Messe ce vendredi, 10 heures,
à Saint François Xavier, Paris VIIème
Notre ami Jean de Mello, âgé de 57 ans, nous a quittés le 20 juillet. Fils de Xavier et d’Anne de Mello, d’une famille où la cause nationale et royale n’a compté et ne compte que des amis, il avait, dans la suite de son père, offert ses services et son temps à l’œuvre commune. Que de dévouement ! Que d’intelligence, de cœur et d’énergie dans l’organisation des réunions, dans le rassemblement des amis et en particulier des jeunes gens.
Il avait été un des maîtres d’œuvre des magnifiques banquets donnés chaque année par la Restauration nationale. Il avait aidé au départ de Politique Magazine. C’était un entraîneur d’hommes. Le service d’ordre du mariage du Prince Jean et de la Princesse Philoména avait été efficacement mis en place par ses soins attentifs. Il n’avait cessé d’aider Gens de France et d’assurer le secrétariat de l’Oeillet Blanc bien qu’il fût déjà frappé de la terrible maladie qui devait avoir raison de lui. Cela faisait plus de trois ans qu’il l’avait abordée à sa manière à lui, toujours crâne, en vrai Mello qu’il était. Il en parlait avec humour, il la défiait, laissant stupéfaits médecins et infirmières. Ses amis n’en revenaient pas de recevoir courriel sur courriel, un journal toujours vif et enlevé de son état et des péripéties qu’il devait subir, puis presque jusqu’au dernier mois de le voir apparaître, toujours souriant et calme, dans leur réunion, muni de son petit appareil respiratoire et de sa bouteille d’eau. Nous nous en souviendrons longtemps, comme d’un modèle de courage et d’abnégation.
Sa famille admirable, mère, frères et sœurs, tous des amis, l’a soutenu dans sa longue épreuve. Son frère, l’abbé Vincent de Mello, achevait de dire la messe dans la chapelle qui jouxtait sa chambre au moment où il expira, entouré de sa mère et de sa sœur Hélène.
La messe d’obsèques sera célébrée par l’abbé Vincent de Mello vendredi 27 juillet à 10 heures à Saint-François-Xavier à Paris.
Nous assurons sa mère et toute sa famille de nos condoléances les plus émues. Nous avons un compagnon de plus là-haut où se dirige et s’organise le vrai combat.
Hilaire de Crémiers