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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Macron ou l’impuissance du discours !, par Christian Vanneste.

    Il a osé crier victoire ! Dans le fond, Macron, c’est comme Napoléon, qui voudrait se relancer après Waterloo, se réinventer, prendre un nouveau chemin, bref continuer à exercer le pouvoir, mais avec cette différence abyssale qu’il n’y a pas eu d’Austerlitz, ni aucune autre bataille gagnée auparavant, ni aucune restauration de l’Etat, ni aucun élan donné à la Nation, ni aucune prééminence de la France en Europe. La seule victoire de Macron, c’est l’élection volée de 2017 par un socialiste ami des milliardaires, et qui a poursuivi le travail de sape commencé dans les cabinets obscurs : la démolition de la France !

    christian vanneste.jpgLa France n’allait pas bien en 2012. Cela fait 45 ans que son budget est en déficit. Macron, secrétaire général adjoint à l’Elysée, puis ministre de l’économie, dans un cadre socialiste, puis président de la République a-t-il amélioré les choses ? Evidemment non ! La dette était à 98,7% du PIB en 2019. On continuait à emprunter pour financer une politique inefficace. La France est un pays riche, avec une épargne abondante, des infrastructures solides, un patrimoine considérable, et les petits malins qui nous « gouvernent » à coup d’expédients pensaient que l’on continuerait à lui prendre ses obligations à taux négatif, qu’on accepterait de perdre de l’argent en finançant un pays qui offrait de meilleures garanties que d’autres. En somme, le présent vivait sur les trésors du passé. La dépense publique n’était pas diminuée. L’industrie s’effaçait du territoire. La balance commerciale demeurait déficitaire depuis près de 20 ans. Au début de cette année, le chômage était à près de 9 % malgré un contexte mondial favorisé par une embellie artificielle entretenue par la création monétaire. L’Allemagne était à 3,5%, et présentait un tableau positif là où celui de la France était négatif. Le Covid transforma l’essai en faveur de Berlin : 438 morts en France par million d’habitants, 105 en Allemagne. Dans son allocution d’hier, un discours aux allures de village Potemkine, superposant à la triste réalité une carte postale idyllique, Macron a carrément gommé les mauvaises décisions, les contradictions, les atermoiements, les retards, les pénuries, les mensonges, l’absence de masques et de tests, qu’il a remplacés par le mot vague de « produits ». Un mois de retard, c’est quatre points de PIB en moins de croissance ! Et il faudrait pavoiser parce qu’on rouvre les écoles à la mi-Juin (!) et les restaurants dans un pays où le tourisme est vital pour l’économie ! Aveuglement au départ malgré des informations précoces en provenance de Chine, choix politiques superficiels comme le maintien du match Lyon-Turin, comme le premier tour des municipales, avant un confinement trop général, trop coercitif, et trop long, parce que le gouffre s’était ouvert sous les pieds des gouvernants. Ils avaient vu se profiler l’ombre des juges à l’horizon de leurs mandats alors qu’ils ne parvenaient plus à obtenir les moyens indispensables à une stratégie sanitaire intelligente : tester, isoler, soigner ! Faute de lits en réanimation, et à deux doigts de la saturation, ce sont nos voisins allemand, suisse, luxembourgeois, et même l’Autriche, qui sont venus à notre secours, et toute honte bue, Macron s’en vante !

    Le déclassement de la France s’est accéléré avec cette crise sanitaire. Il est probable que les préteurs déjà beaucoup plus circonspects à l’égard de la France que de l’Allemagne le seront encore davantage puisque la dette va exploser ! On évalue la récession à hauteur de 11% du PIB au minimum ! Du jamais vu depuis la crise de 1929 ! Un pays dont les points forts sont le tourisme, l’aéronautique, la pharmacie (!), notamment, peut-il encore inspirer confiance ? On emprunte d’ailleurs pour alimenter un Etat obèse qui a montré son impuissance, et financer une protection sociale trop largement ouverte aux étrangers. Or, c’est d’investissement dont la France a besoin : son retard dans des domaines où elle vivait sur une réputation désuète est maintenant évident. L’économie n’est pas tout. Voilà trois ans que le pays traverse des bourrasques sociales et sociétales, que des quartiers et toute une population non-assimilée, échappent à la loi et à l’ordre, entretiennent des trafics, génèrent des violences et remplissent les prisons, que le mécontentement a fait quasi sans interruption souffler un vent de révolte dans les rues. La violence de la répression des Gilets Jaunes, dont les revendications initiales étaient légitimes, contraste étrangement avec la mollesse du pouvoir face à une contestation non du gouvernement mais de la France par des gens que Cicéron appelait des « Catilinaires », conglomérat de tout ce qui déteste notre pays, sa civilisation, son histoire, ses valeurs, barbares, délinquants et gauchistes ! Macron a centré son action et ses discours sur l’économie : en raison de ses déclarations passées, notamment sur la colonisation, de ses comportements ambigus, et des ministres qu’il a placés à la tête des ministères régaliens, il n’a pas le moindre crédit dans ce domaine, et ne pourra pas faire appel à la générosité de l’Allemagne comme il le croit à tort pour le reste.

  • L’Afrique souffre surtout d’une décolonisation précipitée. (2), par Christian Vanneste.

    De 1945 à la chute de mur de Berlin, deux empires coloniaux ont survécu : les Etats-Unis, bâtis sur la conquête de territoires dont les habitants ont été éliminés ou marginalisés, sont la chauve-souris de la décolonisation. Côté rats, c’est une colonie de peuplement où les colons ont le pouvoir et se sont émancipés de la métropole, mais en maintenant longtemps l’esclavage et la soumission des non-blancs ; côté oiseau, c’est la colonie qui a arraché son indépendance et indique aux autres la voie de la liberté.

    christian vanneste.jpgLa seconde face permettra d’assumer l’esprit colonisateur lié à la première mais de manière douce : peu de possessions directes, avec des îles, des bases, mais une influence économique, politique et quand il le faut militaire sur une partie grandissante du monde, à commencer par les Etats issus du démembrement de l’Empire espagnol. L’URSS de 1945 s’étend de la Pologne à la Corée, comprenant l’immensité russe, et les conquêtes tsaristes d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale. De plus elle vassalise l’Europe orientale et à la fin des années 1970 étendra son influence sur des pays d’Afrique, les colonies portugaises “émancipées”, l’Ethiopie, la Somalie, d’Amérique avec Cuba, et d’Asie avec l’Afghanistan. La puissance soviétique n’est pas douce, mais idéologique et militaire. L’idéologie périclitera, l’Empire éclatera. Pendant un temps, il ne subsistera qu’un empire, celui de Washington, qui exerce son pouvoir le plus souvent indirect sur la plus grande partie du monde avec la triple capacité d’intervenir militairement, de manier le bâton et la carotte économiques et enfin de posséder une monnaie dominante, celle des Etats-Unis qui est aussi le problème du monde.

    “Si les Ricains n’étaient pas là”, chantait Sardou, et il avait raison. A deux reprises ils sont intervenus, en 1917 pour combler la défaillance russe provoquée par la révolution bolchévique et aider la France à remporter la victoire, puis de 1942 à 1945, ils ont permis la libération de notre pays. Pendant près de 45 ans, ils ont été le rempart du monde libre face au totalitarisme communiste, mais leurs deux interventions ont été bien tardives et très légitimement visaient tout autant les intérêts américains que le secours à l’Europe démocratique. L’idéologie marxiste de l’URSS était évidente et brutale puisqu’elle légitimait la violence par la fin de l’Histoire qui sacralisait l’expansion soviétique. Celle des Etats-Unis était plus suave puisqu’elle reposait sur la liberté, celle du marché et celle du droit correspondant à la protection de l’autonomie individuelle : libéralisme contre totalitarisme, plus facile à vendre malgré les esprits grognons dénonçant les inégalités, la persuasion clandestine, et un conditionnement finalement plus matérialiste et plus efficace parce que moins visible. Dans les deux cas, il s’agissait néanmoins de produire un homme nouveau. C’est l’idéologie américaine qui y est parvenue comme en témoigne aujourd’hui l’opposition entre la Russie conservatrice qui entretient ses racines et l’Amérique de plus en plus nihiliste mélangeant le paroxysme du consumérisme individualiste et hédoniste avec une conception de la liberté  comme libération des minorités dans une inversion normative systématique. Or, les envies capricieuses d’ailleurs déterminées par les médias pas plus que la soumission de la majorité à des minorités activistes ne constituent la véritable liberté. Celle-ci exige, d’abord, des sujets rationnels capables d’autonomie dans leurs choix et, ensuite, des nations qui les rassemblent, capables, elles-aussi, de procéder à des choix collectifs pour maîtriser leur destin et poursuivre la recherche du bien commun.

    Il faut donc aujourd’hui nous libérer de l’Empire américain qui joue un rôle déterminant dans notre décadence et accroît notre dépendance à travers les grandes entreprises qui monopolisent les nouvelles technologies, les GAFAM. La gratitude elle-même doit être mesurée. Les Etats-Unis ont pratiqué une politique ambivalente. Ils ont brandi d’un côté une idéologie apparemment fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celle-ci a créé le déséquilibre européen au lendemain de la première guerre mondiale, cause essentielle de la seconde, et justifié la fin des Empires coloniaux, après 1945. L’absence d’intervention pour soutenir les Français à Dien Bien Phu en 1954 puis le torpillage de l’opération de Suez en 1956 en témoignent. Mais, d’un autre côté, ils ont, de manière ouverte ou plus dissimulée, multiplié les interventions favorables à leurs intérêts sans tenir le moindre compte de l’avis des populations. Leur action au Moyen-Orient à l’encontre de l’Irak puis de la Syrie, leur pression sur la Russie en Europe de l’Est ont le mérite de laisser apparaître les intérêts derrière les discours. Qu’est-ce qui autorise les Américains à interdire aux Syriens d’accéder à leur pétrole au-delà de l’Euphrate ? Qu’est-ce qui les autorise à s’opposer au gazoduc entre la Russie et l’Allemagne ? Dans le monde actuel, plus multilatéral avec l’émergence ou la renaissance des BRIC ( Brésil, Russie, Inde, Chine) auxquels il faut ajouter l’Afrique du Sud, les pays européens doivent non pas retrouver leur puissance d’antan, mais à nouveau jouer leur propre jeu sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire d’une institution bureaucratique pour cela. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • La priorité en politique est d’identifier l’ennemi !, par Christian Vanneste.

    Julien Freund affirmait : “pas de politique sans ennemi”. Un ennemi n’est pas un concurrent, qui accepterait l’alternance au pouvoir d’un même Etat, avec des différences quant aux modalités de la gouvernance, mais dans le but identique de maintenir cet Etat et même d’en amplifier si possible la puissance. Non, l’ennemi, extérieur ou intérieur veut vous détruire et régner comme seul maître. 

    christian vanneste.jpgLe conflit majeur de notre époque en Occident est celui du progressisme et du conservatisme. Il ne s’agit pas d’une opposition entre deux conceptions politiques qui puissent se succéder au pouvoir, comme les Libéraux et les Conservateurs au Royaume-Uni pendant le XIXe siècle. Il s’agit d’une lutte à mort en ce que le progressisme consiste à détruire ce que justement les conservateurs veulent conserver. Mais c’est un conflit qui transcende les Etats-nations, et d’une certaine manière reprend ce que les marxistes appelaient la lutte des classes. Simplement, au lieu d’opposer un prolétariat conquérant à une bourgeoisie décadente, elle oppose une oligarchie mondiale triomphante aux peuples humiliés. Warren Buffett, pendant un temps l’homme le plus riche du monde, disait sur CNN en 2005 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner. »

    Il y a une oligarchie mondialiste qui est constituée de puissances financières qui contrôlent la majorité des médias, et une partie essentielle des réseaux sociaux. Elle règne sur un certain nombre d’instances internationales et diffuse son pouvoir dans les Etats occidentaux par le biais de représentants locaux. Son objectif est clair : diluer les volontés politiques nationales afin de substituer à la démocratie une technocratie des “sachants”. Le gouvernement mondial, dont “l’Etat profond” américain et l’Europe “bruxelloise” sont les étapes, est l’objectif final. Son terrain de prédilection est la lutte contre des ennemis certes non-humains mais qui oblige “moralement” à contrôler davantage les hommes : le réchauffement climatique, malheureusement un peu abstrait ou le virus beaucoup plus convainquant parce qu’il parle à chaque individu de sa propre mort. Mais il faut aussi et surtout en finir avec les nations, c’est-à-dire les peuples conscients de leur identité historique, parce qu’ils sont capables d’exprimer leur volonté, comme le montrent les votes hostiles des nations européennes à l’encontre de leur fusion dans une Europe fédérale. Pour cela, trois processus sont en oeuvre : d’abord, l’immigration de remplacement qui prive les peuples de leur unité et de la transmission de leur identité ; ensuite, le matraquage de la “cancel culture”, c’est-à-dire de la dénonciation et du renversement de la culture occidentale, grâce à une culpabilisation de l’histoire, des héros, et des oeuvres qui en font la richesse ; enfin, l’atomisation des sociétés en une poussière d’individus consommateurs et hédonistes, après la destruction des familles fondées sur la nature et l’évidence des sexes. La violence et l’intolérance des attaques contre le populisme, c’est-à-dire contre la réaction légitime et démocratique des peuples désirant persévérer dans leur être, contre le conservatisme sociétal lorsqu’il s’oppose à l’avortement ou au “mariage unisexe”, témoignent du caractère acharné, littéralement “terroriste” et en somme totalitaire de cette offensive : il s’agit non de vaincre momentanément l’adversaire, mais d’empêcher toute alternance, d’interdire tout retour, de bâillonner sa pensée par le biais de lois liberticides, d’inciter les médias à lui refuser la parole, bref il s’agit de l’anéantir.

    C’est ce que vivent Trump et ses partisans aujourd’hui, c’est ce qui tente de s’installer en Europe avec la mise à l’écart de Salvini en Italie, avec la mise à l’index de la Hongrie ou de la Pologne, avec la mise au pas des Français par la macronie qui profite du Covid pour museler l’opposition, effacer tout autre débat, décourager les manifestations et même gommer les élections, ces fâcheuses récréations démocratiques. Les Français, contents ou pas de l’action d’un gouvernement qui a multiplié les erreurs, ne pensent plus qu’à ça, et c’est ce qui compte, car face au risque, tout le monde se tourne vers l’Etat protecteur, bon ou mauvais, plus que vers l’opposition verbeuse.  Or, lorsqu’on scrute la caste qui occupe le pouvoir dans notre pays, on voit bien qu’elle est la représentante locale de l’oligarchie mondialiste. Elle a vampirisé la quasi totalité des médias, dans une alliance improbable mais néanmoins réalisée entre la gauche caviar de Libération et de l’OBS, le libéralisme aveugle des journaux économiques, et le manichéisme de la bien-pensance pour laquelle la droite est le mal, du Monde jusqu’au service dit public de l’information. Le trait commun de cette idéologie est le refus des limites. Certains voient dans le transhumanisme son horizon. Son présent se confond avec la fin des frontières, et des discriminations, au nom d’une liberté et d’une égalité que démentent sans cesse davantage le pouvoir et la hiérarchie de l’argent. Mais son passé remonte parfois à la surface comme autant de bulles malodorantes, celles de la pédophilie et des addictions qui marquent tant de ces personnalités issues du “Tout est permis” des années 1970. Que ces gens, si peu exemplaires, encombrent les couloirs du pouvoir et les antichambres des Assemblées, saturent les plateaux de télévision, conseillent l’exécutif quand ils n’y participent pas, est bien plus inquiétant pour notre pays qu’un virus, dont il ne faut pas nier la gravité, mais qui passera.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • RWANDA : Rapport DUCLERT. Com­mu­ni­qué du géné­ral de Corps d’ar­mée Jean Claude Lafourcade.

    Le GAL Jean-Claude Lafourcade, commandant l'opération Turquoise, au Rwanda, en 1994. 

    Nous publions ici le com­mu­ni­qué du géné­ral Lafour­cade après la paru­tion du rap­port DUCLERT. Si des ombres res­tent encore au tableau du fait d’éléments man­quants, notam­ment par l’impossibilité actuelle d’accéder aux archives du Rwan­da, il res­sort que notre armée tel­le­ment atta­quée ces trente der­nières années, voit toutes les accu­sa­tions por­tées contre elle, levées une à une et son hon­neur demeu­rer intact, pour qui sau­ra lire atten­ti­ve­ment ce docu­ment. (NDLR)

    Com­mu­ni­qué du géné­ral de Corps d’ar­mée Jean Claude Lafour­cade, ancien com­man­dant de l’o­pé­ra­tion Tur­quoise, à pro­pos du rap­port Duclert rela­tif à la poli­tique et à l’en­ga­ge­ment mili­taire de la France au Rwan­da de 1990 à 1994.

    Lille le 29 mars 2021

    Le Pro­fes­seur Vincent Duclert, Pré­sident de la com­mis­sion d’historiens mise en place par le Pré­sident de la Répu­blique vient de publier son rap­port sur la poli­tique et l’engagement mili­taire de la France au Rwan­da de 1990 à 1994.

    Ce rap­port rejette toute com­pli­ci­té de géno­cide. Il montre clai­re­ment que les mili­taires déployés au Rwan­da ont rem­pli leur dif­fi­cile mis­sion dans le cadre des ordres de la Répu­blique et dans le res­pect de l’éthique opé­ra­tion­nelle et humanitaire.

    Ce rap­port est incon­tes­table pour tout ce qui concerne l’engagement des sol­dats sur le ter­rain car réa­li­sé par des cher­cheurs et des his­to­riens qui se sont essen­tiel­le­ment appuyés sur les archives poli­tiques, diplo­ma­tiques et opé­ra­tion­nelles. J’ose espé­rer que les obser­va­teurs et les cri­tiques pren­dront connais­sance dans le détail du conte­nu des actions menées par les mili­taires au Rwan­da. Ce rap­port montre sans ambi­guï­té la com­pé­tence pro­fes­sion­nelle et les qua­li­tés humaines et morales de nos sol­dats confron­tés à une situa­tion dra­ma­tique et extrê­me­ment complexe.

    Depuis plus de vingt ans ces sol­dats et leurs chefs, notam­ment ceux de l’opération Tur­quoise, ont été l’objet d’accusations infa­mantes et dif­fa­ma­toires allant jusqu’à la com­pli­ci­té de géno­cide et de crimes contre l’humanité.  Repo­sant sur des moti­va­tions idéo­lo­giques par­ti­sanes, ces accu­sa­tions ont été com­plai­sam­ment relayées par nombres d’organes d’information fai­sant de ces évè­ne­ments une lec­ture à sens unique et dés­équi­li­brée en offrant peu la parole aux acteurs de ter­rain direc­te­ment concernés.

    Je n’ai pas à com­men­ter l’aspect poli­tique du rap­port mais il fait le constat, que j’ai si sou­vent expri­mé non sans fier­té, que seule la France a eu le cou­rage d’intervenir pour arrê­ter le géno­cide après avoir essayé de réta­blir la paix entre les bel­li­gé­rants avec les accords d’Arusha.

    Ce rap­port, enfin, donne acte pour l’Histoire de la loyau­té et la géné­ro­si­té avec les­quelles les sol­dats que j’ai eu l’honneur de com­man­der ont rem­pli leur mis­sion au Rwanda.

    Général Jean Claude LAFOURCADE
    Commandant de l’opération Turquoise
    (Source : AFP)

    Rediffusé sur le site de l’ASAF : www.asafrance.fr

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Éphéméride du 28 octobre

    1362 : L'Abbé de Saint Victor, à Marseille (ci dessus), devient le Pape Urbain V 

     

     

     

     

     

    878 : Le Pape Jean VIII consacre la première église carolingienne de Vézelay   

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    La crypte carolingienne

    http://monumentshistoriques.free.fr/abbayes/vezelay/vezelay.html 

     

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    1362 : Guillaume de Grimoard, abbé de Saint Victor de Marseille, devient Pape, sous le nom d'Urbain V

     

    Le retour de la papauté à Rome, impossible de son vivant, sera la grande affaire du pontificat du Pape de Marseille.

    Il sera enterré (voir l'Éphéméride du 19 décembre) dans sa basilique de Saint Victor, dont le martyre remonte à 303 (voir l'Éphéméride du 21 juillet).

    Ses reliques furent si bien cachées, pendant la Révolution, pour échapper aux profanateurs, qu'on ne les a jamais retrouvées depuis...

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     Statue d'Urbain V, devant la cathédrale de Mende

     

    http://nominis.cef.fr/contenus/saint/284/Bienheureux-Urbain-V.html

     

    http://www.saintvictor.net/

     

     

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    1533 : Mariage Royal et Papal à Marseille

     

    Le Pape Clément VII célèbre, dans la cathédrale romane de La Major, le mariage de sa nièce, Catherine de Médicis, avec le fils du roi de France (François premier), le futur Henri II :

    http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/caran_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=03909

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    Fresque de Vasari, Florence, Palais Vecchio, Musei dei Ragazzi

    Aujourd'hui, mutilée et à moitié enterrée, la Major romane et antique existe encore, mais dans quel état !

    Il est bien regrettable que les architectes de Napoléon III, suivant les plans de Vaudoyer, aient construit la nouvelle cathédrale de la Major en partie sur l'ancienne, ce qui amena la stupide et criminelle destruction des deux tiers d'un édifice millénaire, dont certaines parties remontaient même au Temple de Diane, comme l'attestent deux colonnes encore en place, dans l'abside : telle quelle, cependant, et bien que mutilée, amputée, la Vieille Major, une fois qu'on y est entré, reste malgré tout une merveille : la bêtise humaine est bien la chose qui donne une idée de l'infini...

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    http://multimedia.inrap.fr/atlas/marseille/sites/2850/Cathedrale-de-la-Vieille-Major#.WBGZUiSVf5g

     

    Notre Éphéméride du 12 mars évoque Francesco Laurana, l'un des nombreux artistes italiens venus en France à partir de la Renaissance : Laurana, qui mourut à Marseille, réalisa, dans cette cathédrale de La Major, un splendide "autel de Saint Lazare", qui existe encore, et qui est la première manifestation, en France, de l'art nouveau, venu d'Italie :

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    1628 : Fin du siège de La Rochelle

     

    La ville capitule : Louis XIII et Richelieu ont détruit l'État dans l'État.

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche : 

    "...La position de la France en Europe n'en était pas moins difficile. Richelieu, inquiet de ce qui se passait à l'intérieur, s'était hâté de conclure la paix avec l'Espagne; alors les Anglais se retournèrent contre nous. Il est vrai que Richelieu, reprenant les projets d'Henri IV, avait conçu l'idée de rendre une marine à la France : depuis bientôt cent ans nous n'en avions plus et il nous en fallait une pour achever le grand dessein contre l'Espagne auquel Richelieu ne renonçait pas. Il en fallait une aussi pour que la France tînt sa place à côté des puissances maritimes, l'Angleterre, la Hollande, qui grandissaient et commençaient à se disputer les colonies. Il en fallait une enfin pour venir à bout des protestants qui, du port de La Rochelle, mettaient en échec l'État désarmé sur l'Océan.

    Tout cela distrayait la France, qui ne pouvait être partout, de l'affaire essentielle, celle d'Allemagne. Jamais nous ne fûmes autant partagés entre la terre et la mer. Mais d'abord il fallait en finir au-dedans avec la rébellion calviniste, avec "ces enragés", comme les appelait Malherbe. Les Anglais, descendus dans l'île de Ré pour leur porter secours, en furent heureusement chassés. On dut encore réduire La Rochelle par un long siège, qui est resté fameux et où Richelieu montra sa ténacité. Du succès de cette entreprise, tout le reste dépendait. Lorsque La Rochelle eut capitulé, après un nouvel échec des Anglais, ce fut un jeu de prendre les dernières places rebelles du Midi. L'année 1629 marqua la défaite finale du protestantisme comme parti politique et comme État dans l'État..."

    RichelieuRochelle.jpg

            

     

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    1696 : Naissance de Maurice de Saxe

     

    Maréchal général des Camps et armées, c'est lui qui commandait les troupes lors de la bataille de Fontenoy : ce jour-là, alors que la bataille semblait perdue, le roi Louis XV, chargea en personne à la tête de toute la Maison du Roi, changeant le cours de la bataille et transformant en éclatante victoire ce qui s'annonçait comme une grande défaite (voir l'Éphéméride du 11 mai).

    Cet Allemand, grand serviteur de la France, est l'un des plus beaux symboles de cette francisation de l'Europe - aux XVIIème et XVIIIème siècle - dont a parlé Jacques Bainville, montrant combien Louis XIV, puis Louis XV et Louis XVI ont mené une authentique politique de civilisation qui avait rendu la France aimable à tous, avant que la belliqueuse et sanguinaire Révolution ne mette fin à cette admiration sans borne de l'Europe pour tout ce qui venait de France...

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     http://rha.revues.org/index6745.html 

     

    (Voir l'Éphéméride du 30 novembre, jour de la mort du Maréchal...)

     

    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo "La Maison du Roi"... 

     

     

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    1714 : Arrivée de l'ambassade de Perse à Marseille

     

    La réception de cette Ambassade par le Roi, quatre mois plus tard, dans la Galerie des Glaces de Versailles, sera comme le chant du cygne de Louis XIV (ci dessous le tableau d'Antoine Coypel).

    Mehmet Rıza Beğ était l'intendant du gouverneur d'Erevan. Il  fut choisi par le Chah de Perse Hussein 1er en 1714 pour le représenter auprès du roi de France et pour signer avec lui, en son nom, un Traité de commerce et d'amitié entre la France et la Perse.

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     Louis XIV reçoit dans la Galerie des Glaces de Versailles Mehemet Raza-Bey, ambassadeur extraordinaire du Shah de Perse Tahmasp II, le 19 février 1715; attribué à Antoine Coypel 

     

     

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    1924 : Début de la Croisière Noire

     

    8 autochenilles Citroën type B 2 entament leur périple de 24.000 kilomètres en terre africaine, entre Colomb Béchar et Tananarive.

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  • Trump et Macron, le dîner de la tour Eiffel

     

    En deux mots.jpgLe Jules Verne, en plus d'avoir pris pour nom celui d'un auteur qui a enchanté notre jeunesse, et même un peu au-delà ... de voyages merveilleux et de curiosités scientifiques, est un restaurant de grande qualité, relié en un sens à l'auteur dont nous venons de parler puisqu'il siège au deuxième étage de la tour Eiffel, « grande fille de fer » dit Brasillach, emblématique de l'ère technique et industrielle, chère à Verne. Le président des Etats-Unis d'Amérique et le président de la République française doivent y dîner ce jeudi 13 juillet, veille du 14.  

    Donald Trump, lui-même constructeur, propriétaire et résident d'une tour qui porte son nom, non loin de l'Hudson, Seine du Nouveau Monde, Emmanuel Macron, leurs épouses et leurs suites, emprunteront donc l'ascenseur panoramique qui grimpe dans l'entrelacs des poutrelles de fer jusqu'au premier étage de la Tour, ils prendront place autour de la table richement dressée qui leur aura été réservée tout près des baies qui ouvrent sur Paris et là ils pourront contempler l'un des plus beaux paysages du monde. L'esthétique et la politique y sont étroitement mêlées car la beauté de Paris tient pour beaucoup à cette impression d'ordre, de majesté, de goût supérieur et même de force qui lui ont été donnés par la puissance politique séculaire de la monarchie. 

    On ne sait si Donald Trump en aura une quelconque perception. Il faut espérer que son interlocuteur et vis à vis en aura pour deux. 

    Alors, après les propos futiles qu'il est d'usage et sans-doute nécessaire d'échanger en pareil cas, peut-être parleront-ils des affaires du monde. C’est-à-dire, malgré ce qu’en a pu dire Francis Fukuyama, de Guerre et de Paix. Et les sujets ne manqueront pas. Emmanuel Macron l’a rappelé dans son discours de Versailles : l’Histoire est tragique et ne finit pas.   

    Puis, comme nous sommes en démocratie, ils repenseront à leur cote de popularité, peut-être s’en parleront-ils, et ce n'est pas ce qui les aidera à résoudre les problèmes du monde. 

    On voit que, du moins lorsqu'on est Français, Histoire, littérature et politique ne sont jamais bien loin les unes des autres. 

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    MAGISTRO : Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.         

    A tout un chacun

    Michel MAFFESOLI  Professeur de sociologie à la Sorbonne  Du fanatisme athée au fanatisme dévot

    Du côté des 'élites' 

    "L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime" Chateaubriand (Lettre à Madame Récamier)

    Vincent DESPORTES Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  Spécificité militaire et droit d’expression : un lien consubstantiel

    Malika SOREL-SUTTER  Ancien membre du collège du Haut Conseil à l'Intégration  "Il faut refonder l'Observatoire de la laïcité"

    Ivan RIOUFOL  Journaliste politique  Pourquoi les idéologues sont des fardeaux

    En France

    Vincent DESPORTES  Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  "Les intérêts politiciens désorganisent l'armée française"

    Gérard-François DUMONT  Géographe, Professeur d'université à la Sorbonne  La puissance de la France corrélée avec son histoire démographique

    Françoise THIBAUT  Essayiste, historienne, professeur des universités  Espace social et droit de l'Etat - "Qu'est-ce qui ferait du bien aux Français ?" 

    Avec l'Europe

    Eric ZEMMOUR  Journaliste politique  En Europe,   les nations   ne ve  ulent pas mourir 

    De par le monde

    Mezri HADDAD  Philosophe, ancien ambassadeur  "Le printemps tunisien a détruit plus qu’il n’a construit"

    Devant l'histoire

    Paul RIGNAC  Essayiste, écrivain  Made in Algéria

    Transmettez, faites suivre, partagez ...

      

  • Baguette & Musette - TDNP#7 - La Bourgogne.

    3.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 7ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 7ème vidéo traite de la Bourgogne.

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.

    Description de la géographie bourguignonne 00:36
     
    Histoire de la Bourgogne 01:50
     
    Protéger la Bourgogne 06:18
     
    L'architecture bourguignonne 07:10
     
    Le dialecte bourguignon 11:17
     
    La gastronomie de bourgogne 12:09
     
    Le folklore bourguignon 15:36
     
    Pause musicale 18:40
     
    La Paulée : Danse évoquant les vignobles.
     
    La Branle Rat : Danse médiévale où l'on tape du pied.
     
    La Biaude : Blouse bleue portée par les hommes dans certaines régions du centre.
     
    La Layotte : Coiffe des femmes bourguignonne pour travailler à la vigne.
     
    Illustration de la miniature :
     
    Alfred Sisley -The Bourgogne Lock at Moret, Spring (1882) - huile sur toile.
     
    Extrait du début :
     
    La Foire gastronomique de Dijon en 1951 (INA)
     
     
    Musique de fond :
     
    Malicorne - Bransles de Bourgogne (officiel)
     
     
    Pause musicale :
     
    Easyrider - Le Ban Bourguignon
     
  • Soyons Royaux !

     

    Par Guy Adain

    Une sympathique exhortation à être royaux quand plus grand chose ne l'est.  A l'être en nous reportant à toutes nos origines, à toute notre histoire française. Se « royalicaliser » peut sembler un terme baroque. Après tout, se radicaliser, par l'étymologie, renvoie aux racines. Soyons royaux !    LFAR

     

    3759264560.jpgIl fallait bien trouver un ennemi aux « radicalisés ».

    Bien sûr, il y avait leurs victimes, mais pas d’adversaires ; pas d’ennemis combattants, juste des innocents que l’on égorge sans vergogne ! D’un côté des terroristes et de l’autre des terrorisés ! Nous avions connu cela il n’y a pas si longtemps et nous avions appris à…Résister !

    La France peut être un pays de…Résistance, quand sa survie est en jeu !  Et, ce ne sont pas quelques « amateurs frénétiques de barbe à papa » qui vont nous frapper d’épouvante ! Les Gens de France peuvent devenir des « Gens d’armes »…Intrépides, « Sans peur et sans reproche ». Héroïques au besoin !

    La Douce France peut être aussi « Furia Francese ! » Que les « Radicalisés » ne vous effraient plus !  Nous avons nous aussi des capacités et une force intérieure inaltérable en mesure de faire face. Toute notre histoire est pleine de nos Résistances passéesde Sainte Geneviève, qui brava Attila à Jeanne d’Arc en passant par Bayard, Turenne, et bien sûr, nos héros de la « Résistance » jusqu’à notre dernier gendarme, capable d’échanger sa propre vie pour sauver un otage. Hommage au Colonel Beltrame !

    Dans notre petit cercle vertueux de royalistes convaincus : « Royalicalisons-nous ! » Nous avons tous les atouts en main, ne craignons pas le petit nombre, il est souvent gage de succès !  Le BSP (Bon Sens Populaire) ne se trompe pas : en France, le meilleur, le plus beau, le grandiose, le nec plus ultra de tout être et toutes choses est qualifié de…Royal ! Alors : Soyons Royaux !  

    La Couronne

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (167), Depuis 1955, des Régions...

    1AB.jpg

    Ou : quand la République idéologique  se désavoue elle-même, et donne tort à la Révolution, mais dans un curieux mélange de retour aux Provinces et d'aberrations technocratiques !...

    On le sait : c'est en application du funeste principe "Du passé faisons table rase" que la Révolution a sciemment détruit les Provinces, transformées en départements, pour "casser" les héritages reçus de l'Histoire. 


    Les révolutionnaire se croyaient seuls au monde, et pensaient créer un modèle que le monde entier allait nous envier; et qu'au besoin on exporterait par la force...


    Ils n'imaginaient pas les guerres économiques des siècles suivants - les nôtres... - ni les compétitions féroces qui allaient exister entre nous et d'autres pays, essentiellement comme l'Allemagne, qui n'existait pas, alors. 


    C'est la folie révolutionnaire, et les utopies anti françaises qu'elle a répandues d'une façon insensée, qui ont abouti à la création de cette Allemagne qui nous a fait tant de mal par la suite... 

    Là aussi, la Révolution tournait le dos à la sage politique de nos Rois...

    Aujourd'hui, alors que l'on voit bien que nos Départements n'ont pas la taille critique pour lutter avec les puissantes Régions d'Europe (les Länder allemands, par exemple) la république idéologique a bien été obligée de recréer ces grands ensembles qu'étaient les Provinces, qu'elle avait sottement supprimés - alors que cela ne s'imposait évidemment pas... - uniquement au nom de l'idéologie. 


    Mais, toujours parce qu'elle est idéologique, la république n'entend pas recréer les antiques solidarités et réalités naturelles des Provinces, fondés sur l'Histoire. Elle accouche de constructions intellectuelles et technocratiques, combinant curieusement reconnaissance des héritages historiques, parfois (Alsace, Bourgogne, Auvergne, Franche Comté, Limousin, Picardie, Île-de-France...) là où elle ne peut vraiment pas faire autrement; et mépris tournant à l'absurde de ces mêmes héritages (Normandie coupée en deux, Bretagne amputée de Nantes, la ville de ses Ducs...)


    Sans oublier quelques perles de l'absurdité technocratique : la Provence rebaptisée "Paca"; une région "Centre" échappant à toute rationnalité (et, en tout cas, à toute "centralité" !...)...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Sur la page facebook de notre ami François Marcilhac

     
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    L'Esprit capétien

    « Quand je me réveille le matin, je suis Française, pas républicaine. Je mange une gastronomie française, pas républicaine. Je parle français, pas républicain... La république n'est qu'un cadre. Ce n'est pas un mode de vie, ni une civilisation. »

    Charlotte d'Ornellas
    Journaliste française

  • L’affaire Kouchner, ou la Révolution pour rien…..

             Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs, ni des donneurs de leçons. L’affaire Kouchner, en soi, n’est pas de notre ressort. Laissons l’accusation accuser, la défense défendre, et juger qui voudra, ou qui pourra. A ce stade de « l’affaire » il n’y a rien à dire d’autre….

             Si Bernard Kouchner est (ou était…) attiré par l’argent, voire corrompu, il ne serait ni le premier ni le dernier dans la longue liste, en France et dans le monde, des gens qui auraient confondu (comme on le dit dans la presse actuellement...) leur intérêt personnel  avec le  rôle qu’ils jouent en tant que grands fonctionnaires de l‘État.

    bernard-kouchner-2600607_224.jpg

               Ce qui nous intéresse par contre, dans cette affaire Kouchner, c’est de passer d’un cas particulier au cas général, du cas d’une personne éventuellement corrompue au cas de la République et de la Révolution.

               Mais, pourquoi ? demandera-t-on peut-être; et quel rapport y a-t-il entre les deux ?

               Eh bien, voilà…..

               Quand les révolutionnaires ont massacré leurs opposants, établi le totalitarisme et décrété le premier génocide des temps modernes contre les Vendéens, la raison invoquée par eux pour justifier et même légitimer (!) toutes ces horreurs était qu’ils allaient régénérer, non seulement la France mais l'Europe, et même le genre humain ! Robespierre, Danton, les Conventionnels savaient très bien qu’ils tuaient des innocents (1), mais ils pensaient qu’ils allaient créer un monde nouveau, un Homme nouveau. Lénine, leur héritier-continuateur, n’a-t-il pas dit que la société sans classe serait si belle qu’on ne pouvait même pas l’imaginer ?

                Or, l’on ne peut que constater, deux cents ans après cette funeste Révolution, que rien n’a changé, et que même tout a empiré. La Révolution-mère, et celles qui l’ont suivie (2), ont détruit les antiques pouvoirs traditionnels qui se fondaient sur l’Histoire, sur le Sang – comme disait Maurras dans sa lumineuse démonstration de l’Avenir de l’intelligence… - et qui se reconnaissaient une autorité supérieure par le seul fait qu’ils admettaient la Transcendance.

                La Révolution et ses avatars ont remplacé ces antiques pouvoirs par des idées abstraites, des notions théoriques qui ne pèsent d’aucun poids face à la puissance de l’Argent, de l’Or; ce qui laisse encore plus qu’avant les mains libres à la corruption puisqu’il n’y a plus aucun pouvoir capable, ou simplement désireux, de s’opposer à elle.

                 C’est là, donc, qu’intervient notre critique. Non pas sur une personne, et contre elle (Kouchner, en l’occurrence), non pas sur un cas particulier mais, à travers ce cas particulier, pour remonter au cas général; et pour passer de la critique d’une personne à la critique d’un système. Notons d’ailleurs que la même chose peut être dite pour bien d’autres affaires, de Julien Dray aux carnets noirs d’Yves Bertrand, consacrés aux turpitudes de la République.

                 Des turpitudes et des ministres corrompus, des enrichissements personnels scandaleux, il y en a eu à foison pendant les mille ans de Royauté. Ce n’est donc pas là-dessus qu’il faut, en soi, attaquer le système actuel. Mais c’est sur ce fait précis que la révolution a échoué à changer l’Homme et le monde; que sous la République, issue de la Révolution tout continue comme avant, question corruption, et même avec une échelle démultipliée ; et que donc, de ce point de vue là, la révolution n’a servi à rien, et les faits se sont chargés de contredire Robespierre, Danton et les Conventionnels  qui voulaient régénérer la France, et qui n’ont rien régénéré du tout (3).

                Là est la critique.

                La République et la Révolution sont donc condamnables, là où la Royauté ne l’était pas, en soi. Car jamais, dans aucun texte, aucun Roi n’a promis d'apporter le système qui allaitt éradiquer toute laideur, toute bassesse, toute corruption de la Société. La République, elle, l’a promis/juré. Elle l’a assuré et proclamé, et c’est même pour cela, c’est au nom de cette promesse folle qu’elle s’est autorisée à massacrer et à génocider, en affirmant qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Eh bien, justement, on voit : c’est comme avant, c’est même pire qu’avant…

                On voit donc bien, par ces quelques réflexions sur l’affaire Kouchner, que ce qui nous intéresse là ce n’est pas Kouchner en lui-même, son éventuel enrichissement personnel et son éventuelle corruption. C’est la corruption du système, la corruption du pays Légal, la corruption de la République institutionnelle.

                Parce que cette corruption est inadmissible, si l’on se réfère aux promesses de ses origines.

                Ce qui était inadmissible et fou, ce qui est et reste la corruption fondamentale, substantielle, de tout système politique issu de l’idéologie révolutionnaire, c’est, en soi-même, la prétention à changer radicalement l’homme et la société, à engendrer, en un sens quasi-religieux, un homme nouveau, quand il apparaît si difficile de seulement vouloir l’améliorer un peu …

     

    (1)     :       "Les scènes des Cordeliers, dont je fus trois ou quatre fois le témoin, étaient dominées et présidées par Danton, Hun à taille de Goth, à nez camus, à narines au vent, à méplats couturés, à face de gendarme mélangé de procureur lubrique et cruel. Dans la coque de son église, comme dans la carcasse des siècles, Danton, avec ses trois furies mâles, Camille Desmoulins, Marat, Fabre d'Eglantine, organisa les assassinats de septembre.…

                     Danton, plus franc que les Anglais disait, : "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons." Il disait aussi : "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."  (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 298/299).

    (2) : toutes sorties d'elle et d'elle seule, qui est l'unique matrice : c'est le mérite de Soljénitsyne de l'avoir bien manifesté dans son discours des Lucs sur Boulogne (que vous pouvez lire dans la Catégorie Grands Textes, en Grands Textes I).

    (3) : Saint Just a tout de même osé dire, et écrire: "Je ne juge pas, je tue" (au procès de Louis XVI) et "Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres"...

  • Éphéméride du 2 Août

    1589 : Mort d'Henri III  

     

    Mortellement blessé la veille par le coup de poignard de Jacques Clément (voir l'Éphéméride du 30 juillet), Henri III meurt à deux heures du matin, le deux août, après avoir reçu l'extrême-onction vers minuit. 

    HENRI III ASSASSINAT.JPG
    Jacques Clément assassine le roi (à gauche), avant d'être lui-même tué par les gardes (à droite)

    Henri de Navarre - lui aussi Henri III, mais chez lui, en Navarre... - prévenu par un messager accourt au chevet du roi. Ce dernier le met en garde :

     

    "Voyez mon frère comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent pas autant"

     

    Puis Henri III invite les gentils-hommes présents à reconnaître Henri de Navarre comme son successeur :

     

    "Je vous en prie comme mes amis et vous ordonne comme roi que vous reconnaissiez après ma mort mon frère que voilà, que vous ayez la même affection et fidélité pour lui que vous avez toujours eue pour moi et que pour ma satisfaction et votre propre devoir, vous lui prêtiez serment en ma présence".

     

     

    C'est l'avènement de la dynastie des Bourbons.

     

    Devenu Henri IV, "roi de France et de Navarre", celui qui n'était jusque là "que" Henri III de Navarre parviendra à mettre fin aux Guerres de Religion, à relever la France et l'État, mais sera à son tour assassiné par un fanatique en 1610 (voir l'Éphéméride du 14 mai)...

     

    HENRI IV 2.jpg

    Sur les origines de la Famille de Bourbon,voir l'Éphéméride du 7 février

     

     

    Dans notre album Le dernier livre de Jacques Bainville voir les trois photos du chapitre "Le dévouement de Henri III"

     

     

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    1686 : Consécration de la Chapelle de la Maison royale de Saint Louis

     

    2 aout,bleriot,charles x,normandie,henri iii,henri iv,peugeot,premiere guerre mondiale,1914,bourbonsVoulue par Madame de Maintenon (ci contre), dès 1680, cette Maison est d’abord destinée aux jeunes filles pauvres, afin qu’elles puissent recevoir une véritable éducation.

    Madame de Maintenon l’établit d’abord à Rueil en 1681, puis à Noisy-le-Roi, Louis XIV ayant offert le château, capable d’accueillir plus de 180 pensionnaires.

    Le 15 août 1684, en Grand Conseil, Louis XIV décréta la fondation "d'une maison et communauté où un nombre considérable de jeunes filles, issues de familles nobles et particulièrement des pères morts dans le service… soient entretenues gratuitement… et reçoivent toutes les instructions qui peuvent convenir à leur naissance et à leur sexe… en sorte qu'après avoir été élevées dans cette communauté, celles qui en sortiront puissent porter dans toutes les provinces de notre royaume des exemples de modestie et de vertu."

    Par Lettres patentes des 18 et 26 juin 1686, Louis XIV confirma la fondation de l'établissement.

    Enfin, la chapelle de l'école fut consacrée à Notre-Dame le 2 août 1686. 

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    "Puisse cette école durer autant que la France, et la France autant que le monde..." (Madame de Maintenon)

     http://ancre.chez-alice.fr/versailles/saint-cyr.htm

     

     

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    1754 : Naissance de Pierre-Charles L'Enfant

             

    Il est le concepteur du plan d'urbanisme de Washington, capitale des États-Unis d'Amérique.

    En signe d'hommage et de reconnaissance, il fut enterré au cimetière d'Arlington (ci dessous).

    L'ENFANT TOMBEAU.jpg

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-charles-l-enfant/

     

     

     

     2 aout,bleriot,charles x,normandie,henri iii,henri iv,peugeot,premiere guerre mondiale,1914,bourbons

     

     

     

    1830 : Charles X abandonne le pouvoir

     

    Le 2 août, après trois jours d’insurrection parisienne, et trois autres jours d’hésitation, Charles X, retiré à Rambouillet, abdique, et fait contresigner cette abdication par son fils, le Dauphin.

    Il le fait au profit de son petit-fils, le duc de Bordeaux (futur "Comte de Chambord"), nommant le Duc d’Orléans Régent.

    À deux siècles de distance, la façon dont trois des quatre derniers Rois de France ont perdu leur trône laisse songeur, et ne peut que surprendre... :

    • "Louis XVI a pu sauver vingt fois sa couronne et sa vie" (Chateaubriand)...

    Après avoir hésité pendant de longs jours, Charles X cède devant l’émeute d'une petite partie de Paris - qui n'est pas, loin s'en faut, "tout Paris", Paris n'étant pas non plus "toute la France" - , alors qu’il venait d’effectuer un voyage triomphal en Alsace qui avait révélé l’ampleur de sa popularité dans la France profonde (voir l'Éphéméride du 31 août)...

    Il cède devant une partie de Paris, comme cédera à son tour, dix-huit ans plus tard, Louis-Philippe - qui le remplace après son départ - alors qu'en 1848, pour reprendre le mot de Maurras, deux de ses enfants étaient "maîtres absolus des Armées de Terre et de Mer".

    Si l’idée était trop nouvelle pour être sérieusement envisagée sous Louis XVI, il est clair que – si l’on excepte l’habile Louis XVIII, le seul à être mort dans son lit… - ce qui a manqué à Charles X, comme à Louis-Philippe, pour asseoir véritablement le trône, ce fut le suffrage universel... 

    2 aout,bleriot,charles x,normandie,henri iii,henri iv,peugeot,premiere guerre mondiale,1914,bourbons       

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XVIII, La Restauration :

    "...Le roi et son ministre, par une étrange imprudence, ne tinrent aucun compte de l’agitation qui commençait à Paris. Charles X était convaincu de n’avoir affaire qu’à une résistance légale, comme lui-même, appuyé sur l’article 14, était dans la légalité. Le jour où l’émeute éclata, il partit tranquillement pour la chasse. Aucune précaution n’avait été prise. Le ministre de la guerre était aux eaux. La garnison de Paris était réduite à 14.000 hommes, des troupes ayant été prélevées pour la campagne d’Alger. Des régiments sûrs étaient à Saint-Omer à cause des affaires de Belgique ou dans d’autres villes de province pour des cérémonies.

    Les 27, 28, 29 juillet, les insurgés, venus des faubourgs et du quartier des Écoles, s’emparèrent de Paris, dressant des barricades, arborant les trois couleurs, tandis que la bourgeoisie laissait faire. Cette insurrection avait quelque chose de commun avec les idées des doctrinaires, des libéraux, qui avaient rédigé l’Adresse, des classes moyennes qui les avaient réélus. C’était une explosion des sentiments que Charles X avait voulu apaiser par de la gloire et des conquêtes, tandis que l’Algérie était une diversion dérisoire pour un peuple toujours traditionnel : l’idée républicaine et bonapartiste se confondait avec la haine des traités de 1815. "Les combattants des journées de juillet, dit Émile Bourgeois, n’avaient pas fait une émeute analogue à celle de 1789. Ils avaient pris les armes contre l’Europe au moins autant que contre Charles X et rêvé surtout de la République conquérante et de l’Empire."

    2 aout,bleriot,charles x,normandie,henri iii,henri iv,peugeot,premiere guerre mondiale,1914,bourbonsLe roi, retiré à Rambouillet, abdiqua en faveur de son petit-fils, le duc de Bordeaux (ci contre), et nomma le duc d’Orléans Lieutenant général du royaume. C’eût été, Guizot l’a reconnu plus tard, la solution politique. Elle eût évité une division qui allait tout de suite affaiblir la nouvelle monarchie : la division des partisans de la branche aînée des Bourbons, la branche légitime, et les partisans de la branche cadette.

    Mais le précédent de 1688 hantait les esprits de ceux qui, comme Thiers, avaient soufflé sur le feu et se tenaient en réserve pour le moment où l’insurrection aurait triomphé. Ce furent eux qui offrirent la couronne à Louis-Philippe, duc d’Orléans. Cette solution, conforme à leurs goûts, avait, pour les

  • Éphéméride du 25 janvier

    La salamandre, emblème de François 1er 

     

     

     

    1370 : Charles V acquiert le Comté d'Auxerre

     

    Le processus d'intégration du Comté d'Auxerre au Royaume de France commença assez tard, durant la Guerre de Cent ans. Et celui de la Bourgogne, dont le Comté faisait partie, ne s'achèvera, lui, qu'avec Louis XI, victorieux de sa lutte avec la Maison de Bourgogne...

    Lors de la Guerre de Cent Ans, en janvier 1358, l'anglais Robert Knolles s'empare d'Auxerre (le , et rase ses remparts. Ce sera l'occasion de la première intervention directe des rois de France dans les affaires de la ville et du Comté puisque ces remparts seront reconstruits en 1402 grâce à l’argent accordé par les rois Charles V et Charles VI. 

    Le vieux comte Jean IV de Chalon vendit le comté au roi Charles V, par acte du , pour 30.000 francs or. Mais la guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons survint assez peu de temps après, et Auxerre prit le parti du duc de Bourgogne Jean sans Peur, en lutte avec Louis XI : finalement victorieux, celui-ci reprendra possession, d'une manière effective et, cette fois, définitive du Comté.

    Il confirmera les privilèges de la ville d'Auxerre en 1477...

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    http://www.cosmovisions.com/histAuxerre.htm

     

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    1515 : Sacre de François Premier 

     

    25 janvier,françois premier,renaissance,leonard de vinci,charles quint,bainville,jeux olympiques d'hiver,chamonixDe Michel Mourre :

    "...François premier fut le type accompli du gentilhomme de la Renaissance. D'une belle prestance, avec un air majestueux que tempérait son élégance fastueuse, c'était un guerrier d'une folle bravoure, un sportif accompli, qui excellait à la paume, à la chasse, au tournoi.

    Il possédait une intelligence rapide, curieuse de tout, un peu superficielle sans doute, mais qui faisait de lui le plus brillant causeur de son royaume.

    Il aimait les Lettres et les Arts, se fit le patron des humanistes, fonda le Collège de France (1530), et fut le grand introducteur en France de la Renaissance italienne : il attira auprès de lui des artistes comme Benvenuto Cellini, le Primatice, Léonard de Vinci, et c'est lui qui fit construire les châteaux de Chambord, de Villers-Cotterêts, de Saint Germain en Laye, ainsi que le château de Madrid, à Neuilly..." 

     

    Et pourtant, il n'eut pas la tâche facile ! Lutte contre l'hégémonisme de Charles Quint à l'extérieur, débuts des troubles religieux à l'intérieur...

    25 janvier,françois premier,renaissance,leonard de vinci,charles quint,bainville,jeux olympiques d'hiver,chamonixSans compter la trahison du Connétable de Bourbon (ci contre), qui le battra et le fera prisonnier - au nom des Impériaux ! - à Pavie en 1525, dix ans après son triomphe de Marignan en 1515 (voir l'Éphéméride du 13 septembre) : devenant le troisième roi de France à être fait prisonnier, le grand roi sera alors purement et simplement livré à son ennemi juré, Charles Quint, et emmené à Madrid où il restera de longs mois captifs... :

    sur la trahison du Connétable de Bourbon, voir l'Éphéméride du 18 juillet;

    et sur les rois de France faits prisonniers, voir l'Éphéméride du 11 février...

     

     

    De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VIII, François Ier et Henri II, la France échappe à l'hégémonie de l'empire germanique) :                

     

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    La "monstrueuse puissance", la France prise en tenaille...

    Près de deux siècles plus tard, ce sera pour éviter que ne se reconstitue cette "monstrueuse puissance" que Louis XIV acceptera le testament du dernier roi Habsbourg d'Espagne, léguant son royaume à un prince français : ce sera "le bon choix", comme l'a très bien expliqué Jacques Bainville...

     

    "...La monstrueuse puissance était constituée, l'Espagne et l'Allemagne accouplées...

    ...Pour se reconnaître dans les événements très confus qui vont suivre, trêves conclues et dénoncées, alliances nouées et dénouées, il faut un fil conducteur. Comment François 1er finit-il par se réconcilier deux fois avec Charles Quint, la première au traité de Cambrai qui rendit au roi ses fils otages, la seconde avec un tel empressement que l'Empereur fut reçu en France ? C'est que les choses ne sont jamais si simples. En théorie, il était facile de s'unir, pour abattre Charles Quint, à Soliman, et aux protestants d'Allemagne. Mais, en Europe, cette alliance avec les Turcs, dont les invasions montaient, avançaient sans cesse, faisait scandale. Charles-Quint exploitait ces craintes et ces répugnances contre François 1er qui devait ruser, rassurer, fournir des explications, ne pas laisser Charles Quint prendre le rôle de défenseur du catholicisme. Quant aux princes protestants d'Allemagne, confédérés à Smalkalde contre l'Empereur, il leur arrivait de se souvenir qu'ils étaient Allemands et que Charles Quint les couvrait en Autriche lorsque les Turcs menaçaient Vienne.

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    L'avancée musulmane en Europe
     

    Ce n'est pas seulement en Europe que la position de François 1er était difficile à tenir. C'était en France. L'alliance avec les protestants allemands souleva une question de politique intérieure à partir du moment où il y eut des protestants français. Lorsque la Réforme parut chez nous, le moins qu'on puisse dire de l'attitude de François 1er, c'est que ce fut celle de l'indulgence. Sa sœur, la lettrée, la mystique Marguerite de Navarre (ci dessous), l'amie de Clément Marot, était sympathique à cette nouveauté. Le roi lui-même, la Réforme le servant en Allemagne, la voyait sans déplaisir en France. Il protégea et sauva plusieurs réformés, intervint pour la tolérance.

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    Marguerite de Navarre, par Jean Clouet
     

    Mais, nous l'avons vu, c'était l'opinion publique qui poursuivait les réformés. Et la propagande protestante grandissait, s'enhardissait, formait des iconoclastes et des fanatiques. Des statues de la Vierge furent brisées, un placard contre la messe cloué jusque sur la porte de la chambre du roi. La faute ordinaire des propagandistes, c'est de chercher à compromettre ceux qui ne les combattent pas et François 1er ne voulait pas, ne pouvait pas être compromis : on sentait déjà se former ce qui sera bientôt la Ligue catholique. Il vit que les réformés, avec maladresse, essayaient de mettre la main sur lui. Il se dégagea sans brutalité. Les historiens protestants lui ont toujours rendu justice, même quand c'est pour l'opposer à ses successeurs..."

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartesvoir la photo "Agrandissements de François 1er"...

     

     

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    1826 : Mort de Joseph Boze

     

    Il existe une biographie du peintre martégal Joseph Boze, écrite en 1873 par son petit neveu Volcy-Boze, fils de Pierre Boze, maire de Martigues au milieu du XIXème siècle.

    En 1873 la famille Boze se présente comme royaliste et farouchement opposée à la Troisième République. Il est de bonne guerre que Volcy-Boze ait insisté sur la personnalité et le comportement de son grand oncle au cours de la période révolutionnaire et pendant la Restauration, sa présence auprès des souverains étant d'ailleurs réelle et confirmée.

    Quant à l'oeuvre du peintre et l'implication de celui-ci dans les procès de Louis XVI et Marie Antoinette, de nombreux ouvrages en attestent la véracité.

     

    JOSEPH BOZE BIOGRAPHIE ABREGEE.pdf

     

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    Autoportrait.

    Cité au procès de Marie-Antoinette, il déclara courageusement et magnifiquement :

    "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté !..."

     

    Dans notre album Une visite chez Charles Maurras... voir la photo "Illustrations du Mur des Fastes (XVII/XIX)" et la suivante...

     

     

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    1924 : Premiers Jeux Olympiques d'hiver

             

    28 ans après la naissance des Olympiades d'Athènes, les tout premiers Jeux Olympiques d'hiver s'ouvrent à Chamonix. 16 pays sont représentés et près de 300 sportifs participent à cette nouvelle compétition.

    Outre le combiné nordique et le patinage artistique, on retrouve également le hockey sur glace, le curling et le bobsleigh.

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

           Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 1600 : Henri IV homologue la création de la première Chambre de commerce de France, à Marseille. 1808 : Mort d'Hubert Robert. 1874 : Naissance d'Henri Deneux, sauveteur-reconstructeur de la cathédrale Notre-Dame de Reims. 1874 : Naissance de l'Impressionisme. 1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic périt dans le naufrage....

    · Lundi : 1646 : Naissance de Jules Hardouin-Mansart. 1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun. 1788 : Mort de Buffon. 1844 : Naissance d'Anatole France. 1879 : Mort de Bernadette Soubirous. 1917 : Offensive du Chemin des Dames. 1955 : Jacques Perret invente le mot Ordinateur.

    · Mardi : 1524 : Verrazzano découvre, pour François Premier, la baie où s'élèvera New-York. 1666 : Premières Grandes Eaux à Versailles. 1696 : Mort de la marquise de Sévigné. 1942 : Mort de Jean Perrin. 1986 : Mort de Marcel Dassault.

    · Mercredi : 1601 : Début de la reconstruction de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. 1619 : Publication des Voyages de Champlain. 1802 : Premier Te Deum à Notre-Dame de Paris depuis la fermeture de la cathédrale par la Révolution. 1855 : Classification officielle des Vins de Bordeaux. 1878 : Mort d'Eugène Belgrand. 1951 : Traité de Paris instituant la CECA. 1974 : Mort de Marcel Pagnol.

    · Jeudi : 1906 : Mort accidentelle de Pierre Curie. 1934 : Sortie de la Traction avant Citroën. 2000 : L'expertise ADN révèle que l'enfant mort le 8 juin 1795 dans la prison du Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

    · Vendredi : 1868 : Naissance de Charles Maurras.

    · Samedi : 1581 : Création de la Commune de Martigues. 1671 : Naissance de John Law de Lauriston. 1699 : Mort de Racine. 1745 : Jacques Daviel, chirurgien de peste, réussit la première opération mondiale de la cataracte, à Marseille.

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