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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • « Quoi de neuf ? Molière… » : A Versailles, et jusqu’au 30 juin, la seizième édition du Mois Molière…

                   moliere mois moliere 2011.JPG                            "Quinze ans radieux", comme le dit le maire de Versailles, François de Mazières.               

                 Depuis quinze ans, maintenant, et pour la seizième fois, cette année, le Mois Molière renoue avec la tradition du théâtre populaire. Depuis sa création par le maire, en 1996, ce Mois est devenu le premier Festival d'Île-de-France. Il promeut des troupes de qualité, non subventionnées, car il se veut aux antipodes d'une certaine logique actuelle :

               "Lorsque la logique financière est première, elle gangrène et pervertit la culture", dit, non sans raison, François de Mazières, qui ne se cache pas, par ailleurs, de proposer une "fête de la culture familiale, pour la population, dans un esprit de convivialité et d'ouverture et un souci de qualité"....

  • Veilleurs dans la nuit...

     

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                Le film “Veilleurs dans la nuit — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, programmé sur la chaîne KTO pendant la semaine de Noël 2009, a été retenu et primé par le jury du Club Audiovisuel de Paris qui décerne chaque année les Lauriers de la radio et de la télévision.

                Le lundi 15 février 2010, dans les salons du Sénat à Paris, le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, a remis aux co-réalisateurs de ce film, Eddy Vicken et Yvon Bertorello, le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian”, en présence de Dom Louis-Marie, abbé du Barroux.

    V

    Bande annonce et vente en ligne: http://www.barroux.org/dvd.html

    Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
    Mieux que lors d’une opération “portes ouvertes” découvrez la vie des moines du Barroux au cours d’une journée de travail et de prières. Des images superbes dans un cadre enchanteur pour goûter la splendeur de la liturgie monastique.
    Narration de Michael Lonsdale
    52 mn + bonus
    Sous-titrages en anglais, allemand, italien et espagnol (ainsi que français pour les malentendants).

  • Charles Revet (sénateur UMP): ”Notre pays s'est construit au fil des siècles...”

                A propos des idées dans l'air du temps en ce qui concerne la réforme des "territoires" (!) :

     revet_charles95062k.jpg           - Comment réformer les communes, si on renonce à réformer les territoires ?

                -Certains veulent diviser par dix le nombre des communes, pour fabriquer d'immenses métropoles, comme l'a fait l'Allemagne dans les années 70. Je doute vraiment du résultat. La France, ce n'est pas n'importe quoi ! Notre pays s'est construit au fil des siècles, grâce à la sagesse des hommes et des femmes qui ont su le mettre en valeur.

                  Quand un étranger vient en France - le pays le plus visité au monde - c'est cette France-là qu'il veut voir. Il veut sentir le coeur du pays, découvrir un château, une vieille chapelle... La vraie France, quoi ! Je ne dis pas une France éternelle qui ne doit pas bouger. Il y a toujours eu des regroupements, des séparations, des mutations. Mais le nouveau découpage est à l'image de la société actuelles : en manque de valeurs et de repères...

    C'est une France artificielle, alors que la moindre ville doit avoir une âme. Le Vaudreuil, une ville nouvelle près de chez moi (1), devait accueillir 100.000 habitants... Elle en compte aujourd'hui quelques milliers. C'est un constat..."

    (1): Président de "Chrétien élu public", Charles Revet, Sénateur de Seine-Maritime, a été maire de Turretot jusqu'en 2001;

  • Education: bon sens et réalisme, contre Ministère idéologique...(II/II).

                 Dans notre quête habituelle de convergences, avec un maximum de personnes, et sur un maximum de sujets possibles, nous nous arrêtons aujourd'hui sur deux articles traitant de l'Education. Le premier est de Clotilde Hamon -L'entonnoir des études générales- et le second est constitué par un entretien de la même Clotilde Hamon avec Pierre Perrier, membre fondateur de l'Académie des technologies, et surtout homme d'un très grand bon sens.....

                Les deux articles sont parus, à la suite l'un de l'autre, dans le numéro 1685 de Famille Chrétienne (du 1er au 7 mai 2010)

                Après le premier article (L'entonnoir des études générales, par Clotilde Hamon), voici maintenant l'entretien réalisé par la même Clotilde Hamon avec Pierre Perrier....

                 L'idéologie du Ministère, prison des jeunes ? Avec pour seule issue, après tant d'années gâchées, l'ANPE ?....

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    L'apprentissage, ça marche !.....
    A titre indicatif: nombre d'apprentis en Allemagne: 1.200.000; en France: 220.000...
    Et lequel des deux pays s'en sort le mieux ?...
  • Après Yvan Blot, Jacques Sapir.....

                Deux jours après qu'Yavn Blot ait prononcé sa conférence sur la Crise à Marseille, La Tribune de Genève (du vendredi 13 mars, donc) publiait l'article de Jacques Sapir que nous reproduisons intégralement ci-après.

                On le verra : la réflexion du second (dans le cadre étroit d'un article, finalement assez court) ne peut pas avoir la même envergure que celle du premier, qui a pu développer sa réflexion pendant une bonne heure. L'angle d'analyse, surtout, est très diffèrent, et c'est justement ce qui fait que la réflexion de Jacques Sapir complète, et fait comme une une sorte d'écho, et donc prolonge, en un certain sens, celle d'Yvan Blot.

                Nous avons donc jugé utile de la porter à la connaissance de nos lecteurs, afin de poursuivre, de préciser et d'enrichir en quelque sorte la réflexion entamée avant hier.....

    Le Français Jacques Sapir

                Professeur à l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales (EHESS), le Français Jacques Sapir est un économiste et un intellectuel aussi respecté que provocateur. Peut-être est-ce dû aux sympathies gauchistes qu’il entretenait quand il était étudiant et qu’il n’a pas totalement oubliées. A l’invitation de Claude Gonet, directeur de la banque Julius Bär, il donnait hier soir une conférence sur la crise financière et économique

    Jacques Sapir : "La crise vient de la plitique libérale des années 80..."

    Quelle est l’origine de la crise actuelle ?
    Si des gens se sont tant endettés, particulièrement aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Espagne, c’est qu’ils ont été poussés à le faire. Pendant des années, quand les revenus des ménages n’ont pas stagné, ils ont diminué. C’est ce que j’appelle la déflation salariale, qui nous a conduits à une distribution des revenus pareille à celle de 1929. Un millième des plus riches accumulaient en 2007 8% de la richesse alors qu’au début des années 80, ce taux n’était que de 2%.

    Comment en est-on arrivé là ?
    En grande partie à cause de la grande vague libérale du début des années  80. Avec des Reagan, des Thatcher ou encore des Delors, en France. Oui, Jacques Delors ! Entre 1983 et 1988, on note en France une chute des revenus et une hausse des profits. Cette détérioration des revenus s’est aggravée depuis 2000-2001.

    La globalisation et les économies émergentes l’expliquent aussi, non ?
    Absolument. Et si la tâche leur a été aussi facile, c’est que ces pays émergents avaient l’avantage de ne pas avoir le poids de nos politiques sociales et nos préoccupations écologiques. Il faut mettre au point un autre système que celui de l’OMC. Basé sur des taxes sur les échanges commerciaux avec les pays qui n’ont pas mis en place certains standards sociaux et écologiques. Ces taxes pourraient être prélevées puis reversées au moment où les pays auraient atteint ces critères.

    On peut douter que la Chine accepte un tel système...
    Il est toujours difficile de mettre sur pied un système multilatéral. Si la Chine s’est montrée si prédatrice sur le plan des échanges commerciaux, c’est en partie à cause du FMI et des Etats-Unis. Ces deux derniers n’ont pas pu donner les bonnes réponses à la crise asiatique de 1997-98 qui s’est ensuite étendue à la Russie puis à l’Amérique latine. Au final, en Asie, c’est la Chine qui a joué le rôle de stabilisateur en ne dévaluant pas le yuan et en conférant un avantage commercial à ses voisins. Parce qu’elle a naturellement des ambitions de puissance régionale, la Chine a pris conscience qu’elle risquait à nouveau de devenir le banquier de l’Asie. D’où sa politique commerciale qui lui permet d’atteindre en 2008 des réserves de change de 1900 milliards de dollars.

    Que pensez-vous des réponses à la crise actuelle ?
    Elles arrivent trop tard. Tous les signes de la crise étaient présents en 2007 déjà. Mais on a laissé la situation empirer jusqu’à la faillite de Lehman Brothers. Aujourd’hui, la vraie question c’est comment sauver les banques. En les recapitalisant ? Mais quand cette recapitalisation s’arrêtera-t-elle ? Regardez le cas de l’assureur américain AIG. Faut-il constituer des sociétés de défaisance pour isoler les actifs toxiques ? Mais à quel prix faut-il les acheter ? Faut-il penser aux banques ou aux contribuables ? Il n’y a pas de bonne solution. La preuve, les Etats-Unis ne cessent d’hésiter entre ces deux solutions. L’autre incertitude vient du dollar. La dette américaine va atteindre 1900 milliards de dollars en 2009 par émissions de bons du trésor. Ces bons ne trouveront pas tous acquéreurs sur les marchés. La Réserve fédérale devra les acheter en faisant fonctionner la planche à billet. Avec un risque inflationniste. Et une baisse de la valeur du dollar. Jusqu’où et avec quelles conséquences, c’est là la question que nous nous posons tous. 

  • A propos de... : Le moment fraternité, de Régis Debray

                Dans son dernier ouvrage, Le moment fraternité (1), Régis Debray souhaite que nous "réapprenions le temps de la patience", pour reprendre l'expression d'Edmonde Charles-Roux. Une nouvelle variation sur le temps long, en somme...

                La fraternité, selon Debray, est affaire de réapprentissage; qui ne peut se faire qu'avec "le temps et sa patience", et qui nécessite que l'on réapprenne les rites : "ce sont nos agents de liaison en temps de paix...", dit-il.

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                On est séduit par les propos et par l'idée directrice de l'auteur. Et, plus largement, on suit depuis plusieurs années sa démarche et ses évolution avec intérêt, et sympathie, C'est l'environnement mental, moral, intellectuel.. qui est déprimant : comment vivre tout ce qu'il propose dans un monde où le système qui gère la cité est bâti, précisément, sur l'idéologie contraire : du passé faisons table rase ?.....

    (1) : Le moment Fraternité, de Régis Debray. Editions Gallimard, 367 pages, 21 euros.

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  • L'opinion d'Hubert Huertas : l' ”affaire Clearstream”, comme l' ”affaire du collier de la reine ?”.....

                Nous avons plusieurs fois posé la question: à bien des égards, ne sommes-nous pas un peu comme en 1789 ? La "société bloquée" d'aujourd'hui, dont parlait déjà Chaban Delmas en 1970 n'est-elle pas, dans bien des domaines, comparable à celle des décennies qui ont précédé la Révolution ? Justement, parce qu'elle est, elle aussi, bloquée, et que les perspectives de changements ou de redressements apparaissent souvent bien irréels, face à la gravité de la situation.

                Et, toutes proportions gardées, l' "affaire Clearstream" -qui le discrédite aujourd'hui- sera-t-elle, pour le Système, l'équivalent de ce que fut, dans les dernières années de l'Ancien Régime, l' "affaire du collier de la reine" qui discrédita, injustement, la Monarchie, du moins dans une partie de l'opinion ?

                C'est ce que semble penser Hubert Huertas, responsable du Service politique de France culture. Et c'est bien l'une des lectures que l'on peut faire du billet qu'il donne à La Provence, ce mercredi 23 septembre. Or, Hubert Huertas n'est tout de même pas n'importe qui. On peut l'apprécier plus ou moins, comme on peut apprécier plus ou moins France culture. Mais ce qu'il dit ici mérite au moins qu'on s'y arrête et qu'on y réfléchisse. Après, chacun jugera....

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  • Prix orange et prix citron...

    Le prix orange : à Roman Bernard, qui a posé "la" bonne question ("les" bonnes questions...) dans le toujours excellent blog Sos éducation ( http://www.soseducation.com/ ), à propos du succès d'Acadomia, fruit et conséquence directe du désastre de l'Education:

            roman bernard.jpg                                           Bachelier ou remboursé » d’Acadomia : un symptôme de la crise de l’école

              Le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, s’est dit choqué que la société de soutien scolaire Acadomia propose désormais une formule « satisfait ou remboursé » aux candidats au baccalauréat. En chœur, pour une fois, avec le ministre, les syndicats d’enseignants ont également dénoncé cette offre d’Acadomia, y fustigeant avec emphase une « marchandisation » insidieuse de l’éducation.

               Le leader français du soutien scolaire à domicile s’engage en effet à rembourser les 1770 euros de sa préparation au baccalauréat si l’élève ne l’obtient pas. À condition qu’il respecte ses engagements, comme celui, évidemment, de participer aux épreuves. Pour le reste, les conditions sont vagues…

                Acadomia prend de toute façon peu de risques : le taux de réussite au baccalauréat est désormais de 86 %, ce qui fait 14 % de chances de devoir rembourser la formation, rentabilisée par les autres. Sur les 100 000 élèves ayant chaque année recours au soutien d’Acadomia, 20 000 sont candidats au baccalauréat.

                Le « scandale », si scandale il y a, réside moins dans l’offre d’Acadomia que dans le fait que les entreprises de soutien scolaire fleurissent depuis une vingtaine d’années sans que l’Éducation nationale en ait tiré les leçons qui s’imposent.

                Au nom d’une conception hyper-égalitariste de l’enseignement, des syndicats comme le SNES dénoncent le fait que les enfants bénéficiant du soutien scolaire d’Acadomia seront privilégiés par rapport aux autres, en raison du coût élevé de la formation. Mais ils ne se demandent pas pourquoi l’école publique, jusqu’aux années 1980, se suffisait à elle-même. Pourquoi, depuis, les parents éprouvent-ils le besoin de compléter un enseignement qu’ils jugent déficients par du soutien scolaire ? S’il y a eu cette floraison d’officines comme Acadomia depuis une vingtaine d’années, c’est bien que l’enseignement qui est donné aux élèves depuis cette époque pose problème.

                Les emplois du temps des élèves, entre les cours, les devoirs à la maison et les transports pour certains, sont suffisamment chargés comme cela. Ce n’est donc pas de gaieté de cœur que des parents payent à leurs enfants des cours assez onéreux. Xavier Darcos, lorsqu’il était ministre de l’Éducation ale, était allé jusqu’à proposer une « Acadomia publique ». Pourquoi ne pas se pencher plutôt sur les carences du système éducatif de la nation ?

    Anne-Lauvergeon-copie-2.jpgLe prix citron : à Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, qui n'a pas craint de faire cette déclaration littéralement scandaleuse (et toujours sans démenti ou excuses un bon mois après...):

                          "A compétence égale, eh bien, désolé, on choisira la femme, ou l'on choisira la personne venant d'autre chose que le mâle blanc, pour être clair".

                          Ca, pour être clair, c'est clair. Si ce n'est pas du racisme en actes, on veut bien être pendus ! Racisme inversé, certes, mais racisme toujours. On passe du refus de quelqu'un parce que il est noir (ou maghrébin...), à la préférence pour ce même quelqu'un parce que il est noir (ou maghrébin...), mais on est toujours en plein dedans ce racisme qu'on fait profession de pourfendre, soi disant, alors que, finalement, on le pratique allègrement.

                          Elle est pas belle, la logique (?) du Pays Légal ? Et cela n'a pas l'air d'émouvoir le moins du monde la sémillante dame Lauvergeon. Il est vrai que le Système en a vu d'autre, et qu'il est coutumier du fait. Madame Rolland n'est-elle pas montée sur l'échafaud en murmurant: "Liberté ! Que de crimes on commet en ton nom !..."

               Cela n'a pas changé, aujourd'hui. Mais, au fait, pourquoi voudrait-on que le Système idéologique change ?.....

  • Vézelay célèbre le 30ème anniversaire de son classement au patrimoine mondial de l'Unesco

                Tout ce qui est Racines est bon ! Et, nous le disons souvent, le Patrimoine est aussi la visibilité de notre Être profond.

                C'est dire l'importance des célébrations de Vézelay, qui marquent le 30ème anniversaire de l'inscription de la Basilique Sainte Marie Madeleine au Patrimoine mondial de l'Unesco (le premier édifice inscrit ayant été, la même année, la cathédrale Notre-Dame de Chartres).

    http://vezelay.cef.fr/

    http://vezelay.cef.fr/decou.htm

    http://www.art-roman.net/vezelay/vezelay.htm

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               Voici deux liens, qui vous permettront de vous familiariser avec la totalité des sites français inscrits au patrimoine mondial.

               Bonne visite !....

    http://fr.franceguide.com/Decouvrez-les-32-sites-francais-inscrits-au-Patrimoine-mondial-de-l-Unesco.html?nodeID=1&EditoID=19448

    http://whc.unesco.org/fr/etatsparties/fr (le même que le précédent, mais offre un reportage par site, le premier n'offrant de reportage que pour quelques uns d'entre eux seulement...)

  • Les dirigeants de l'Union européenne vivent-ils dans une ”bulle” ?...

                     Commentant des commentaires émis à propos de l'élection du président des Etats-Unis, Patrice de Plunkett livre sur son blog cette réflexion, qui nous paraît fort juste :

                 "...le dogme "atlantique" est une momie. Entre Washington et l'Europe il n'y a plus de destin commun. "L'Occident" n'existe plus. Dans le monde multipolaire qui est en train de naître, chaque pôle géopolitique va prendre son autonomie. On en distingue déjà trois ou quatre. Mais l'Union européenne ne veut pas en faire partie : prisonnière des illusions des années 1990, elle seule continue à croire à un monde "global" régi par l'économie financière, où la norme obligatoire serait la dérégulation avec son corollaire, le "toujours plus" en faveur de super-élites.

                 Ce monde est pourtant en train de crouler sous nos yeux… Tant que la classe politico-médiatique européenne sera enfermée dans son mirage (qu’elle est seule à partager) l’Europe ne servira à rien : ni à elle-même, ni aux peuples de la planète qui attendent de nouveaux équilibres. 

                 Il est temps de se tourner vers la bonne aventure, éparse au vent crispé du matin."

     

  • Thibault - Aschiéri, même combat !...

              Il est instructif d'observer le comportement et l'attitude de ces deux responsables; et de voir comment ils se ressemblent, chacun dans son domaine (les Ports pour l'un, l'Éducation pour l'autre) s'enfermant volontairement dans un autisme choisi et assumé, similaire et parallèle.

              Ils s'isolent de leur plein gré dans une logique folle et suicidaire: les faits démentent ce que nous défendons, ce que nous prônons ne marche pas ? C'est parfait; cela veut donc dire qu'il faut continuer exactement la même politique, surtout ne pas la changer, et même l'amplifier.

               Et ça ira forcément mieux après. Sidérant, non ?

              C'est pourtant, sans aucune exagération ni polémique déplacée, le schéma mental de MM Thibault et Aschiéri.

              73% des élèves quittent l'Université en cours de première année, sans aucune formation ? Bravo, succès magnifique, continuons et donnons "plus de moyens" à l'Éducation pour qu'elle fasse encore mieux ( ? ! )...

              Les ports français ne représentent plus que  7 % de parts de marché en Europe pour les marchandises conteneurisées ? Superbe, et conservons surtout le statut de 1945 qui nous a emmené à ce désastre...

              Le "hic" c'est qu'il n'y a toujours pas de remède(s) contre l'autisme...

  • Ainsi va le monde : Education : cherchez l'erreur...

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                 Les chiffres, ce n'est pas nous qui les avons inventés, ce sont ceux du Ministère. Une semaine de lycée coûte 250 millions d’euros, c'est à dire un milliard par mois (1).          

               Mais 150 000 élèves sortent chaque année du système scolaire sans qualification. Et le taux moyen d'échecs en Seconde (redoublements, ré-orientations, sorties pure et simple su système scolaire etc....) varie entre 20 et 30%, selon les Académies !.....       

                Tant d'argent pour fabriquer tant de chômeurs ! Bravo Gérard Aschiéri ! Bravo Philippe Meirieu !

              Et ils veulent encore plus de moyens, c'est-à-dire de sous, pour améliorer encore leur superbe record ! Quel nom leur donner, et comment qualifier leur aveuglement ?.....

    (1): chiffres tirés de l'article de Fabrice Madouas, dans Valeurs Actuelles du 23-05-2008

  • Darcos: rénover la voie professionnelle...

    CPS_HMK85_180508193839_photo00_quicklook_default-165x245.jpg          Darcos est décidément un ministre à soutenir. Et l'on ne peut que souhaiter un plein succès au nouveau chantier qu'il vient d'ouvrir.

              Le ministre et trois syndicats (Snetaa-EIL, SNPDEN-Unsa, ID-FAEN) ont en effet signé le vendredi 23 mai un "protocole d'accord" visant à rénover et valoriser la voie professionnelle.

               L'accord propose de créer un "cycle de référence de baccalauréat en trois ans", au lieu de quatre actuellement, une réforme qui doit être généralisée à la rentrée 2009.

              Cette réforme doit "assurer au moins une formation de niveau V (CAP ou BEP, ndlr) à tous les jeunes et augmenter le niveau général des qualifications".

              Un tiers environ des lycéens, soit 720.000, sont scolarisés dans l'enseignement professionnel. On rappellera, pour signaler l'importance et l'intérêt du projet ministériel, que 150.000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification; alors que, à l'autre bout de la chaîne, les métiers manuels ne demandent qu'à embaucher, pour transmettre un savoir-faire valorisant et enrichissant (à tous les sens du terme...)

              Évidemment, Gérard Aschiéri est "contre". Philipe Meirieu aussi...

  • Selon que vous vous appellerez Jean-Jacques ou bien Hamid...

             Un matin, Hamid a décidé qu'il ne pousserait plus le chariot contenant les fioles d'alcool destinées aux avions : «C'était contre sa religion.» En invoquant l'islam, cet employé intérimaire de l'Aéroport de Paris a mis la direction du service en émoi...

              On sait par ailleurs que la grande distribution adapte les horaires de travail des caissières lors du mois de ramadan pour éviter les baisses de rendement et leur permettre de rompre le jeûne… sans abandonner leur poste. «On n'a pas le choix», résumait, en 2007, un responsable du service caisse du Géant d'Argenteuil.

              La mixité est parfois contestée, comme dans ce centre d'appels, sous-traitant de SFR. Un certain Mounir y pratiquait un prosélytisme voyant et refusait les ordres de son chef, qui était une femme, sans que personne n'intervienne. Ces cas restent isolés mais «la peur qui entoure l'islam induit des comportements irraisonnés de la part des recruteurs et des managers», résume Aline Crépin, responsable diversité chez Randstad, une société d'intérim. «Les DRH craignent d'être considérés comme racistes et d'avoir des procès», poursuit Patrick Plein de Vinci. «Ils préfèrent parfois ne rien faire.»

              C'est, semble-t-il, la tendance des prochaines années. Mais certains DRH comme Aline Crépin insistent pour «désislamiser les problématiques» : «Si Jean-Jacques avait refusé de transporter des bonbons durant le carême, il aurait reçu un avertissement !»...

  • « Science, Écologie et Économie », aux Mercredi de la Nar...

                Après le sommet chaotique de Copenhague, comment envisager les liens entre « Science, Écologie et Économie » ? Dans le cadre des Mercredi de la Nar (1), la parole est donnée à un scientifique, qui viendra faire part de sa réflexion et de ses nombreuses expériences des questions trop souvent débattues à la légère et rendues confuses par l’agitation médiatique de ces derniers mois.

               Directeur de recherches, Jacques WEBER a commencé ses travaux à l’Orstom pour des études sur l’économie rurale dans le Sahel. Après s’être intéressé à l’économie de la pêche, il a travaillé à l’Ifremer et créé à la fin des années quatre-vingt le premier département d’économie des pêches en France. Il fut le premier directeur de l’Institut français de la Biodiversité. Auteur de nombreux rapports pour diverses institutions, il mène par ailleurs une recherche sur la question politique en Afrique.

               Le développement durable l.pdf

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    (1): Mercredi 6 janvier, 17 rue des Petits Champs, Paris 1er (quatrième étage). La conférence commence à 20 heures très précises