Éphéméride du 9 septembre
1668 : Création de L'Avare (ici, avec Louis de Funès)
1087 : Mort de Guillaume le Conquérant
1585 : Naissance de Richelieu
C'est lui qui a proposé cette belle définition de la politique :
"La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"
(par Philippe de Champaigne)
Il fut l'un des principaux artisans de la création de l'État moderne.
Au chapitre XI de son Histoire de France, Jacques Bainvile écrit :
"Il fut un grand homme d'État non pas tant par ses calculs et ses desseins que par l'exacte appréciation des moyens nécessaires pour arriver au but et des rapports de la politique et de l'administration intérieures avec la politique extérieure...
On était en 1635. Il y avait vingt-cinq ans que la France écartait la guerre. Cette fois, elle venait nous chercher et Richelieu dut s'y résoudre. Et l'on vit, comme au siècle précédent, quelle grande affaire c'était que de lutter contre la maison d'Autriche. Après quelques succès, dans les Pays-Bas, nos troupes furent débordées et l'ennemi pénétra en France. La prise de Corbie par les Espagnols en août 1636 rappela que notre pays était vulnérable et Paris dangereusement voisin de la frontière. Louis XIII et Richelieu restèrent dans la capitale, ce qui arrêta un commencement de panique et aussitôt il se produisit un de ces mouvements de patriotisme dont le peuple français est coutumier, mais qu'on avait cessé de voir pendant les guerres civiles.
L' "année de Corbie" a beaucoup frappé les contemporains. La France y donna en effet une preuve de solidité. Elle prit confiance en elle-même. C'est l'année du Cid, l'année où Richelieu fonde l'Académie française. L'annonce du siècle de Louis XIV est là..."
Le château du Cardinal, à Richelieu (reconstitution par image de synthèse)...
Le Cardinal a fait construire à Richelieu un merveilleux château (ci dessus), presque entièrement démoli par les révolutionnaires, et dont il ne reste quasiment rien, ainsi qu'une ville nouvelle, à côté, qui, elle, a été préservée.
Là comme ailleurs, comme en tant d'autres endroits et pour tant de merveilles d'un Patrimoine inestimable, Révolution, qui a détruit entre le quart et le tiers du patrimoine culturel français, a commis ainsi un crime contre la France, son Histoire, ses Arts et son Patrimoine; mais aussi un crime contre la Culture universelle et contre l'humanité; un crime imprescriptible...
Les deux vidéos suivantes permettent de se faire une petite idée de ce crime :
1. Ensemble, extérieur et intérieur :
http://www.dailymotion.com/video/x2kmkt_trailer-richelieu-complet_tech
2. Extérieur et jardins seuls :
http://www.dailymotion.com/video/x2k4r6_nautilus-richelieu-phase-2_creation
Voici une vue de la ville de Richelieu dans son état actuel :
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Les Traités de Westphalie, chef-d'oeuvre absolu" : même s'ils ont été signés 6 ans après sa mort, c'est lui qui en fut le concepteur, l'artisan et le réalisateur, à force de ténacité, d'énergie et d'intelligence politique
1668 : Création de l'Avare
Au Théatre du Palais Royal...
1855 : "J'y suis, j'y reste"
Le siège de Sébastopol fut le principal épisode de la Guerre de Crimée. Le général Patrice de Mac-Mahon fut chargé de s'emparer du fort de Malakoff, clé de la défense russe (ci dessous).
Après trois jours d'une préparation d'artillerie intense, la division Mac-Mahon s'élança, le 8 septembre 1855 à midi, avec une impétuosité telle que l'ennemi fut littéralement submergé. Le nettoyage du fort fut rapide, malgré la résistance héroïque des Russes. Dans le courant de l'après-midi, le général Niel prévint Mac-Mahon que les Russes allaient faire sauter l'ouvrage et lui recommanda de l'évacuer. Celui-ci répondit seulement: "J'y suis, j'y reste !"...
1949 : Le château de Barbentane et son Parc classés aux Monuments historiques
Surnommé Le Petit Trianon de la Provence - ou le plus italien des châteaux provençaux de la Renaissance - le château fut bâti en 1674 par l’architecte Louis-François de Royers de la Valfenière, pour Paul François 1er de Puget de Barbentane.
Il fut remodelé par Paul François II, fils du précédent en 1741, recevant alors ses fameuses voûtes plates et surbaissées.
L’intérieur fut encore embelli au XVIIIème siècle par Balthazar de Puget de Barbentane, fils de Paul François II, ambassadeur de Louis XV en Toscane. Le château fut sauvegardé pendant la Révolution du fait que Paul François Hilarion de Puget, marquis de Barbentane, ancien officier du roi, accepta de devenir général de la république...
C'est tout l'ensemble formé par le château et son parc, ainsi que les bâtiments de la basse-cour et les sculptures et décors du parc, qui ont été classés Monument historique le 9 septembre 1949...
http://www.pays-arles.org/e-patrimoine/communes/barbentane/article/chateau-de-barbentane
Plusieurs rassemblements royalistes eurent lieu dans les jardins du château de Barbentane :
• dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir la photo 29 mai 1927 : 30.000 personnes à Barbentane
• et, dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :
Cette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
• la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),
• l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),
• écouter 59 morceaux de musique,
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Quand Gilles-William Goldnadel tacle PapNdiaye, à bon droit, et lui donne la claque qu'il a bien méritée, à propos de sa scandaleuse déclaration aux USA :
"C'est une déclaration malveillante et sotte. Ce n'est pas l'extrême-droite qui a pondu en France le racialisme obsessionnel, c'est au contraire l'extrême-gauche."
Ce ministre est un ministre de guerre civile ! Il n'agit pas en personne venant instruire les enfants mais en militant politique dangereux, tenant un discours de haine. Il aurait mieux fait, plutôt que d'élucubrer depuis des années, de lire Bainville et sa magistrale Histoire de France, dont le premier paragraphe du premier chapitre s'achève sur ces mots, qui démolissent les cingleries du pauvre semble-ministre :
"...La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois était indigène, l’autre venue du Nord et d’Outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation..."
(https://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_de_France_(Jacques_Bainville)/Chapitre_I)
(extrait vidéo 0'57)
https://twitter.com/wnicolasf/status/1572657452243648512?s=20&t=08oJ9Y7iWUkBEEwt3HqOzQ
Et en plus, non content d'être un pyromane haineux envers la France, ce semble ministre qui tient des propos misérables est un fieffé hypocrite, qui méprise à ce point le Ministère qu'il est censé diriger, les principes et idéaux qu'il est censé promouvoir, le savoir qu'il est censé dispenser, qu'il met ses enfants... dans le privé !
Scandaleux, révoltant jusqu'au bout !
1. Macron, nous l'appelons souvent, ici, "Macron/charbon" : parce qu'il a prolongé une centrale à charbon qui allait fermer et en a ré-ouvert une autre déjà fermée. Bravo, l'action pour sauver la planète ! Mais nous pourrions tout aussi bien l'appeler "Macron l'écrevisse" car, comme ce petit animal, s'il avance c'est... en reculant ! Il inaugure - à Saint Nazaire - un monstrueux ensemble d'éoliennes en mer, se faisant ainsi responsable et coupable du Grand éoliénicide... - alors que la seule réponse sérieuse et d'envergure aux besoins toujours croissant de production d'électricité c'est LE NUCLÉAIRE ! Il se croit progressiste, il est régressiste, homme du passé et rétrograde, le "Mozart du retour à l'âge de pierre"...
Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir, puis utiliser le zoom...
2. Des envahisseurs appelés "migrants" dans des villages ? Tout à fait d'accord ! Dans leurs pays d'origine... D'accord avec Jean Messiha :
(extrait vidéo 0'55)
https://twitter.com/CNEWS/status/1572956758884114434?s=20&t=08oJ9Y7iWUkBEEwt3HqOzQ
3. Nouvel exemple de "la République (idéologique) des copains et des coquins" : c'est l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a remporté le volet patrimoine pour réaménager les abords de Notre-Dame. Cette Agence est co-dirigée par Erwan Gayet, frère de Julie Gayet, soutien d'Anne Hidalgo, et épouse de François Hollande.
RIEN D'ILLÉGAL, LÀ-DEDANS,
MAIS PREUVE SUPPLÉMENTAIRE
QUE CE SYSTÈME EST BIEN UN
SYSTÈME POURRI !
4. Les lignes continuent à bouger en Irlande du Nord...
Déjà, en mai dernier, le Sinn Fein, partisan de la réunification de l'Irlande, avait remporté les élections locales : on voit ci-dessous Michelle O'Neill (au centre), vice-présidente du Sinn Fein, qui fête sa réélection avec des membres du parti, le 6 mai 2022 à Magherafelt, en Irlande du Nord.
À lafauteraousseau, où l'on aime les vieilles Nations historiques, enracinées dans leurs riches Héritages, on serait très heureux de voir l'Irlande enfin libre et réunifiée, après des siècles d'occupation tyrannique par les Anglais.
Idem pour l'Écosse...
5. Vous êtes invités aujourd'hui par SOS CALVAIRES :
Vous êtes 25 000 à nous suivre, un grand merci ! SOS Calvaires c’est + de 300 #bénévoles actifs, 38 antennes dans toute la France et 70 restaurations depuis le début de l’année. Continuez à soutenir les bâtisseurs du #patrimoine en cliquant sur soscalvaires.org/faire-un-don/
6. De Jean-Christophe Buisson
"#Ukraine ? Non : #Armenie. Les femmes armeniennes savent ce qui les attend si l'Azerbaïdjan attaque à nouveau leur pays. Elles ont toutes en tête les images de la video épouvantable des sévices infligés à #AnushApetyan. (photos VOMA via @aniboghoss)."
7. Et l'on changera radicalement de ton pour terminer cette série d'aujourd'hui par un "gros" sourire du jour...
À DEMAIN !
Demain, jour de Noël, ni notes ni revue de presse et d'actualité sur lafautearousseau...
Demain dimanche, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...
"À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.
Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261).
Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?
Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.
Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.
Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...
Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :
"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."
Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :
"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."
Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges à partir de Clovis et de son baptême.
Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France" en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...
"Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...
À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Le juste commentaire de Christophe Dickès - qui, lui, connaît plus que très bien Jacques Bainville - sur le très pauvre propos de Darmanin qui cite - lui, fort mal à propos et à tort et à travers - notre maître à tous :
• Connaissant un peu (euphémisme) Bainville, il faisait référence aux régions agrégées à la couronne de France. Pas vraiment à l'immigration et surtout pas l'immigration extra-européenne qu'il n'imaginait même pas 1/2 #Darmanin #Bainville
• Dans son Histoire de France, les invasions des IV et Ve sont le seul fait migratoire mentionné. Il souligne par ailleurs le maintien de la romanité, en dépit des invasions, comme un fait majeur. 2/2.
1. Toujours à propos de Bainville, et toujours de Christophe Dickès :
2. Hervé Machenaud (ex directeur de production d'EDF) explique pourquoi, à la fin des années 90, le nucléaire français était "la hantise et la phobie du monde allemand". Un monde allemand qui, répétons-le, s'il est "politiquement uni" est notre ennemi mortel depuis toujours. Les rois l'avaient compris, qui l'avaient morcelé aux Traités de Westphalie : des Encyclopédistes aux deux Empires, les révolutionnaires l'ont unifié, et le Pays légal (Cemenceau) n'a pas voulu le démolir en 1918, ce qui nous donna Hitler et la Seconde Guerre mondiale vingt ans après, conformément à la prévision de Bainville et de l'Action française. Et, aujourd'hui, un quatrième Reich, dont l'agressivité a changé d'aspect : elle n'est plus la barbarie des SS mais elle est le rouleau compresseur économique d'un Quatrième Reich aussi destructeur pour nous, même si c'est différemment, que les précédents...
(extrait vidéo 1'05)
https://twitter.com/DocuVerite/status/1600448845137072128?s=20&t=4fEfFMVPqEq06AQcgxfyqQ
DELENDA EST
GERMANIA !
2 BIS. Loïc Le Floch Prigent (ex Président GDF) raconte un "moment d'Histoire" qui montre bien comment le Pays légal républicain idéologique non seulement ne défend pas la France et les Français contre nos ennemis allemands du Quatrième Reich, mais se couche devant eux, trahit les intérêts supérieurs et vitaux du Peuple français... Une des nombreuses raisons pour lesquelles nous sommes royalistes...
"Les fonctionnaires français ont été plus européens et plus allemands que français, ils avaient cette idéologie profonde que nous étions le mal parce que nous avions fait trop de nucléaire..."
(extrait vidéo 1'10)
https://twitter.com/DocuVerite/status/1600228231914827777?s=20&t=6l40Uu82u1Dmi4lrU4D44Q
VIVE LE NUCLÉAIRE,
ET SURTOUT
LE NUCLÉAIRE
FRANCAIS !
4.Entièrement d'accord avec Vent debout :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir...
5. Église Catholique de Corse communique :
"Article du Figaro « En Corse, les jeunes des villages font revivre les confréries » #dioceseajaccio #eglisecatholiquedecorse #LeFigaro #confrerie #cunfraterna #corsica"
Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom...
Et, puisqu'on est dans la période du 8 novembre chantons, avec tous nos amis Corses (et les autres...), le Dio vi salvi, Regina... que nous vous proposons, dans nos Éphémérides, en deux versions : la première en polyphonie vocale (voix féminine en solo, accompagnée de voix masculines), et la seconde (plus inattendue peut-être) orchestrée :
- Dio vi salvi regina.mp3 (Anghjula Potentini)
- Dio vi salvi Regina - Terra.mp3
6. À dire et répéter sans cesse, à temps et à contre-temps, aux menteurs du Système, qui veut noyer/diluer le Peuple français sous les flots contnus de l' immigration/invasion qu'il nous impose et qui finira mal (pour lui et pour les envahisseurs); et à leurs complices/collabos... :
7. "Idéologie d’intellos d’extrême gauche" : dans l’Eure, une mère conteste l’écriture inclusive utilisée au collège de son fils. La mère de famille refuse que "l’idéologie woke" ne pénètre dans l’établissement scolaire dans lequel est scolarisé son enfant... :
À DEMAIN !
REMISES EN CAUSE SUR LE CORAN, par Annie Laurent
Le Coran est-il réellement ce livre « incréé », émanant tout entier d’une dictée divine comme marque de l’unique religion inscrite dans la nature humaine et agréée comme telle par Adam ? Cette certitude, érigée en dogme au IXème siècle et sur laquelle repose jusqu’à nos jours la croyance des musulmans, non seulement quant à ses fondements religieux et spirituels mais aussi ses principes anthropologiques, juridiques et sociaux, pourrait-elle être remise en cause par la science ? Telle est la perspective ouverte au milieu du XIXème siècle grâce aux travaux de savants européens qualifiés.
Aujourd’hui, l’intérêt pour le sujet ne cesse de croître, au point de susciter une abondance inédite de publications consacrées au contexte historique, avec ses diverses influences (religieuses, culturelles, linguistiques, politiques), qui a entouré l’émergence de l’islam au VIIème siècle. Il en résulte de solides remises en cause du schéma jusque-là universellement tenu pour acquis. « À partir de 1977, toute une série de recherches ont tendu à démontrer que l’histoire des débuts de l’islam, racontée par la tradition savante arabo-musulmane, était une reconstruction tardive, éloignée de la vérité et même mensongère », remarque Christian-Julien Robin, directeur de recherches honoraire au CNRS, co-auteur du livre Histoire du Coran. Contexte, origine, rédaction, publié récemment sous la direction de Mohammad-Ali Amir-Moezzi et Guillaume Dye (1).
Marqué par la liberté intellectuelle, l’audace du jugement et l’absence de tout présupposé idéologique de ses vingt-et-un contributeurs, cet épais volume apporte sur le sujet des éclairages novateurs et incontestables. L’ensemble permet de mieux appréhender les sources originelles de l’islam, de son inspiration à sa rédaction et à sa composition jusqu’à sa canonisation. Il offre les critères ouvrant la voie à une lecture intelligible du Coran, jusqu’ici gênée par bien des obstacles, dont l’absence de repères historiques crédibles.
Celle-ci se manifeste entre autres à travers des allusions imprécises sur les événements et personnages évoqués. Ainsi, le classement choisi n’est pas chronologique ; il obéit à un ordre de longueur décroissant, les 114 sourates mélangeant sans explication les deux périodes supposées de la prédication de Mahomet : La Mecque (610-622) et Médine (622-632). « Le Coran est malheureusement d’une pertinence très limitée pour reconstruire la vie de Mahomet et les divers événements relatifs à sa carrière prophétique », assure Stephen J. Shoemaker, professeur à l’Université d’Oregon (États-Unis). Par ailleurs, la version coranique officialisée sous le califat sunnite d’Abdel Malik (685-705) entretient une profonde discorde au sein de l’islam. Les chiites la considèrent comme ayant été censurée pour effacer le nom d’Ali, cousin et gendre de Mahomet, que Dieu aurait désigné comme son successeur et auquel ils se réfèrent.
Dans sa contribution, G. Dye constate le caractère « décousu, désordonné, déconcertant et obscur » du Coran, « texte polémique, fonctionnant par slogans » et dépourvu de « cadre narratif » lorsqu’il « met en scène des controverses entre le messager coranique et un groupe d’adversaires, dont l’identité reste dans l’ombre ». « Profondément anhistorique », le Coran est un corpus avant d’être un livre, en conclut-il.
Comment comprendre les autres étrangetés d’un texte attribué à Dieu, telles que ses nombreuses contradictions, mais aussi sa « divinisation » de la langue arabe, décrite comme « pure » alors qu’elle côtoie des variantes et emprunte à d’autres lexiques sémitiques, notamment ceux des juifs et des chrétiens, y compris dans leur terminologie religieuse, cultuelle et juridique ?
Sur cet aspect, plusieurs études substantielles consacrées au contexte religieux de l’Orient pré-islamique (Arabie, Palestine, Byzance, Perse, Éthiopie) font ressortir l’influence des hérésies chrétiennes sur le Coran. Muriel Debié, titulaire de la chaire « Christianismes orientaux » à l’École pratique des hautes études, et Vincent Déroche, professeur au Collège de France, soulignent les erreurs de jugement de leurs adeptes, lorsqu’au moment de la conquête arabe une partie d’entre eux ont adopté « une nouvelle religion qui n’était pas toujours perçue comme fondamentalement différente, surtout dans les débuts ». Une leçon pour notre temps rongé par les confusions ?
Ces multiples découvertes aboutiront-elles à une reconnaissance du Coran comme une construction humaine ? Telle pourrait être la perspective ouverte par une authentique exégèse historico-critique,dans le sillage de M-A. Amir-Moezzi, président du conseil scientifique du tout nouvel Institut français d’islamologie inauguré à la Sorbonne le 22 novembre dernier.
(Article paru dans La Nef n° 354 – Janvier 2023)
_____
1. du Cerf, 2022, 1092 p., 34 €. Cet ouvrage reprend une partie des textes parus dans Le Coran des historiens (Cerf, 2020, 3 vol.) et en ajoute d’autres.
Grandes ”Une” de L'Action française : (1/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système...
![Bainville.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1380898255.4.jpg)
![DAUDET.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2079497474.3.jpg)
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Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (41)
Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
(retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...
Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...
1802 : parution du Génie du Christianisme...
"...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."
Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...
Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations.
Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons".
Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :
"Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes; mais il est délicieux.
Et Emmanuel Godo écrit, à son sujet :
"La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire sur fond de déchristianisation galopante.
Aujourd'hui, que nous dit le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque.
La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand. Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ?
Si oui, le "Génie" nous est devenu totalement illisible.
Sinon, le "Génie" nous demeure accessible.
C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente..."
Voici trois extraits du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :
1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :
"De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte ; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste..." L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie....
2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés. » En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage « que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés..."
3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :
"M. de Chateaubriand et "Le Génie du christianisme" ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."
Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus); en plus de son impact intellectuel et moral, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...
Éphéméride du 17 octobre
1957 : Albert Camus reçoit le Prix Nobel de Littérature
1260 : Dédicace de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Chartres
La cérémonie a lieu en présence du roi Saint Louis, qui ouvre la semaine de festivités marquant l'événement, du 17 au 24 octobre :
La rosace nord
L'histoire de l'édifice commence en 876, lorsque Charles le Chauve offre à l'Église de Chartres le "Voile" de la Vierge, d'où l'affluence de pèlerins et la construction d'une première cathédrale.
Ravagée par le feu, elle est reconstruite par Saint Fulbert, l'homme le plus éminent dont Chartres peut se glorifier : savant de renom, extraordinaire bâtisseur, c'est lui qui fut le maître d'oeuvre de la reconstruction de la cathédrale, après l'incendie du 7 septembre 1020 (voir l'Ephéméride du 10 avril).
Mais cette reconstruction - en style roman - sera, à son tour, détruite par le feu en 1194 (voir l'Ephéméride du 10 juin).
Dans sa Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres, Péguy a célébré la cathédrale :
"...C'est la pierre sans tache et la pierre sans faute,
La plus haute oraison qu'on ait jamais portée,
La plus droite raison qu'on ait jamais jetée
Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute... "
1564 : Charles IX donne ses nouvelles armoiries à Salon
Afin de faire connaître le roi, son fils, aux différents peuples du Royaume, Catherine de Médicis a entamé, le 24 janvier, un véritable "tour de France", accompagnée du jeune roi Charles IX, alors âgé de quatorze ans, du duc d'Anjou (le futur Henri III), du duc d'Alençon, et également du petit cousin Henri de Navarre (le futur Henri IV : voir l'Ephéméride du 24 janvier.)
Elle voulait aussi réconcilier catholiques et protestants.
Le 17 octobre 1564, la famille royale - et l’imposant cortège... - arrive à Salon, où elle restera également le 18. Catherine de Médicis, fervente adepte de tout ce qui est astrologie, prédictions, mages etc …rend visite à Nostradamus (voir l'Ephéméride du 14 décembre), qu'elle nomme médecin et conseiller du roi.
À cette occasion, le roi accorde à la ville de nouvelles armoiries :
"un léopard de sable rampant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes sans toutefois toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or"
1610 : Sacre de Louis XIII
Le roi n'a que neuf ans lorsque son père est assassiné. Marie de Médicis exerce la régence: elle est l'une de ces six femmes - dont quatre d'origine étrangère - qui ont exercé la totalité du pouvoir sous la monarchie.
Son premier acte est de faire sacrer son fils d'urgence car...
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu: la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :
"Au lendemain de la mort d'Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! "Le temps des rois est passé. Celui des princes et des grands est venu." Voilà, selon Sully, ce qui se disait après le crime de Ravaillac. Il y eut en effet un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste. Mais la masse du pays tenait au repos dont elle venait de goûter. Elle était hostile aux ambitieux et aux fanatiques. Grâce à ce sentiment général, on passa sans accidents graves des années difficiles.
Les ministres d'Henri IV, qui continuèrent à gouverner au nom de la régente, jugèrent bien la situation. Ce n'était pas le moment d'entrer dans des complications extérieures, encore moins dans une guerre. Villeroy liquida honorablement la grande entreprise d'Henri IV. On se contenta de prendre la ville de Juliers, de compte à demi avec les Hollandais, pour qu'elle ne restât pas aux Impériaux, et de la remettre à nos alliés d'Allemagne. Pour s'assurer de l'Espagne, on réalisa un projet de mariage qui avait déjà été envisagé du vivant du roi et le jeune Louis XIII épousa Anne d'Autriche..."
1666 : Louis XIV pose la première pierre de la Colonnade du Louvre
Le roi utilise à cet effet une truelle dorée que lui présente François Villedo, Général des Bâtiments du Roi et des Ponts et Chaussées de France.
Á cette époque, en effet, le palais du Louvre n'a toujours pas, côté "Paris", une façade extérieure telle que la désire Louis XIV.
Au projet du Bernin, le roi préféra celui de trois architectes français : Perrault, Le Vau et d'Orbay.
Donnant sur l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, cette majestueuse façade finalement achevée en 1811 (et qui a retrouvé en 1967, lors du creusement des fossés, sa véritable hauteur), illustre l'ordonnance classique du Grand Siècle.
Pour plus de détails sur cette superbe Colonnade, voir l'Éphéméride du 10 octobre, sur la mort de Louis Le Vau...
1742 : Antoine Claude Maille est reçu Maître vinaigrier...
Il est le fils d'Antoine Claude Maille, qui a inventé le vinaigre des quatre voleurs durant la peste de 1720.
https://maille.com/fr/history/
Solidarité Kosovo ! DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE CHRÉTIEN: L’ÉGLISE DE LA VIERGE DE LJEVIŠA
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