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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Éphéméride du 8 novembre.

    1793 : Inauguration du Musée du Louvre

     

     

     

     

     

    1622 : Louis XIII à Marseille 

     

    Âgé de 21 ans, le jeune roi se voit offrir un divertissement organisé par la Prud'homie des Pêcheurs de Marseille, dans la calanque de Morgiou.

    Pour l'occasion, un escalier, toujours largement utilisé aujourd'hui, est taillé dans le roc : l'escalier de Louis XIII. 

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    La calanque et l'escalier de Louis XIII 

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    1793 : Inauguration du Musée du Louvre

     

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    Site Officiel : http://www.louvre.fr/
     
     
    Genèse d'une authentique politique de Civilisation, en commençant, d'abord, par une mise au point...
     

                   

    Inaugurer un Musée est chose facile. C'est tout ce qui s'est passé avant, en amont, qu'il convient d'avoir présent à l'esprit, si l'on veut appréhender correctement les choses. Et ce qui est clair, c'est que "le Louvre" Palais et Collections, contenant et contenu, c'est l'oeuvre des rois, sur près d'un millénaire... Le Louvre est né des Rois, et par les Rois...

    On sait que, dans la mythologie grecque, Athéna est sortie tout armée de la tête de Zeus, son père. Qu'on n'aille pas imaginer qu'il s'est passé la même chose, en novembre 93, avec le Musée du Louvre ! Qu'on n'aille pas imaginer la république sortant de son chapeau, d'un claquement de doigts, ex nihilo, un musée magnifique et magique, qui va guider le peuple enténébré vers les sommets de l'Art et de la Beauté !

    Il ne faut pas oublier qu'au même moment où elle inaugure l'oeuvre des autres (en l'occurrence, des Rois...), la république vient de déclencher une campagne sans précédent de destruction du patrimoine, qui aboutira à ce que, dans l'espace d'une vingtaine d'années, entre le quart et le tiers du Patrimoine français aura disparu....

    Fait unique et sans précédent dans toute l'histoire de l'humanité, organisé méthodiquement en vue de la disparition d'un héritage, d'un esprit... : jamais les vandales du Vème siècle n'auront brisé tant de chefs d'oeuvre, dira, en substance, Alexandre de Sommerard, grand amateur d'art et grand royaliste, fondateur des Musée de Cluny et de la Renaissance (voir l'Éphéméride du 31 août)...

    Cette précision nécessaire étant apportée, place à la genèse de cette authentique politique de civilisation, menée par les Rois sur un millénaire... 

     

     

    I. La "Librairie" de Charles V 

     

     

    Le premier acte, si l'on peut dire, dans la longue histoire qui précède la création du Musée du Louvre, en la rendant possible, c'est la fameuse Librairie de Charles V (voir l'Éphéméride du 21 janvier) :

     

    http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/fiche_livre3.pdf

     

    Ci dessous, le Louvre de Charles V, enluminure tirée des Très Riches Heures du Duc de Berry :

     

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    Voir notre album :

     

     

    Au XIVème siècle, les collections de manuscrits sont regroupées dans des "librairies", c'est-à-dire des bibliothèques. Celle qui, durant ce siècle, a la plus grande valeur culturellement est celle du roi de France, Charles V, qui régna de 1364 à 1380. Composée de 900 volumes, c'est la troisième de toute la chrétienté après Avignon (la première avec 2.000 volumes) et la Sorbonne.

    En 1367, le souverain transfère ses livres du Palais de la Cité au château du Louvre, plus précisément dans la tour qui s'élève à l'emplacement de l'actuel Pavillon de l'Horloge.

    Avant lui, beaucoup de souverains ont réuni dans leurs palais des collections de livres (comme saint Louis). Mais pour la première fois, un roi faisait de sa bibliothèque une institution, qui pourrait s'enrichir avec le temps, ainsi qu'un centre d'études où d'autres, comme lui, pourrait venir travailler. On a bien affaire là à une première ébauche de la Bibliothèque Nationale. 

     

     

     

    II. Le mécénat de François premier 

     

     

    François 1er fut le deuxième monarque qui augmenta considérablement la quantité, mais aussi et surtout la qualité, des collections royales : il attira des artistes italiens en France, notamment bien sûr Léonard de Vinci, qui nous laissa sa Joconde (ci dessous)...

    C'est lui, aussi, qui est à l'origine de la fabuleuse collection des Joyaux de la Couronne, lamentablement dispersée par la jeune et haineuse IIIème République...

     

    Sur ce lamentable épisode de la destruction voulue et méthodique de notre Héritage, de notre Histoire, voir notre Évocation du 12 février :

    Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire...

     

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    III. Les collections de Louis XIV 
      
     
     

    Puis Louis XIV marqua un tournant décisif, avec ses collections de tableaux mais aussi d'objets de qualité (pierres dures etc... : ci dessous, l'Hortensia, son célèbre diamant rose) et l'achat de l'extraordinaire collection Jabach (16661/62, puis 1671, voir l'Éphéméride du 6 mars), qui n'aura d'équivalent, dans son énormité, que l'acquisition de la non moins extraordinaire collection Campana par Napoléon III en 1861 (voir l'Éphéméride du 20 mai).

     

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    IV. Vers le Musée...
     
     
     

    À partir de ce moment là, des pièces majeures de ce fabuleux patrimoine commencèrent à être montrées au public, plus ou moins régulièrement : exposées dans un ou plusieurs salons de Versailles, ces Expositions temporaires sont à l'origine de notre mot actuel "Salon" (voir l'Éphéméride du 25 août)...

    Ensuite, il y eut une expos

  • Éphéméride du 22 novembre

    1697 : Mort de Libéral Bruant  

     

    Professeur de Jules Hardouin-Mansart, il est l'auteur de la Chapelle Saint Louis de l'Hôpital de la Salpétrière, de la Basilique Notre-Dame des Victoires et de l'Hôtel Libéral Bruant, dans le Marais.

    Son oeuvre majeure reste, évidemment, l'Hôtel des Invalides, dont la Chapelle et son Dôme seront élevés par son élève, Jules Hardouin-Mansart.

    La façade Nord de cet édifice (196 mètres de long pour 22 de haut) porte, en son centre, un impressionnant Arc triomphal, qui donne accès à la Cour royale : cet Arc triomphal, imaginé par Libéral Bruant, reste un exemple unique dans toute l'histoire de l'Architecture française.

    On y voit la statue équestre du Roi soleil, en empereur romain - réalisée par Guillaume Coustou - portant sur son socle l'inscription : 

     

    Ludovicus magnus militibus regali munificentia in perpetuum providens has aedes posuit. An MDCLXXV

     

    soit :

     

    Louis le Grand, par munificence royale pour ses soldats et prévoyant pour la suite des temps a fondé cet édifice en 1765.       

     

     

    http://www.musee-armee.fr/lhotel-des-invalides.html 

     

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    1890 : Naissance de Charles de Gaulle

     

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs".

     

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    Sa maison natale, 9 rue Princesse, à Lille 
     
     
     

    "C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! (Charles de Gaulle, cité dans C'était De Gaulle, d'Alain Peyrefitte)

     

    Pour se faire une idée des rapports plus qu'amicaux entre de Gaulle, d'une part, et Maurras et L'Action française, d'autre part, consulter nos trois grandes "Une" qui y sont consacrées (première partie : jusqu'au 3 juin 1940) :

      • Grandes "Une" de L'Action française : de Gaulle, l'AF, Maurras (Première partie, 1/3)... 1934 : Présentation élogieuse du livre "Vers l'Armée de métier"...

    Grandes "Une" de L'Action française : de Gaulle, l'AF, Maurras (2/3)... de Gaulle promu Général, Maurras jubile...

    Grandes "Une" de L'Action française : de Gaulle, l'AF, Maurras (Première partie, 3/3)... de Gaulle nommé général, Maurras "persiste et signe" dans sa grande satisfaction...

     

     

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    1902 : Naissance de Philippe Leclerc de Hauteclocque

     

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    Celui qui restera toujours catholique et royaliste, le libérateur de Paris, sera Général puis Maréchal de France. 

    La Deuxième Division Blindée, qui libérera Paris et Strasbourg naît le 24 août 1943, au Maroc, des Colonnes Leclerc, qui avaient pris naissance en Afrique avec des exploits légendaires : raid de Koufra, conquête du Fezzan...               

    D'avril à Juin 1944, l'ensemble de la Division rejoint l'Angleterre, débarque le 1er août 44 à Utah Beach, sur les plages normandes, prend Alençon le 21 août. Elle fonce sur Paris, et reçoit la reddition de Von Choltitz le 25 août.

    Le 23 novembre 1944 elle libère Strasbourg (ci dessous), accomplissant ainsi le "Serment de Koufra", du 1er mars 1941 :

     

    "Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg..."

     

    Elle s'emparera enfin du repaire d'Hitler (le "nid d'aigle") à Berchtesgaden.

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes. , voir les deux photos "La 2ème DB : de Douala à Berchtesgaden (I/II)" et "...en passant par la Normandie (II/II) !"

     

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           http://www.fondation-leclerc.com/171/lhomme/1902-1940/biographie/biographie-general.htm

     

     

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    1904 : Naissance de Louis-Eugène Félix Néel

     

    Il reçut le Prix Nobel de Physique 1970.

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    1977  : Le Concorde entre en service sur le ligne Europe / New York

     

    Après une bataille acharnée contre la mauvaise foi et la jalousie de ceux qui se camouflaient derrière la bannière des écologistes états-uniens, les compagnies aériennes Air France et British Airways obtiennent enfin l'autorisation de poser  l'avion supersonique franco-britannique aux États-Unis...

    Un service régulier entre les deux continents est aussitôt mis en place : à 8h47, deux appareils - l'un en provenance d'Heathrow et l'autre de Roissy - se posent sur l'aéroport JFK de New-York.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Défense des Croisades, par Chateaubriand et Jean Sévillia...

    1095 : Urbain II prêche la Croisade

     

    C'est à l'occasion du concile de Clermont que le pape Urbain II proposa une expédition en Terre sainte afin de libérer le tombeau du Christ, au main des musulmans (plus précisément, les Turcs Seldjoukides).

    L'idée fut reçue avec enthousiasme : le concept de "croisade" ou "guerre sainte" était lancé et allait profondément marquer l’Occident médiéval.

    Moins de quatre ans plus tard, en 1099, les premiers croisés s’empareront de Jérusalem (voir l'Éphéméride du 15 juillet).

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose une défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

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    "...Les écrivains du XVIIIème siècle se sont plu à représenter les Croisades sous un jour odieux. J'ai réclamé un des premiers contre  cette ignorance ou cette injustice. Les Croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. Les Chrétiens n'étaient point les agresseurs.

    Si les sujets d'Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l'Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l'Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n'auraient-ils pas faits le tour de l'Asie pour se venger des descendants d'Omar jusque dans Jérusalem ?

    C'est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l'Europe et de l'Asie, marchant en sens contraire autour de la Méditerranée, et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs.

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    N'apercevoir dans les Croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait, non seulement de la délivrance de ce Tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et aboli la servitude ?

    Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont, pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de nouveaux Barbares. L'esprit du Mahométisme est la persécution et la conquête; l'Évangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir; ils tâchèrent seulement d'intéresser en leur faveur Charlemagne; mais ni les Espagne soumises, ni la Grèce et les deux Sicile ravagées, ni l'Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer, pendant près de huit siècles, les Chrétiens à prendre les armes.

    Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la Chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des Guerres Sacrées fut injuste ? Où en serions-nous, si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce, et l'on verra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des lumières, auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

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    Les États latins d'Orient 

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades... (I/II) et "...et les États Latins d'Orient... (II/II)"...

           

    Les Croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes aux portes mêmes de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. Elles ont fait plus : elles nous ont sauvé de nos propres révolutions; elles ont suspendu, par la paix de Dieu, nos guerres intestines; elles ont ouvert une issue à cet excès de population qui, tôt ou tard, cause la ruine des États; remarque que le Père Maimbourg a faite, et que M. de Bonald a développée.

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    Le Krak des Chevaliers, en Syrie (voir l'Éphéméride du 8 avril)

     

    Quant aux autres résultats des Croisades, on commence à convenir que ces entreprises guerrières ont été favorables aux progrès des lettres et de la civilisation. Robertson a parfaitement traité ce sujet dans son Histoire du Commerce des Anciens aux indes orientales. J'ajouterai qu'il ne faut pas, dans ces calculs, omettre la renommée que les armes européennes ont obtenue dans les expéditions d'outre-mer. Le temps de ces expéditions est le temps héroïque de notre histoire; c'est celui qui a donné naissance à notre poésie épique.

    Tout ce qui répand du merveilleux sur une nation, ne doit point être méprisé par cette nation même. On voudrait en vain se le dissimuler, il y a quelque chose dans notre coeur qui nous fait aimer la gloire; l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'éternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un  nom éternel..."

     

    Cette remarquable défense des Croisades, par Chateaubriand, sera utilement complétée par d'autres propos remarquables sur ces mêmes Croisades, écrits par Jean Sévillia, et que nous reproduisons; vous les retrouvez dans notre Éphéméride du 15 juillet :

     Dans notre Éphéméride de ce jour : à propos des Croisades...

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  • Éphéméride du 22 décembre

    Sully, portrait, par Quesnel

     

     

    1641 : Mort de Sully 

     

    De Michel Mourre :

    "...Il mena une politique d'économies et de remise en ordre, réduisit les tailles, supprima les charges inutiles, poursuivit partout les abus et les prodigalités, et réussit par sa gestion rigoureuse à faire entrer dans les caisses de l'État de 12 à 13 millions de livres entre 1600 et 1610.

    Pour relancer l'économie, il donna la liberté aux exportations de blé et de vin, abolit un grand nombre de péages, fit construire des routes, des ponts, des canaux (canal de Briare).

    Il encouragea surtout l'agriculture, soutint les efforts d'Olivier de Serres pour l'élevage des vers à soie et proclama que "labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée..." 

     

     
     

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    1666 : Séance inaugurale de l'Académie des Sciences

     

    C'est Colbert qui l'a créée, à la demande de Louis XIV.

    Lors de sa première séance, il est décidé la création de l'Observatoire royal - création réalisée l'année suivante - qui deviendra plus tard l'actuel Observatoire de Paris (voir l'Éphéméride du 21 juin) : dans cet Observatoire, dix ans plus tard, en 1676, l'astronome Danois Rômer détermina la vitesse de propagation de la lumière...(voir l'Éphéméride du 7 décembre...)

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    Établissement de l'Académie des Sciences et fondation de l'Observatoire,
    par Henri Testelin, Musée de versailles
     
     
     
     
     
     

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    1799 : Nomination de la première sage-femme

     

    Elle exerce à l'Hôtel-Dieu de Montmorency : Élisabeth Bourgeois est la femme d'un chirurgien de ce même Hôtel-Dieu.

    Après sa fusion avec l'hôpital d'Eaubonne, l'hôpital de Montmorency est devenu l'Hôpital Simone Veil (Groupement hospitalier Eaubonne-Montmorency) :

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    http://www.hopital-simoneveil.fr/hopital/historique.html#hist_m

     

     

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    1837 : Aux origines de l'École maternelle

     

    Une Ordonnance institue la création de "Salles d'asile" pour les enfants de deux à six ans, ancêtres des Écoles maternelles.

    Les Salles d'asile (ou d'hospitalité) prendront le nom d'"Écoles maternelles", une première fois le 28 avril 1848, à l'instigation de Marie Pape-Carpantier (1815-1848), directrice de la principale salle d’asile du Mans, puis officiellement en 1881. 

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    http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3142 

     

     

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    1872 : Naissance de Camille Guérin

     

    Il est avec Calmette le créateur du BCG, le vaccin antituberculeux.

    Sur la photo ci dessous, Calmette est à gauche, Guérin à droite :

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    1876 : Naissance d'Augustin Cochin

     

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    La famille d’Augustin Cochin est catholique et royaliste. Son père, député royaliste, sera même ministre durant la Guerre de 14...

    Major de l’École des Chartes, Augustin Cochin se spécialisa dans l’histoire de la Révolution française. Monarchiste, il collabora à la Revue grise de l’Action française dès 1904. Mobilisé, capitaine d’infanterie, il mourut au front, le 8 juillet 1916.

    Ses deux principaux ouvrages sont Les sociétés de pensée et la démocratie moderne et La Révolution française et la libre pensée, tous les deux inachevés, à cause de sa mort brutale et prématurée.

    Pour Maurras, "il est le premier qui aura fait voir et sentir avec clarté, avec intelligence, selon les règles de la méthode rationnelle et critique, la part que prirent les sociétés secrètes, les "sociétés de pensée" au mouvement de 1789".

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgComme le Taine des Origines de la France contemporaine (voir l'Éphéméride du 5 mars), Cochin réfute l'histoire officielle idéologique et jacobine, car, comme Taine (ci contre) et, plus tard, un François Furet, il veut s'en tenir aux faits et aux seuls faits.

    Pour autant Taine - d'après Cochin - se contente de l’histoire psychologique, celle qui pénètre dans la pensée et les réflexes profonds des révolutionnaires. S’il analyse remarquablement les aspirations profondes du jacobin, Taine ne s’attache pas à distinguer les causes réelles de la Révolution, ni sa mécanique. Taine décrit à merveille la société révolutionnaire, il n’explique pas sa gestation.

    Cochin propose, lui, de recourir à l’histoire sociologique pour saisir les causes profondes des événements de la Révolution française. Il n'occulte pas les autres causes de 1789 (fiscales, naturelles…) mais il les considère comme secondaires par rapport aux mécanismes sociaux qu’il décrit.

    Pour Cochin, la cause profonde de la Révolution réside dans les sociétés de pensée. Ces clubs, loges et associations diverses se développèrent à partir de 1750, sur tout le territoire, en un étroit maillage. Elles vont rapidement constituer non un État dans l’État, mais bien une nation dans la nation : en 1789 elles se voudront la nation contre l’état royal. En attendant, pendant toute la seconde moitié du XVIIIème siècle, elles diffusent la pensée des soi-disant Lumières, et agissent au nom d’une liberté abstraite. Cochin démontre également qu’un tel mouvement présupposait que la France soit un État prospère et riche, assurant la tranquillité publique et le fleurissement des arts, lettres et sciences : la France des Bourbons.

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgCes sociétés de pensée sont, malgré leur diversité, soumises à des principes de fonctionnement communs : unité de direction, discipline interne, interdépendance, centralisation. Les sociétés de pensée et leur sociabilité sont donc à l’opposé des communautés naturelles. Elles ne sont pas fondées sur la solidarité du lieu (commune, province), du sang (famille) ou du métier (corporation) mais sur le seul exercice de la discussion : elles sont en tout point coupées du réel. L'homme qui les compose, "c’est la société qui a orienté son esprit à l’inverse du réel, elle encore qui le lie à ses frères de toute la force de son intérêt ; comme elle a formé son intelligence, elle tient sa volonté".

    François Furet (ci contre), dans son magistral Penser la Révolution française rendit la place de premier plan qui lui revenait à Augustin Cochin dans l’historiographie de cette période capitale et tragique...

     

     http://philitt.fr/2016/09/05/augustin-cochin-lhistorien-oublie-de-la-revolution-francaise/

     

    • Dans la "Une" de L'Action française du Lundi 10 juillet 1916, l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur deux jours plus tôt, le 8 Juillet... :

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    • ... et, dans son numéro du lendemain, Mardi 11 Juillet, Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759129h/f1.image.zoom

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  • Dans le ”Fonds lafautearousseau”, découvrez... : 3. Les Éphémérides de chaque jour, et partez à la découverte de... la F

     

    Copie de Assistant d'exportation-1.jpgVous voulez faire découvrir l'Histoire de France à vos enfants, à des amis, des parents, des proches, leur faire connaître, comprendre et aimer ce pays dont ils ont la chance d'être les fils ?

    Ou la redécouvrir plus à fond vous-même ?

    Tel est le but tout simple de ces Éphémérides, au long de l'année. Vous le découvrirez, jour après jour, ils sont tous là : 

    •  hommes et femmes célèbres, écrivains, savants, artistes, 

    évènements et faits majeurs, politiques, scientifiques, économiques, militaires, diplomatiques, culturels,  

    oeuvres d'art, monuments et sites qui composent ces paysages et cet héritage que le monde entier nous envie...

    Rédigées et illustrées par François Davin, pour lafautearousseau, ces Éphémérides sont riches de près de 5.000 entrées (nombre qui augmente chaque semaine...) tels des panneaux indicateurs fiables et amicaux pour toujours mieux connaître une culture et d'une civilisation exceptionnelle : la vôtre !

    Un voyage que vous ne regretterez pas.  

    Départ immédiat, et permanent : Les Éphémérides de Lafautearousseau. 

     

    Et, pour faciliter vos recherches, nous vous proposons les aides suivantes : 

    •  Pourquoi des Éphémérides.pdf

    •  Éphémérides Table des Matières du 1er trimestre

    •  Éphémérides Table des Matières du 2ème trimestre

    •  Éphémérides Table des Matières du 3ème trimestre

    •  Éphémérides Table des Matières du 4ème trimestre

    •  L'aventure France racontée par les cartes (L'Album des Éphémérides) 

    •  Musique dans les Éphémérides

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    lafautearousseau

  • Éphéméride du 2 Janvier

    Compiègne, aujourd'hui

     

     

     

    876 : Charles le Chauve fonde la basilique Notre-Dame de Compiègne 

     

    Toutes proportions gardées, cette Basilique (qui deviendra par la suite Saint Corneille) représentera pour les Mérovingiens ce que Saint-Denis représentait pour les Capétiens.

    Elle sera à l'origine de la ville de Compiègne, en attirant les pèlerins mais aussi en étant un centre intellectuel rayonnant, avec l'irlandais Jean Scot Érigène qui retraduisit, vers 827, les manuscrits grecs. Au XIème siècle, Roscelin, chanoine de l'abbaye, fut le maître d'Abélard (sur "l'affaire" d'Héloïse et d'Abélard, voir notre Éphéméride du 16 juin).

    Il ne reste que le cloître de cette abbaye (ci dessous) : là comme ailleurs, la Révolution, qui a anéanti entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, a accompli son oeuvre destructrice.  

     
     

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    1322 : Mort de Philippe V, le Long

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :

     "...Le pauvre Louis Hutin, voué à d'ingrates besognes, n'a guère laissé que ce nom bizarre et une célèbre ordonnance pour l'affranchissement des serfs de son domaine. Les deux ans de son règne ne sont pas à négliger, bien que sa mort, tôt venue, ait compté plus que sa vie. Pour la première fois depuis trois cents ans, un Capétien disparaissait sans laisser de fils. À qui la couronne irait-elle ? Il n'y avait pas de lois constitutives du royaume. Née de l'élection, d'une sorte de consulat à vie devenu héréditaire, la monarchie n'avait pas de statut. L'usage, le bon sens suppléaient.

    Il eût été absurde qu'une femme pût porter la France en dot à un étranger. Déjà il était de règle que tout apanage retournât à la couronne à défaut d'héritier mâle, et la royauté, par cette exception, échappait aux règles féodales. C'est pourquoi la couronne passa sans encombre, non à la fille que laissait Louis Hutin, mais à son frère, le deuxième fils de Philippe le Bel, Philippe le Long.

    Il ne vint d'opposition que de quelques grands féodaux et des princes de Valois qui ne devaient pas tarder à profiter de cette règle, comme héritiers de France, et à la trouver fort raisonnable. Cette opposition fut promptement écartée par l'assemblée des notables qui fut convoquée à Paris.

    Chose curieuse : on éprouva le besoin de donner une base juridique à la succession de mâle en mâle dont tout le monde reconnaissait l'utilité, et l'on alla chercher, pour justifier une loi naturelle, je ne sais quelle loi des Francs Saliens, d'où le nom baroque de loi salique. La France était décidément un pays de juristes et de grammairiens.

     

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    Gisant de Philippe V, Basilique de Saint-Denis 
     
     

    Quelle qu'en fût la base, une règle était posée et elle serait salutaire. Nous savons ce qu'a donné la succession dans la ligne masculine. Nous ne savons pas ce qui fût advenu de la France si, comme en d'autres pays, la couronne avait pu être portée dans la ligne féminine. Cette fois l'hérédité était bien établie. Ce qui est remarquable encore c'est que personne ne pensa à rappeler les origines électives de la royauté. La raison décisive en faveur de Philippe le Long eût été qu'en 987 on n'aurait jamais songé à élire une femme. On n'en parla même pas, tant le principe héréditaire était enraciné.

    Philippe V ne régna guère plus que son frère aîné. Comme lui, il voulut en finir avec le "hutin" (tumulte, désordre, ndlr). Si peu que la succession de son frère lui eût été contestée, Philippe se méfiait. Il voulut de l'ordre partout, brisa les ligues en s'appuyant sur les bonnes villes et sur l'Université de Paris, courut sus à un nouveau soulèvement de Pastoureaux. Lui aussi mourut jeune et sans laisser de fils, en 1322. Cette fois, la couronne passa sans plus de difficulté à son frère Charles, surnommé le Bel, comme son père, et qui eut soin, étant le premier Capétien qui s'appelât Charles, de prendre le numéro quatre pour se rattacher à la lignée de Charlemagne, de même que le premier Louis avait pris le numéro six pour attester la même filiation..."

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    Sceau de Philippe V
     
    Il fait partie de ces trois rois dont parle Maurice Druon dans Les Rois maudits : les trois fils de Philippe le bel, Louis X, Philippe V et Charles IV, qui régnèrent l'un après l'autre, sans avoir de postérité mâle, devenant ainsi les derniers "capétiens directs" (voir l'Éphéméride du 1er février).
    Ils furent également éclaboussés - comme leur père, le grand Philippe le Bel, par le grave scandale dit "de la Tour de Nesle" (voir l'Éphéméride du 19 avril)
     
     
     
     
     
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    1512 : Fondation de la Confrérie des Gardians

     

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    http://www.confrerie-des-gardians.com/historique/ 

     

     L’ "Antico Confrarié" des Gardians est la plus ancienne "Société de Secours Mutuel", créée par une poignée de Gardians, afin d’aider et d’assister les gens de métier et leur famille.

    Aujourd'hui encore, sans les Gardians, pas de Camargue...

     

    Notre Éphéméride du 24 avril... évoque ce Fitzalain, noble d'origine normande, qui alla - au XIIème siècle - se mettre au service du roi d'Écosse, dont il reçut le titre de stewart (sénéchal), qui allait devenir - en se déformant en Stuart - le patronyme de la famille jusqu'en 1542...

     

     

     

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    1812 : Le banquier Benjamin Delessert accueille Napoléon 1er dans sa fabrique de Passy où il produit du sucre de betterave

     

    C'est à partir de ce moment là que débutera l'exploitation méthodique de la betterave à sucre, le Blocus continental et l'interdiction faite à tous de commercer avec l'Angleterre conférant un intérêt stratégique évident au développement intensif de cette culture.         

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     http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18120102

     

     

     

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    1873 : Naissance de Thérèse de Lisieux

     

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     http://www.carmel.asso.fr/-Therese-de-Lisieux-.html

     

     

     

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    1880 : Naissance de Louis Charles Bréguet

     

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     http://www.geneastar.org/bio.php3?nom=breguet 

     

     

     

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    1913 : Mort de Léon Teisserenc de Bort

              

    Météorologue, il est le découvreur de la stratosphère.

    Il observa et étudia l'atmosphère au moyen de ballons-sondes (il en lança plus de 200...), ce qui lui permit de constater que l'atmosphère se composait de deux couches, qu'il appela troposphère et stratosphère (une dénomination toujours en vigueur).

  • Solidarité Kosovo ! LE FOLKORE DE KOSOVO POLJE À L’HONNEUR...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    Qui a dit que le folklore était ringard ? Certainement pas les Serbes du Kosovo qui chérissent la pratiquent des danses traditionnelles au sein des KUD- Kulturno Umetničko Društvo [Association Culturelle et Artistique] à qui, comme par le passé, Solidarité Kosovo a accordé un nouveau don de 15.000€ pour le développement des activités de folklore dans les enclaves du Kosovo-Métochie.

    Zoom sur le groupe folklorique de Kosovo Polje qui fait partie de la nouvelle tranche de bénéficiaires.

     

    Danser ensemble renforce la cohésion des jeunes Serbes

    La ronde de danse est en « chabadaba »composée en alternance de garçons au port de tête altier et de filles aux longues tresses nouées en chignon. Sans jamais se départir d’un large sourire, ils exécutent, main dans la main, une chorégraphie parfaitement synchronisée laissant s’envoler quelques Opa ! d’allégresse. La musique traditionnelle qui les accompagne et les costumes locaux dont ils sont fièrement parés ajoutent au spectacle une dimension historique puissante. Après une heure et demie de répétition intensive, la troupe s’accorde une pause.

    Mila, 14 ans, en profite pour lier conversation : « Faire vivre les traditions, porter le costume et l’esprit de groupe. Voilà les raisons qui m’ont poussé à m’inscrire au folklore. »Son professeur de danse et directeur de l’association Dragan ajoute avec émotions :« Notre troupe folklorique, c’est bien plus qu’un club de danse. Trente jeunes se retrouvent ici trois fois par semaine. La plus jeune à 11 ans, le plus âgé 22 ans. Pour nos jeunes, le folklore c’est un vrai moyen de s’évader du quotidien et de briser leur isolement. Ça leur permet de passer du bon temps ensemble ».

    Le folklore multiple

    Rires, ambiance chaleureuse, la convivialité est effectivement palpable !Ce qui rend le folklore très populaire c’est le fait de lier amusement et culture. Les danses folkloriques sont issues d’une culture populaire qui rassemble un ensemble de savoirs venant du passé. Sous la période ottomane, les danses étaient calmes, sans bruit, en silence puis à la libération elles sont devenues gaies et vives. En fonction des périodes dont elles se réfèrent, les danses folkloriques peuvent exprimer la joie, la dignité, la retenue, la fierté, la nostalgie mais aussi l’accablement. Les danses folkloriques ont interprété l’histoire serbe tout comme la géographie du pays. A chaque région de Serbie, sa chorégraphie !Les racines profondes et diverses des danses traditionnelles serbes vivent et fédèrent grâce au folklore.

    Au rythme des concours

    La vie du club folklorique de Kosovo Polje est rythmée par les concours organisés tout au long de l’année. Ils sont l’occasion pour le club de se mettre à l’épreuve et d’améliorer ses performances. Au-delà de la compétition sportive qu’ils supposent, les concours permettent l’évasion, la rencontre et le rayonnement de son savoir-faire. A l’aube de ses 16 ans Mateja dit adorer les concours : « J’aime prendre le car avec mes copains et mes professeurs, sortir de mon enclave pour découvrir une ville. Ce qui me plait aussi, c’est l’esprit de compétition qu’on ressent sur place : quand chaque troupe folklorique monte sur les planches et donne le meilleur d’elle-même. On travaille toute l’année pour montrer que nous aussi au Kosovo nous avons du talent, de la technique et de l’ambition !»

    Afin de permettre aux trente jeunes étoiles traditionnels de briller de tous leurs feux en compétition nationale, Solidarité Kosovo a accordé un don de 15000€ au développement des activités qui en sont liées.

    Le kolo fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco

    C’est une décision historique pour la Serbie ! Le Kolo est inscrit depuis le 7 décembre 2017 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Dans son communiqué, l’institution présente sa décision : « Le kolo est une danse populaire collective traditionnelle, exécutée par des danseurs évoluant autour d’un cercle, main dans la main. » Cette distinction apporte un soutien aux acteurs publics et associatifs serbe qui œuvrent à préserver et transmettre cette danse traditionnelle aux nouvelles générations.

    Alors on danse… le Kolo ?

    Lors de son inscription sur la liste du patrimoine immatériel mondial, l’Unesco a présenté le Kolo comme étant « exécuté au rythme de la musique à l’occasion de rassemblements privés et publics, auxquels participent l’ensemble des membres de la communauté locale.[…] »La popularité du Kolo est telle qu’il ne se passe pas de mariage, baptême, naissance, anniversaire ou autre fête sans que les notes du Kolo ne retentissent. Il faut voir la farandole se défaire en spirale au rythme de l’accordéon. Personne ne résiste à l’appel du Kolo, le joyeux ballet entraine tous les publics sur son passage, des 0 à 99 ans ! De plus, si des notes de pipeau ont le bonheur de se joindre à la célébration alors celle-ci peut durer jusqu’aux aurores !

     

    Kosovo Polje, haut-lieu de l’Histoire médiévale et contemporaine

    C’est un lieu chargé de symbole qui a vu se dérouler la plus importante bataille de l’histoire de la Serbie ainsi que de l’Europe médiévale. C’est à Kosovo Polje que se trouve le fameux « champ des Merles » où en 1389 eut lieu l’affrontement entre l’armée belligérante de l’Empire ottoman et l’armée serbe conduite par le prince Lazar. Ce fut une défaite pour les Serbes. Le prince Lazar y perdit la vie ainsi que la quasi-totalité de la noblesse serbe. A Paris, les cloches de Notre-Dame ont sonné le glas à la demande du roi Charles VI. S’en suivirent cinq siècles pour les Serbes à supporter la férule turque. En raison de cette charge historique, ce lieu est devenu mystique dans l’imaginaire collectif serbe.

    Témoin des vicissitudes de l’histoire, le village de Kosovo Polje a été décimé par une pluie d’attaques, de pillages et d’incendies lors des pogroms antichrétiens de mars 2004. Quelques années plus tard, alors que des Albanais se sont appropriés les terres des réfugiés, une poignée de famille s’est résous à réinvestir les lieux et à reprendre possession des terres de leurs ancêtres. Grâce à cette dizaine de familles, les Serbes étaient de retour à Kosovo Polje après une absence inédite d’une décennie.

  • Grandes ”Une” de L'Action française : ”Révélation d'un grand romancier”, la critique élogieuse du ”Sous la soleil de Sat

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici le lien menant à la "Une" du numéro du Mercredi 7 Avril 1926, dans lequel Léon Daudet signe le premier des deux articles élogieux qu'il rédigera - en ce même mois - sur Bernanos (le second étant celui du 26 Avril).

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    Ce premier article parait pendant la période durant laquelle le Roi Philippe VIII vient de mourir, la Couronne passant alors à son cousin, le Prince Jean, devenu Jean III. Et, cependant, l'article de Daudet occupe exactement la moitié centrale de la "Une", ce jour-là : l'intégralité des colonnes trois et quatre.

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    Voici l'article :

    C'est dire l'importance que représentait, pour Daudet, l'apparition de Bernanos dans les Lettres française...

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (2/2) Nazisme et communisme ? À égalité dans l'horreur ! Et faits pour d'entendre

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du mardi 22 Août 1939 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767527p/f1.image

    Et les photos des deux "Une" des deux jours suivants :

    le mercredi 23...

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    ... et le jeudi 24 :

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    On a donc la réponse à la question posée hier : Maurras n'était-il pas présomptueux - ou... insensé ! - de se risquer à prédire l'alliance du nazisme et du communisme ? Ses arguments étaient-ils sérieux ? Et qu'allait faire l'Histoire : lui donner tort, ou bien raison ?

    On le voit (nous l'écrivions hier) il n'aura, finalement, pas fallu attendre bien longtemps pour connaître le verdict : Maurras a eu raison, et - entre le 1er juillet 1934 -  et ce mardi 22 août 1939, ne se sont écoulés que

    cinq ans et même pas deux mois !

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    Et juste en-dessous de ce "pavé de Une", ce "document qui tue" :

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    La suite de l'article est en page trois :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767527p/f3.item.zoom

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Mercredi 10 Avril : Jean-Philippe Chauvin sera l'invité du Centre Lesdiguières...

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    LE CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de
    Communication Culturelle, vous invite le mercredi 10 avril à 19h à la conférence de Jean-Philippe Chauvin, professeur d’histoire en lycée public et royaliste social revendiqué :


    Les royalistes face à la question sociale, de la Révolution à nos jours.



    En 1791, la Révolution française détruit l’ordre social corporatif, au nom d’un libéralisme: ainsi, «le prolétariat naît de la Révolution française», (dixit le comte de Paris) la République n’aura guère de scrupules à faire tirer sur les ouvriers durant le XIXe siècle, siècle de l’exploitation des travailleurs de l’usine et de la mine.
    Les rois de France et les royalistes sociaux cherchent des solutions à la terrible question sociale, dans les villes comme dans les campagnes : Villeneuve-Bargemont, puis La Tour du Pin, Albert de Mun, et Maurras lui-même… dénonçant les conditions de travail et de vie des ouvriers.
    Aujourd’hui, la question sociale n’est toujours pas réglée, et les Gilets jaunes comme les paysans français et les ouvriers démontrent, par leurs colères respectives, la nécessité de nouvelles pistes, au-delà du libéralisme comme de l’étatisme: et si l’on écoutait ce que les monarchistes contemporains ont à dire, et à proposer?
    Jean-Philippe Chauvin évoquera une lecture monarchiste de la question sociale, de
    l’Ancien Régime à nos jours, avec l’ambition de valoriser une «autre voie» économique et sociale conciliant nécessité économique et justice sociale.
    La réunion sera suivie d'un buffet convivial Salle des Vignes : 3 bis, avenue Maréchal Randon à l’Ile Verte - 38000 GRENOBLE (tramway ligne B « la Tronche Hôpital »)


    (Inscription requise et participation aux frais)
    Merci de vous inscrire par courriel au centrelesdiguieres@gmail.com

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgLe Système interdit de commémorer Maurras, mais il a donné le nom de Louise Michel à des dizaines d'écoles, bâtiments et lieux publics du pays...

    De fait, peu de gens connaissent ce triste personnage : elle fait partie de la bande de révolutionnaires qui ont brûlé Paris en 1871, détruisant des pans entiers de notre Histoire, commettant ainsi un crime contre l'Art et la Culture, la Beauté et la Mémoire, qu'on peut très bien qualifier de crime contre l'Humanité...

    "Paris sera à nous ou n'existera plus" disait-elle, avant de mettre à exécution son sinistre plan, avec ses non moins sinistres acolytes... Comme Carrier, qui, quelques décennies auparavant, avait déclaré "Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon", Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...

    Et elle est célébrée aujourd'hui par le Système, qui trouve tout à fait normal de donner son nom à des rues, écoles, bâtiments et autres lieux publics...

    C'est normal, et cela n'a rien d'étonnant : Gustave Thibon nous l'a appris, "le chaos figé des conservateurs du désordre" d'aujourd'hui est le digne héritier, successeur et continuateur du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Simplement, aujourd'hui, le "sans culotte" (!) porte... costume/cravate !...

    lafautearousseau

  • Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024...

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    Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle avec Jean-Christophe Lévêque, professeur d'économie et Henri Augier, vous invite à une Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024 à 19h Salle des Vignes, avenue Maréchal Randon, 3bis, avant la station essence Esso, station de tramway La Tronche Hôpital.


    La France est au bord de la ruine, son niveau d'endettement bat tous les records historiques de la Vème République. Sa situation économique est de ce fait gravement atteinte, privée des moyens de recouvrer une liberté d'action indispensable à son redressement.
    Le Président et son gouvernement sans majorité parlementaire et sans volonté ni perspective , accumulent les fautes politiques tant à l'intérieur qu'en politique étrangère. Le chaos de ce second mandat s'inscrit dans la déconfiture du Pays légal aux abois face aux colères du Pays réel.
    Il n'y a peu de choses à attendre des élections européennes du mois de juin, ni d'un changement de majorité, la droite renonçant à toutes ses convictions pour accéder au pouvoir en 2027, et abdiquant de son ambition de sortir la France de ce bourbier civilisationnel.
    Nous débattrons ensemble des quelques raisons d'espérer et des moyens à se donner pour tenter de saisir les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter, ainsi que l'étude de l'histoire nous l'a appris.
    Horaire : 19h à 21h30


    Participation aux frais : 10€, 5 € pour les adhérents.
    courriel: centrelesdiguieres@gmail.com
    Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel

  • Au cinéma : Les trois mousquetaires, par Guilhem de Tarlé

    Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan » au cinéma Francis Veber – Ville du  Pradet

     

    A l’affiche : Les Trois mousquetaires : Milady, un film français de Martin Bourboulon, avec Eva Green (dans le rôle-titre), François Civil (d’Artagnan), Vincent Cassel (Athos), Pio Marmaï (Porthos), Romain Duris (Aramis), Louis Garrel (Louis XIII), Vicky Krieps (la Reine Anne d’Autriche), Lyna Khoudry (Constance Bonacieux), Eric Ruf (le Cardinal de Richelieu), Marc Barbé (le Capitaine de Tréville), Patrick Mille (le Comte de Chalais), Julien Frison (Gaston de France) et Jacon Fortune-Lioyd (le Duc de Buckingham).

    Les Trois mousquetaires : Milady, et les autres… ils sont (re)venus, ils sont tous là, après le bon premier volet sur d’Artagnan, mais bis repetita non placent…

    Une succession d’images sombres, de chevauchées, de duels et de bagarres entre des individus que l’on distingue mal les uns des autres , cachés sous leurs feutres et « grands manteaux qui (les) calfeutrent ». Il a été trop long le temps qui nous sépare du film d’Artagnan, celui qui nous sépare de la lecture d’Alexandre Dumas, et enfin et, peut-être surtout, celui de nos cours d’Histoire. Ne faudrait-il pas, pour entrer véritablement dans l’action, réapprendre Henri IV et l’Edit de Nantes avec ses garanties territoriales qui ont imposé à Richelieu le siège de La Rochelle contre les Protestants et un Gaston d’Orléans, frère et héritier présomptif (jusqu’à Dieudonné) de Louis XIII ?

    Je ne suis pas sûr d’aller voir le troisième volet que suggère la fin de ce long-métrage.

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (29)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1892 : les débuts, comme journaliste, au Figaro...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    1892 : les débuts, comme journaliste, au Figaro...

    ...L'ancien immeuble du Figaro, dans le IXème, est aujourd'hui occupé par l'immeuble de la compagnie d'assurances AXA, qui fait l'angle de la rue de Provence.

     

    De "Paris vécu", Première série, Rive droite, pages 105/106 :

    "...Au 26 de la rue Drouot, pendant une soixantaine d'années, se développa la fortune du Figaro, intimement lié à l'histoire de Paris, pendant la période de l'Entre deux guerres.
    C'est là que j'ai fait mes débuts en 1892 (voir la collection) sous Magnard.
    Je signais "Un jeune homme moderne" des petites moralités un peu là et des filets assez acerbes (ndlr : "un peu là", expression désuète pour dire "qui se veulent importantes").
    Dans le même temps, Barrès, jeune homme, aussi gai et blagueur que moi, collaborait à l'illustre maison.
    Nous étions les chouchous de Magnard, qui nous faisait parler et nous gardait dans son cabinet, pendant que se morfondaient à l'étage au-dessous, orné du buste de Villemessant, les plus importants personnages.
    Ce qui lui plaisait, en Barrès et en moi (il nous le disait), c'était le goût de la polémique..."


    (Ndlr) : A cette époque, le "jeune homme moderne", journaliste débutant, a 25 ans; Maurice Barrès en a 30...

  • Au cinéma : Un silence, par Guilhem de Tarlé

    Un silence - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un silence,  un film belge de Joachim Lafosse, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos (M. et Mme François et Astrid Schaar), inspiré par l’affaire Hissel issue de l’affaire Dutroux -1996).

    Un silence… Après Les Chevaliers blancs, en 2016, L’Économie du couple, en 2017, et Continuer, en 2019, c’est le 4ème film que je vois de Joachim Lafosse, et le 4ème « bon film », même si ce n’est pas le meilleur.

    Ce silence, c’est un secret, c’est un « non-dit », quelque chose dont on ne parle pas – jamais - depuis 30 ans, et qui vous saute soudainement à la « gueule ».
    Le silence de Lafosse commence par la fin, quand l’histoire est finie, quand l’explosion a eu lieu, et le scénario mené à son terme. Le spectateur est perdu pendant une bonne demi-heure, ne comprenant rien à ces chuchotements, ces bribes de phrases et ce puzzle de scènes, ne sachant évidemment rien de ce qui, par définition, est tu.
    En l’absence d’une générique qui clôturerait l’introduction, on se retrouve ensuite sans le savoir dans un flashback qui dévoile lentement, progressivement, l’intrigue, jusqu’à son dénouement – précisément le début du film !

    Vous comprendrez que je fasse silence sur le scénario proprement dit, sauf à regretter quelques longueurs notamment en voiture et durant la danse étonnante d’Astrid avec son fils.

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