puissant, auquel s'ajoutent les bases navales britanniques d'Akrotiri et Dhekelia sur Chypre. Et je ne parle même pas de la base navale turque de Mersin.
    En plus ce théâtre d'opérations n'a aucune profondeur aérienne, dès qu'on vole on est chez quelqu'un.
    Et pour finir, où refaire les soutes des navires russes ? Tartous ? Les cuves de bunker fuel seront les premières cibles.
    On verra...

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