LA CARTE MONARCHIQUE, OPTION DE DONALD TRUMP POUR L’IRAN ?, par Frédéric de Natal
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À dire vrai, je me serais bien dispensé, de commenter un événement particulièrement triste et qui me rebute profondément. Mais il revêt une telle importance sociale et morale, il conditionne tellement nos modes de vie qu’il est impossible d’y échapper. Et il y aurait même une sorte de lâcheté intellectuelle à l’ignorer.
Décidément, Trump ne va jamais où on l'attend. Lorsque les milices irakiennes pro-Téhéran ont détruit des installations pétrolières saoudiennes, il n’a pas bronché. Lorsque les Iraniens ont abattu un drone américain à 100 millions de dollars, il a rappelé ses avions partis pour punir l’Iran.
Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence…. L’expression est accusatrice et pointe du doigt le gouvernement syrien. Les citoyens des pays occidentaux ont subi depuis 2011 un tel déluge de désinformations allant toujours dans le même sens qu’ils ne prêtent plus attention à l’incongruité de la formule.
Dans son ouvrage « Théorie de la dictature », Michel Onfray présente l’œuvre de George Orwell comme une grande préfiguration du monde contemporain. Le philosophe, qui ne craint pas la polémique, décrit ici la nouvelle forme de dictature à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés…
En voici le sommaire suivi de l'éditorial :
Sommaire
Actualité
- L’année 2019 en Afrique
- Les deux guerres du Sahel
- La Corne de l’Afrique entre déterminismes ethno-tribaux et nouveaux équilibres géostratégiques
Dossier : La question peul
- La première expansion des Peul (XVe-XVIIIe siècles)
- L’islamisation du Sahel par les Peul (XVIII-XIXe siècles)
- La méthode peul
Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia vient d’écrire au Ministre de la Justice pour lui demander que Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi soit jugé.
Parmi les 1.200.000 chrétiens recensés en Syrie en 2011, date du début de la guerre, les Assyro-Chaldéens n’en représentaient que 30.000. Ils vivent essentiellement dans le nord-est du pays, où ils s’étaient installés après 1915, rescapés du génocide perpétré par les Turcs et les Kurdes. On parle (enfin) beaucoup du génocide arménien, mais on oublie souvent d’évoquer celui des Assyro-Chaldéens qui furent exterminés par centaines de milliers.
En cette fin d’année 2019, un bilan s’impose. S’il y a un mouvement qui a dominé l’histoire récente un peu partout dans le monde, ce n’est pas le « progressisme », ni la mondialisation chers au président français, mais au contraire le réveil des Nations, incarné par des hommes forts à la fois conservateurs et populistes, qui placent au premier rang de leurs devoirs la défense de l’identité et de la souveraineté des peuples qui les ont mis à leur tête.
Alexandre Del Valle, consultant international et professeur de géopolitique, et Emmanuel Razavi, grand reporter spécialiste du Moyen Orient, publient "Le projet", une enquête choc sur les Frères musulmans. Après avoir rencontré les principaux cadres de la confrérie fondée en Egypte par le grand-père de Tariq Ramadan, les deux co-auteurs révèlent leur stratégie pour parvenir à un objectif déclaré : l'établissement d'un califat mondial. Preuve à l'appui, ils montrent que nos démocraties font face à une offensive globale, pensée au Qatar et en Turquie et dont l'un des foyers principaux se trouve en France... Après ce livre, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas !
Sans doute M.Macron ne mesure pas le ridicule qui consiste pour un dirigeant politique né en 1977, c’est-à-dire après la fin de la décolonisation, à porter un jugement sur un phénomène historique constant et universel. C’est une illusion rétrospective que d’utiliser une machine imaginaire à remonter le temps pour juger le passé avec les préjugés du présent. Cette posture est intellectuellement malhonnête, ce qui n’est pas étonnant, venant de ce personnage, mais elle est aussi stupide et odieuse.
Le 21 décembre 2019, à Abidjan, en dénonçant le « colonialisme faute de la République » et non de la France (à moins que, pour lui, France=République), Emmanuel Macron a désigné les vrais responsables de la colonisation, ce « péché » qui sert aujourd’hui à désarmer la résistance au « grand remplacement ».
On se demande pourquoi il reste encore un seul Français pour soutenir un pouvoir dont le bilan est calamiteux. Il se voulait exemplaire et les démissions se multiplient dans un bruit persistant de casseroles. Il se voulait réformateur et efficace. Les résultats de la France dont la dette vient de passer les 100% du PIB sont moins bons que ceux de nos voisins et partenaires. Qui plus est, la méthode employée pour la réforme des retraites a été dévastatrice. On pouvait penser qu’avec sa maîtrise de l’anglais, Macron existerait sur la scène internationale. Sa provocation sur l’OTAN en mort cérébrale a montré au contraire à quel point il était isolé. Et cela s’est produit au moment même où 13 de nos soldats mouraient au Mali dans une guerre sans fin.
On se souvient qu’après la mort au combat de 13 de nos soldats, au cours d’une traque de jihadistes, menée de nuit le 26 novembre au Mali, le doute avait gagné l’opinion quant au bien-fondé de cette mission lointaine. Nos soldats étaient-ils morts pour la France ou morts pour rien ?
Des interrogations légitimes de la part du peuple français, qui avaient conduit le pouvoir et l’état-major à mener une réflexion sur les conditions d’engagement de nos forces au Sahel, l’opération Barkhane semblant s’enliser et devenant de plus en plus éprouvante pour nos armées.