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Depuis les années 1970, les Américains avaient pris l’habitude de régner sur le monde des hydrocarbures et le monde économique tout court, tant le pouvoir que leur conférait le pétrodollar était grand. Récemment, en revanche, le vent a tourné, l’Asie est un centre économique de premier plan et la Russie s’est reconstruite. Les cartes du jeu mondial ont changé et Donald Trump nous a montré qu’il l’avait bien compris pendant sa campagne présidentielle.
(Cet article est paru dans le dernier numéro de Politique Magazine. Nous le publions ici avec l'aimable autorisation du journal et d'Antoine de Lacoste que nous remercions chaleureusement l'un et l'autre).
Alors que les marchés financiers s’effondraient sous les coups d’un virus inattendu, les cours du pétrole ont suivi le mouvement, plus violemment encore. Plus géopolitiquement aussi. Car si le monde boursier se serait bien passé d’une chute incontrôlée intervenue sous l’effet de la panique, il n’en est pas du tout de même dans le monde du pétrole.
Pendant des décennies, l’OPEP a contrôlé les prix du pétrole. Son emprise a démarré en fanfare en 1973, lorsque l’organisation a décidé de quadrupler le prix du baril, provoquant une grave crise économique dans les pays occidentaux. A partir de cette date, le monde a vécu sous la dépendance des diktats des 14 pays membres de cette organisation à composante fortement musulmane. Même les Etats-Unis, pourtant alliés étroits de l’Arabie Saoudite (pétrole contre sécurité), avaient bien du mal à modérer les appétits financiers du cartel pétrolier.
Le 6 avril 2020, c’est une nouvelle fois à travers l’histoire fabriquée par le régime du général Kagamé que va être commémoré le 26° anniversaire du génocide du Rwanda. Une histoire dont les trois principaux piliers ont pourtant été pulvérisés par l’historiographie. Ainsi :
1) Contrairement à ce qu’affirme cette histoire fabriquée, ce ne sont pas les « extrémistes hutu » qui ont abattu l’avion du président Habyarimana.
Dans notre précédant article « Liban : vers une catastrophe économique » paru le 3 mars 2020, nous évoquions la possibilité que le pays se retrouve rapidement en défaut de paiement : « le Liban est au bord d’un désastreéconomique et les solutions semblent pour l’instant inexistantes ; le pays pourrait rapidement se trouver en défaut de paiement sur sa dette, celle-ci pesant plus de 150 % du PIB en 2019 ». Le 7 mars, le premier ministre libanais, Hassan Diab, annonça le premier défaut de paiement de l’histoire du pays lors de sa déclaration au palais gouvernemental à Beyrouth.
C’est la loi de toutes les grandes guerres que de désigner à la fin un vainqueur incontesté. À la fin de la guerre de Trente Ans, c’est la France de Richelieu et de Louis XIV qui domine l’Europe nouvelle issue des traités de Westphalie. En 1815, après Waterloo, c’est l’Angleterre qui s’impose comme la maîtresse du XIXe siècle qui commence. Et les deux guerres mondiales désigneront les États-Unis comme puissance hégémonique du XXe siècle.
Près de 500 morts en une journée, plus de 3500 au total, la contamination de la population française par le Covid-19 semble suivre la courbe à l’italienne avec une dizaine de jours de retard. Toutefois, le dénombrement n’est pas le même dans les deux pays, et en France, il ne tient pas compte des décès dans les Ehpad et à domicile, En revanche, les chiffres allemands sont beaucoup plus modérés. Ainsi, leur comparaison entre les trois grands pays voisins au coeur de l’Europe suscite l’étonnement : l’talie, la première touchée par l’épidémie recense 97 689 malades et 10 779 décès, la France paraît la suivre avec 52 128 personnes détectées et 3523 victimes, mais l’Allemagne qui pratique massivement des tests, sept fois plus qu’en France, a identifié 68 305 porteurs du virus alors qu’elle ne dénombre heureusement « que » 710 morts.
(Merci à nos amis du Centre Lesdiguières de nous avoir transmis cet article)
Tout le monde va de sa prophétie concernant l’après-coronavirus. Si la crise rendra peut-être les Occidentaux un peu plus sobres, il faudrait néanmoins bien davantage pour les rendre plus modestes ou plus raisonnables. L’économie sociale pourrait avoir un rôle à jouer, mais il est fort à parier, selon notre chroniqueur Philippe Kaminski, que nous passions à côté.
Déjà une petite dizaine de jours que notre confinement dure. Le temps vous semble long ? Courage, c’est loin d’être fini. Pour sortir de cette sombre période, il n’y a pas de secret ; il faut vaincre cette cochonnerie de Sars Cov-2. Une victoire qui passera par le développement de traitements médicaux, le dépistage massif de la population et l’équipement des Français, particulièrement de nos armées de soignants. Une victoire qui ne se fera pas sans une bonne appréhension du problème par la population française. Elle a trop longtemps été méprisée et tenue dans l’ignorance, à tel point qu’on nous juge trop ignares pour savoir correctement enfiler un masque chirurgical ! Une honte.
La chute de l’activité économique consécutive à l’épidémie de coronavirus atteint une intensité jamais vue. Elle met en péril les montagnes de dette d’entreprises émises ces dernières années.
L’épidémie de coronavirus est mal tombée pour l’économie. Dès la fin d’année 2019 en effet, l’activité semblait avoir atteint un plafond. Dans la zone euro, le PIB n’avait augmenté que de 0,1% au dernier trimestre 2019 et la production industrielle allemande en décembre affichait un recul de 6,8% sur un an. Le Japon s’orientait déjà vers une récession. La Chine avait produit en 2019 son plus faible taux de croissance officielle en 30 ans (6,1%). Seuls les États-Unis, moins dépendants du reste du monde, sortaient du lot.
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La crise pandémique mondiale que nous vivons ne révèle pas seulement les graves défauts de nos dispositifs sanitaires. C’est tout le système mondialisé de notre économie qui se trouve incriminé avec la toute puissance des marchés financiers.
Notre très cher camarade Fernand Dartois s’interroge à juste titre sur cette pandémie qui survient opportunément à la veille d’un krach boursier gigantesque, attendu par la plupart des observateurs financiers et économiques mondiaux.
Pour autant, sans prêter le flanc à l’accusation, désormais bien commode pour nos dirigeants, de soupçonner un quelconque complot d’illuminatis, il se contente de soumettre notre sagacité à des interrogations sommes toutes bien légitimes, compte tenu du spectacle étonnants auquel nous sommes tenus d’assister.
En effet, dans un climat de culpabilisation extrême de ceux (le peuple, bien sûr) qui ne suivraient pas des consignes pourtant contradictoires, on assiste à une palinodie de nos dirigeants politiques, telle qu’il faut conclure à de l’incompétence chronique ou bien à une volonté politique obscure non dénuée de cynisme (Ndlr)...