Pour le général Lecointre, nos soldats meurent au Mali à cause du populisme en France ! par Jacques Guillemain
On se souvient qu’après la mort au combat de 13 de nos soldats, au cours d’une traque de jihadistes, menée de nuit le 26 novembre au Mali, le doute avait gagné l’opinion quant au bien-fondé de cette mission lointaine. Nos soldats étaient-ils morts pour la France ou morts pour rien ?
Des interrogations légitimes de la part du peuple français, qui avaient conduit le pouvoir et l’état-major à mener une réflexion sur les conditions d’engagement de nos forces au Sahel, l’opération Barkhane semblant s’enliser et devenant de plus en plus éprouvante pour nos armées.
C’est donc à cette question que vient de répondre le chef d’état-major des armées, le général Lecointre, en déclarant que nos armées « vont passer à la vitesse supérieure ».
L’avenir du Sahel se joue « dans l’année qui vient », déclare le Cema.
Il est évident que la guerre que mène la France contre les islamistes en Afrique est parfaitement justifiée compte tenu du contexte géopolitique régional. Aucune armée locale n’étant en capacité de tenir tête aux milices islamistes, un départ de la France signifierait un chaos généralisé immédiat, les pays du Sahel tombant comme des dominos aux mains des jihadistes.
Un véritable désastre, qui se traduirait par la création d’un nouveau califat aussi vaste que l’Europe, pouvant s’étendre vers l’est jusqu’à la mer Rouge et vers le sud jusqu’au Golfe de Guinée. À terme, c’est la moitié du continent africain qui serait déstabilisée.
La conséquence pour l’Europe, dont on attend désespérément un fort soutien en troupes de combat, serait un nouveau tsunami migratoire d’une ampleur inégalée. Pas besoin d’être fin stratège ou devin pour admettre cette évidence.
Malheureusement, pour sa conclusion, le Cema s’est cru obligé de sortir de son domaine purement professionnel pour épouser un discours politiquement correct des plus grotesques.
« Si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à l’État islamique, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera ».
Il est tout simplement ahurissant d’entendre le Cema s’exprimer ainsi, en dénonçant « tous les risques populistes… » Jamais le général de Villiers, grand serviteur de l’État qui est parti la tête haute, ne se serait livré à une telle bassesse en diffusant le message bien-pensant de l’Élysée.
On aurait pu penser que l’immigration de masse ferait peser sur le pays un risque terroriste majeur. Ou bien un risque de dislocation de la nation, compte tenu de l’expansion de l’islam politique qui entend nous imposer la charia. Ou encore un risque d’appauvrissement généralisé, compte tenu du coût démentiel de cette immigration largement assistée.
Mais non, pour le Cema, c’est le risque populiste qui menace la nation ! C’est tout simplement hallucinant !
Ah, ce maudit populisme que le pouvoir met à toutes les sauces ! C’est la hantise de Macron et des mondialistes qui n’ont pas de mots assez forts pour traîner les patriotes dans la boue.
« La lèpre populiste », c’est à la fois le retour aux années 30, le nationalisme va-t-en-guerre, le souverainisme xénophobe, le combat identitaire raciste et même le néo-nazisme !! En un mot, c’est l’insulte suprême envers les citoyens qui refusent de voir le pays de leurs ancêtres disparaître dans le tourbillon mondialiste.
C’est tout cela la propagande macroniste. Un lavage de cerveau permanent pour discréditer les défenseurs de l’identité nationale qui s’opposent au multiculturalisme destructeur.
On ne compte plus les discours d’équilibristes pour nous définir le mot « populisme », qui n’aurait rien à voir avec le patriotisme. Des virtuoses de l’hypocrisie.
Mais la réalité, véritable postulat incontournable, est que les populistes sont avant tout des patriotes amoureux de leur pays.
Oui, Trump, Johnson, Orban, Salvini, Poutine ou Marine Le Pen sont tous des leaders populistes. Et alors ? Ils sont les seuls à défendre leur pays et leur peuple, alors que Macron n’a fait qu’insulter la France à l’étranger.
Est-ce un crime que de claironner « America first » ? Est-ce un crime que de clamer « Les Français d’abord », quand nos Gilets jaunes sont les derniers servis au guichet social ?
En dénonçant le risque populiste, le Cema ne fait qu’insulter les patriotes qui entendent recouvrer leur souveraineté territoriale et leur indépendance nationale.
Mais le pire est qu’il semble ignorer que police et armée votent majoritairement RN depuis des années.
Policiers et soldats étaient 30 % en 2012, 51 % en 2015 et 70 % en 2017 à voter pour la droite identitaire.
Notre Cema épouse le discours élyséen en tapant sur les populistes, mais sans savoir, apparemment, qu’il commande une armée de populistes qui votent en majorité RN. C’est grandiose !
Par ses propos irresponsables, il sous-entend qu’en combattant l’islamisme au Mali, nos soldats sont avant tout un rempart contre le populisme !
Est-ce à dire que les populistes, donc les patriotes qui défendent leur identité et leur héritage culturel, sont des ennemis potentiels de la nation ?
Ou bien le Cema nous serine la petite musique habituelle des mondialistes, en bon petit soldat discipliné de la macronie, et dans ce cas on comprend pourquoi Emmanuel Macron l’a choisi après le départ fracassant du général de Villiers, qui refusait de se soumettre à des décisions budgétaires nuisibles à nos armées. Ou bien il pense sincèrement ce qu’il dit et dans ce cas, c’est gravissime.
Car cela signifie que pour le Cema, le danger majeur d’un tsunami migratoire n’est pas l’islamisme mais le risque populiste ! De mieux en mieux !
Quand un ex-Président parle de partition du pays, le danger vient-il des populistes ?
Quand l’ex-ministre de l’Intérieur prédit un violent face-à-face dans les cinq ans, le danger vient-il des populistes ?
Quand 50 % des jeunes musulmans rêvent de placer la charia au-dessus de la loi républicaine, est-ce la faute des populistes ?
J’ai toujours cru que l’armée et ses chefs étaient un rempart contre les ennemis de la nation.
Il semblerait qu’aujourd’hui les ennemis de la nation soient les populistes amoureux et défenseurs de leur patrie !
Un minimum de sérieux serait le bienvenu !
Ce ne sont pas les populistes qui ont massacré 262 personnes et fait plus de 1 000 blessés au nom d’Allah ! Ce ne sont pas les populistes qui égorgent dans les rues en hurlant « Allahu akbar ».
J’aimerais rappeler au Cema l’appel des 12 généraux adressé au Président Macron en 2018, pour dénoncer la signature du Pacte de Marrakech, qui accorde aux clandestins les mêmes droits qu’aux réfugiés. Cet appel fut aussi signé par Charles Millon, ancien ministre de la Défense.
Va-t-on faire de ces officiers généraux amoureux de leur pays un ramassis de militaires fascisants qui menacent la République ? Va-t-on les clouer au pilori parce qu’ils parlent vrai et mettent en garde le pouvoir contre une immigration qui refuse de s’intégrer ?
Voici ce que disaient ces généraux sur l’immigration de masse, un discours à 180° de celui du Cema.
Pour eux, la vraie menace, c’est la désintégration de la nation, pas le populisme !
« En effet, l’État français réalise un peu tard l’impossibilité d’intégrer des populations trop nombreuses, de surcroît de culture totalement différente, qui se sont regroupées au cours de ces quarante dernières années dans des zones qui ne se soumettent plus aux lois de la République. »
« Vous ne pouvez pas décider seul d’effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle. »
« Nous vous demandons donc de surseoir à la signature de ce pacte et d’appeler par voie de référendum les Français à se prononcer sur ce document. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc seing. »
Par conséquent, les propos du général Lecointre sont tout simplement scandaleux. Un Cema n’est pas là pour faire le procès des patriotes opposés à la politique immigrationniste du gouvernement. Évoquer un « risque populiste » est une atteinte aux patriotes de ce pays.
Que le Cema se contente de défendre ses soldats au lieu de s’aventurer sur le terrain politique. Qu’il se batte pour obtenir des budgets décents, afin d’équiper nos troupes avec des matériels modernes et non pas avec des blindés âgés de quarante ans. En trente ans, le budget défense est tombé de 3 % du PIB à 1,5 %.
Les populistes réclament un budget de 50 milliards pour nos armées, afin de protéger le pays du naufrage identitaire. Est-ce un crime ?
Commentaires
Que dire. je suis découragé. Comment réagir? L'ennemi est désigné par ce Général.: . Serait-ce nous qui aux antipodes de masses manipulées voudrions sauvegarder nos communautés paisibles enracinées contre la violence, de ceux qui sont encouragés , excusés, sanctifiés ? .. Est- ce un appel à notre éradication ( par les armes ? , en camp ? ou plus simplement par la mise au ban de la société, (perte d'emploi etc..;) au nom du politiquement correct? Ce Général est-il dans la main des" sociétés de pensée," et pour cette raison en symbiose avec notre président. A vrai dire il a jeté le masque. Merci de nous le signaler.Au moins sachons à qui nous avons à faire. A la tête de l'Etat nous n'avons décidément pas un Prince ennemi de la fraude., mais un ami de tout ce qui nie notre histoire en fin de compte. Un homme quoi ne croit pas à la culture française, ne croit finalement à aucune culture, à rien, à part sa vacuité. ,. Sa culture est finalement sans la moindre épaisseur, une chimère, un discours creux de distribution des prix; ou des discours nécrologiques vides, une stérilisation de la pensée désincarnée au garde à vous devant tout ce qui nous dévalorise. Un Borris Johnson sait magnifiquement faire revivre la beauté de Noël et lui redonner sens à la télévision anglaise, lui la promotion d'un rap sans intérêt; Quant a mot Noël il doit lui écorcher la bouche. Chef d'Etat et chef d’état-major, en consonance !Finalement l'héritage de de Gaulle, c'est aussi la conservation du mal avec des présidents de cet acabit.