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Actualité Monde - Page 81

  • Comment al-Baghdadi a été retrouvé puis tué, par Antoine de Lacoste

    La mort d’Abou Bakr al-Baghdadi constitue incontestablement une belle victoire pour Donald Trump. En l’annonçant, et avant de décrire l’opération, il a remercié pêle-mêle l’Irak, la Syrie, la Turquie, la Russie et les Kurdes.

    Cela peut paraître surprenant, mais c’est l’Irak qui a joué un rôle décisif pour « loger » le Calife, toujours appelé ainsi par ses fidèles malgré la fin du Califat. Les services secrets irakiens ont en effet constitué une équipe depuis plusieurs mois chargée de collecter des renseignements sur Baghdadi. Ce sont les Souqour, c’est-à-dire les Faucons.

    Le fait est connu, mais ce qui l’était moins c’est qu’un cadre important de l’Etat islamique arrêté en 2018 en Turquie puis rapatrié en Irak a livré d’importants renseignements aux Irakiens qui le détiennent.

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  • lafautearousseau communique : Bagdadi : un terroriste mort, le combat contre le terrorisme continue...

    Bagdadi est donc mort, sans gloire, comme tant de révolutionnaires (puisque l'on a parlé ici de Marie-Antoinette ce matin), si prompts à donner la mort, mais qui se liquéfient lamentablement quand vient leur tour...

    On ne peut que prendre acte avec satisfaction de la disparition de ce fou furieux sanguinaire et dangereux pour la paix du monde en général, du Moyen orient en particulier.

    Cependant, il serait évidemment illusoire de croire que la fin du terrorisme est acquise avec la simple disparition d'un malade mental : Ben Laden est mort, mais pas le terrorisme avec lui, et on a eu Bagdadi. Aujourd'hui c'est Bagdadi qui meurt, mais demain se lèvera X, puis Y, puis Z... et le terrorisme sera toujours là.

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  • Bagdadi : un terroriste mort, le combat contre le terrorisme continue...

    Bagdadi est donc mort, sans gloire, comme tant de révolutionnaires (puisque l'on a parlé ici de Marie-Antoinette ce matin), si prompts à donner la mort, mais qui se liquéfient lamentablement quand vient leur tour...

    On ne peut que prendre acte avec satisfaction de la disparition de ce fou furieux sanguinaire et dangereux pour la paix du monde en général, du Moyen orient en particulier.

    Cependant, il serait évidemment illusoire de croire que la fin du terrorisme est acquise avec la simple disparition d'un malade mental : Ben Laden est mort, mais pas le terrorisme avec lui, et on a eu Bagdadi. Aujourd'hui c'est Bagdadi qui meurt, mais demain se lèvera X, puis Y, puis Z... et le terrorisme sera toujours là.

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  • A la télé : Turquie, nation impossible, par Charles-Henri d'Andigné

    Alors que la Turquie est au coeur du conflit proche-oriental, ce documentaire, signé Jean-François Colosimo, tombe à pic.

    Il relate l'histoire de la Turquie moderne, dont les deux grandes figures sont Mustapha Kemal (l'Ataturk) et Recep Tayyip Erdogan.

    Une histoire marquée par un nationalisme farouche, ethnique et jacobin dans les années 1920/1930, islamiste depuis vingt ans, très antichrétien - voir le génocide arménien de 1915, jamais reconnu par l'Etat turc - et hostile aux kurdes, massacrés et persécutés depuis des lustres, malgré leur religion musulmane.

    Passionnant, mais pas très rassurant.

    (source : Famille chrétienne, pagés Télévision, n° 2180, du 26/10 au 01/11)

  • "Le port du voile... n'est pas mon affaire" dit Macron/Ponce Pilate. Des Iraniennes courageuses lui répondent en se libérant en public de ce symbole d'asservissement

  • Poutine convainc Erdoğan de mettre fin à son offensive par Antoine de Lacoste

     

    L’accord était loin d’être acquis. Mais en six heures de tête-à-tête, Poutine et Erdoğan se sont mis d’accord sur plusieurs points importants à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. Le plus urgent était de régler le problème kurde, bête noire des Turcs. Sans retrait de leurs milices armées, Erdoğan avait affirmé qu’il reprendrait son offensive, appuyée par les milices islamistes venues d’Idleb, qui ont d’ailleurs multiplié les exactions depuis le début des hostilités.

     

     

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  • Renversement d’alliance en Syrie, par Antoine de Lacoste

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  • La Syrie toujours victime de stratégies étrangères, par Christian Vanneste

     

    "Vers l’Orient compliqué avec quelques idées simples", disait le Général de Gaulle. Cette formule trouve à nouveau son actualité dans les rebondissements de la crise syrienne. Donald Trump semble avoir commis une bévue majeure en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie actuellement administré par les Kurdes autonomistes du PYD, qui s’appuient sur une milice créée et armée par les Occidentaux, les FDS, au sein de laquelle les YPG, leur branche armée est largement dominante.
    Cette décision intempestive du Président américain a laissé le champ libre au projet d’invasion turque présenté par Erdogan en vue de créer une zone tampon à la frontière sud de la Turquie et sur le territoire syrien que le président turc entend repeupler par des Arabes syriens en en chassant les habitants kurdes.
    Le but est clair : couper les zones kurdes de Syrie de celles de la Turquie pour empêcher la connexion militaire entre les rebelles du PKK de Turquie et les autonomistes du PYD de Syrie, les deux mouvements n’en formant qu’un selon Ankara qui les classe parmi les groupes terroristes.

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  • L'armée syrienne fait mouvement vers l'armée turque, tandis que les premiers djihadistes s'enfuient des camps, par Antoine de Lacoste

    La Turquie poursuit son offensive et a pris, comme attendu, la ville frontière de Tal Abyad. C’était un des premiers objectifs de l’armée turque et il a été rempli avec toutefois quelques difficultés. Le lâchage définitif américain se confirme puisqu’une couverture aérienne demandée par les Kurdes lors de combats a été refusée.

    C’est la première fois en plusieurs années de guerre commune, et l’on attend maintenant le retrait effectif des 1000 militaires américains encore présents.

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  • L’offensive turque se déploie en Syrie, par Antoine de Lacoste

    Erdogan a mis sa menace à exécution. Les territoires du nord de la Syrie d’où les Américains se sont retirés, font l’objet depuis deux jours de pilonnages de l’artillerie et de l’aviation.

    Dans le même temps des chars et des troupes ont pénétré en territoire syrien. Selon le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, 4 chars turcs ont été détruits par les kurdes qui opposent une farouche résistance.

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  • Les Américains en Syrie : partiront ? partiront pas ?... par Antoine de Lacoste

    Rien n’est simple et rien n’est sûr avec Donald Trump.

    Dimanche soir, à la suite d’un entretien téléphonique avec Erdogan, il créait la surprise en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie : « Il est temps pour nous de sortir de ces guerres ridicules et sans fin, dont beaucoup sont tribales, et de ramener nos soldats à la maison. »

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  • Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz, par Antoine de Lacoste

    (article rédigé pour Politique magazine, publié ici avec l'aimable autorisation et du journal et d'Antoine de Lacoste)

    Depuis que Donald Trump a choisi de se retirer de l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les principales puissances de la planète, la tension est à son comble au Proche-Orient.

    Trump avait d’ailleurs annoncé la couleur tout au long de sa campagne électorale. Pour lui, ce traité signé en 2015 faisait la part trop belle à l’Iran et il convenait de le renégocier. C’était bien sûr un argument électoral pour contrer le camp démocrate, mais pas seulement. Cet engagement de retrait relevait également de la ferme volonté de contenir la montée en puissance iranienne afin de protéger Israël et l’Arabie Saoudite, piliers des alliances américaines au Proche-Orient.

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  • Chine communiste : 70, pour 70 ans et 70 millions de morts !

    L'empire européen des héritiers directs de la Révolution française, de sa Terreur et de son Génocide, de son Totalitarisme politico/religieux messianique a fait naufrage en URSS, redevenue Russie, et en Europe de l'Est, et c'est tant mieux.

    Mais le marxisme-léninisme perdure, toujours oppresseur, en Chine, en Corée, au Viet-Nam, à Cuba... même s'il n'est idéologiquement plus qu'une coquille vide et qu'il n'a gardé que les formes répressives extérieures du communisme, les plus efficaces jamais inventées au monde : Xi Jin Ping est bien le nouvel Empereur de Chine et pas plus "communiste" que vous et moi.

    Pourtant, parmi les commentateurs, bien peu sont ceux qui ont rappelé les 70 millions de morts de Mao et de ses héritiers : Gilles Bouleau l'a fait au JT d'hier soir, sur TF1, c'est à noter. 

    Les autres ? Ils sont douillettement installés dans le doux conformisme du "chaos figé des conservateurs du désordre", qui a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires", selon l'excellente formule de Gustave Thibon; c'est-à-dire que, pour parler clair, les révolutionnaires français, pères des russes qui n'ont que prétendu améliorer leurs "performances" (!) sont toujours au pouvoir à Paris, même si c'est sous la forme apparemment policée d'un Emmanuel Macron : comment pourraient-ils condamner à Pékin ce qu'ils sont à Paris, sous la forme douce, dont parlait Tocqueville ?

    Oui, il est difficile à un père de désavouer ses enfants : comment notre République idéologique, révolutionnaire, totalitaire, Nouvelle Religion républicaine, pourrait-elle condamner un régime communiste en Chine qui, même s'il n'est plus communiste que dans la forme, n'en reste pas moins son fils spirituel direct ?

    Robespierre et sa clique de terroristes sont morts, une partie de leurs enfants aussi (ex-URSS et Europe de l'Est) mais une autre  partie de leurs enfants court toujours; elle est hélas toujours bien vivante, et toujours malfaisante, hélas pour les peuples qui supportent la monstruosité d'une idéologie venue tout droit de... Paris !

  • Afrique du Sud: " Les étrangers dehors !", "trop, c'est trop !", la fièvre xénophobe sème le chaos à Johannesburg

    (photo : un policier, seul pour protéger un magasin d' "étrangers" des émeutiers...)

    France info a parlé - le mercredi matin 4 septembre, au matin - de ce sujet, traité deux jours avant par RFI.

    On attend avec intérêt (avec gourmandise ?) la réaction de SOS Racisme, de la Ligue des Droits de l'Homme, de Marlène Schiappa, de Bernard-Henry Lévy...

    Car, à Johannesburg, on n'y va pas de main morte : c'est, carrément, "TROP, C'EST TROP ", "LES ETRANGERS DEHORS !" et les "migrants sont attaqués, pourchassés, volés, tués pour certains (deux cents morts depuis un an)...

    De qui occasionner un étouffement collectif à BFM/TV et dans toutes les radios du même style : pourtant, bizarrement, étrangement : rien ! Vous en aviez entendu parler, vous ? Franchement ?

    En Afrique du Sud, des noirs attaquent, pillent et tuent des étrangers, des migrants, et personne ne dit rien ? Mais où sont donc passé les pseudo humanitaires ? Où est l'intelligentsia bobote du politiquement correct immigrationniste ? Où est BHL ?...

    Et surtout : où est Lilian Thuram ? Pardon, saint Thuram, vous savez, celui qui parle de "les blancs"/"les noirs" et qui explique que "les blancs" sont racistes : là, on a "des noirs" qui tuent "des noirs" (trois à peine pour le moment immédiat, mais deux cents tout de même l'an passé...). Comme le dirait Fernand Reynaud, dans un sketch resté célèbre "Allo, Tonton (Thuram) ? Pourquoi tu tousses ?..."

    Avis de recherche : comme on disait autrefois, si vous apprenez quelque chose, appelez le journal, qui transmettra...

    Voici le scripte de l'émission de RFI.

    Edifiant (si l'on peut dire !)...

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