Il est une fois encore une occasion de scandale...
Le pape François a déjeuné avec 1.500 pauvres à l’intérieur de la salle Paul VI, donc à l'intérieur du Vatican, chez lui pourrait-on dire : il n'était pas en visite dans un pays musulman, donc contraint, ne serait-ce que par le protocole et la courtoisie, à accepter certaines choses spécifiques à l'Islam.
Pourquoi donc, dans le menu offert, l’absence de viande de porc fut-elle mise en avant ? Pourquoi fut-elle soulignée comme une décision précise souhaité par le pontife ?
Pourquoi ne pas avoir proposé un choix à ses convives, leur offrant diverses préparations ?
Depuis quand le refus du porc fait-il partie de l'enseignement et des pratiques de l'Eglise catholique ?
Le Pape François finira-t-il par oser reprocher à Dieu d'avoir créé le cochon ?
Ira-t-il jusqu'à publier une Lettre encyclique pour condamner cette création ?
lafautearousseau
Commentaires
Ce Pape qui vient d'Amérique du sud s'est baigné dans la théorie de la Libération, à la sauce jésuite, pas au gout paprika des prêtres ouvriers communistes, sortes de "marxistes-Ostie-à-la-main", toute contradiction bue. En jésuite accompli; il maitrise parfaitement la casuistique, qui consiste à faire poser les questions afin d'y répondre par d'autres questions, tout en restant soigneusement en dehors du champ de la doctrine, et en s'adaptant aux circonstances. Ainsi se permet-il des grands écarts apparents, et néanmoins assez réels, sans risquer de contradictions autres que sémantiques, puisque le fond doctrinal n'est pas en cause, du moins explicitement. Ainsi le voit-on avancer ses pions de transgression en favorisant l'expression, souvent d'ailleurs antinomique du catholicisme, d'autres religions, en pratique surtout celle de l'Islam, tout en soignant les apparences d'une tolérance de bon aloi, plus politique que religieuse. Ainsi sous le masque de la fraternité chrétienne, et du dialogue, il s'évertue à mettre en œuvre des complicités de circonstance, comme l'absence de porc dans un menu, sans nécessité, ou le sauvetage uniquement de non-chrétiens, afin de poser des gestes de communication, tressant ainsi les fils d'une posture médiatique en accord avec les fanfreluches politiques du moment. Qu’on ne s’y trompe pas, en jésuite, il sépare assez rigoureusement le fond de la forme, et l’une reste, à ses yeux, intangible, quand l’autre ne l’est pas, se prêtant ainsi opportunément aux chemins sinueux des ajustements comportementaux en support d’un magistère prétendument apaisé, pour une église présentée comme universelle. Le pape est un chef d’Etat et la diplomatie fait partie de ses devoirs, mais trop de subtilité peut tuer la sincérité et compromettre par l’impression du double jeu, la préhension du sens par les fidèles. Or le premier rôle du Pape n’est pas de jouer la pièce de l’insertion sur la scène internationale, mais de protéger et de rassurer les fidèles par la doctrine de la foi. Il ne faut pas mélanger le principal et l’accessoire.
La faute magistrale de ce pape italo-argentin fut de se plier aux exigences du Parti communiste chinois et de lui vendre l'église catholique cachée au bénéfice de l'église concordataire officielle avec d'ouvrir des relations diplomatiques apaisées. Elles ne lui servent à rien, sauf à dire oui. La trahison de centaines de milliers de fidèles abasourdis lui sera comptée.
On aurait pu penser qu'il prendrait le conseil des prélats chinois hongkongais et formosans qui luttent depuis toujours contre l'imprégnation des fidèles par la crasse communiste. Il est resté buté sur son avis de sud-américain voire celui de sa cour rapprochée qui voulait faire un scoop international. Peine perdue, le pouvoir chinois ne laisse aucun bénéfice à la partie pliée. C'est le "Kowtow".
Le problème de l'Eglise romaine est que ce pontificat négatif peut encore faire beaucoup de mal.