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  • A propos des Journées du Patrimoine...(2)

              Notre deuxième réflexion sera moins amère, moins nostalgique et moins polémique aussi; elle ne sera pas tournée vers ce passé de destructions stupides, qui condamnent un système; elle sera au contraire tournée vers l'avenir: un avenir qui peut être prometteur dans le domaine de l'entretien et de la pérennisation de ce "capital transmis" (1). Encore faudra-t-il savoir saisir la nouvelle chance que nous offre ce patrimoine extraordinaire que nous ont légué nos ancêtres....Cette année, les Journées ont été justement placées sous le signe des métiers d'art liés à la restauration des monuments historiques. Écoutons un passionné, Christophe Eschlimann (directeur des Ateliers Eschlimann et président du GMH, groupement des entreprises de restauration et de conservation du patrimoine). Celui-ci évoque, ainsi, des "métiers du passé pleins d'avenir"; "Sans le savoir-faire pour les conserver, nos monuments ne feront peut-être pas partie des générations futures!".

              Nous l'avons souvent dit, le savoir faire (ce que Christophe Eschlimann appelle "l'intelligence de la main") est l'une des formes du savoir, nullement inférieure aux autres; et l'actuelle dépréciation des métiers manuels dans notre système éducatif, qui marche sur la tête, est une absurdité doublée d'un crime: à quoi sert-il, au nom d'un pseudo-égalitarisme ahurissant, exclusivement idéologique, d'obliger des enfants et des adolescents à rester pendant plusieurs années sur les bancs d'écoles d'où ils sortiront, au final, sans aucune formation, et sans d'autres perspectives que le chômage? (le fameux "échec scolaire", et tous les drames personnels qu'il induit, pouvant aller jusqu'au suicide...) Ne vaudrait-il pas mieux laisser libres, dès quatorze ans, toutes celles et tous ceux qui, n'ayant que peu de goût et peu d'attrait pour des études "théoriques" longues, préféreraient prendre leur envol et se former tout de suite à des métiers manuels, pour lesquels ils se sentent attirés et dans lesquels ils pourraient rapidement s'épanouir, puis donner leur pleine mesure? Au lieu de traîner pendant des années dans des salles de classe où ils sont malheureux, tout simplement parce qu'ils n'y sont pas à leur place?

              Alors que les métiers d'Art, extraordinaire vivier d'emplois stupidement méconnu et sous-exploité, leur tendent les bras! "Dépositaire de l'art des grands bâtisseurs", le GMH souhaite "faire perdurer un témoignage architectural porteur de valeurs identitaires fortes."Voilà de quoi enthousiasmer et re-motiver ces cohortes de jeunes déboussolés et mal à l'aise dans "l'abstraction": "Je dirais que ces métiers du passé ont un formidable avenir, grâce à un va-et-vient permanent entre techniques modernes et anciennes, toujours dans un soucis de respect du monument.", reprend Christophe Eschlimann, intarissable, et lyrique lorsqu'il parle de sa passion pour ces métiers manuels nobles et exaltants, qui développent "les valeurs de dextérité et de sang-froid, mais aussi d'intuition, de sensibilité, d'esprit d'équipe et de sens de l'initiative."..."La richesse patrimoniale de notre pays est sans commune mesure. Les enjeux ne sont pas seulement historiques, culturels et esthétiques, dans un monde en perte de repères....mais touristiques et économiques....Le patrimoine fait partie du quotidien, du cadre de vie, c'est pour cela qu'on doit chercher à le préserver."

              On le voit, le Patrimoine peut nous emmener fort loin du Patrimoine: c'est qu'il se trouve à la confluence de ces deux richesses que sont notre Héritage et notre Jeunesse; la pensée de Jean Bodin est bien connue, et souvent citée: "Il n'est de richesse que d'Hommes". Favoriser la rencontre entre des jeunes aujourd'hui mal à l'aise dans une société où ils ne trouvent pas leur place, et ces témoins de notre Être profond, de toutes nos racines, que sont nos monuments historiques: pourrait-il y avoir meilleure manière de réaliser le souhait cher à Maurras, lorsqu'il écrivait dans sa préface à "Anthinéa", en 1942: "Tenons serré le lien qui nous tient réunis avec les Pères de notre esprit et de notre goût."?.....

    (1): c'est la définition que donnait Maurras de la Civilisation.

     

  • A propos des Journées du Patrimoine... (1)

              Pour ne pas répéter ce qui a déjà été dit ailleurs, nous nous en tiendrons à deux réflexions, tirées des commentaires de la presse écrite et parlée:

              La première est à la lecture de l'éditorial d'Emmanuel Fessy, "La fête du Patrimoine et son revers." (1): "Cette France des châteaux et des cathédrales a bien des avantages. D'abord, elle est une vitrine attractive qui nous aide fortement à rester la première destination touristique au monde avec 79 millions de visiteurs par an....Ensuite, le patrimoine s'est tellement étendu qu'il est devenu une réalité économique: 500.000 emplois en dépendent, directement ou indirectement, et cette édition est, à juste titre, placée sous le signe des métiers....." Nous sera-t-il permis, en toute amitié, de rappeler à Emmanuel Fessy (et à ses lecteurs...) que la Révolution a démoli ou dilapidé entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique (meubles et objets, tableaux, monuments etc...)? Sans aller jusqu'à prétendre que cela équivaudrait aujourd'hui, "mécaniquement", à 150.00 emplois, on ne peut que regretter amèrement ce saccage inutile.

              Pour ne prendre que trois exemples, on peut se demander, ainsi, quels extraordinaires avantages pour leur rayonnement intellectuel, culturel et matériel tireraient trois villes comme Cluny (avec sa plus grande abbaye du monde médiéval), Marly le Roi (avec le "deuxième" château de Louis XIV) ou Richelieu (avec l'extraordinaire château du ministre de Louis XIII). Regardez le petit reportage de LCI sur le château de Richelieu (2): c'est édifiant, et consternant! On a reconstitué le château en "3D", et on voit que c'était une splendeur, tout simplement. Tout fut démoli, pierre par pierre; il n'en reste rien! merci la Révolution! On "admirera" d'ailleurs, au passage, comment la chercheuse, qui présente son beau travail de modélisation, parle pudiquement d'une destruction "au début du dix neuvième siècle"!: cette présentation des faits est en soi un scandale, car il s'agit purement et simplement d'un mensonge, et du travestissement de la vérité historique. Le magnifique et grandiose château du Cardinal, patrimoine de la Culture française et du Peuple français, a été détruit par la Révolution, un point c'est tout! Devant un tel saccage et un tel désastre, irrémédiables, on ne peut que songer mélancoliquement au mot de Sacha Guitry, que nous avons déjà cité en une autre occasion:

    "On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter,

    "Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils;

    "Mais quand ils construisaient de semblables merveilles

    "Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté?"

              D'une part on a mille ans de Royauté, et l'accumulation patiente d'un immense et gigantesque patrimoine matériel et culturel; de l'autre on a une révolution destructrice et "saccageuse", pendant laquelle quelques individus se sont accaparés, pour leur intérêt personnel, du bien de la collectivité, qu'ils ont détruit afin d'en tirer un bénéfice immédiat et égoïste: c'est un crime contre notre économie puisque, comme le fait remarquer Emmanuel Fessy dans son éditorial à la base de notre réflexion, le patrimoine -comme le temps- "c'est de l'argent"; mais, pire encore, plus grave et impardonnable, c'est un crime contre la Culture et la Civilisation, un crime contre la France -puisque ces monuments étaient chez nous- et contre l'Humanité -puisque l'Art est universel et que la Beauté, d'une certaine façon, appartient à tous: et ces crimes là sont imprescriptibles...... (à suivre.....)

    (1) "Le Figaro" samedi 15/dimanche 16 septembre 2007.

    (2) reportage sur LCI du 3 août 2007; nous mettrons bientôt ce reportage à votre disposition, dans la Catégorie "Audio/Vidéo".

  • 26 millions de royalistes, par Alain Decaux.

              Voici le texte complet de l'excellent article d'Alain Decaux, paru sous le titre "26 millions de Royalistes."

              Il s'agit du premier article d'une série de neuf, écrits chacun par une personnalité différente, et regroupés sous le titre global "Journal de l'Histoire 1788".

              L'ensemble a été publié dans "Le Figaro", du 13 juillet 1988 au 25 août 1988.           

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  • Encore un livre sur Louis XVII...

            Jerôme Garcin, journaliste à "La Provence", rend compte du livre de Christophe Donner sur Louis XVII: "Un Roi sans lendemain"(1).

            Dans le même journal, il y a peu de temps, Edmonde Charles-Roux avait présenté le livre écrit par son frère et consacré, lui aussi, à Louis XVII; ce qui lui avait permis d'évoquer, avec une noblesse de ton très touchante, l'enfant-Roi martyrisé (2).

            http://louis17.chez.com/

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  • Les prix du mardi...

               le prix citron: à Anne Fauquembergue, journaliste au "Pélerin" qui, dans le n° 6508 du 23 août, publie un article scandaleux sur "Ivan, 12 ans, symbole des sans-papiers"; l'article, larmoyant à souhait, essaye de jouer sur la corde sensible, nous ressort et nous ressert la tarte à la crème gnan-gnan des "gentils" immigrés face à la "répression" des "méchants" du gouvernement; le tout avec les habituels pseudo bons sentiments, les poncifs éculés dégoulinant d'unanimisme hypocrite et de mièvrerie facile, toujours dans le même sens bien sûr...; il est dommage que "Le Pélerin", hebdo assez sympathique par ailleurs, ait, sur ce point précis, laissé sa journaliste se faire le relais et la complice -et lui avec elle- des réseaux de "passeurs" et des trafiquants de chair humaine, véritables esclavagistes des temps modernes; et semble par là-même accepter, pire: cautionner, cette "Traite" d'un nouveau genre....

              le prix orange: au patriarche orthodoxe de Moscou: d'une façon relativement inattendue, Alexis II a en effet apporté un ferme soutien à Benoit XVI; il a chaudement approuvé la publication du "Motu Proprio", par lequel le Pape libéralise l'usage de la messe tridentine, et il a salué en ces termes la décision du Souverain Pontife: "Sans la préservation fidèle de la Tradition liturgique, l'Église orthodoxe russe n'aurait pas été en mesure de résister aux persécutions des années vingt et trente, où nous avons eu tant de martyrs." Le bien qu'elle fera, sans aucun doute, "à l'intérieur" de l'Eglise, cette mesure sage et bénéfique le fera-t-elle également "à l'exterieur", en permettant un rapprochement fructueux avec les Orthodoxes? Le geste amical et significatif (rien n'est "gratuit" à ce niveau-là.....) d'Alexis II semble permettre de l'esperer. Aux mauvais arbres, les mauvais fruits; aux bons, les bons...

  • On en apprend de belles!.....

             Ce n'est pas de la critique stérile ou du mauvais esprit, et du reste ce n'est pas nous qui le disons: c'est le député UMP des Ardennes, Jean-Luc Warsmann, président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale: "La non-exécution des peines est une des grandes faiblesses de notre système judiciaire. Il est parfaitement anormal qu'un délai de six mois, voire un an ou plus, s'écoule entre une condamnation et son exécution. Pour qu'une sanction ait une vertu dissuasive, il doit y avoir une continuité entre les deux. Le contraire entretient un sentiment d'impunité et favorise la récidive...."

               On ne peut qu'applaudir la fougue de ce député, mais on reste tout de même saisi d'étonnement (et c'est un doux euphémisme....). Il y a tout de même plus de deux cents ans que la révolution a eu lieu; une révolution qui a mis a bas le régime qui avait fait la France, et qui en avait fait la première puissance du monde; et qui avait promis qu'elle établirait le règne de la Raison et du Progrès.

               Et on en arrive, plus de deux siècles après, à la situation que décrit monsieur Warsmann ? Que s'est-il donc passé ? Dans une note adressée à Arlette Laguillier (1), nous développions la même idée: il faudrait tout de même que l'on se mette à faire le bilan de cette fameuse révolution et de la république qui en a découlé: si on a tout cassé, en promettant "qu'on allait voir ce qu'on allait voir", est-ce, deux siècles après, pour en arriver à ce constat dressé non pas par nous mais par un représentant du pays Légal: "30% des peines d'emprisonnement ne sont jamais exécutées, et 70% ne le sont toujours pas un an après avoir été prononcées...": devant un tel scandale, n'y a-t-il pas de quoi se poser des questions ? et demander des comptes ?....

    (1): voir la note: "Ils savent casser, mais quand construiront-ils?...." dans la Catégorie: "République ou Royauté?".

  • Au bon beurre... ! (4): Préfets, TPG et Diplomates...

              Même si les préfets ne tiennent plus, depuis 1982, les cordons de la bourse départementale (rôle dévolu aux conseils généraux), la république n'est pas mauvaise fille pour ces hauts fonctionnaires nommés par le Président. Dotés d'un salaire net d'environ 6.000 euros par mois en moyenne, ils sont logés, nourris et servis par une armada de gens de maison. Explication à cette générosité: aucun ministre de l'Intérieur n'ayant pu offrir a ses commissaires des émoluments égaux à ceux des conseillers d'Etat, membres de la Cour des Comptes ou autre Inspection des finances, le "rattrapage" s'est fait sur l'intendance hôtelière. Ainsi le préfet du Gers vit dans un ancien palais episcopal du XVIII°, tout comme le préfet du Lot. Le préfet de Paris bénéficie, au coeur du faubourg Saint-Germain, de l'hôtel du duc de Noirmoutier (entretenu par 16 domestiques), le préfet de Marseille, outre sa résidence en centre-ville, jouit d'une villa avec piscine sur la corniche, en bordure de mer. Quant au préfet de Nice, son petit palais avec piscine ouvre, plein cadre, sur la grande bleue. De quoi oublier de si "modestes" fiches de paye....

              ......Les 110 trésoriers payeurs généraux sont nommés par le Président de la république, avec mission de tenir, dans les départements, les cordons de la bourse de l'Etat, tant côté recettes que côté dépenses. Des postes convoités! Les rémunérations mensuelles de ces grands commis s'échelonnent de 10.000 à 16.666 euros nets, auxquels s'ajoputent logements de fonction somptueux et voiture avec chauffeur. N'est-ce pas assez? L'Etat leur alloue des indemnités pour "risques corporels" supplémentaires placées hors plafond de cumul et bénéficiant d'une éxonération fiscale totale.....

              .....La France entretient 157 ambassadeurs en poste à l'étranger. 62% des revenus de ces grands serviteurs, considérés par leurs pairs comme la caste privilégiée de la fonction publique, proviennent d'une "indemnité de résidence". Le Quai d'Orsay refuse de dévoiler les émoluments de ces représentants de la France mais, selon un rapport parlementaire de 2005, deux tiers d'entre eux gagneraient plus de 18.000 euros nets par mois. Sur place, les diplomates disposent d'un personnel nombreux et ils sont, ainsi que leur famille, servis, logés, nourris, blanchis par la république. Détail important: seul le salaire indiciaire, donc hors indemnité de résidence, sert au calcul de l'impôt. (à suivre...)

    (source: idem.)

  • Rions un peu: Encore un scandale à Marseille.....

              Encore une odieuse agression raciste, heureusement déjouée grâce au sang-froid et à l'énergie de deux "jeunes", héroïques représentants de notre belle jeunesse! Qui osera encore douter de la bonne santé mentale (et surtout physique!.....) des "jeunes" d'aujourd'hui, après avoir lu "La Provence" du mardi 14 août? Le quotidien rapporte le haut fait de ces deux héros des temps modernes, véritables Robin des Bois des lignes de bus et modèles pour tous les ados; ceux-ci ont mis en déroute trois lâches agresseurs, déjouant ainsi une odieuse tentative anti jeunes menée une nouvelle fois (mais que fait la police?...) par des contrôleurs de la RTM; le journal écrit d'ailleurs, en titre, qu'il s'agit "de deux jeunes en guerre contre la RTM" : comme c'est beau! enfin on entre en Résistance! Oh mânes de Mandrin! il était temps!

                Les "jeunes" Fadika (22 ans) et Youssef (22 ans lui aussi), le 29 juin, ont tendu un piège aux lâches agresseurs de la RTM: rusés, ils sont montés sans titre de transport dans le bus n°18; lorsque trois agents de la RTM, tombant dans le panneau, ont surgi et leur ont demandé leurs tickets: l'agression était ainsi caractérisée, et le délit constitué; le piège destiné à mettre au grand jour la perversion de la RTM et de ses agents provocateurs avait bien fonctionné! bravo les "jeunes"! Il ne restait plus à nos deux héros qu'à donner une bonne leçon aux agresseurs, afin que ceux-ci soient enfin dissuadés de s'en prendre à ceux qui représentent "une chance pour la France" et qui sont, rappelons-le, "les enfants de la république" (dixit Jacques Chirac!).

                Fadika a donc porté un violent coup de poing à l'un des contrôleurs en "vociférant": "Si j'avais été seul, je vous aurais défoncé la gueule", suivi d'un non moins admirable et définitif: "Moi, les agents de la RTM je les détruis!"; on étudiera longtemps, dans les salles de classe, l'acte héroïque et la parfaite maîtrise de la langue française dont notre héros à fait preuve ce jour-là! Nul doute que, dans peu de temps, on rendra enfin l'hommage qui lui est dû à cette langue vigoureuse et forte, riche, précise et puissante qui nous vient de nos si belles banlieues: douce France! douces banlieues! et qu'on proposera au baccalauréat, en lieu et place des mièvreries actuelles, l'éblouissant dialogue du vertueux Fadika devant ses juges! Ah, la force de cette si simple et si belle expression: "défoncer la gueule!": on est tout de suite ramené à l'essentiel, loin de toute vanité, de tout ce qui finalement n'est qu'accessoire, n'est-ce pas? Et ce simple verbe: "détruire": n'exprime-t-il pas merveilleusement la fougue, la force et l'énergie de la "jeunesse"?: tout est dit, c'est beau comme de l'antique!

                Et dire que certains s'obstinent encore à préférer ces vieilleries que sont Balzac ou Chateaubriand, alors qu'avec Fadika et Youssef, là oui, nous avons de vrais maîtres du style!...Mais revenons à notre récit épique, qui s'achève ainsi: pendant que Fadika lançait son immortel "ordre du jour" à la cantonade, Youssef, par un habile mouvement tournant, qui devait désarçonner ses agresseurs, a sauté du bus et s'est emparé de plusieurs bouteilles de Coca qu'il a jeté sur les mêmes agents! Napoléon ne basait-il pas ses campagnes sur la rapidité de mouvement?.... Bref, on ne louera jamais assez le sens tactique et la belle leçon d'art militaire donnée par ces deux charmants "jeunes", qui ont bien mérité que leur action d'éclat trouve enfin sur Internet l'audience qui lui est dûe...

    PS 1: le comble est, peut-être à venir: il s'est trouvé une avocate pour défendre les deux voyous, nous citons textuellement le journal, "hors de tout comportement récurrent et délinquantiel"! Pour ce morceau de bravoure "linguistique" (?!), dont on conviendra sans peine "qu'il fallait le faire", nous suggérons que l'avocate reçoive en récompense une gratuité d'un an (trajets aller-retour illimités) sur la ligne 18 de la RTM à Marseille, histoire de toucher du doigt les réalités quotidiennes et habituelles de la douce république profonde que nous a concoctée Jacques Chirac: un morceau d'anthologie pareil, qui n'en doutons pas restera dans les annales, mérite bien un petit quelque chose, non?.....

    PS 2 : retour sur terre: le tribunal a condamné les deux "jeunes" à 2 et 6 mois de prison ferme; le problème c'est que le premier a déjà été condamné pour des faits semblables; qu'attendent les pouvoirs publics? qu'il y ait un mort? ou plus?....La république transforme la France en poubelle.....

  • Tintin raciste?...

    tintin_au_congo.jpg
                
                Étudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo a déposé plainte fin juillet contre X et contre la société Moulinsart en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé; il dénonce le caractère "raciste" de l'album "Tintin au Congo" et demande qu'il soit retiré de la vente!
     
                On ne peut aps laisser passer des absurdités pareilles sans réagir: e racisme est une chose trop grave et trop sérieuse pour qu'on le laisse ainsi être mis à toutes les sauces, à tout propos et à tout moment.

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  • Chateaubriand contre Villepin (3/3, extrait : texte intégral de la seule première partie)

         De Buonaparte et des Bourbons.

         François-René de Chateaubriand.

         1 : De Buonaparte.

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  • Chateaubriand contre Villepin... (2/2).

    ...Il faudrait tout citer, écrivions nous plus haut ? Eh bien, citons tout: nous avons choisi, en réponse à Dominique de Villepin, de publier "in extenso" la première partie de cette brochure (1), et de la mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs; un peu de courage !: il s'agit certes d'un texte un peu long (440 lignes) mais on peut le lire en plusieurs fois; on aura ainsi une vision claire et documentée de ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là, loin des mensonges et des travestissements de la vérité officielle.

    Nous espérons donc que vous lirez ce grand texte, fût-ce en plusieurs fois; et vous serez saisis par sa force et sa puissance; et vous constaterez qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps; on n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le "Napoléon"de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci écrit cette phrase qui nous parait si juste -et nous oppose radicalement et définitivement à Villepin-: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé." On se rappellera -comme en écho de cette phrase de Bainville- que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, s'était laissé aller à cette confidence: "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé...."

    Pour nous, c'est clair: il aurait mieux valu, et de beaucoup !...; maintenant, lisez Chateaubriand, écoutez le témoin, et faites vous votre opinion par vous-même; ne vous laissez pas dicter ou imposer une "vérité officielle", un prêt-à-penser falsifié, "revu et corrigé" par les héritiers et continuateurs  de la révolution et leurs amis (ici, en l'occurrence, un ex-premier ministre de la république, mouillé jusqu'au cou dans les sordides remugles des "affaires" nauséabondes entourant le chiraquisme....). Bon courage, bonne lecture !.....; voici le texte...: (à suivre....)

     

    Chateaubriand.pdf

     

    (1) : il s'agit d'une brochure divisée en trois parties: la première est de loin la plus longue (presque les deux tiers), la plus féroce et, disons-le, la plus réussie; elle traite "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe."; la deuxième et la troisième parties - nettement plus courtes, donc - traitent respectivement "des Bourbons" et "des Alliés".

  • Chateaubriand contre Villepin... (1/2)

    On connait les embarras judiciaires de Dominique de Villepin, liés à la peu ragoûtante "affaire Clearstream"; la littérature semble être, pour lui, une échappatoire à ses soucis, et l'on connaît son enthousiasme pour Napoléon: le voilà qui publie -après d'autres ouvrages sur le même personnage- un nouveau livre intitulé "Le soleil noir de la puissance". On a vu sur les plateaux télé Dominique de Villepin s'enthousiasmer pour son héros préféré, et s'enflammer à un point tel que certains journalistes lui accolent même l'épithète de "flamboyant"; quand on connaît le bilan de Napoléon, l'effroyable gâchis humain et matériel qu'il a causé (non seulement à la France mais à l'Europe entière....) on peut être dubitatif sur les raisons d'un tel engouement, mais après tout c'est le droit du ci-devant Villepin de s'aplatir devant le continuateur et le "sabre" de la révolution....

    Nous sommes bien évidemment d'un avis totalement opposé au sien sur ce personnage. Et puisqu'il choisit de publier encore un ouvrage sur Napoléon, nous avons choisi, nous, de lui répondre: non pas par une polémique qui pourrait se révéler vaine et stérile; mais en produisant à la barre un témoin oculaire des faits, quelqu'un qui a vu, qui a vécu cette période: Chateaubriand. Quelle meilleure façon, en effet, de répondre à Villepin que de laisser la parole à Chateaubriand, à travers sa brochure "De Buonaparte et des Bourbons", publiée le 31 mars 1815 :

     

    "l'avenir doutera si cet homme a été plus coupable par le mal qu'il a fait que par le bien qu'il eût pu faire et qu'il n'a pas fait....Il a plus corrompu les hommes, plus fait de mal au genre humain dans le court espace de dix années que tous les tyrans de Rome ensemble, depuis Néron jusqu'au dernier persécuteur des chrétiens....Né surtout pour détruire, Bonaparte porte le mal dans son sein...."

                

    Comme d'habitude avec Chateaubriand, il faudrait tout citer, tant il dit tout magnifiquement, y compris lorsque c'est féroce comme ici; au moins, les "rêves d'un fou et d'un furieux", qui osait affirmer cette monstruosité: "J'ai trois cent mille hommes de revenu!" (et Villepin admire un type pareil !....), reçoivent-ils dans ce texte la volée de bois vert qu'ils méritent ! Louis XVIII déclara que cette "brochure", comme l'appelait Chateaubriand, lui avait plus profité qu'une armée de cent mille hommes...                 (à suivre)

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Marylise Lebranchu, ancienne ministre socialiste de la Justice, pour ses déclarations concernant l'affaire Evrard: elle estime que Nicolas Sarkozy "manque de recul" et que ce qu'il propose n'est rien moins qu'un "retour à la barbarie": rien que ça! sauf qu'il s'agit de quelqu'un qui a violé quarante fois, poursuivi seulement pour trois: où est la barbarie? dire que la justice n'est pas la vengeance, on en est tous persuadés et tout le monde sera d'accord là-dessus: ce sont de belles "paroles verbales" qui n'engagent à rien...Plutôt que d'aligner des platitudes, et au lieu de critiquer stérilement et facilement, Madame Lebranchu ferait mieux de dire ce qu'elle ferait, mais là c'est "silence radio": c'est trop facile...

              le prix orange: (ex aequo) à Mgr Barbarin, pour ses justes propos -tenus à l'antenne de RMC- concernant la lutte contre les déviances sexuelles: la meilleure façon d'agir efficacement contre ce fléau, c'est de lutter "contre cette pornographie que l'on voit partout" et qui, assurément, "perturbe les plus fragiles"....; et à Mgr Cattenoz, qui réitère ses critiques et ses propositions pour une rénovation de l'enseignement catholique: 'Victime de son succès, l'enseignement catholique a oublié l'essentiel: le Christ!". S'il s'agit, en effet, de faire exactement la même chose que l'Education Nationale, en changeant simplement de locaux, sans proposer la vision chrétienne de l'existence, à quoi sert l'enseignement "dit catholique"?...

  • Quand Raymond Barre parle d'or...

              Nous rendrons hommage à notre façon à Raymond Barre en rappelant un de ses propos, un seul, mais qui mettait le doigt sur quelque chose d'essentiel (et pour cela on peut le remercier...); la gestion à courte vue était sa bête noire: "Je suis frappé que personne dans le discours public ne parle en termes de décennies. Nous ne réfléchissons qu'à court terme, qu'en fonction de l'échéance suivante." C'est bien vu et c'est bien dit. Nous ne disons pas autre chose (1).....

              C'est parcequ'ils ont un Roi (ou une Reine), et qu'ils sont en Royauté que les pays de l'Europe du Nord sont en avance sur nous dans tant de domaines; ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents que nous, ou que nous sommes plus stupides qu'eux; c'est parce qu'ils n'ont pas connu cette effroyable cassure de la Révolution (pertes démographiques et dilapidations matérielles, rupture de la trajectoire historique et "idéologisation" de la société....); c'est parcequ'ils ont l'élément de stabilité qui nous manque: le Roi (ou la Reine) qui incarne les intérêts fondamentaux et permanents de la Nation; c'est parce que les partis, légitimes dans leur sphère (la représentation de l'opinion) n'occupent pas tout le pouvoir, mais ont, à côté d'eux et au-dessus d'eux, un arbitre indépendant, qui fait qu'ils restent à leurs place, sans prendre toute la place comme chez nous...

               Et donc, dans ces pays en Royauté, on peut raisonner en décennies, et on prépare l'avenir; en république on prépare les élections; et quand elles sont passées on prépare les élections suivantes; et quand les suivantes sont passées, on prépare celles d'après.....: et ça fait plus de cent ans que ça dure !...; pendant ce temps là, les pays chanceux qui sont en royauté travaillent dans la continuité, ils préparent l'avenir, et du coup "ça marche pour eux..."; pas pour nous, hélas; il faut y réfléchir, comme semble nous y inviter Raymond Barre dans la phrase citée plus haut....

    (1): voir la note "L'exemple des royautés nordiques" dans la Catégorie: "République ou Royauté ?".

  • Un ami de Dieu, et de sa Création...

               Le père Pestre s'est éteint le 25 août, à l'âge de 88 ans. Grand ami des animaux, il avait crée le refuge "Saint Roch" à La Valentine, en 1984: au coeur même de son engagement de prêtre catholique, il vivait pleinement son attachement et sa passion pour le monde animal; il le vivait à sa façon, c'est à dire à fond et sans complexes, et lorsqu'il le fallait, ce prêtre profondément traditionaliste savait se montrer rebelle et sans concessions....Il a appliqué à la lettre la parole de Pie XII, qui disait: "Le monde animal est une des manifestations de la grandeur de Dieu, et il doit être respecté comme tel...", et il l'a appliqué à la façon de Saint François d'Assise, qui parlait aux oiseaux, à sa soeur la Lune et à son frère le Loup, "l'ancêtre" de nos chiens....

               Et le père Pestre a fait plus que parler aux chiens: il s'est dévoué aussi à eux, il a trouvé le temps de les servir et il les a aimé, comme il plaît à Dieu que l'on aime les bienfaits dont il nous a comblé...Si Dieu, en effet, a crée l'Homme à son image -et seulement l'Homme-, il ne faut pas oublier que ce que Dieu a crée ce n'est pas l'homme seul: c'est la Création. Dieu n'a pas crée l'homme pour qu'il vive sur une dalle en béton; il l'a entouré d'eau, d'arbres et de végétaux, de minéraux, d'animaux; et il lui a confié cette Création, en faisant de lui -l'homme- le Roi de cette Création: "Croissez et multipliez-vous...Emplissez la Terre et soumettez là.....": le père Pestre, par son exemple, a bien fait comprendre, à tous que la protection de cette Création est un devoir dont nul chrétien ne peut s'exonérer....

              Il a su ainsi, pendant ses 88 ans de Fidélité, mener de front son sacerdoce (et avec quelle énergie!...) et son amour concret pour la Création. Ce n'était pas un homme "de mots"; ce qu'il disait il le croyait vraiment; mieux: il le vivait concrètement, dans les difficiles réalités des contraintes de chaque jour; lorsqu'il semblait "changer" de rôle, et qu'il semblait cesser d'être prêtre pour venir fréquenter quotidiennement, d'une façon aimante, ses "frères" les chiens, il ne changeait pas de rôle, en fait, et il ne cessait pas d'être prêtre: il restait au contraire fidèle à son Seigneur, et proche de lui, car l'amour de la Création, l'emerveillement qu'elle suscite (1), nous mène et nous ramène toujours, forcément, au Créateur. Il n'y avait donc pas coupure, mais continuité entre ce que certains pouvaient considérer comme deux sacerdoces, mais qui n'en faisaient en réalité qu'un seul: l'amour de Dieu et aussi de sa Création, le service de Dieu aussi dans l'attention portée à sa Création. Et en l'aimant, il a rayonné l'Amour.....

    (1); Voltaire l'a si bien dit: "L'univers m'emerveille, et je ne conçois point                                       

                                                         Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger."