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  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
            du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !


            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )   

    * Rappel : comme il l'avait annoncé, Henri Hude publie ses notes sur "les valeurs", et vient de publier la quatrième : Les Lumières tardives (extrait) :

                 "De la grande mystique humaniste à l'individualisme.         

               Les Lumières sont une philosophie à deux vitesses, ou, si l’on préfère, une philosophie à plusieurs couches. Dans le précédent post (Où en sont les valeurs, n° 3), j’ai rappelé qu’au-delà des couches extérieures, se trouve un ensemble de conceptions apparemment prudentes, voire négatives, qu’on qualifiera souvent de laïques : scepticisme, positivisme, agnosticisme, matérialisme, phénoménisme, etc. ; au contraire, plus vers l’intérieur, se trouvent des couches de doctrines audacieuses, des métaphysiques vertigineuses, des mystiques, qui convergent dans l’idée que Dieu, ou l’Absolu, c’est l’Homme. Ce rappel est indispensable pour bien comprendre comment on est passé de la grande modernité à la petite modernité, ou modernité tardive – la nôtre.

               En un premier sens, la petite modernité est une modernité qui a perdu la foi en elle-même. Surtout critique ou sceptique, elle s’en tient aux doctrines extérieures (laïques) et ne parvient plus à croire à son noyau intérieur de mystique humaniste, voire à y accéder et à le comprendre. – Tel est le premier diagnostic, valable, jusqu’à un certain point...."

    Les autres notes de la Dizaine, dont celle de Jean-François Mattéi sur le Gender : "Pour le dire brièvement, la théorie du genre veut en finir avec l’humanisme occidental depuis la Renaissance afin d’abolir toute forme d’universalité...."  :

    Christine SOURGINS  Historienne de l'art  Venet, le Bernard-limite de la sculpture  Versailles aillagonise, en 2011, ...
    Béatrice BOURGES  Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance  Le mariage, un service public à redécouvrir !
    Jean-François MATTEI  ; Philosophe  La confusion des genres  On ne comprend pas la vague de fond des gender studies américaines, ...
    Béatrice BOURGES  Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance  Communiqué de presse  Le mariage demeure ce qu’il est : …
    François JOURDIER  Officier, Contre amiral (2S)  Vive l’énergie nucléaire  La décision allemande d’abandonner l’énergie nucléaire ...
    Chantal DELSOL  Membre de l'Institut  Transparence et démocratie  Politique. Doit-on tout savoir de ceux qui nous gouvernent  ?
    Philippe BILGER  Avocat général  Les victimes n'ont pas tous les droits  Il y a trop de lois en France. Si le constat est ...
    François-Georges DREYFUS  Historien  L'impérialisme chinois  Comme chacun sait, la Chine est devenue ...
    Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle  Confessions d’une catho branchée  Frigide Barjot publie ses Confessions d’une catho branchée

  • ”Ils ont trop de dettes ? Ils n'ont qu'à augmenter les impôts !...”

            Qu'est-il arrivé à ce bon Descartes, le jour où il a prononcé son célèbre Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ?.....

            On a eu une nouvelle illustration du fait qu'il n'en était, hélas, rien, ce mercredi 6 juillet, au micro de RTL/BFM. Jean-Claude Bourdin reçoit et interroge, ce jour-là, Jérôme Cahuzac, président PS de la Commission des finances. Pendant les vingt minutes de l'entretien, on parle évidemment d'un tas de choses : nous nous arrêterons sur une seule : l'augmentation des impôts, inéluctable et souhaitable, pour Jérôme Cahuzac. A noter que, pendant une partie de l'entretien, Jean-Claude Bourdin faisait défiler, en bas de 'lécran, le chiffre de la dette publique française, qui augmente de 5000 euros par secondes !.....

            http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/bourdin-2012-jerome-cahuzac-1450441/

            Ce qui était frappant, à écouter Jérôme Cahuzac, c'était sa façon de raisonner, ou le fond de son esprit, comme on voudra : les dettes augmentent, et les déficits aussi ? Donc, augmentons les impôts ! CQFD !

            Pas une seule fois il ne lui est venu à la bouche le mot d'économies, si cher à Pinay (entre autres...); et une seule fois, mais cela a duré cinq secondes - dix, en comptant large... - il a émis l'idée que l'Etat pouvait réduire son train de vie. Mais ce fut, tout de suite après ces quelques secondes, pour en revenir à) son leitmotiv. Il est vrai qu'augmenter les impôts est plus facile que de diminuer le train de vie de l'Etat car, pour cela, il faudrait que l'Etat répudie le clientélisme qui lui est presque consubstantiel, si l'on peut dire, élections obligent.....

            Pas une seule fois, non plus, il n'a mené le débat sur le terrain de deux sujets - ultra-sensibles, il est vrai... - que sont l'immigration et l'Éducation nationale (mieux nommé des-Éducation nationale...). Là, pourtant, se trouvent des gisements considérables d'économies, qu'une gestion saine et raisonnable de la chose publique permettrait de réaliser, en dégageant des sommes qui se compteraient, très probablement, non pas en milliards, mais en dizaines de milliards.....

            Cette propension au "yaka" n'est-elle pas, si l'on y réfléchit un peu, stupéfiante ?

            C'est un peu comme si, dans une maison où toutes les fenêtres seraient ouvertes, en plein hiver, on conseillait aux occupants de pousser le chauffage, pour avoir plus chaud : ne vaudrait-il pas mieux, aussi, et d'abord, commencer par fermer les fenêtres ?..... Pour Jérôme Cahuzac, non : on a des dettes, et qui augmentent de 5000 euros par seconde ? Mais, comme vous vous inquietez pour rien, mon bon monsieur ! Faire des économies ? Vous n'y pensez pas ! Nous avons "la" solution, toute trouvée : "yaka" augmenter les impôts ! Ben, voyons !....

            Ne changeons surtout rien à nos détestables et malsaines habitudes, ne devenons surtout pas économes, continuons à gaspiller sans cesse et toujours plus... dans la croyance naïve et, au point où en sont les choses, suicidaire, que les impôts seront toujours là : tel est le message de Jérôme Cahuzac, en particulier, mais de la très grande majorité du Pays Légal, en général, droite et gauche confondues...

    PS : On aura reconnu, dans notre titre, une parodie du mensonge que les révolutionnaires ont forgé de toutes pièces - un de plus, eux qui en ont deversé tant et tant de tombereaux... - en attribuant à Marie-Antoinette une phrase qu'elle n'a jamais prononcée, et qui se trouve, en fait, dans les Confessions de Jean-Jacques Rousseau : "...Je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse à qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui répondit : Qu’ils mangent de la brioche. J’achetai de la brioche..." (Livre sixième)

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            On a beaucoup parlé de chiffres, ces derniers temps, sur le Blog. Nous voulions juste vous informer que les idées que nous exprimions, dans ces vidéos qui commencent à le peupler, commençaient à trouver un large public, et que cela était encourageant, et qu'il était bon, en effet, que tout ce travail et ces efforts ne restent pas entre nous...

           Ces informations, qu'il nous semble utile et nécessaires de communiquer, ne nous font évidemment pas perdre de vue que l'essentiel, ce sont les Idées, et les positions que nous exprimons dans ce quotidien, sur les sujets nationaux et internationaux, en nous référant toujours à l'Intérêt national et au Bien commun.... 

            Aussi, aujourd'hui, nous ferons le point sur les prochains Grands Textes qui vont venir compléter notre actuelle collection : cinq sont d'ores et déjà prêts à être envoyés - illustrés, comme les autres - et le seront dans les cinq semaines qui viennent, et plusieurs autres ont été sélectionnés. Le total, provisoire, sera donc à ce moment-là de 31 Grands Textes. 

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            Trois sont de Volkoff, un de Maurras, le dernier marquant l'entrée de Bainville dans cette collection.

            Avec le Grand texte XXVI, L'Héritier (ou Du Prince royal), nous avions commencé la publication de la réflexion de Volkoff sur la Royauté, qu'il avait prononcée aux Baux de Provence, lors de trois Rassemblements royalistes successifs. Lundi, le Grand texte XXVII terminera cette réflexion, en apportant les deux parties manquantes : Du Roi comme Père, et De la Reine. Ces trois discours ont été réunis par Julliard (Collection L'Âge d'homme) dans une petite plaquette, sobrement intitulée Du Roi, avec quelques autres textes, dont nous extrairons également deux autres Grands Textes ; Du sacré, et Royauté et Monarchie.

           Le texte de Maurras est Le nationalisme français et le nationalisme allemand, que le site Maurras.net - toujours aussi intéressant et toujours aussi nécessaire... - vient de mettre en ligne.

            Enfin, l'intégralité du Chapitre VII et dernier de L'Histoire de deux Peuples, intitulé Le réveil de la Walkyrie, formera le premier des Grands Textes destinés à mettre en évidence la justesse des vues et des intuitions de cettte intelligence exceptionnelle que fut Jacques Bainville, que l'Action française ne s'honorera jamais assez d'avoir eu dans ses rangs : la meilleure preuve de la pertinence de ses analyses est qu'il est devenu aujourd'hui ce géant de la lucidité et de la clarté, vers lequel on se tourne, de tous bords et de tous horizons politiques, hors de tout esprit partisan.

            "Incontournable", comme on dit dans le jargon : tel est, pour l'intelligence française d'aujourd'hui ce cadeau fait à elle par l'Action française....

            Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

            Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

    Ephémérides : 

    · Dimanche :  La Corse devient française. Naissance de Pierre Curie. Décès de Charles Perrault.

    · Lundi : Le Renversement des Alliances en action: mariage du duc de Berry (futur Louis XVI) et de Marie-Antoinette d'Autriche.

    · Mardi : Fondation de Montréal. Mort de Talleyrand.

    · Mercredi : François Premier épouse Claude de France. Grand incendie de Bourges. Fin du stockage de l'eau dans le lac artificiel de Serre-Ponçon. Inauguration de la ligne TGV Paris-Lille.

    · Jeudi : Mort d'Alcuin (promoteur de la renaissance carolingienne). Sacre de Charles V. Victoire de Rocroi.

    · Vendredi : Naissance de Balzac. Découverte du Virus du Sida.

    · Samedi : Edit de Chateauregnard (premier essai de Loterie nationale). Ouverture au trafic du Canal du Midi. Fondation du Félibrige. Début de la semaine sanglante (Commune de Paris).

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Jacques Bainville vient - enfin !... - de faire son entrée dans les Grands Textes : les lecteurs de ce Blog savent qu'il est présent dans les Ephémérides, d'une façon, sinon tout à fait quotidienne, du moins extrêmement fréquente : on le retrouvera donc, maintenant, aussi dans les Grands Textes, le XXXIème lui étant également consacré, avec les dernières pages du dernier chapitre de son magistral Napoléon. En attendant d'autres pages, d'autres ouvrages non moins magistraux (mais, qu'est-ce qui ne l'est pas, magistral, chez Bainville ?...)

            Le Grand Texte de la semaine prochaine (le XXVIIIème) est de Maurras : Nationalisme français et nationalisme allemand.

           93.624 téléchargements au compteur, sur Viméo, le vendredi 20 mai à 16 heures : les 100.000 ne sont plus très loin..., écrivions-nous il y a quinze jours. Le chiffre est passé à 94.952, le vendredi 27, et à 96.031 ce vendredi 3 juin, toujours à 16 heures : espérons donc qu'on atteindra les 100.000 avant la fin juin.... 

            Encore un effort !.....   

          Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

              Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

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                                                                                                                                                                                                                                         Ephémérides : 

    · Dimanche : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. Carrousel de Louis XIV. Inauguration du Sacré Coeur.

    · Lundi : 7ème Croisade: Saint Louis s'empare de Damiette. Naissance de Corneille. Débarquement de Normandie.

    · Mardi : Entrevue du Camp du Drap d'Or. Sacre de Louis XIV.

    · Mercredi : : Parution du Discours de la méthode. Mort de Louis XVII.

    · Jeudi : Louis XIV épouse Marie-Thérèse. Les Vendéens s'emparent de Saumur. Fin du Congrès de Vienne. 

    · Vendredi : Le feu ravage la cathédrale de Chartres. Instauration de la Terreur. Pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Massacre d'Oradour-sur-Glane. 

    · Samedi : Consécration du chevet de l'abbaye de Saint Denis. 

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  • Haïti Adoptions : Danger, manipulation !...

                Il y a d'autres voies; il y a surtout des dérives importantes à éviter...

                Dans son numéro du dimanche de Pâques, le JDD propose un reportage sur Les grands chantiers de l’adoption /Le séisme en Haïti relance le débat sur l’adoption...

                Le JDD a raison de mettre en garde: il y a une telle manipulation des esprits, dans l'exploitation de la générosité et de l'humanitaire, l'une et l'autre mal compris, et ce pour le plus grand profit des trafiquants d'êtres humains...

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    "Il faut s'occuper de ces enfants chez eux" :

                L'enfer, on le sait, est pavé de bonnes intentions; et si les bons sentiments -on le sait aussi- ne font pas forcément les bons films, ils ne font pas non plus les bonnes politiques...

                Comme le rappelle -en insistant...- le journal, il vaut mieux, chaque fois que cela est possible, donner à des organismes qui travaillent sur place à l'année -et non dans l'émotion de l'instant...- et parrainer un enfant sur place plutôt que de l'arracher à son milieu...

                Écoutons Albina du Boisrouvray (extrait) :

    -Vous semblez souhaiter l’abolition de l’adoption. N’est-ce pas une position extrême ?
    -Franchement, l’adoption n’est pas une solution idéale, c’est un moindre mal. Sur le papier, c’est très bien: on veut changer la vie d’un enfant, lui donner de l’amour, mais au bout du compte, les échecs ne sont pas rares. Peut-être vaudrait-il mieux que les couples sans enfants des pays riches investissent leur énergie et leur argent dans le soutien à une famille pauvre du tiers-monde.

                 Pour litre l'intégralité du point de vue de Pierre Lévy-Soussan "L’échec des parents adoptifs est un sujet tabou" :

                 l'echec des parents adoptifs.pdf

                 Pour lire l'intégralité du point de vue d'Albina du Boisrouvray "Il faut s'occuper de ces enfants chez eux" :

                 Il faut s'occuper de ces enfants chez eux.pdf

                 Et, pour conclure - temporairement... - cette note, ce dernier passage du journal :

                 "...La majorité des spécialistes estiment que rapatrier en urgence et hors procédure des enfants revient à commettre un enlèvement. "Il ne faut pas confondre l’humanitaire et l’adoption. Adopter, c’est fonder une famille, pas sauver un enfant", martèle Jean-Marie Colombani. De retour d’une mission d’évaluation dans les crèches privées haïtiennes, Jacques Hintzy, président d’Unicef France, est, lui aussi, catégorique: "Les orphelins qui ont ému les Français à la télévision n’en sont peut-être pas. L’expérience du tsunami et du génocide rwandais nous ont appris qu’il faut une à deux années pour s’assurer qu’un enfant n’a plus ses parents."

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Les Ephémérides nous ramèneront cette semaine à quelque chose d'essentiel: avec la naissance de Charles Maurras -le 20 avril- ce sera l'occasion de revenir une fois de plus, encore et toujours, sur ce printemps de Maurras, cette eternelle jeunesse -qui ne passe pas...- de l'auteur lucide et visionnaire de L'Avenir de l'Intelligence ou de Kiel et de Tanger....

                Dans l'admirable conférence que nous avons mise en ligne, récemment, Pierre Boutang ne dit-il pas -l'air malicieux, mais aussi plein d'affection...- que Maurras "au fond, c'était le plus jeune d'entre nous...".

                De L'avenir de l'Intelligence, Boutang disait aussi que, le lire, c'est « Aller à l’essentiel, et, contre l’apparence, au plus actuel ».

                Et -hasards du calendrier- voilà qu'on a édité il y a peu Entre la vieille Europe et la seule France. Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale, et qu'on ré-édite le Soliloque du prisonnier: nous en ferons l'objet de notre note de mardi, en présentant ces deux ouvrages, augmentés de l'Ode à la race latine, de Mistral, qui semble s'imposer dans ce contexte.... et consacrerons donc une sorte de numéro spécial, mardi 20, à Charles Maurras.....         

              Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):               

    • Notes longues : 
    • Dimanche : A propos de Jules Monnerot....
    • Lundi : Changer de système, tout simplement... (par Christophe Geffroy).
    • Mardi : Sur Charles Maurras (né un 20 avril), à propos de la ré-edition du Soliloque du prisonnier, et de la parution de Entre la vieille Europe et la seule France, Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale....
    • Mercredi :
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu".
    • Vendredi : Un très beau texte, et une très belle réflexion, de François Puttalaz...
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche : Le sourire du dimanche...
    • Lundi : Un cadeau intelligent, et de qualité: un beau livre...
    • Mardi : L’échec du merveilleux système, raconté par le Sixième rapport de l’ONPES….
    • Mercredi : Églises en danger: on se lamente, ou on se bouge ?.....
    • Jeudi : Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...(11/15).
    • Vendredi : Le français dans le monde: un peu de prospective...
    • Samedi : "Tu jugeras de l'arbre à ses fruits..."

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Publication des Voyages de Champlain. Traité de Paris instituant la CECA. Mort de Marcel Pagnol.

    ·       Lundi : Mort de Pierre Curie. Sortie de la Traction avantCitroën. L'ADN révèle que l'enfant mort au Temple est bien Louis XVII.

    ·       Mardi : Naissance de Charles Maurras.

    ·       Mercredi : Mort de Racine. Première opération mondiale de la cataracte.

    ·       Jeudi: Jules Dumont d'Urville entame son second tour du monde. Premier emploi des gazs durant la Première Guerre mondiale.

    ·       Vendredi : Martyr de Saint Georges. Suicide de Vatel. Fondation des Conférences de Saint Vincent de Paul. Inauguration du Parc des Princes.

    ·       Samedi : Marie Stuart épouse François II. Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France. Assassinat de Concino Concini. Naissances : Saint Vincent de Paul et Philippe Pétain.

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                La semaine passée, nous achevions notre série de Regards croisés sur l'Islam (huit au total) et vous disposez maintenant de l'ensemble de ces huit regards regroupés en un seul PDF; cette semaine, ce sont nos Quelques instants en bonne compagnie qui s'achèvent: vingt, au total, passés à lire ensemble quelques extraits significatifs de ce bon livre qu'est le livre du Prince.

                 Nous espérons avoir donné l'envie à celles et ceux qui ne l'avaient pas (encore) fait d'acheter et de lire cet ouvrage, et -comme pour les Regards croisés..- vous allez disposer de ces vingt extraits, avec leur illustration, regroupés en un seul PDF, afin que vous puissiez, à votre tour, l'envoyer à des amis, et participer ainsi à sa diffusion. Nous en ferons également un Album....

                  Bientôt les vacances : vous en avez pris l'habitude, lafautearousseau ne vous laissera pas tomber pendant que tout le monde ou presque sera parti goûter un repos bien merité. Nous resterons avec vous, vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept, pour réagir à l'actualité. Comme d'habitude -racines chrétiennes de la France obligent, et pour nous ce n'est pas un vain mot...- nous ferons relâche le seul jour du 15 Août, mais à cette exception -habituelle...- près, lafautearousseau ne s'arrête jamais..... et ne s'arrêtera pas non plus cette fois-ci....

                Cette semaine, un mini feu d'artifice dans les Ephémérides... On parlera de Pierre Boutang (dimanche 27, anniversaire de sa mort) et ce sera l'occasion de l'entendre dialoguer avec Raymond Aron, et de lire quelques mots de Jean-François Mattéi sur lui; lundi, naissance d'Alexis Carrel et mauvais Traité de Versailles de 1918, avec l'opinion motivée de Jacques Bainville; mardi, le voyage triomphal de Louis XVI à Cherbourg; mercredi, la mort de d'Artagnan et les deux marches de Mousquetaires composées par Lully; jeudi, mort de Léon Daudet; samedi, élection d'Hugues Capet.....

                En voici le programme détaillé :

                Ephémérides :

    • Dimanche : Naissances de Louis XII et de Charles IX. Mort de Pierre Boutang.
    • Lundi : Première ascension officielle: le Mont Aiguille, dans le Vercors. Signature du Traité de Versailles (1918). Naissance d'Alexis Carrel.
    • Mardi : Les Vendéens échouent devant Nantes. Premier Journal télévisé.
    • Mercredi : Naissance de Charles VIII. Prise de Maastricht.
    • Jeudi : Mort de Léon Daudet.
    • Vendredi : Saint Louis s'embarque à Aigues Mortes pour la IXème Croisade. Mort d'Olivier de Serres. Mort de Rousseau. Naufrage de La Méduse. Création de l'Armée de l'Air. Mise en service du Pont de Tancarville. Premier essai nucléaire à Mururoa. Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur.
    • Samedi : Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis.
  • L'exaspération des peuples européens, qui monte, qui monte....

                Le bourrage de crâne et l'intox permanente ont leur limite. Il est de plus en plus difficile aux médias de cacher l'exaspération de l'opinion, prémice -il faut le souhaiter- d'un sursaut général qui permettra de régler le problème.....

                Dans Le Monde, Marie de Vergès a relaté (1) comment Thilo Sarrazin -un personnage influent outre-Rhin- a osé briser le tabou; mais, surtout, comment l'opinion le suit et l'approuve.

                Prometteur... 

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                 Ses propos ont d'abord suscité une vague d'indignation en Allemagne. Interviewé par la revue culturelle berlinoise Lettre International sur la problématique de l'intégration, Thilo Sarrazin, administrateur de la Bundesbank et ancien sénateur des finances de Berlin, n'y était effectivement pas allé avec le dos de la cuiller : " Les Turcs conquièrent l'Allemagne exactement comme les Kosovars ont conquis le Kosovo : avec un taux de natalité élevé ", avait déclaré le social-démocrate, disant ne pas accepter " ceux qui vivent aux crochets de l'Etat, rejettent ce pays (...) et fabriquent sans arrêt des petites filles avec des foulards ". En guise de conclusion, M. Sarrazin avait décrété qu'un " grand nombre d'Arabes et de Turcs - à Berlin - n'ont aucune fonction productive à l'exception de la vente des fruits et des légumes ".

                Depuis dix jours, la polémique enfle. Aux critiques ont succédé les appels à la démission. La direction de la Bundesbank et le SPD disent réfléchir à des sanctions. Vendredi, le Conseil central des juifs d'Allemagne a comparé le fauteur de troubles à " Goering, Goebbels et Hitler ". Pourtant, une autre discussion émerge, encouragée par certains journaux qui estiment que les réflexions de M. Sarrazin, même controversées, ciblent des problèmes bien réels.

                Dimanche 11 octobre, dans une tribune publiée par le Bild am Sonntag, le président de l'Institut d'économie de Berlin (DIW), Klaus Zimmermann, a plaidé pour la création d'un ministère de l'intégration. " Nous avons trop longtemps refoulé le fait que nous sommes devenus une terre d'immigration, y compris lors de la campagne électorale ", a-t-il regretté. Alors que les chrétiens-démocrates (CDU) et les libéraux (FDP) sont en train de négocier pour la formation d'un gouvernement, M. Zimmermann a souhaité que la polémique déclenchée par Thilo Sarrazin soit un " appel au sursaut ".

    immigration turcs en allemagne.jpg
    En Allemagne, comme en France et dans toute l'Europe, il y a belle lurette que l'intégration est un mot creux et vide de sens
    pour un nombre croissant d'étrangers.
    C'est de substitution de population qu'il faut parler...

                Une certaine adhésion

                Plus troublant, au sein même de l'opinion, les remarques du personnage rencontrent une certaine adhésion. Dans un sondage Emnid publié dimanche par Bild, 51 % des personnes interrogées jugent que la majorité des immigrés turcs et arabes " ne peuvent ni ne veulent s'intégrer ". Selon une autre enquête, menée via Internet par le quotidien Kölner Stadt Anzeiger, 43 % des sondés trouvent les termes de M. Sarrazin exagérés mais son opinion juste sur de nombreux points.

                Le déficit d'intégration de la communauté d'origine turque fait régulièrement débat en Allemagne. Le taux d'échec scolaire des jeunes et leur difficulté à intégrer le marché du travail ont été soulignés par une série d'études. Ces dernières années, les politiques se sont aussi alarmés du développement de communautés parallèles, révélé lors de procès liés à des " crimes d'honneur ".

    (1): Le Monde, 13 Octobre.

  • Faut-il sauver la Vème République ? et Jacques Julliard aux Mercredis de la Nar...

              Quand on observe l'action des différents groupes royalistes, on ne peut que constater deux choses, aussi positives l'une que l'autre : d'abord leur vitalité, qui se manifeste par des activités multiples; mais aussi -et peut-être même surtout- leur insertion dans le débat et la réflexion d'aujourd'hui, et la pertinence de leurs analyses. 

              Cela permet de mettre en évidence nos points de convergence avec un grand nombre d'intellectuels.

              Deux nouveaux exemples de cette vitalité : ce mardi, 2 décembre, Les Epées ont invité à un débat entre trois professeurs d'Université, Anne-Marie Le Pourhiet, Frédéric Rouvillois et Philippe Lauvaux, sur le thème iconoclaste Faut-il sauver la Ve République ? (1).

              Et mercredi prochain, 3 décembre, la NAR (Nouvelle Action Royaliste) organise une réunion particulièrement intéressante. Elle recevra Jacques Julliard, pour parler avec lui de son dernier ouvrage L'Argent, Dieu et le diable, consacré à "Péguy, Bernanos et Claudel, face au monde moderne". (1)

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               Comment, par exemple, ne pas être en parfaite convergence avec la présentation que fait Julliard de son livre :

               « Si je rapproche ici ces noms, ce n'est pas parce qu'ils sont tous trois ce que l'on est convenu d'appeler des écrivains catholiques. Catholiques, ils le sont, chacun à sa manière, mais cela ne suffit pas, loin de là, à les définir. Si je les ai réunis, c'est d'abord parce que chacun d'eux a représenté, à diverses époques de ma vie, un formidable instrument d'émancipation intellectuelle. Ils m'ont aidé à me libérer de mon temps, à prendre des distances vis-à-vis de lui, et plus encore, vis-à-vis de moi-même. Quand le monde tout entier paraît s'affaisser sur son axe et que l'on se sent gagné par la lâche tentation de composer avec ce qu'il charrie de plus médiocre, alors Péguy, Bernanos et Claudel sont des recours. Ils nous arrachent à la vulgarité ambiante et bien souvent nous en protègent. Non que chacun d'entre eux n'ait eu, à l'occasion, ses faiblesses. Mais leurs erreurs n'ont jamais été inspirées par la complaisance à leur époque ; ils n'ont jamais emprunté leurs aveuglements à leurs contemporains. Leur marginalité fut à la fois un fait subi et une situation voulue. Subie, parce qu'elle est en effet pour partie liée à leur position d'écrivains catholiques. Voulue, parce qu'en érigeant l'ostracisme dont ils furent victimes en sécession délibérée, ils ont fait de ce défi à leur temps la source principale de leur inspiration. Les grandes oeuvres peuvent bien exprimer leur époque, elles n'en sont pas moins bâties sur la solitude volontaire et la résistance à la contrainte extérieure. " J.Julliard.

                L'Argent, Dieu et le diable, Péguy, Bernanos et Claudel face au monde moderne, de Jacques Julliard; Flammarion, 229 pages, 18 euros.

    (1) : Mardi 2 décembre à 20 heures : Salle Pierre Nicole 9 rue Pierre Nicole - 75005 Paris.
           Mercredi 3 décembre à 20 heures : 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er (4e étage).  

  • ... dont l'actualité vient confirmer le bien-fondé, avec l'épilogue d'une bien pénible affaire (2/2).

              Malheureusement - aurait-on envie de dire...- l'actualité s'est chargée d'apporter une triste et pénible confirmation aux propos de Jean-Marie Tuquoi; et d'enrichir en quelque sorte son argumentaire: par un de ces téléscopages d'informations auxquels on assiste parfois, on apprenait en effet, deux jours après la parution de l'article du Monde que la vérité venait d'éclater sur l'affaire Dieuleveult.....

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              A dire la vérité, nous n'aurions pas pensé parler de cette affaire Dieuleveult dans un blog politique, mais elle vient si parfaitement illustrer la véracité des propos de l'un (Tuquoi) et l'inanité des thèses de l'autre (Ziegler) que son évocation nous a paru s'imposer d'elle-même. 

              Cette triste affaire met en effet bien en évidence le rôle de ces dictateurs féroces, de ces despotes fous et cruels qui sévissent en Afrique depuis des décennies, sans que l'occident et les peuples blancs en soient le moins du monde responsable. Ces dictateurs et despotes ont, au contraire, capté à leur profit presque exclusif une manne colossale de milliards et de milliards qui ont été versés pendant un demi siècle en Afrique, précisément par les peuples développés qu'accuse tant monsieur Ziegler.

     

                L'animateur disparu en 1985 ne se serait pas noyé lors d'une expédition sur le fleuve Zaïre, comme le prétend la thèse officielle depuis plus de vingt ans, mais aurait été arrêté par les services secrets zaïrois avant d'être sans doute exécuté. Des procès-verbaux d'interrogatoire de la "Division spéciale présidentielle", révélés par le magazine XXI, font référence au "prévenu Philippe Dieuleveult".

                De très sérieux doutes existaient depuis des années à propos de cette version, et de nouveaux documents, révélés par le magazine XXI, la mettent à mal en montrant le rôle joué dans cette disparition par les autorités zaïroises. Dans une enquête au long cours, intitulée Les crocodiles du Zaïre, la journaliste Anna Miquel révèle que le 8 août 1985, deux jours après la disparition officielle des sept membres de l'expédition Africa Raft dans les rapides d'Inga, Philippe de Dieuleveult était interrogé à Kinshasa par un commandant de la "Division spéciale présidentielle", la garde personnelle de l'ex-dictateur Mobutu Sese Seko (lui même et les membres de l'expédition étant accusés d'espionnage...).

                Un procès-verbal de cet interrogatoire s'ouvre par ces mots : "L'an mille neuf cent quatre vingt cinq, le huitième jour du mois d'août, a été entendu le prévenu Philippe Dieuleveult". Le PV, sur papier à en-tête de la DSP portant la mention "pro-Justicia", est estampillé d'un tampon "République du Zaïre" et porte deux signatures : celle du "major K.", "chef d'opérations" et celle du "comparant" Philippe de Dieuleveult, qui a été authentifiée pour XXI par son frère Jean.

                Anne Miquel a obtenu, lors de plusieurs séjours dans la capitale de la République démocratique du Congo, des témoignages concordants faisant état de l'exécution par la DSP, après interrogatoires, des membres de l'expédition, qui auraient été interceptés lors de leur descente du fleuve pour avoir été soupçonnés d'être des espions ou des mercenaires.

                Exécutés "comme ça", par le "fait du prince", le prince étant en l'ocurrence un de ces multiples potentats africains qui ont pillé leur continent, leurs pays et leurs peuples pendant des années, des décennies. Curieusement Jean Ziegler ne dit pas un mot de tout cela, de tous ceux-là. Car ici on parle du Zaïre,, mais que dire d'autres pays où le despotisme cruel des dictateurs locaux s'est illustré par des actes inqualifiables de terreur et de rapacité inouïes ?

                Jean Ziegler est bien gentil de prétendre que les peuples d'Afrique sont "fondés à demander des comptes à l'occident" : pour les crimes de Mobutu, par exemple ?....     

  • Humeur :…. Sur cette république qui aboutit à ses contraires, à propos des émissions de Stéphane Bern…..

                C’est fini : Stéphane Bern nous aura donc accompagné tout l’été avec quatre émissions de qualité. Chacun les appréciera , bien sûr, différemment, en fonction de ses goûts et de ses préférences : nous ne sommes pas critiques littéraires ou cinématographiques, et nous nous en tiendrons donc ici à une simple réflexion/méditation, spontanément ressentie en regardant ces émissions....

               Celle consacrée à Marie Antoinette aura été, sans conteste, la plus dramatique et, en même temps, la plus politique . En effet, surtout vers la fin, on s’est acheminé vers une réhabilitation en règle de la Reine, et certains aspects du procès puis de l’assassinat lui-même ont du ouvrir bien des yeux chez ceux – de moins en moins nombreux… - qui vivent encore sous l’empire de l’histoire officielle…..

           Celle consacrée à Napoléon et aux femmes est aussi, dans son genre, politique, mais tout à fait différemment. N’est-il pas fascinant, en même temps qu’instructif, de voir ainsi une idée (la révolution) et un régime (la république, prolongée par l’Empire) arriver à ce point à l’inverse de ce qui était prévu au départ ? aboutir à ce point à leur exact contraire ?

            Comment ! On assassine Louis XVI et moins de dix ans après on donne à tout va du « Sire » long comme le bras à Napoléon ! On assassine une « autrichienne », mais moins de vingt ans après le même Napoléon épouse une « autrichienne » ! Et que dire du spectacle affligeant du couronnement à Notre Dame en présence du Pape ? Tout le monde connaît la célèbre maxime de La Rochefoucauld :  « L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ». Ne voit-on pas là aussi , dans cette pantalonnade du sacre, comme un hommage que la révolution et la république anti-chrétienne rendent  au christianisme dans le domaine spirituel : on est dans une église, en présence du Pape, et l’on cherche ce « quelque chose » qui bien sûr manque et manquera toujours : la légitimité. Mais n’est-ce pas la vraie fin finale –en forme de farce à la Tabarin- de la fameuse déesse Raison et de toutes les cingleries anti religieuses qu’avait suscité la révolution, dans sa haine hystérique de la religion chrétienne ? Le même hommage n'est-il d’ailleurs pas rendu aussi par la révolution et la république, mais cette fois dans le domaine temporel, à cette Royauté qu’ils ont tant haï ? Le « sire » a changé, mais c’est toujours un sire…..

              Certes, on n’est pas là dans le domaine des réflexions politiques majeures. Néanmoins la question ne mérite-telle pas d’être posée ? L’interrogation ne doit-elle pas saisir l’auditeur-téléspectateur-lecteur… quand il voit, lit ou entend des choses pareilles ?

             Comment appelle-t-on ces idées, ces personnes qui aboutissent au contraire de ce qu’elles se proposent ?.....

  • L'évasion de Louis XVI ? Quelle soirée sur France 2 !...

                Force est de constater, en guise de réaction à chaud, juste après avoir vu le film, que nos rêves secrets les plus fous ont été largement pulvérisés, et de très loin, par la révélation de la soirée : le tandem de choc Sélignac/Petitfils, révélation de la soirée, de l'année, du siècle !....

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                On parlera longtemps, et abondamment, de cette petite bombe que nous venons de voir, ce soir. Certes, modérons nos ardeurs, une hirondelle ne fait pas le printemps, diront les sensés et les raisonnables. Et ils n'auront pas tort. 

                Mais, si elle ne fait pas le printemps, elle l'annonce, répondront les plus ardents. Et ils n'auront pas tort non plus.

     
     
     
     

                Il n'est pas exagéré de le dire : c'est la première fois que l'on voit cela, que l'on entend cela à la télé. Et à la télé officielle, s'il vous plaît, sur une chaîne publique. Voir quoi ? Entendre quoi ? Mais la vérité, tout simplement. Nous ne demandons pas autre chose.

                Nous ne demandons pas la vengeance, ni des réparations ou des indemnisations; nous ne demandons pas la révolution en sens contraire, et que tombent les têtes de ceux qui ne sont pas d'accord avec nous. Nous demandons simplement que la Vérité soit faite et soit dite sur l'intégralité de ce qui s'est passé, afin que toutes ces horreurs puissent, enfin, passer, et que la France puisse fermer cette page douloureuse de son histoire ouverte en 1789, clôturer un grand cycle, néfaste et bâti sur le mensonge.

                 Pour cela, il faut tout simplement, comme ce soir, que l'on raconte les choses comme elles se sont vraiment déroulées, et non selon l'ignoble vérité officielle de ceux qui persistent dans leur mémoricideintrinsèque, qu'a si justement dénoncé Reynald Sécher, et qui ne sont en fin de compte que des révisionnistes et des négationnistes.

                Après tout, le mensonge officiel n’a pas plus que d'autres choses les promesses de l’éternité. Comme les virus ou les épidémies, les idéologies et les vérités officielle mensongères peuvent, elles aussi, s’épuiser, finir leurs cycles, cesser d’être virulentes. N'assistons-nous pas, avec la projection de ce soir, à la première manifestation, et -souhaitons le- la première étape, d'un nouveau temps où, enfin, on va dire les choses en vérité, à cause de l'essoufflement et de la mort du mensonge d'Etat ?

                Il faut, comme on l'a fait ce soir, que la parole, en France, cesse d’être anti historique. Qu’elle assume au contraire l’intégralité de notre histoire nationale et qu’elle accepte une saine critique des phases les plus destructrices de la période révolutionnaire et postrévolutionnaire (martyre des rois Louis XVI et Louis XVII ; de la reine Marie-Antoinette ; génocide de la Vendée ; années de Terreur et toutes leurs victimes ; guerres révolutionnaires et post révolutionnaires ; destructions du patrimoine ; luttes antichrétiennes etc...).

     

                 La roue tourne. L'excellent film de ce soir en est une illustration indéniable. Et cela ne pourra pas rester sans conséquence(s). Poussons donc à la roue, pour qu'elle tourne encore plus vite....

  • Deux faits tragiques, deux signaux forts -mais dans le mauvais sens- envoyés à la délinquance......

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              A une semaine d'intervalle, deux faits tragiques, mais devenus d'une inquiétante banalité, sont venus défrayer la chronique.

               Un jeune Tunisien est mort, suite à son interpellation; puis un membre de la communauté des gens du voyage a été abattu par les gendarmes, alors qu'il tentait de s'échapper d'une gendarmerie.

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              N'étant pas des charognards, il n'est nullement dans nos intentions de nous repaître de faits somme toute pénibles, ou d'essayer d'en tirer un quelconque profit facile en daubant sur la délinquance qui.. ou que...

              Et nous laisserons dans les deux cas la Justice suivre son cours et faire son travail, en nous en tenant exclusivement à l'aspect politique des choses, qui lui est important, parce que révélateur d'un malaise profond dans notre Société. A quoi avons-nous assisté en effet dans les deux cas ?

              A une sorte de mobilisation des familiers des deux victimes, qui se permettent de manifester dans le premier cas, d'incendier trois véhicules dans l'autre: cette façon de réagir est évidemment tout à fait inappropriée, mais tout autant et plus encore inadmissible dans son principe même...

              A l'inverse, du côté des Pouvoirs Publics, on a assisté, dans un premier temps, à une attitude de distanciation (doux euphémisme...) vis à vis des membres des forces de l'ordre concernées. Dans un premier temps seulement car, très vite, le gendarme impliqué dans le deuxième fait divers a finalement été mis en examen, après une garde à vue prolongée !....

              On rappellera malgré tout que si, dans un cas comme dans l'autre, les deux personnes décédées avaient eu un comportement n'appelant pas l'intervention des forces de l'ordre , rien ne se serait passé. Il s'agit quand même, dans les deux cas, de personnes qui, à un moment, ont franchi la ligne rouge, et très franchement..... L'homme abattu par les gendarmes était responsable d'agression à main armée: était-il vraiment indispensable pour Michèle Alliot-Marie de se précipiter à ce point pour présenter ses condoléances, presque "en express", à sa famille ?

               On aimerait la même rapidité et la même sévérité face aux auteurs des milliers d'"infractions" (terme pudique...) qui empoisonnent notre vie quotidienne, mais on sait pertinemment qu'ils ne sont pas toujours inquiétés, ni inquiétés si durement..... Que cherchent les Pouvoirs Publics ?

              Oublier qu'il s'agit, dans les deux cas qui nous occupent, de délinquants et de délinquance caractérisée, et présenter à priori comme au moins suspects les policiers, et finalement coupable très fortement présumé le gendarme relève d'une perversion de l'esprit, et d'un retournement des valeurs pernicieux, voire mortel. De la part des familiers des victimes, mais aussi de la part des supérieurs des forces de l'ordre.

              C'est par la tête que pourrit le poisson. A force d'envoyer des signaux forts à la délinquance comme le fait actuellement le Pays Légal, il ne faut pas s'étonner que l'on assiste à une explosion exponentielle des délits en tous genres. On n'a -et on n'aura de plus en plus si rien ne change- que les conséquences....

              C'est vieux comme le monde, on le sait depuis l'Ecclesisaste: "Les parents ont mangé des raisins verts, et les enfants ont eu les dents agacées...."

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Yves Calvi. Invité, avec d'autres journalistes, à interroger Nicolas Sarkozy le jeudi 24 avril, il a mené son "affaire" plus comme un interrogatoire que comme un entretien; et il s'est comporté plus comme un procureur, demandant des comptes, que comme un journaliste, soucieux d'apporter au public les éléments qui permettront au-dit public de se forger son opinion.....   

                Était-il intimidé par l'enjeu ? Toujours est-il qu'il ne s'est pas départi, durant tout le temps qu'a duré son intervention, d'un ton vindicatif, qui tenait plus de l'agression que du journalisme. Il demandait des comptes à propos de ceux qu'il appelle des "sans papiers", et qui ne sont que des hors la loi en bon français (une langue que les journalistes devraient pourtant connaître puisque l'expression -orale ou écrite- est leur métier...). 

                Et il a délibérément choisi la provocation, ce soir là, en sortant de son rôle de journaliste pour prendre fait et cause, d'une façon outrancièrement partisane, pour les fraudeurs.....

                Cela est d'autant plus regrettable, et surprenant, qu'on connaît un autre Yves Calvi. Qui sait être vraiment journaliste, agréable et ouvert, cherchant avec ses interlocuteurs à bien poser les problèmes, pour mieux les comprendre: comme dans cette émission de "C d'ans l'air", consacrée à Marie-Antoinette, où il donnait la parole à tout le monde, et faisait preuve d'une réelle ouverture d'esprit.....

                Espérons que cette émission du 24 avril ne sera qu'une sorte d'allergie de printemps......

                le prix orange: à Manuel Valls. Le lundi 5 mai, sur LCI, Christophe Barbier interroge le maire d'Evry, qui répond sur fond de couverture de son livre: ""Pour en finir avec le vieux socialisme..." 

                Le fil conducteur de la discussion est une phrase de Manuel Valls: "Regarder le monde tel qu'il est". Christophe Barbier lui demande s'il est favorable à l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans (proposition rejetée d'une façon quasi unanime dans le PS), et la réponse est affirmative: "...tout simplement parce que nous allons vivre plus. Dans quelques années, il y aura deux millions de français qui auront plus de 85 ans...On va vivre plus et en même temps on sait que notre système de retraites demain ne peut pas être financé. Donc il faut trouver des solutions.

                L'allongement de la durée de cotisation est inéluctable, nous le savons tous. Dans les autres pays qui nous entourent, là aussi où il y a des gouvernements de gauche, l'âge de la retraite est à 65 ans. Regarder le monde tel qu'il est, la société française telle qu'elle est, cela veut dire travailler plus...."

                Voilà un réalisme et un pragmatisme qui rompent avec la langue de bois, et qui méritent d'être salués. Manuel Valls a clairement choisi son camp; il s'oppose lucidement et courageusement -sur ce sujet comme sur d'autres...- à une longue tradition d'idéologie et de refus du réel.....

  • Crise à Charlie Hebdo, ou le marigot en ébullition.....

              Abondance de l'actualité oblige, nous n'avons pas encore eu le temps d'évoquer les turbulences (doux euphémisme !...) qui agitent nos excellents adversaires de Charlie Hebdo... On connaît notre ligne de conduite, qui est de ne pas chercher à re-dire ce que d'autres ont dit tout aussi bien, et peut-être mieux, ailleurs.

              Et de ne pas hésiter à piller, pour la bonne cause s'entend..., tel ou tel site, ou tel ou tel blog, pourvu bien sûr que ce qui s'y exprime rejoigne notre analyse.

              Patrice de Plunkett (http://plunkett.hautetfort.com ) nous pardonnera donc, nous l'espérons, de faire à nouveau totalement nôtre son excellente analyse, fort pertinente, de la crise qui secoue Charlie Hebdo.....       

    Siné et Val : deux "autodidactes athées" ? Bizarre bon point décerné par la profession :

              De la rixe entre l'octogénaire et son patron, tout a été dit dans les journaux (par pleines pages). N'ajoutons rien, sauf une observation. Mes confrères accordent le même bon point à M. Val et à M. Siné : l’un et l’autre sont, je cite, des « autodidactes athées ». 

              Être autodidacte est un mérite. Être athée est une opinion. Pourquoi rapprocher les deux ? Est-on athée parce qu’on est autodidacte ?  N’être pas allé en fac donnerait-il la liberté d’esprit, qui culminerait dans l’athéisme ?           

              C’était peut-être le cas en 1825  – et encore : si le « parti prêtre » avait eu le pouvoir que les polémistes libéraux lui prêtaient.          

               Ce n’était évidemment pas le cas en 1936, lorsque Maurice Sinet allait à la communale. Encore moins en 1969, quand Philippe Val « arrêta ses études pour se lancer dans la chanson » (disent ses biographes).          

               Alors pourquoi leur faire compliment d’être autodidactes, donc athées ? Cet éloge n’a aucun sens.          

               Mais c’est un symptôme : celui d’une époque qui carbure à l’anachronisme. On s’en prend plus facilement aux curés qu’aux multinationales ; ils sont moins présents dans les sociétés de presse.

              Voila qui est bien vu, bien dit, bien envoyé !

              Et, en réponse à des commentaires évoquant « la rémunération de ces braves gens », Patrice de Plunkett répond ceci : "Selon Le Monde (30 juillet), Charlie Hebdo a dégagé un résultat bénéficiaire de 968 501 euros en 2006. Près de 85 % de cette somme (soit 825 000 euros) ont été redistribués en dividendes aux quatre associés du groupe : Philippe Val, Cabu (330 000 euros chacun), Bernard Maris (110 000 euros) et Eric Portheault (55 000 euros). Ce n'est pas Microsoft, mais tout de même: la phobie antireligieuse est rentable...."