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Actualité Monde - Page 79

  • Lorsque Bachar donne, hélas, une leçon à la France… par Christian Vanneste

    Le long entretien accordé par le Président syrien Bachar Al-Assad à Paris-Match produit un redoutable effet de miroir. Il n’apprend rien de vraiment nouveau sur la Syrie dès lors qu’on s’est intéressé sérieusement au sujet depuis le début de la crise. Une armée étrangère, appelée à l’aide, ne peut à elle seule, surtout lorsqu’elle est essentiellement aérienne, assurer la victoire d’un gouvernement rejeté par une large majorité de sa population, et confronté à un soulèvement armé. Depuis 2011, le « régime » baasiste a toujours bénéficié du soutien d’une large partie du peuple syrien. L’image tronquée donnée par les médias français de la bataille d’Alep était révélatrice. Dans cette grande ville syrienne proche de la Turquie, alors qu’on se battait dans la moitié la plus ancienne de la cité que des bandes armées avaient occupée, dans l’autre, la plus moderne et la plus peuplée, le gouvernement légal et son armée sont toujours restés maîtres de la situation, même lorsque leur encerclement était complet. Lorsque la partie orientale a été libérée, ce fut une vague de liesse à l’ouest.

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  • Nouveaux signes avant-coureurs du krach par Marc Rousset

    Bernard Arnault, le président de LVMH, vient de déclarer, dans Le Figaro : « Quant à la prochaine crise, nous sommes dans un monde économique où, en quelque sorte, la gravité a disparu. Les taux d’intérêt sont nuls, et l’argent coule à flots. Il n’y a pas eu de crise depuis 2008-2009, or je n’ai jamais connu de période de plus de dix ans sans crise. Tant que les taux d’intérêt sont bas, ça ira. Mais avec tout cet argent, le risque d’éclatement d’une bulle est réel. […] La situation ressemble à celle du début des années 2000, avant l’éclatement de la bulle Internet. » Quant à Ray Dalio, le président fondateur de Bridgewater, il est en train de parier à la baisse, sous forme d’options de vente, échéance mars 2020, 1,5 milliard de dollars pour une correction substantielle, d’ici mars 2020.

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  • Sur Infos Toulouse, Bernard Lugan : « Nous avons commis une grande erreur politique »

    Treize soldats français sont morts dans le crash de deux hélicoptères dans l’Est du Mali, lors d’opérations de combat. L’occasion de revenir sur l’opération Barkhane au Sahel et sur les autres points de frictions en Afrique avec Bernard Lugan. 

    Une quarantaine de soldats français sont décédés depuis le début de l’intervention de l’armée française au Mali en 2013. Si l’opération Serval est une réussite militaire, elle cache un échec cuisant sur le terrain politique et enlise la zone dans une situation de conflit dans laquelle il paraît de plus en plus difficile de s’en dépêtrer.

    Dans son dernier livre, Les guerres du Sahel, Bernard Lugan revient sur les tensions qui ont bouleversé la géographie locale et sur les raisons d’une guerre quasi permanente depuis la décolonisation dans les années 1960. 

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  • Sanglante répression en Iran, par Antoine de Lacoste

    La République islamiste iranienne a franchi un nouveau pas dans l’interminable répression qu’elle inflige à la population. Tirs à balles réelles, manifestants violemment interpellés et passés à tabac, forces de l’ordre massivement présentes dans toutes les villes du pays, le tout sur fond d’Internet coupé. Pendant une semaine, du 15 au 22 novembre, le régime a frappé sans discontinuer les dizaines de milliers de manifestants (peut-être plus) qui ont pris tous les risques pour dire non au pouvoir et à son guide suprême, Ali Khamenei.

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  • Krach boursier de 30 % début 2020 : le Titanic ou le Hindenburg en 2021 par Marc Rousset

    Wall Street a terminé en très légère hausse, ce vendredi 22 novembre, porté par un indicateur de confiance des consommateurs jugé satisfaisant, mais oublieux des messages contradictoires en provenance de Chine ainsi que des taux de croissance peu rassurants. Les boursiers américains se raccrochent à la moindre hirondelle, pensant qu’elle fait le printemps…

    À Paris, la semaine a été morne, avec des volumes très faibles de 3 milliards d’euros par séance, signe d’un manque d’entrain, après les envols frénétiques des semaines précédentes vers les 6.000 points. La hausse s’est cristallisée sur les seules grandes valeurs du CAC 40, car faciles à revendre, l’indice des petites et moyennes entreprises étant, au contraire, très stable, à 13.000 points, certaines accusant des chutes spectaculaires sur 12 mois : -60 % pour Showroomprivé, -55 % pour Marie-Brizard, -45 % pour Haulotte Group, -34 % pour Bic.

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  • Des dizaines de personnes assistent aux funérailles du prêtre tué par l'EIIS au nord-est de la Syrie

    Un prêtre mène la prière lors des funérailles du Père Joseph Hanna Ibrahim et son père à l'église St. Joseph dans la ville de Qamishli dans la province de Hassakeh le 12 novembre. L'Oeuvre d'Orient, qui soutient les communautés minoritaires chrétiennes dans la région a identifié le prêtre et a dénoncé son meurtre et celui de son père comme une "attaque terroriste"... 

     

    Mercredi dernier, la chronique Moyen-Orientale d'Antoine de Lacoste était consacrée à l'assassinat du Père Joseph-Ibrahim Bedoyan, et s'achevait par ces mots : "Il était juste de lui rendre hommage"

    (pour mémoire, l'article dans son intégralité : Le père Joseph-Ibrahim Bedoyan, prêtre syrien assassiné par Daech par Antoine de Lacoste)

    Voici quelques informations sur la cérémonie des funérailles du Père Bedoyan :

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  • Il est une fois encore une occasion de scandale...

    Le pape François a déjeuné avec 1.500 pauvres à l’intérieur de la salle Paul VI, donc à l'intérieur du Vatican, chez lui pourrait-on dire : il n'était pas en visite dans un pays musulman, donc contraint, ne serait-ce que par le protocole et la courtoisie, à accepter certaines choses spécifiques à l'Islam.

    Pourquoi donc, dans le menu offert, l’absence de viande de porc fut-elle mise en avant ? Pourquoi fut-elle soulignée comme une décision précise souhaité par le pontife ?

    Pourquoi ne pas avoir proposé un choix à ses convives, leur offrant diverses préparations ?

    Depuis quand le refus du porc fait-il partie de l'enseignement et des pratiques de l'Eglise catholique ?

    Le Pape François finira-t-il par oser reprocher à Dieu d'avoir créé le cochon ?

    Ira-t-il jusqu'à publier une Lettre encyclique pour condamner cette création ?

    lafautearousseau

  • Le père Joseph-Ibrahim Bedoyan, prêtre syrien assassiné par Daech par Antoine de Lacoste

    Le 11 novembre dernier, un prêtre catholique arménien, le père Joseph-Ibrahim Bedoyan, a été assassiné avec son père. Ils circulaient sur une route située à l’est de la Syrie, reliant Qamishli à Deir ez-Zor. Une moto s’est approchée et a fait feu, les tuant sur le coup. Un diacre, à l’arrière de la voiture, n’a été que blessé.

    Daech a aussitôt revendiqué l’attentat et l’authenticité de cette revendication ne fait aucun doute puisqu’elle a diffusé l’identité du prêtre avec précision.

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  • L'Islam en crise, par Annie Laurent

    « C’est d’une sorte de révolution culturelle dont le monde musulman a besoin aujourd’hui pour stopper le déviationnisme destructeur enclenché au nom de la religion. À défaut, nul n’ose imaginer quelles pourraient être les retombées du cycle de violence démentielle qui va crescendo un peu partout dans le monde » (Michel Touma, L’Orient-Le-Jour, 9 août 2016).

    Ce constat, signé par un chrétien libanais, rédacteur en chef du quotidien francophone de Beyrouth, fait écho à la crise dans laquelle se débat l’Oumma (la Communauté mondiale des musulmans).

    Il invite à s’interroger sur l’état actuel de la réflexion intellectuelle et religieuse au sein des institutions et élites musulmanes.

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  • Un krach plus que certain, une crise politique probable, une révolution pas impossible... par Marc Rousset

    Le CAC 40 sur le chemin des 6.000 points, au plus haut depuis douze ans, suite à un épisode supplémentaire du vaudeville de la négociation commerciale Chine/USA, alors que l’unique et seule raison est un marché abreuvé de liquidités et des taux d’intérêt ridiculement bas. « Une hausse de misère », en fait, dans des marchés de très faibles volumes, concentrée sur quelques entreprises très performantes, telles que LVMH, en hausse de 57 % depuis le début de l’année, première capitalisation de la zone euro avec une valeur en Bourse supérieure à 205 milliards d’euros !

    Les Bourses s’envolent en même temps que les risques d’explosion des bulles boursières, immobilières et obligataires avec un coefficient de Fisher cours/bénéfice à New York de 29, déjà supérieur à celui de la crise des « subprimes » de 2008. Le CAC 40 se dirige vers le record absolu des 7.000 en France de septembre 2000, avec un coefficient de 45 à New York, soit près de trois fois la moyenne annuelle séculaire de long terme de 15,2. Il y a trop de raisons, en France et dans le monde, pour qu’il n’y ait pas d’explosion économique et politique dans notre pays.

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  • Le Salut de l'Europe par la Russie ? - Le Zoom - Anna Gichkina

    De nationalité russe, Anna Gichkina est docteur ès lettres diplômée de l'université Paris-Sorbonne et présidente du cercle de réflexion franco-russe à Strasbourg "Cercle du Bon Sens".

    Elle publie un essai remarquable L'Europe face au mystère russe : transcendance, nation, littérature aux éditions Nouvelles Marge.

    Face aux problèmes que subit l'Europe : déchristianisation, crise du libéralisme, dogme droit de l'hommiste, transhumanisme... elle propose, comme remède, un retour à la littérature russe, gardienne de l'Evangile.


  • Dans Alger la stalinienne, de la prison ferme pour port de drapeau berbère...

    Vingt-sept personnes ont été condamnées alors que la Constitution reconnaît l’emblème amazigh comme une composante de l’identité nationale algérienne.

    Dans la salle des pas perdus du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, tard dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 novembre, un homme ne se retient plus. « Honte à vous !, hurle-t-il. Nos enfants sont en prison pour le drapeau amazigh, nous sommes chez nous ! » Une exclamation de colère et de détresse relayée par la foule des parents de détenus et des militants venus les soutenir aux cris de « justice du téléphone » et « nous sommes toujours des Amazighs ».

    Ouvert lundi, le procès de 42 personnes arrêtées lors des manifestations à Alger pour « atteinte à l’unité nationale » à cause de port du drapeau amazigh, s’est terminé, pour 21 d’entre eux, par une condamnation à un an de prison dont six mois ferme et une amende de 30 000 dinars (environ 230 euros).

    Source : Le Monde

  • La chute du mur de la honte (1989/2019), par P.P. Blancher

    http://www.actionroyaliste.fr/la-chute-du-mur-de-la-honte-1989-2019/?fbclid=IwAR2DIAQccEVNwo0XR2VWLDRpmNTRKFZTiNOzu-2YXuyu-MSVZhM7Qind1v4

  • Les Bourses au plus haut, mais l’économie réelle va se venger violemment par Marc Rousset

    Le CAC 40 est au plus haut depuis douze ans, à 5.889, le Dow Jones à 27.681, le NASDAQ à 8.474, le taux à dix ans sur la dette américaine est remonté à 1,936 %, vendredi dernier. Conclusion, selon les boursiers et les médias : continuez d’acheter des actions !

    La vérité, c’est que l’on oublie les réalités, que tout est basé sur des « tweets » de Trump, des déclarations de la Fed ou de la BCE, en se moquant du cycle économique actuel record de douze ans, des taux réels de croissance pas très brillants, de la folle création monétaire, des effets des taux d’intérêt négatifs pour les banques et les compagnie d’assurance-vie, du super-endettement des États et des entreprises, des résultats réels des entreprises, des entreprises zombies en surnombre, des risques politiques et géopolitiques systémiques.

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  • Comment les Américains confisquent le pétrole syrien par Antoine de Lacoste

    Une fois de plus, entre les annonces américaines et la réalité, il y a un gouffre. Après avoir déclaré, le 6 octobre dernier, que les forces américaines quittaient le Syrie, le président Trump a ensuite nuancé son propos. Certes, le nord de la Syrie a été abandonné, permettant à la Turquie de lancer l’offensive anti-kurde dont elle rêvait. Mais dans le même temps, des blindés américains venus d’Irak pénétraient dans l’est de la Syrie afin de prendre possession des puits de pétrole qui représentent l’essentiel de la production du pays. Cerise sur le gâteau : les Kurdes sont associés à l’opération et donc pas si abandonnées que cela par Trump.

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