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...comme, par exemple, demander aux dirigeants concernés de "reprendre" leurs ressortissants déboutés du droit d'asile...
A noter : en Chine, il n'est pas question - jusqu'à plus ample informé... - d'annuler la dette des pays africains ! C'est que, là-bas, si l'on reste officiellement "communiste" on n'est plus du tout, mais depuis bien longtemps, idéologues !
Le président Macron appelle à effacer la dette africaine, étape selon lui « indispensable pour aider le continent africain à travers la crise du coronavirus ». Les PME, les TPE, les professions libérales et les commerçants français qui vont, eux, devoir rembourser les emprunts qu’ils vont être contraints de faire pour tenter de survivre, apprécieront !!!
Depuis la révolution islamiste de 1979 et son cortège de violences, l’Iran ne semblait guère avoir évolué. L’islamisme brutalement mis en place par l’ayatollah Khomeini avait figé une société assez dynamique et occidentalisée jusque-là. Les foulards étaient interdits à l’université et, dans la rue, les vêtements modernes côtoyaient sans difficultés majeures les tenues rigoristes.
Le temps du capitalisme néolibéral, qui a misé sur la globalisation, la réduction du rôle de l’Etat, les privatisations et la faiblesse de la protection sociale, est révolu selon Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis.
Ce n’est pas un poisson d’avril. Très productif en analyses, le chef économiste de la banque Natixis Patrick Artus a publié le 30 mars une note où il prédit tout simplement "la fin du capitalisme néolibéral" à cause de la crise du coronavirus. Ces dernières années, cet économiste s’est habitué à sortir, une fois de temps en temps, des sentiers battus de la pensée dominante. Il avait notamment clamé haut et fort que "Marx avait raison" en février 2018.
Selon Jean-Pierre Chevènement, l’heure n’est pas à la recherche des responsabilités mais à l’unité nationale pour faire face à la crise sanitaire et économique et préparer le «monde d’après». SERGE PICARD/Le Figaro Magazine
Le «monde d’après» va s’organiser plus que jamais autour des États-Unis et de la Chine, juge l’ancien ministre. L’Union européenne va devoir opérer un tournant philosophique et stratégique radical.
Lorsque, à la suite des printemps arabes, la guerre a éclaté en Syrie, en 2011, elle avait toutes les apparences d’une guerre civile.
L’Occident s’est naturellement enthousiasmé pour ce qu’il a cru (ou fait semblant de croire) être une révolte populaire appelant à la démocratie. Le président syrien, Bachar el-Assad, a vite endossé l’habit du méchant dictateur « qui tue son propre peuple » même si, peu de temps auparavant, il était invité par Nicolas Sarkozy, un 14 Juillet, sur les Champs-Élysées en compagnie de son épouse, la ravissante Asma.
Deux principaux fronts sont ouverts au Sahel. A l’ouest dans la région des « Trois frontières » (Mali-Niger-Burkina Faso) et à l’est, dans la région des « Quatre frontières » (Nigeria-Niger-Tchad-Cameroun), autour du lac Tchad.
Ici, les 23 et 24 mars, Boko Haram a porté de rudes coups aux armées du Nigeria et du Tchad. Au Nigeria, un convoi parti de Maiduguri est tombé dans une embuscade, laissant plus de 100 morts sur le terrain.
Tout le monde va de sa prophétie concernant l’après-coronavirus. Si la crise rendra peut-être les Occidentaux un peu plus sobres, il faudrait néanmoins bien davantage pour les rendre plus modestes ou plus raisonnables. L’économie sociale pourrait avoir un rôle à jouer, mais il est fort à parier, selon notre chroniqueur Philippe Kaminski, que nous passions à côté.
Le Cercle Aristote avait l'honneur de recevoir le politologue, journaliste d'enquête et essayiste franco-camerounais Charles Onana, auteur de Rwanda, la vérité sur l'Opération Turquoise : Quand les archives parlent enfin.
Les gens qui nous gouvernent étaient persuadés qu’ils allaient changer la vie. C’était leur programme ! Comme leurs prédécesseurs. Or la question qui se pose aujourd’hui c’est de savoir tout simplement comment survivre.
Oui, il convient de commencer par dire que la France est admirable dans l’effort qu’elle fournit aujourd’hui pour survivre. Car, aujourd’hui, il s’agit de cela ; survivre. Et il y en a encore pour un long bout de temps, quand il faudra affronter demain les conséquences des décisions prises précisément aujourd’hui.
Le texte ci-dessous a été écrit et publié en octobre 2008, et il ne me semble pas incongru de le republier aujourd'hui, pour entretenir la mémoire et en tirer quelques leçons, au regard de la crise actuelle qui voit désormais la Chine tirer bénéfice d'une situation qu'elle n'a pas entièrement créée même si elle en porte une part de responsabilité indéniable. Après 2008, la mondialisation a continué et s'est même accélérée, et la Chine a conforté ses positions, aidée en cela par l'irresponsabilité ou la cupidité des actionnaires et de nombre de multinationales qui ne raisonnent qu'en termes « d'avantages comparatifs » : les conséquences sont là, et nous pouvons les mesurer (les masques et le matériel médical qui manquent en France, puisque désormais fabriqués en Chine, par exemple), sans être bien certain, pour mon compte, que la République et les partisans de la mondialisation libérale aient la volonté réelle d'infléchir les choses et de revenir à plus de raison et, disons le mot, de « nation »...
L’affaire des masques chinois achetés par les Français mais rachetés par les Américains sur le tarmac (à coups de valises de dollars, façon Jess Hahn dans Les barbouzes) est caricaturale mais emblématique des vraies relations entre les USA et leurs "alliés" :
Voilà la réalité du chacun-pour-soi qui nous était présenté comme la formule magique du “politiquement incorrect” libérateur… “Nationalistes de tous les pays unissez-vous” est un oxymore simplet, auquel font semblant de croire nos napos (nationaux-populistes) gaulois – fascinés qu’ils sont par M. Trump [*] et niant ainsi la nécessité d’un bien commun général, ce qui n’aboutit qu’à aggraver les choses.
Depuis les années 1970, les Américains avaient pris l’habitude de régner sur le monde des hydrocarbures et le monde économique tout court, tant le pouvoir que leur conférait le pétrodollar était grand. Récemment, en revanche, le vent a tourné, l’Asie est un centre économique de premier plan et la Russie s’est reconstruite. Les cartes du jeu mondial ont changé et Donald Trump nous a montré qu’il l’avait bien compris pendant sa campagne présidentielle.