Actualité Monde - Page 71
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La crise de 2008 a profité à l'Asie (petit rappel pour comprendre 2020), par Jean-Philippe Chauvin.
Le texte ci-dessous a été écrit et publié en octobre 2008, et il ne me semble pas incongru de le republier aujourd'hui, pour entretenir la mémoire et en tirer quelques leçons, au regard de la crise actuelle qui voit désormais la Chine tirer bénéfice d'une situation qu'elle n'a pas entièrement créée même si elle en porte une part de responsabilité indéniable. Après 2008, la mondialisation a continué et s'est même accélérée, et la Chine a conforté ses positions, aidée en cela par l'irresponsabilité ou la cupidité des actionnaires et de nombre de multinationales qui ne raisonnent qu'en termes « d'avantages comparatifs » : les conséquences sont là, et nous pouvons les mesurer (les masques et le matériel médical qui manquent en France, puisque désormais fabriqués en Chine, par exemple), sans être bien certain, pour mon compte, que la République et les partisans de la mondialisation libérale aient la volonté réelle d'infléchir les choses et de revenir à plus de raison et, disons le mot, de « nation »...
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En Chine, les Américains s’emparent de cargaisons de masques achetés pour la France et le Canada, par Patrice de Plunkett.
L’affaire des masques chinois achetés par les Français mais rachetés par les Américains sur le tarmac (à coups de valises de dollars, façon Jess Hahn dans Les barbouzes) est caricaturale mais emblématique des vraies relations entre les USA et leurs "alliés" :
Voilà la réalité du chacun-pour-soi qui nous était présenté comme la formule magique du “politiquement incorrect” libérateur… “Nationalistes de tous les pays unissez-vous” est un oxymore simplet, auquel font semblant de croire nos napos (nationaux-populistes) gaulois – fascinés qu’ils sont par M. Trump [*] et niant ainsi la nécessité d’un bien commun général, ce qui n’aboutit qu’à aggraver les choses.
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Sur Boulevard Voltaire, Merci, M. Poutine, pour cette guerre du pétrole !, par Nikola Mirkovic.
Depuis les années 1970, les Américains avaient pris l’habitude de régner sur le monde des hydrocarbures et le monde économique tout court, tant le pouvoir que leur conférait le pétrodollar était grand. Récemment, en revanche, le vent a tourné, l’Asie est un centre économique de premier plan et la Russie s’est reconstruite. Les cartes du jeu mondial ont changé et Donald Trump nous a montré qu’il l’avait bien compris pendant sa campagne présidentielle.
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L’effondrement du cours du pétrole et ses conséquences géopolitiques, par Antoine de Lacoste.
(Cet article est paru dans le dernier numéro de Politique Magazine. Nous le publions ici avec l'aimable autorisation du journal et d'Antoine de Lacoste que nous remercions chaleureusement l'un et l'autre).
Alors que les marchés financiers s’effondraient sous les coups d’un virus inattendu, les cours du pétrole ont suivi le mouvement, plus violemment encore. Plus géopolitiquement aussi. Car si le monde boursier se serait bien passé d’une chute incontrôlée intervenue sous l’effet de la panique, il n’en est pas du tout de même dans le monde du pétrole.
Pendant des décennies, l’OPEP a contrôlé les prix du pétrole. Son emprise a démarré en fanfare en 1973, lorsque l’organisation a décidé de quadrupler le prix du baril, provoquant une grave crise économique dans les pays occidentaux. A partir de cette date, le monde a vécu sous la dépendance des diktats des 14 pays membres de cette organisation à composante fortement musulmane. Même les Etats-Unis, pourtant alliés étroits de l’Arabie Saoudite (pétrole contre sécurité), avaient bien du mal à modérer les appétits financiers du cartel pétrolier.
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Le 6 avril 2020 le génocide du Rwanda sera une fois encore commémoré à travers une histoire fabriquée, par Bernard Lugan.
Le 6 avril 2020, c’est une nouvelle fois à travers l’histoire fabriquée par le régime du général Kagamé que va être commémoré le 26° anniversaire du génocide du Rwanda. Une histoire dont les trois principaux piliers ont pourtant été pulvérisés par l’historiographie. Ainsi :
1) Contrairement à ce qu’affirme cette histoire fabriquée, ce ne sont pas les « extrémistes hutu » qui ont abattu l’avion du président Habyarimana.
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Le Liban face au Coronavirus, par Guillaume Staub.
Dans notre précédant article « Liban : vers une catastrophe économique » paru le 3 mars 2020, nous évoquions la possibilité que le pays se retrouve rapidement en défaut de paiement : « le Liban est au bord d’un désastre économique et les solutions semblent pour l’instant inexistantes ; le pays pourrait rapidement se trouver en défaut de paiement sur sa dette, celle-ci pesant plus de 150 % du PIB en 2019 ». Le 7 mars, le premier ministre libanais, Hassan Diab, annonça le premier défaut de paiement de l’histoire du pays lors de sa déclaration au palais gouvernemental à Beyrouth.
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Sur Figaro Vox, Éric Zemmour : « Ce virus qui montre la force de l’Asie et souligne le déclassement de l’Europe ».
C’est la loi de toutes les grandes guerres que de désigner à la fin un vainqueur incontesté. À la fin de la guerre de Trente Ans, c’est la France de Richelieu et de Louis XIV qui domine l’Europe nouvelle issue des traités de Westphalie. En 1815, après Waterloo, c’est l’Angleterre qui s’impose comme la maîtresse du XIXe siècle qui commence. Et les deux guerres mondiales désigneront les États-Unis comme puissance hégémonique du XXe siècle.
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Le petit virus, grand pédagogue ? (II) – La fin des illusions ?, par Christian Vanneste.
Près de 500 morts en une journée, plus de 3500 au total, la contamination de la population française par le Covid-19 semble suivre la courbe à l’italienne avec une dizaine de jours de retard. Toutefois, le dénombrement n’est pas le même dans les deux pays, et en France, il ne tient pas compte des décès dans les Ehpad et à domicile, En revanche, les chiffres allemands sont beaucoup plus modérés. Ainsi, leur comparaison entre les trois grands pays voisins au coeur de l’Europe suscite l’étonnement : l’talie, la première touchée par l’épidémie recense 97 689 malades et 10 779 décès, la France paraît la suivre avec 52 128 personnes détectées et 3523 victimes, mais l’Allemagne qui pratique massivement des tests, sept fois plus qu’en France, a identifié 68 305 porteurs du virus alors qu’elle ne dénombre heureusement « que » 710 morts.
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Docteur Kron - "Que les Chinois nous envoient des masques !".
Jérôme Fourquet, directeur de Ifop Opinion, Dr Zagury généraliste de Wuhan et Dr Kron sont les invités d'André Bercoff sur Sud Radio
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Coronavirus : rien ne sera plus jamais comme avant… Vraiment ?, par Philippe Kaminski.
(Merci à nos amis du Centre Lesdiguières de nous avoir transmis cet article)
Tout le monde va de sa prophétie concernant l’après-coronavirus. Si la crise rendra peut-être les Occidentaux un peu plus sobres, il faudrait néanmoins bien davantage pour les rendre plus modestes ou plus raisonnables. L’économie sociale pourrait avoir un rôle à jouer, mais il est fort à parier, selon notre chroniqueur Philippe Kaminski, que nous passions à côté.
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Dans la revue l'Incorrect, chloroquine, vaccin, masques : où en sommes-nous ?, par Gabriel Robin.
Déjà une petite dizaine de jours que notre confinement dure. Le temps vous semble long ? Courage, c’est loin d’être fini. Pour sortir de cette sombre période, il n’y a pas de secret ; il faut vaincre cette cochonnerie de Sars Cov-2. Une victoire qui passera par le développement de traitements médicaux, le dépistage massif de la population et l’équipement des Français, particulièrement de nos armées de soignants. Une victoire qui ne se fera pas sans une bonne appréhension du problème par la population française. Elle a trop longtemps été méprisée et tenue dans l’ignorance, à tel point qu’on nous juge trop ignares pour savoir correctement enfiler un masque chirurgical ! Une honte.
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L'Afrique Réelle n°124 - Avril 2020, par Bernard Lugan.
Sommaire
Actualité :
- Seule l’histoire permet de comprendre les conflits du Sahel
- Pourquoi le Burkina Faso est-il l’épicentre du jihadisme sahélien ?
Dossier : L'afrocentrisme
- Le contre-sens historique de Cheikh Anta Diop
- Black Athena, cette imposture scientifique -
Dans Politique Magazine, pourquoi tout est allé très vite, par Louis Anders.
La chute de l’activité économique consécutive à l’épidémie de coronavirus atteint une intensité jamais vue. Elle met en péril les montagnes de dette d’entreprises émises ces dernières années.
L’épidémie de coronavirus est mal tombée pour l’économie. Dès la fin d’année 2019 en effet, l’activité semblait avoir atteint un plafond. Dans la zone euro, le PIB n’avait augmenté que de 0,1% au dernier trimestre 2019 et la production industrielle allemande en décembre affichait un recul de 6,8% sur un an. Le Japon s’orientait déjà vers une récession. La Chine avait produit en 2019 son plus faible taux de croissance officielle en 30 ans (6,1%). Seuls les États-Unis, moins dépendants du reste du monde, sortaient du lot.
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Le diagnostic de Gaël Giraud, par Gérard Leclerc.
Salle des marchés, Salzbourg, 2006.
CC by : Raiffeisenverband Salzburg reg. Gen. m. b.
H., Schwarzstr. 13-15, 5024 Salzburg
La crise pandémique mondiale que nous vivons ne révèle pas seulement les graves défauts de nos dispositifs sanitaires. C’est tout le système mondialisé de notre économie qui se trouve incriminé avec la toute puissance des marchés financiers.