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"Ils ont trop de dettes ? Ils n'ont qu'à augmenter les impôts !..."

        Qu'est-il arrivé à ce bon Descartes, le jour où il a prononcé son célèbre Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ?.....

        On a eu une nouvelle illustration du fait qu'il n'en était, hélas, rien, ce mercredi 6 juillet, au micro de RTL/BFM. Jean-Claude Bourdin reçoit et interroge, ce jour-là, Jérôme Cahuzac, président PS de la Commission des finances. Pendant les vingt minutes de l'entretien, on parle évidemment d'un tas de choses : nous nous arrêterons sur une seule : l'augmentation des impôts, inéluctable et souhaitable, pour Jérôme Cahuzac. A noter que, pendant une partie de l'entretien, Jean-Claude Bourdin faisait défiler, en bas de 'lécran, le chiffre de la dette publique française, qui augmente de 5000 euros par secondes !.....

        http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/bourdin-2012-jerome-cahuzac-1450441/

        Ce qui était frappant, à écouter Jérôme Cahuzac, c'était sa façon de raisonner, ou le fond de son esprit, comme on voudra : les dettes augmentent, et les déficits aussi ? Donc, augmentons les impôts ! CQFD !

        Pas une seule fois il ne lui est venu à la bouche le mot d'économies, si cher à Pinay (entre autres...); et une seule fois, mais cela a duré cinq secondes - dix, en comptant large... - il a émis l'idée que l'Etat pouvait réduire son train de vie. Mais ce fut, tout de suite après ces quelques secondes, pour en revenir à) son leitmotiv. Il est vrai qu'augmenter les impôts est plus facile que de diminuer le train de vie de l'Etat car, pour cela, il faudrait que l'Etat répudie le clientélisme qui lui est presque consubstantiel, si l'on peut dire, élections obligent.....

        Pas une seule fois, non plus, il n'a mené le débat sur le terrain de deux sujets - ultra-sensibles, il est vrai... - que sont l'immigration et l'Éducation nationale (mieux nommé des-Éducation nationale...). Là, pourtant, se trouvent des gisements considérables d'économies, qu'une gestion saine et raisonnable de la chose publique permettrait de réaliser, en dégageant des sommes qui se compteraient, très probablement, non pas en milliards, mais en dizaines de milliards.....

        Cette propension au "yaka" n'est-elle pas, si l'on y réfléchit un peu, stupéfiante ?

        C'est un peu comme si, dans une maison où toutes les fenêtres seraient ouvertes, en plein hiver, on conseillait aux occupants de pousser le chauffage, pour avoir plus chaud : ne vaudrait-il pas mieux, aussi, et d'abord, commencer par fermer les fenêtres ?..... Pour Jérôme Cahuzac, non : on a des dettes, et qui augmentent de 5000 euros par seconde ? Mais, comme vous vous inquietez pour rien, mon bon monsieur ! Faire des économies ? Vous n'y pensez pas ! Nous avons "la" solution, toute trouvée : "yaka" augmenter les impôts ! Ben, voyons !....

        Ne changeons surtout rien à nos détestables et malsaines habitudes, ne devenons surtout pas économes, continuons à gaspiller sans cesse et toujours plus... dans la croyance naïve et, au point où en sont les choses, suicidaire, que les impôts seront toujours là : tel est le message de Jérôme Cahuzac, en particulier, mais de la très grande majorité du Pays Légal, en général, droite et gauche confondues...

PS : On aura reconnu, dans notre titre, une parodie du mensonge que les révolutionnaires ont forgé de toutes pièces - un de plus, eux qui en ont deversé tant et tant de tombereaux... - en attribuant à Marie-Antoinette une phrase qu'elle n'a jamais prononcée, et qui se trouve, en fait, dans les Confessions de Jean-Jacques Rousseau : "...Je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse à qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui répondit : Qu’ils mangent de la brioche. J’achetai de la brioche..." (Livre sixième)

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