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= On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :
1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines et d'ailleurs;
2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés :
N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...
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=On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la naissance de Blanche de Castille à la parution de "Aristote au Mont Saint-Michel"... en passant par : la chute de Château-Gaillard; le début de la construction du Palais de Justice de Rouen; la commande du phare de Cordouan; l'élection de la "Chambre retrouvée"; la Première de Carmen (écouter : Bizet Carmen Choeur Les Voici.mp3); la création du Musée d'Archéologie na
Le Président a parlé à la presse. Que peut-on en espérer ? Pas grand-chose ou moins que rien. Pourquoi ? Parce qu’il y a de forts risques qu’il échoue dans ce qu’on aimerait lui voir réussir : la relance de la croissance et pour cela une « mobilisation de tous », ou une réforme territoriale heureuse. Et parce qu’il y a de gros risques qu’il mène à bien certaines réformes porteuses de nouvelles dérives : le projet sur la fin de vie, par exemple.
La crainte est donc double que l’Etat continue de faire mal ce qui est bien, et bien ce qui est mal. Autrement dit que les mêmes hommes, avec leurs mêmes référentiels idéologiques, soient toujours aussi inefficaces à servir la France et si malfaisants dans leurs projets sociétaux, et cela en dépit du « tournant » annoncé. Mais faut-il s’illusionner d’un tournant quand on est sur la mauvaise route et dans la mauvaise direction ?
Qu’est-ce que cette social-démocratie dont se revendique désormais le chef de l’Etat ? Le renoncement à des errements qui ont aggravé l’affaissement de la France ? A voir, mais il n’y a rien dans les annonces du chef de l’Etat qui le laisse présager. Faut-il y déceler la volonté de donner la priorité à la recherche du compromis entre partenaires sociaux, à la façon dont fonctionna longtemps le modèle allemand ? On verra bien, mais c’est sans compter sur des pratiques et des habitudes mentales qui en sont l’exact contraire. Comment ceux-là qui les ont toujours soutenues peuvent-ils être entendus quand ils exhortent à leur abandon ? Les égoïsmes particuliers, institutionnalisés par le substrat nominaliste de l’idéologie démocratique, ont sapé depuis belle lurette le concept même de Bien commun. De surcroît, qui pourrait, ici et maintenant, prétendre l’incarner ? Il y faudrait un chef d’Etat, pas un sectaire porté au pouvoir. Il y faudrait quelqu’un dont le devoir d’État ne soit pas saisi par le malsain calcul politicien des élections à venir. Faute de cet atout comment s’étonner que la nouvelle étiquette de social-démocrate déclenche, entre autres réactions négatives, des accusations de vouloir ratisser large électoralement ? Ce qui revient à distiller le venin du doute, de la méfiance, et à tuer dans l’oeuf l’appel à la mobilisation universelle. Surtout quand celui qui le profère est si personnellement disqualifié.
L’absence de fédérateur véritable au sommet de l’Etat fait également craindre l’échec en ce qui concerne la réforme des collectivités territoriales. Pourtant comment, a priori, ne pas saluer l’intention de revoir de façon plus rationnelle le découpage des régions tel qu’il fut conçu en 1972 ? Plus profondément la question d’une vraie décentralisation est un bon chantier. Encore faudrait-il qu’il ne soit pas exclusivement fondé sur des impératifs financiers, mais soit conçu comme une libération à l’égard des féodalités actuelles, partisanes et idéologiques. Au total, « les Républiques sous le roi » reste une formule qui n’a rien d’obsolète mais souligne la double nécessité de l’autorité en haut et des libertés en bas.
Jean-Pierre Chevènement, connu pour ses courageuses positions souverainistes vient cependant de formuler une idiotie monumentale : « Au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la République, qui est le nom moderne de la France. C’est mon credo. » Pourtant il y aurait une façon juste de comprendre cette phrase. C’est en interprétant le mot République dans son sens étymologique, la res publica, la chose publique, la politique. Car la France, fille de la politique, ne pourra s’en sortir et survivre que par l’État. Mais lequel ? Comment concevoir une meilleure autorité étatique, forte en son domaine et consubstantiellement liée au Bien commun ?
Ces questions que posent sans interruption les besoins français peuvent trouver leur réponse dans la conception royale de l’Etat. Le Cercle Vauban examine cette alternative dans la brochure qu’il vient de publier. Elle s’intitule : Une espérance pour la France : la monarchie*. Dans son avant-propos, SAR le duc de Vendôme écrit : « Je suis convaincu de l’utilité d’une telle réflexion, non pour un avenir lointain et incertain, mais pour envisager dès maintenant la nécessaire amélioration de notre vie collective ». Cette nécessité ne procède pas fondamentalement de la médiocrité des hommes qui nous gouvernent. Elle s’impose par le délabrement du système institutionnel actuel.
Comme Jean Sévillia l’explique dans les conférences qu’il prononce partout en France en marge de la publication de son Histoire passionnée de la France, notre pays a toujours trouvé en lui-même les ressorts de ses sursauts. Ceux-ci ont été durables quand ils ont trouvé une traduction politique, c’est-à-dire institutionnelle. Un sursaut français est toujours possible. Prétendre le contraire est participer de la manoeuvre subversive de démoralisation des meilleurs. Mais tout ce qui ressemble à un réveil français doit aujourd’hui avoir la lucidité et le courage de regarder en face la question politique.
C’est par là que la France perd depuis trop longtemps. C’est par là qu’elle pourra gagner.
* Cercle Vauban : Une espérance pour la France : la monarchie, avant-propos du duc de Vendôme, éditions Regalia, 118 pages, 6 euros. Pour se procurer la plaquette : envoyer un chèque de 8 € (prix franco de port) à l’ordre de Regalia, au Cercle Vauban, 1 rue de Courcelles - 75008 Paris
http://www.henrihude.fr/
Voici quelques mois, un esprit lucide et gouailleur souhaitait bien du plaisir à Vincent Peillon, quand il faudrait enseigner aux petits musulmans qu’ils pourraient devenir des petites musulmanes, et inversement.
La gauche perd le support des Français issus de l’immigration
Les immigrés musulmans ont peu manifesté contre le mariage homo. Cette communauté n’a pas une vie facile en France. Elle fait souvent partie des classes populaires durement touchées par la crise, elle est souvent offensée par la police, stigmatisée par les médias et amalgamée à des courants extrémistes de l’Islam ou à des délinquants, et consciente enfin d’être manipulée à son corps défendant. Peu liée aux catholiques en pointe dans le mouvement, elle regardait le débat avec indifférence.
Aujourd’hui, le Pouvoir veut leur prendre le seul bien qui leur reste, le plus précieux, et le corrompre : leurs enfants. Rien ne va plus. L’amertume accumulée déborde.
Les Musulmans ne sont pas des « Catholiques trop bien élevés ». Si le Pouvoir veut les contraindre, ça se passera mal et il devra reculer. Du coup, les catholiques pourront adopter à leur tour le seul moyen adapté face à une entreprise totalitaire : la résistance civile. Les immigrés, notamment grâce à leurs valeurs familiales, sont donc une chance pour la France ?!
De plus, par sa gestion de l’affaire Dieudonné, le Pouvoir vient de perdre de nombreux jeunes, dont beaucoup sont issus de l’immigration.
Les raisons de fond de ce nouvel antisémitisme populaire lui échappent. Il repose notamment sur le rejet de certaines personnalités phares de l’élite dirigeante, BHL par exemple, qui symbolisent des politiques aventurières ou injustes. Par leur omniprésence médiatique, ces gens causent un abominable amalgame entre la communauté juive et des images détestées.
L’intérêt de tout groupe civilisé est aujourd’hui de se déclarer étranger à l’extrémisme idéologique de la gauche postmoderne. C’est ce qu’avait fait avec sagesse le Rabbin Bernheim, en publiant un texte de référence au moment de la discussion autour de la loi Taubira.
La gauche ne pourra plus diviser les Français au moyen de l’immigration
La gauche postmoderne avait depuis des décennies favorisé l’immigration. Elle n’avait certes pas créé les différences de potentiel entre Sud et Nord, ni le mécanisme des vases communicants entre ces espaces. Mais elle a encouragé ce mouvement spontané, partie par idéalisme, partie par calcul.
Elle espérait que les conservateurs seraient toujours fixés dans certains réflexes, et que les immigrés se comporteraient toujours en « idiots utiles ». Les « petits Blancs » se montreraient inquiets, jaloux, hostiles, donc tout immigré, se sentant rejeté, ferait un électeur de gauche en plus. Une masse d’électeurs humanistes voterait automatiquement pour la gauche caviar, par répugnance envers le racisme. On rendrait du lustre à la laïcité en opposant Chrétiens et Musulmans, en réactivant, grâce à l’islamisme, la peur de la religion. Etc. Cela s’appelle jouer sur du velours.
Mais le stratagème ne fonctionne plus. La bobocratie réussit au contraire la prouesse d’enclencher contre elle un grand mouvement d’unité nationale entre immigrés et « petits Blancs », entre catholiques, musulmans et humanistes civilisés, que le totalitarisme inquiète ensemble. Elle ne peut plus diviser, faire diversion, isoler ses victimes, les battre séparément.
Vers un bouleversement de l’espace politique
L’extrême droite classique sert encore à protester, mais elle est en train de prendre un coup de vieux. Elle est peu capable de saisir cette aspiration à la dignité civique que donne l’adhésion à un bien commun républicain. Cette montée du principe démocratique au sein d’une nation moderne et humaniste. Cette réinvention de la fraternité politique qui ne bute plus sur les différences religieuses et raciales, alors qu'elles étaient jusqu'alors des moyens de division et des leviers de pouvoir pour une élite devenue illégitime.
Le Pouvoir a radicalisé les conservateurs et les a rendus intelligents. Toutes les victimes de la politique libérale-libertaire se découvrent et se trouvent mutuellement sympathiques, face à un Pouvoir technocratique et idéologique unanimement détesté.
La question des réformes structurelles du pays peut enfin être posée, ne pouvant plus être amalgamée à un nationalisme réputé raciste. Ainsi se crée l’unité d’un peuple black-blanc-beur, uni sous les trois couleurs de notre drapeau et contre la noblesse d’Etat énarchique et le clergé médiatique postmoderne.
Il faut changer la politique culturelle et économique de nos Etats.
En particulier, il est urgent de réformer un système fiscal inique, d’abolir les privilèges dont jouissent les dirigeants de la sphère publique, afin de relancer la logique de développement économique et de progrès social grâce à nos entrepreneurs. C’est là que se déroule le combat pour la justice et la démocratie. La jeunesse n’a que faire du mariage entre homosexuels. La vieillesse n’a que faire de l’euthanasie.
Sans doute toutes ces idées et tous ces sentiments restent encore confus et mal exprimés. Il faudra aussi les débarrasser de bien des scories, notamment de tout antisémitisme. Néanmoins, la bobocratie n’a pas face à elle un panel de réactionnaires sans amour, de brutes semi-fascistes, ou de modérés terrifiés à l’idée d’être confondus avec les uns ou les autres. La bobocratie fait face à un front populaire massif exigeant le rétablissement du bien commun et de la République, aujourd’hui confisquée par une oligarchie issue de la haute fonction publique.
Tous les catholiques qui vont à la messe ont pris l’habitude depuis une génération, de prier dans des assemblées en Noir et Blanc. La culture à laquelle le nouveau prolétariat va se référer sera un mixte de postmoderne routinier et de retour aux traditions solides. Les religions solidaires entre elles et respectueuses de l’Histoire peuvent réinventer la laïcité avec les humanistes civilisés. La multiethnicité, une chance pour la France ! ?
Telle est la transformation qui s’opère sous nos yeux.
« Jupiter ôte la raison à ceux qu’il veut perdre. » Il vient de l’ôter aux socialistes.
La déclaration scandaleuse qui a "déclenché" cette note est la suivante : elle a été faite par Jean-Marc Coppola, responsable du Front de gauche, le dimanche 7 juillet, à Marseille, lors d'une manifestation de soutien aux Roms, bien maigrelette : 50 personnes ! :
"L'histoire des convois d'Auschwitz peut s'appliquer aux Roms".
On le voit : s'il est incapable de réunir grand'monde sur un sujet aussi sensible, Jean-Marc Coppola est prêt à toutes les outrances, à toutes les insanités pour "vendre" son message bidon. Il est pitoyable et pathétique; il fait penser à un nageur qui se noie : plus il panique, et plus il se met en danger; ou à quelqu'un pris dans des sables mouvants : plus il bouge, plus il enfonce...
Soyons sérieux, réalistes, et humains : il faut cesser de "jouer" avec les Roms, de s'en servir comme de la "chair à profit", pour les uns, ou comme de la "chair à calcul idéologique", pour les autres, comme Jean-Marc Coppola...
Commençons par rappeler à Jean-Marc Coppola que la Roumanie a reçu plusieurs dizaines de millions d'euros de la part des instances communautaires, afin d'aider les Roms, de les installer, de les "fixer" dans des lieux de vie dignes et pérennes. Afin que ces malheureux puissent avoir une vie au moins digne et décente, fût-ce dans la pauvreté. Et échapper ainsi aux exploitations de tous genres qu'elles subissent ici (ou ailleurs en Europe) : professionnelles et "économiques", sexuelles ou autres formes dégradantes.
Mais il s'est passé avec cet argent ce qui s'est passé en Afrique, où, depuis plus d'un demi-siècle, depuis la décolonisaton, l'Europe a deversé, en quasi pure perte, des milliards et des milliards pour le développement du continent, mais des milliards dont les populations n'ont pas souvent vu la couleur !... Ces milliards se sont bien souvent transformés en limousines de luxe avec chauffeurs; palais présidentiels ultra modernes et ultra équipés, avec le personnel qui va avec; enrichissement de mafias locales "entourant" des roitelets et potentats locaux, et détournant à leurs profits, de mille manières et en utilisant tous les subterfuges, la manne d'un "Occident honteux"...
Et, pendant ce temps-là, la majorité des population croupissait dans la misère, l'analphabétisme, la corruption, la tyrannie ("l'arbitraire, la nonchalance et la corruption", pour rerpendre la formule célèbre de Benoist-Méchin).
Jean-Marc Coppola - contrairement à ce qu'il semblerait vouloir nous faire croire par ses propos à l'emporte-pièce, excessifs, extravagants et scandaleux, n'est pas un humaniste, un généreux "indigné" : comme Besancenot, comme Mélenchon, comme tout le Front de gauche sur ce point précis, il est l'allié objectif - le "laquais" ? - du grand capital, de "la fortune anonyme et vagabonde", des patrons voyous qui exploitent ces malheureux Roms pour "faire" toujours plus de fric. Comment des gens - par ailleurs raionnables - ne s'en rendent-ils pas compte ?...
Excédées et n'en pouvant plus, des populations pauvres de quartiers "à problèmes" ont déjà commencé - dans plusieurs endroits de France - à chasser, manu militari, des Roms qui campaient n'importe comment, n'importe où, et faisaient n'importe quoi là où ils étaient. Qu'attend-on ? Qu'il y ait des morts, parce que des populations pauvres et qui n'arrivent déjà pas "à s'en sortir" ne supporteront plus longtemps que l'on ajoute à leurs problèmes, déjà insolubles, ceux des Roms ? Si cela devait arriver - et ce n'est malheureusement pas à exclure... - des gens comme Coppola, Besancenot, Mélenchon, le Front de gauche et autres rêveurs et "princes des nuées" y seraient pour quelque chose, et en seraient, en partie, cause...
La seule solution humaine et raisonnable au "problème des Roms" est d'organiser - mais rationnellement et sérieusement - le retour et l'installion pérenne des populations Roms en Roumanie.
C'est en Roumanie que - encore une fois, même pauvres - ces populations auront le plus de chances d'avoir une vie libre d'exploitations en tous genres.
De toutes façons, ici, en France, où l'exaspération envers les Roms est à son comble, il y a huit millions de pauvres et six millions de chômeurs, une précarité qui augmente tous les jours et une inquiétude mêlée de crainte pour l'avenir qui ne cesse de grandir : n'y a-t-il pas déjà assez - déjà trop... - de gens à aider ?
![roms marseille.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/4151339360.jpg)
Dans toute la France - comme ici, à Marseille, Porte d'Aix - des Roms sortent des poubelles toutes sortes de choses qu'ils "revendent" à même le sol, avec la réapparition et la recrudescences de maladies en tous genre que cela induit.
C'est ce type d'existence dont rêve Jean-Marc Coppola pour eux ? Merci bien...
"Seigneur, délivrez-moi de mes amis !..."
![juillet 2013 120.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3247629756.jpg)
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Collaborations de Jean-François Mattéi, Jacques Trémolet de Villers, Jean Sévillia, Frédéric Rouvillois, Ludovine de la Rochère, Béatrice Bourges, l'abbé Guillaume de Tanouärn, Pierre Chalvidan... Voici l'éditorial, rédigé cette fois-ci par Hilaire de Crémiers, et dont le tittre récapitule et résume bien ce numéro : L'espérance
L’espérance
Il n’est pire intolérance que celle qui se recommande d’un prétendu principe de tolérance. L’histoire est bourrée d’exemples de ce genre. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Ce sectarisme totalitaire peut aller très loin. Telle se présente notre garde des sceaux, Madame Taubira.
Cette dame – car c’est une dame en dépit de la théorie du genre... et elle tient apparemment à sa qualité féminine puisqu’elle se fait appeler, à l’encontre des lois de la grammaire, « la » garde des Sceaux ! – cette dame, donc, incontestablement une dame, de sexe féminin et non indéterminé, impose à la manière forte que certains pourraient qualifier de masculine, ses choix idéologiques. Ils sont bons parce qu’ils sont les siens ; l’argument péremptoire est ainsi définitif.
Cette dame qui incarne aujourd’hui la Justice, n’a que compréhension pour les assassins, les violeurs, les voleurs, les bandits grands et petits, jeunes et vieux, tous ceux dont elle se sent la particulière, la singulière ministre. à l’encontre même, s’il le faut, de l’administration pénitentiaire !
Dans son esprit, leurs crimes ne sont pas si criminels ni leurs délits si délictueux que la société l’affirme avec ses codes surannés qu’il convient donc de changer. S’il y a crime et délit, pense-t-elle, il est plutôt à chercher précisément du côté de la société dont ces pauvres gens sont victimes. Il est vrai qu’elle a pour elle certaines théories qui furent à la mode et certains magistrats qui affichent sur « leur mur des cons » les photos de pères de filles et de fillettes abominablement assassinées et violées ! Car il paraît que c’est ça le progrès, la tolérance et la liberté. Lesdits magistrats non poursuivis sont protégés par ladite garde des Sceaux Taubira.
La dame qui avait conscience elle aussi d’être une victime de la société, à sa manière sans doute, a un jour appréhendé que la meilleure de toutes les astuces consisterait à s’emparer d’un système politique complaisant par nature à de tels raisonnements. Car, en vertu même des principes fondamentaux du système, les droits de la vérité, du bien moral, du simple bon sens sont par nécessité toujours réduits et niés au profit des extravagances de l’erreur et du mal à qui sont reconnus de plus en plus force droits et avantages, pour non seulement les mettre à égalité, mais encore les privilégier afin de mieux affirmer la liberté et l’égalité des choix, de tout choix et de tous les choix, surtout évidemment de ceux qui violent l’ordre naturel, la tradition, les usages, les bonnes mœurs et les règles de la civilisation. Tel est le sophisme qui domine la pensée unique du système. La dame a fort bien saisi cette logique – si fausse et si dévastatrice – qu’elle exploite donc à fond avec la complicité active de ceux qui vivent de ce système pour poursuivre par la démagogie leur carrière électoraliste.
D’où l’importance que revêtait pour les adeptes de ce sophisme monstrueux la légalisation sous forme de mariage de l’union de personnes de même sexe. Ainsi, la vérité simple et nette du mariage naturel qui unit dans la complémentarité des sexes un homme et une femme, était-elle atteinte, concrètement abolie, surtout ravalée au niveau de ce qu’on appelle abominablement « une pratique sexuelle ». Il n’y a donc pas égalité des droits, contrairement à ce qui a été dit, il y a destruction. Et ainsi de la famille, de la filiation où tout est rabaissé, dégradé, uniformisé dans le plus abject des individualismes. Ainsi encore de la nation qui n’existe plus comme succession de générations et ainsi de la religion qui n’est plus le fondement du bien et du mal.
Tel était le but recherché. Reste maintenant pour illustrer ce que la dame Taubira appelle, avec son élégance habituelle, un renversement de civilisation, à sortir de leur geôle les assassins et les violeurs, à relâcher les récidivistes, et à jeter en prison ceux qui osent s’opposer à l’ordre légal nouveau, à lancer à leurs trousses la police et la gendarmerie, à mettre en branle l’appareil judiciaire pour les poursuivre et les condamner. Le tour est joué, la boucle bouclée.
Voilà pourquoi ce dossier de Politique magazine sur la Manif pour tous s’imposait pour ce numéro d’été. Il est intitulé L’espérance. Car il est apparu que la France, celle du bon sens, celle du vrai, du bien et du beau, celle qui se sait héritière et gardienne de toutes les merveilles de la nature et de la grâce, celle qui toujours se redresse dans son éternelle jeunesse, s’est levée une fois encore pour dire non. Non à ce qui la tue. Et dont le système de mort est voué à la mort. Donc oui à la vie, oui à l’espérance.
![esperance.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3120235517.jpg)
Oui, on a beau chercher, on a du mal à trouver un autre adjectif pour qualifier leur démarche, et surtout pour les qualifier, eux.
"Eux", c'est-à-dire, en l'occurrence cette petite "cinquantaine de manifestants affiliés à des syndicats, associations et partis de gauche" qui - raconte La Provence du 5 août - ont défilé sur la Canebière pour célébrer cette journée du 4 août "où, en 1789, les privilèges furent officiellement abandonnés, faisant entrer la France en République" !
Comme c'est beau ! On en pleurerait presque... Sauf qu'on a franchement envie de rigoler un bon coup.
Car, enfin, si c'était vrai, ce que dit La Provence, si on avait basculé dans la République, si c'en était fini des privilèges, pourquoi manifester, après 135 ans de République, héritière de la Révolution, contre le retour de ces mêmes privilèges ? Serait-ce que ce merveilleux système, cette merveilleuse république les crée, ou les re-crée, ou est impuissante à les annihiler ?
On nage en pleine aberration, mais cela ne semble pas troubler un seul instant la cinquantaine de marcheurs et, à travers eux, toutes celles et tous ceux qui ont leur réflexion anesthésiée par l'idéologie.....
Car, enfin, en être réduits, 135 ans après l'instauration d'une République qui règne sans partage, à demander "un sursaut républicain à l'heure où le peuple est constamment obligé de courber l'échine", cela devrait, semble-t-il, les interpeller quelque part, et leur faire se poser la question : tout çà, pour çà ?
Mais non, ils ne veulent pas voir ce qui crève les yeux : leur merveilleux système n'a pas tenu ses promesses, il a échoué, tout simplement.....
republique privileges.jpg
La République idéologique n'a pas tenu ses promesses; elle a échoué, tout simplement;
elle a été incapable de supprimer ces "abus" qu'elle prétendait combattre
et les a au contraire laissé proliférer,
multipliant Bastilles, privilèges et privilégiés...
Tout çà, pour çà !.....
Les idéologues arrivent en effet à casser, mais il leur est beaucoup plus difficile de construire.
Ainsi, en 1793, par la Terreur au sens propre, c'est à dire en terrorisant les Français et en les massacrant, ont ils pu détruire en un rien de temps une Société qui comptera pour toujours parmi les plus raffinées, les plus policées, les plus civilisées de toute l'histoire de l'humanité. Ce que la Royauté avait édifié en 1000 ans d'efforts ininterrompus, et pas toujours faciles, fut jeté à bas par la violence la plus barbare qui ait jamais sévi sur notre sol: la Révolution causa la mort de 800.000 personnes (l'équivalent, aujourd'hui, de la ville de Marseille); elle inventa et pratiqua le premier Génocide des temps modernes; elle inventa les Colonnes Infernales, auxquelles les Waffen SS ont, finalement, peu de choses à envier, et elle organisa plusieurs Oradour sur Glane bien avant d'être imitée par la division Das Reich, en l'occurrence, héritière et digne continuatrice de Robespierre et de l'hystérique Convention....
Et tout cela pour entrer dans l'ère nouvelle, où la Raison devait apporter enfin le bonheur à l'humanité.... Et régénérerla France, comme disait Saint Just.....
Sauf qu'il y a maintenant 200 ans qu"ils" ont assassiné Louis XVI, et nos révolutionnaires en sont toujours a parler de leur société qui vient, qui va venir, qui viendra... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas pressée !
Ecoutez Olivier Besancenot, expliquant que c'est demain qu'on rasera gratis, et qu'il faut encore, aujourd'hui, se débarrasser des exploiteurs et des nantis, "des 7 % de riches qui nous volent", vitupérant contre ces patrons qui traitent les ouvriers comme "des kleenex ou des citrons". Et que, ce qu'il nous faut, c'est "une bonne vieille révolution" !
Mais cela fait plus de deux cents ans que leur révolution a commencé, et on a toujours ces horreurs dont -soi disant-on avait été "débarrassé" (1) ? Et on n'y est toujours pas, 200 ans après, aux "lendemains qui chantent" ? Mais, qu'est ce qu"ils" ont donc fait pendant tout ce temps ? et qu'est ce que c'est que ce merveilleux système, ce régime qui met autant de temps à...ne pas tenir ses promesses ?
La vérité toute simple est que ce par quoi les révolutionnaires ont remplacé la Royauté est largement plus pire, mais très largement... que la Royauté !
Et voilà pourquoi Madame Royal doit promettre (encore !) la "modernité politique", la fin de la domination "des valeurs boursières et financières...de la collusion et du favoritisme", la fin "d'un État dominé par les puissances d'argent" (dans un de ses discours prononcé à Nantes): rien que ça !
En somme, on se demande bien pourquoi Robespierre et les siens ont tout cassé, si c'était pour créer à terme un État aussi monstrueux. Soyons sérieux: quand donc Laguiller, hier, Besancenot et Royal (et tous les autres...), aujourd'hui, accepteront-il de se remettre en cause, de répondre à cette simple question: expliquez nous pourquoi nous en sommes là, puisque ceux dont vous vous réclamez ont fait la Révolution ?
Et si votre honnêteté intellectuelle, ou votre courage, ne sont pas assez grands pour vous permettre cette salutaire introspection, sachez que, en dénonçant pêle mêle collusion, favoritisme, puissances d'argent, État livré aux clans etc...vous êtes nos meilleurs propagandistes et nos meilleurs arguments et nos meilleurs commis voyageurs.
Vous faites notre travail et, somme toutes, vous le faites très bien: surtout continuez...!
(1) : pour reprendre le mot d'Arlette Laguiller qui, il y a quelques temps maintenant, expliquait doctement, à la télé, qu'il avait fallu cinq ans pour "se débarrasser de la Royauté".
On annonce l'ouverture prochaine d'un établissement scolaire musulman à Marseille; le port du voile y sera autorisé car, disent les futurs responsables, les élèves seront à l'intérieur de l'établissement et ne seront "vus par personne!" ; cela relèvera donc de leur libre choix et de leur seule volonté! On croit rêver! Dans leur désir forcené d'instaurer leur chère charia chez nous, qui ne l'avons heureusement jamais subie...,, certains responsables musulmans ne reculent devant aucune malhonnêteté intellectuelle, devant aucun louvoiement tordu qu'ils croient habile. Avec des gens de cette espèce, il convient de rester sur ses gardes et de conserver une vigilance de tous les instants; car nous n'en sommes qu'au début: il s'agit, pour eux qui voient loin, et qui veulent implanter leur Islam chez nous, de commencer tout doucement puis de créer des situations acquises, de sorte qu'il ne soit plus possible ou très difficile de revenir en arrière.....
Il faudrait d'ailleurs le vouloir, et s'engager dans une lutte aussi rude que celle de 1905: qui en aurait vraiment la volonté si, un jour, des faits "acquis" étaient justement acquis: c'est ce jour là qu'ils auraient gagné la partie, car à ce moment là soit il sera trop tard pour faire marche arrière, soit cela risque d'être extraordinairement difficile et risqué, car ces "nouveaux enfants de la république", chers à Chirac, feraient immanquablement appel à leurs corréligionnaires du monde entier pour venir les défendre: et alors, que se passerait-il? mieux vaudrait agir aujourd'hui pour que le problème ne se pose pas demain: l'art de l'anticipation, c'est aussi cela que l'on appelle la Politique.
Commençons donc par le commencement, c'est à dire par établir les faits et par dire ce qui nous scandalise (choquer serait beaucoup trop faible!): si nous refusons catégoriquement le port du soi-disant voile islamique, c'est tout simplement parcequ'il est, de facto, la matérialisation perpétuelle et publique de l'inégalité entre la femme et l'homme; c'est tout, et c'est essentiel! s'il s'agissait d'une coquetterie, d'un accessoire, d'une mode traditionnelle ou d'une coutume locale, il n'y aurait évidemment aucun problème; mais là, il s'agit d'un sujet de fond. Il est inacceptable qu'en France, et dans un établissement scolaire en plus!, on accepte une dérive pareille, signe avant-coureur et annonciateur de beaucoup d'autres, de toutes les autres: on sait ce qu'il advient des portes entrebâillées, et de leur tendance irrésistible à s'ouvrir toutes grandes...Une fois qu'un puis plusieurs collèges et lycées auront répandu puis rendu familière et habituelles ce genre de pratiques, on aura lancé une dynamique dont nul ne peut prévoir où -et même si- elle s'arrêtera...(allez demander leur avis aux Coptes d'Egypte ou aux derniers chrétiens de Turquie...).
Dans une "Lettre" célèbre au Roi de Prusse auquel il présentait sa pièce "Le Fanatisme, ou Mahomet", Voltaire a déjà répondu, et mieux que nous, à ces barbus d'aujourd'hui qui veulent islamiser la France (mais lui écrivait dans une France riche, forte, puissante et nombreuse; il n'imaginait pas un seul milliardième de seconde qu'un jour viendrait où nous serions -oui il faut avoir le courage et la lucidité de le dire- en danger de mort: merci la révolution et la république!...): "...Mais qu'un marchand de chameaux excite une sédition dans sa bourgade; qu'associé à quelques malheureux coracites (membres de la tribu arabe à laquelle appartenait Mahomet, ndlr) il leur persuade qu'il s'entretient avec l'ange Gabriel; qu'il se vante d'avoir été ravi au ciel et d'y avoir reçu une partie de ce livre inintelligible qui fait frémir le sens commun à chaque page; que, pour faire respecter ce livre, il porte dans sa patrie le fer et la flamme; qu'il égorge les pères, qu'il ravisse les filles, qu'il donne aux vaincus le choix de sa religion ou de la mort, c'est assurément ce que nul homme ne peut excuser, à moins qu'il ne soit né turc et que la superstition n'étouffe en lui toute lumière naturelle...".....
Chapeau! La république a panthéonisé celui que nous pouvons appeler -sous réserve d'inventaire...- "notre ami Voltaire"; et elle écrit au fronton de ses monuments "Egalité"; elle ne pourra pas indéfiniment louvoyer dans une attitude schizophrénique, et permettre dans les faits le contraire de ce qu'elle vante en droit: tôt ou tard il faudra qu'elle choisisse entre le respect de nos lois fondamentales (qui ne nous viennent d'ailleurs pas de la révolution mais de nos 2000 ans d'histoire chrétienne!) et les prétentions exorbitantes et scandaleuses de nouveaux venus, si ceux ci ne viennent pas se fondre dans notre Civilisation mais veulent nous la changer....
Étudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo a déposé plainte fin juillet contre X et contre la société Moulinsart en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé; il dénonce le caractère "raciste" de l'album "Tintin au Congo" et demande qu'il soit retiré de la vente!
On ne peut aps laisser passer des absurdités pareilles sans réagir: e racisme est une chose trop grave et trop sérieuse pour qu'on le laisse ainsi être mis à toutes les sauces, à tout propos et à tout moment.
Alain Finkielkraut a finement saisi que l'anti-racisme serait le marxisme du 21° siècle, et qu'au nom de l'anti-racisme on exclurait et on excommunierait demain comme on l'a fait hier au nom du marxisme: mort aujourd'hui et sa magie n'opérant plus, ses adeptes orphelins nous ont donc concocté son remplaçant, au nom duquel ils espèrent pouvoir continuer, comme hier, à faire taire le monde entier!: du "sens de l'Histoire" à l'anti-racisme...!
( http://www.planetenonviolence.org/Finkielkraut-et-violences-urbaines-Traduction-integrale-de-l-interview-du-Haaretz_a309.html )
Il nous faut donc sans relâche dénoncer la supercherie, démonter la machination, expliquer la mystification. Et offrir à monsieur Mondondo -qui en parle à tort et à travers- un rapide rappel historique. Le sentiment raciste, en soi, a bien sûr, toujours existé, sur tous les continents, à toutes les époques et chez tous les peuples (la bêtise, et non le bon sens, étant, n'en déplaise à ce cher Descartes, la chose du monde la mieux partagée...).
Mais, dans son acception moderne, au sens où nous l'entendons aujourd'hui, la vérité historique oblige à dire qu'il fut popularisé en France par la révolution naissante et par la république, pour abattre la Royauté: "on" excita la populace contre "l'autrichienne", que l'on finit par assassiner "parce-que " elle était étrangère, autrichienne. N'est-ce pas la définition même du racisme: haïr "parce que" étrangère, assassiner "parce que" autrichienne !
Apprentis sorciers inconscients et dangereux, les révolutionnaires de 1789/1793, se trouvent ainsi être à l'un des points de départ, à l'une des origines lointaines de la funeste expansion de ce fléau, cadeau empoisonné qu'ont fait les révolutionnaires au monde moderne, tare congénitale et indélébile de leur système totalitaire, bien compris, bien reçu et fidèlement relayé et développé encore et ensuite par leurs enfants légitimes, Hitler et Staline...
Que monsieur Mondondo et tous ceux qui parlent du racisme à tort et à travers se souviennent de cette phrase, raciste s'il en est, de "la Marseillaise": "...qu'un sang impur abreuve nos sillons !": pensée et parole inadmissible, dans cette sorte d'apologie hystérique qu'elle semble faire de la guerre et de la mort, conçues -dirait-on- comme une sorte d'ivresse libératrice et bienfaisante, presque joyeuse, voire bénéfique, ce qui est le comble de l'horreur alors même qu'il s'agit de mort (ne serait-ce pas, même, un petit peu -poussons le raisonnement jusqu'à la métaphysique- "diabolique" ?).
Inadmissible, cette pensée et cette parole sont aussi débiles et consternantes: le sang est le sang, il n'est ni pur ni impur; il peut être contaminé, mais croire qu'il y a des porteurs de "sang impur" c'est être soi-même ou très, très ignorant (jusqu'à l'imbécillité...), ou très, très... raciste ! Monsieur Mondondo (au lieu de voir le mal où il n'est pas) y a-t-il songé ?
Que monsieur Mondondo se souvienne aussi de cette phrase de Jules Ferry, grand-maître de l'enseignement (?) sous la III° république: "Il est du devoir des races supérieures d'éduquer les races inférieures"... Une telle énormité se passe évidemment de commentaires, et c'est à la République de l'assumer !
On renverra donc cet étudiant à ces chères études (il a encore énormément de choses à apprendre...); et avec lui on renverra tous ceux qui ont fait de l'anti-racisme un juteux fonds de commerce à la révolution de 89/93. Elle qui est à l'une des origines lointaines de l'extension du mal qu'ils prétendent combattre alors que leurs grands ancêtres lui ont ouvertes toutes grandes les portes.....
Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.
Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...
Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de personnes susceptibles d'être intéressées :
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Au sommaire de ce numéro 29 (juillet, août et septembre 2012) :
Le mot du Directeur nous apprend d'emblée une bonne nouvelle : Christian Franchet d'Espèrey assure, dorénavant, la Rédaction en chef de la Revue, prenant ainsi la suite du regretté Xavier Walter.
Et, dans son premier A nos lecteurs, le nouveau Rédacteur nous apprend, à son tour, cette deuxième bonne nouvelle : Antoine de Crémiers (ci-contre) sera "l'inspirateur éditorial de cette toute Nouvelle Revue universelle... Il anime à Aix et à Marseille des "cafés" politiques ou d'actualité de haute tenue, qui se sont acquis un public passionné. Sa grande familiarité avec les divers courants de la pensée actuelle vont faire de la Nouvelle Revue universelle un lieu de rencontres et de débats sur tous les sujets qui nous préoccupent, nous inquiètent, nous embarrassent ou nous indignent. Tous ceux aussi qui nous touchent ou nous passionnent..."
Dans ses Libres propos en guise d'introduction, Antoine de Crémiers présente les intentions de la Revue, sa "stratégie" éditoriale, qui situe bien la place que nous entendons prendre dans le camp de ceux qui veulent rendre à la France joie de vivre et liberté de pensée :
"...Nous sommes à un moment de l'histoire où, suivant une belle expression de Michel Henry "le legs de l'humanité a volé en éclats" mais, à son tour, l'utopie, "la parenthèse postmoderne", s'effondre, et si l'on veut éviter l'alternative du diable qui nous propose soit l'ordre glacé de la finance internationale et du meilleur des mondes, soit la guerre civile résultant logiquement de la dissolution des sociétés, nous devons lancer un appel à l'intelligence, en faire le pari, pour une "disputatio" dont la Nouvelle Revue universelle devrait être un lieu privilégié, appel à tous ceux qui pensent, à tous ceux qui questionnent, à tous ceux qui s'inquiètent, et ils sont nombreux, pour parvenir enfin à cette restauration que nous appelons de nos voeux, qui passe d'abord par une restauration de l'intelligence, une restauration du politique et de la raison, pour aboutie enfin à la restauration de la France...
...Au travail et... bienvenue au pays du réel"
C'est Jean-Pierre Péroncel-Hugoz (ci-contre) qui "ouvre" la revue, avec des extraits de son Journal d'un royaliste au Maroc (extraits de l'an 2011 : "Le printemps des barbus"), spirituel, enlevé, et remarquablement bien informé, suivi par François Reloujac, qui poursuit sa Suite économique, publiée à la fois dans Politique magazine et dans la NRU : La tyrannie de la concurrence dans un marché que l'on prétend libre...
Grégor Puppinck propose son Un an après l'arrêt Lautsi : Liberté, tolérance et religions, à l'occasion du premier anniversaire de l'arrêt Lautsi de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, autorisant la présence de crucifix dans une école italienne; puis Alain Bourrit, avec son Sur la démocratie, se demande qu'est devenue la démocratie aujourd'hui : si elle a duré là où les totalitarismes nazi et marxiste ont péri, elle semble aujourd'hui prise au piège, ou peut-être en otage, par d'autres totalitarismes qui, pour être sournois, n'en sont que plus redoutables
![nru,nouvelle revue universelle](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1036675817.3.jpg)
Yvan Blot (ci-contre), propose un Le socialisme révolutionnaire selon Dostoïevski dans lequel on voit que, si Dostoïevski a su démasquer mieux que quiconque le processus mental de révolutionnaire (ce n'est pas pour rien que Lénine a interdit toute réédition de son roman Les Démons, ou Les Possédés...) ses éclairages psychologiques visionnaires risquent de connaître une nouvelle et brûlante actualité au moment où les "islamistes radicaux" forment des groupuscules dont la logique intellectuelle conduit à la violence terroriste...
Yves Morel se penche sur les rapports entre Les Libéraux et l'enseignement : 1815/1830, le rendez-vous manqué. Passionnant et instructif...
La Revue se clôt par des Haïkus de Claude Wallaert (les haïkus sont des poèmes japonais, à la forme très stricte...); la fin du Conte drolatique, philosophique et optimiste : Un nouveau Candide, que Jean du Verdier avait commencé dans le n° 27 de la Revue; et une remarquable note de lecture de Christian Franchet (ou Tarente) consacrée à l'ouvrage de Jean-Louis Harouel, Le vrai génie du Christianisme : laïcité, liberté, développement
![nru,nouvelle revue universelle](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/734269508.jpg)
Editions Jean-Cyrille Godefroy, 269 pages, 20 euros