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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (22)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    22 : À Martigues et Roquevaire, hauts-lieux maurrassiens... (3/5)

    (pour ces cinq livraisons, on pourra se reporter à notre Album (de 125 photos) : Une visite chez Charles Maurras...)

    Maintenant, nous pensons que les non-Provençaux ou ceux qui ne connaissaient pas, ou peu, l'histoire personnelle de Maurras et de ce très beau monument qu'est la Bastide du Chemin de Paradis, connaissent suffisamment l'une et l'autre : nous pouvons donc commencer à parler un peu de la façon dont l'Union Royaliste Provençale a utilisé, au cours des années, cette très belle demeure et son beau jardin...

    Le premier gardien que nous avons connu, et qui nous fut présenté par Pierre Chauvet, s'appelait Vázquez. Extrêmement sympathique et dévoué, il avait été installé là par Maurras lui-même, qui, de fait, ne résidait que fort peu dans sa maison, accaparé qu'il était par le "gouvernement" de l'Action française...

    Vázquez était déjà âgé lorsque nous le rencontrâmes pour la première fois mais, solide gaillard, il était encore en pleine forme et parfaite santé; il s'occupait aussi bien de la maison (travaux d'entretien intérieurs) que du jardin...

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    Cette épée d'Académicien a été, depuis, déposée à l'Institut par Nicole Maurras, l'épouse de Jacques (1), comme le raconte Hilaire de Crémiers...

     

    Lorsqu'il nous quitta, il fut remplacé par le couple Veziano, lui aussi extrêmement sympathique et dévoué. C'est avec Veziano que j'ai organisé la visite de la maison et de son jardin (ci dessus, voir notre livraison n° 3) avec les participants de nos deux camps de Capty, en 78 et 79.

    Veziano est toujours là, aujourd'hui, bon pied bon oeil, mais, évidemment, à la retraite. Et, de toutes façons, doublement "à la retraite" puisque la mairie a entouré la maison d'un invisible mais absolument infranchissable "mur de Berlin".

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    Quand on est haineux et sectaire, autant l'être à fond, non ? La Mairie, maintenant propriétaire, a même retiré l'ancien petit panneau indiquant "Maison de Charles Maurras" pour le remplacer par un anonyme "Maison du Chemin de Paradis - Bastide du XVIIème siècle" ! Plus mesquin que ça, tu meurs !...

     

    À l'époque, la maison appartenait encore à Jacques Maurras, neveu et fils adoptif de Charles. Nous y allions quand nous voulions, et pouvions y faire absolument toutes les visites, rencontres etc... que nous souhaitions. C'étaient "les jours heureux" !

    Une année, nous y organisâmes même un véritable repas en plein air (pas un pique-nique) pour une bonne centaine de personnes, qui commença en fin d'après-midi et se prolongea la nuit venue. La maison revivait un peu, nous étions tous heureux et émus. Catherine Amis (devenue par la suite "Goy", après son mariage avec Norbert) et Sylvie Gaud organisèrent la fête (car c'en fut une) de main de maître (Marlène Schiappa voudra-t-elle nous obliger à dire "de main de... maîtresses ?)... 

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    On sait que le voeu de Maurras était de donner "sa" maison à "sa" ville ("...Mon Martigues plus beau que tout !...). Comme on est on croit les autres, dit - avec justesse - le proverbe. Maurras raisonnait en terme de "patriotisme municipal", et il pensait, naïvement comme l'a montré la suite, que les maîtres communistes de la cité s'occuperaient de "la donation" comme il convenait. Jacques Maurras, plus au fait des réalités hostiles du terrain, tenta tout ce qu'il put pour maintenir la maison et son jardin libres de l'emprise d'une Mairie qui devait se révéler être... ce qu'elle était : haineuse et sectaire. Il essaya, par exemple, de réunir suffisamment de personnes qui auraient acheté suffisamment de parts pour organiser une sorte de SCI. Mais il fallut se rendre à l'évidence et, en septembre 1997, conformément au voeu de son oncle et père adoptif, Jacques Maurras remit à la Ville de Martigues les clés de la Bastide.

    Année des 150 ans de Charles Maurras • Discours de Michel Déon, de l'Académie française, à Martigues, le 27.09.1997

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    Paul Lombard eut par la suite un très bon comportement, et tant qu'il resta aux commandes de la ville,  il laissa absolument libres d'accès et la maison et le jardin. Une jeune guide fut même employée pendant un temps assez long par le Musée Ziem (le musée municipal qui gérait la Maison). Nous avions avec elle des rapports extrêmement amicaux et cordiaux et, même si nous ne parlions jamais "politique", un réel courant de sympathie s'établit entre elle et nous. 

    En 2012, par exemple, nous organisâmes une après-midi très réussie pour le 60ème anniversaire de la mort de Maurras dans son jardin, le samedi premier septembre : nous en parlerons longuement la semaine prochaine... 

    C'est lorsque Paul Lombard quitta les rênes de la ville, et qu'il fut remplacé par Gaby Charroux - le maire actuel - et sa nouvelle équipe municipale que le changement fut radical, et que la maison fut carrément interdite d'accès...

    On peut donc, pour résumer un peu, diviser la période qui s'écoule de la mort de Maurras en (52) en trois périodes :

    les deux premières, heureuses, s'écoulant de la mort de Maurras jusqu'à la donation à la ville de 97 (pour la première) et la gestion des choses par Paul Lombard (pour la deuxième);

    et la troisième (et actuelle) réellement tragique car, laissée totalement à l'abandon, jamais ouverte ni aérée, jamais entretenue, dans une ville construite, non pas "au bord de l'eau, mais dans l'eau" comme le disait joliment Alexandre Dumas, la maison - pierres et poutres centenaires - s'imprègne jusqu'au coeur de l'humidité ambiante, et court forcément le risque de s'effondrer, tout simplement...

    Peut-être est-ce ce que l'on souhaite, du côté des successeurs de Paul Lombard ?

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    (1) : Les parents de Charles Maurras eurent trois enfants (trois garçons) : le premier, Romain (appelé aussi parfois François), ne vécut quasiment pas, et Charles, non marié, n'eut pas de descendance. Seul son frère Joseph eut des enfants (cinq) : quatre filles - de son premier mariage - et un garçon, Jacques, de sa seconde union.
    A la mort de leur père - son frère Joseph - Charles Maurras adopta trois de ses enfants : Jacques, Hélène et Jeanne.
    De nièces et neveu, ces trois enfants de Joseph devinrent donc "fils adoptifs" de Charles lorsque leur père, "médecin des troupes coloniales" mourut au Viet Nam, à Saïgon, en 1924.
    A la mort de Charles Maurras, en 1952, la propriété du Chemin de Paradis couvrait toujours les deux hectares et demi de ses débuts, mais il fallut évidemment la partager en trois, entre Jacques et ses deux soeurs.
    Jacques Maurras fit en sorte d'obtenir la "partie centrale" de la propriété, ses deux soeurs recevant les terrains situés à droite et à gauche de la maison, qu'elles vendirent par la suite et qui furent urbanisés...

  • Dieudonné et l'antisémitisme ? Valls, PS et Gouvernement piégés par l'effet boomerang de la stratégie florentine du prop

    valls enerve.JPGValls donne beaucoup de coups de menton ces jours-ci; il adopte volontiers l'air du "dur", du "méchant" qui va "casser la baraque". C'est fou comme, dans ces moments-là, il ressemble à Mussolini : peut-être un vieux tic congénital des Partis socialistes européens ?...

    Mais peut-il vraiment se permettre de jouer les durs, Manuel Valls ? Et le Gouvernement avec lui ?

    Nous renverrons le lecteur à notre note du 21 novembre dernier : Révélation sensationnnelle du CRAN ; François Hollande est un président "ethnique"... !

    Là est exposé cruement le dilemme fondamental auquel se trouve confronté le PS depuis qu'il a cru malin, voire même finaud, de suivre la "stratégie" (!) de son Think Tank, Terra Nova : à savoir, remplacer feu la classe ouvrière - qui, de toutes façons, est majoritairement partie, avec armes et bagages, au Front National... - par de nouveaux arrivants, les immigrés.

    Oui, mais voilà : ce beau calcul, machiavélique et florentin, c'était "avant". Avant que, consterné, le PS ne découvre, mais trop tard, que les dits nouveaux arrivants, venus à 80 voire 90% d'Afrique du Nord et sub-saharienne venaient peut-être le ventre vide, mais certainement pas la tête vide. Concrètement, si entre 80 et 93% des Banlieues et Cités ont voté Royal en 20007 et Hollande en 2012, ces Banlieues et Cités, dans des proportions en gros comparables, adhèrent volens nolens, même si c'est parfois par simple suivisme, à un antisémitisme hérité de leur sympathie naturelle - pourrait-on dire - pour la cause palestinienne. Les travailleurs du fondamentalisme musulman trouvent dans ces masses un terreau idéal, une sorte de "classe" pré-préparée à entendre leur message et, surtout chez les plus jeunes, les tout jeunes, à le suivre.

    Et, cette chose toute simple, toute bête, manifestement, les brillants esprits de Terra Nova n'y avaient pas pensé...

    Se faire élire par "les Noirs et les Arabes" (c'est Louis-Georges Tin, président du CRAN qui le dit, comme on le voit dans la note ci-dessus) c'était peut-être rusé à très court terme, lorsqu'on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Mais c'était surtout s'enfermer dans une nouvelle clientèle, et se livrer à elle pieds et poings liés, puisqu'on lui devrait son élection, donc le pouvoir : comment ont-ils pu ne pas y penser, les brillants esprits de Terra Nova ? 

    Peinte à "la bombe", l'inscription "MORT AUX JUIFS" salit de nombreux murs de nombreuses cités; et il n'est pas rare qu'on l'entende, même, criée en plein jour lorsqu'on est tenu, pour telle ou telle raison, de traverser l'une de ces cités.

    Ainsi donc, dans leur soi-disant lutte contre Dieudonné et l'antisémitisme, et malgré leur grosse voix, leurs rodomontades et les mines sévères qu'ils affichent, Manuel Valls, le PS et le Gouvernement sont-ils, pire qu'en porte-à-faux, désarmés : le roi est nu ! Il ne reste donc, pour tenter de masquer cette réalité effroyable pour eux, qu'à brasser du vent, gesticuler, occuper les plateaux radio/télés, faire un maximum de bruit et d'enfumage pour distraire le public de la vérité...

    Mais c'est dérisoire : ils ont semé le vent, que croient-ils qu'ils vont récolter ?...

    Enfin, pour élargir le débat au moment de conclure - provisoirement... - ces quelques réflexions, redisons ce qui a été dit cent fois ici même - et qui le sera encore beaucoup plus : l'hypocrisie de ce Système est à son comble, alors qu'il prétend lutter contre l'antisémitisme. Ne laisse-t-il pas Napoléon aux Invalides, dans un splendide monument d'orgueil - indécent pour quelqu'un qui a fait tant de mal à la France - et qui disait, parlant des Juifs "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France" ? Et ne laisse-t-il pas Voltaire au Panthéon, lui qui écrivait : "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Il appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..."

    Fermez le ban ! Comme disait Bainville, il n'y a plus qu'à tirer l'échelle !...

  • Libres propos sur la clochardisation et la tiermondisation vers lesquelles nous mène le Système.....(1/3)

              Dans tout le pays, on voit "fleurir" de plus en plus de squats et de campements sauvages d'immigrés en situation irrégulière; les "Une" des quotidiens ne cessent de s'en faire l'écho, ainsi que des plaintes des riverains; il faut bien admettre que tout est critiquable dans ce qui se passe actuellement, car les bases intellectuelles de ce phénomène sont faussées par l'idéologie, et tout le monde a tort: on a, d'un côté, un "parti immigrationniste" qui persiste à prétendre que la France peut et doit accueillir toute la misère du monde, et qui ne cesse, au quotidien, d'organiser concrètement l'arrivée et le maintien sur notre territoire de tout ce qui peut exister comme étranger en situation irrégulière; de l'autre un état républicain empêtré dans ses faiblesses intellectuelles et tiraillé entre deux contradictions: d'une part un désir sincère de mettre malgré tout un peu d'ordre (pour certains responsables du moins...); mais d'autre part, et dans l'ensemble, une grande peur et une grande faiblesse intellectuelle face à ce fléau que l'on n'ose pas nommer ni combattre en tant que tel...

              Il faudrait à la France un pouvoir stable et indépendant qui pourrait mener ce combat au nom de la pérennité de la Nation, en expliquant au peuple français les tenants et les aboutissants du problème; la république, même si certains sont bien intentionnées à ce sujet, ne le fait pas et ne le fera pas -du moins d'une manière significative- tout simplement parce qu'elle ne peut pas le faire; et elle ne peut pas le faire car, dès son origine, elle a faussé l'idée de Nation, de nationalité; elle l'a pervertie et dénaturée en l'idéologisant: pour elle, à partir de la révolution, n'est pas Français celui qui reçoit et accepte de transmettre un héritage donné, et qui désire poursuivre et prolonger une communauté de destin; est français toute personne qui fait siens les idéaux révolutionnaires; c'est la porte ouverte à ce qu'avait entrevu Chateaubriand lorsqu'il évoquait finement ces  "chemins de passage, ouvert à tous les vents..." (1)....

              Aujourd'hui, ou tout s'accélère, et avec la mondialisation, on assiste à un emballement de la machine. Comme nous le disions au début, il suffit de lire les journaux ou d'écouter les radios et les télés pour découvrir à quel point les squats se multiplient sur le territoire; les riverains s'inquiètent, mais "on" ne semble pas vouloir remonter aux sources intellectuelles du mal; "on" ne semble pas vouloir poser le problème dans son ensemble, sa globalité; or, si on ne procède pas ainsi, on ne résoudra rien; il faut avoir le courage de dire tout net que l'actuelle "politique" d'accueil inconsidéré des étrangers (qui est tout sauf une politique digne de ce nom) est suicidaire et fausse à double titre, et dans la forme et dans le fond.... (à suivre.....)

              (1): Mémoires d'Outre Tombe, la Pléiade, tome II, page 15. Chateaubriand avait, dès le début vu et senti le danger et, s'il ne pouvait bien sûr pas se figurer l'état actuel de nos rues, il en a eu du moins l'intuition; ce simple exemple montre bien que, dès le début, les royalistes ont bien eu conscience des dangers funestes que représentaient les conceptions révolutionnaires dans ce qu'elles avaient d'idéologique et d'abstrait...

  • Adhérer à Gens de France, soutenir l'action du prince Jean de France

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     Illustration/montage réalisée par le Blog La Couronne

              Vous savez parfaitement pourquoi nous soutenons le prince Jean. Certainement pas parce qu’il serait le Messie appelé à sauver le monde. Pas non plus parce qu’il détiendrait la baguette magique qui, d’un coup, ferait de la France un paradis. Nous le soutenons pour deux principales raisons. D’abord, parce que le principe qu’il incarne – après son père et avant son fils – est, pour nous tous, Français, un rappel constant, vivant, de ce que nous sommes, d’où nous venons, et de l’avenir de la France à bâtir ensemble.


            D’autre part, forçant sa nature qui l’y portait peu, bravant tous les obstacles semés à l’envi sur sa route, ce prince a pris la parole : dans son livre Un Prince français, dans ses éditoriaux de la Lettre de Gens de France, dans des tribunes données à la presse, dans des interviews, à la radio, à la télévision, dans des conférences en France et à l’étranger, il a abordé les sujets les plus divers en ne tenant qu’un seul langage. On peut le dire d’un mot : c’est un langage capétien. C’est pour cela que sa voix, même quand elle semble peu porter, prend cette résonnance si particulière, si unique. Elle vient du fond des âges, des sources mêmes de notre histoire, des origines de notre langue et de nos manières d’être et de penser. Mais pour l’entendre, encore faut-il pouvoir l’écouter ! Dans l’assourdissante cacophonie qui nous environne, bien peu de voix s’élèvent pour parler de ce qui est vrai, de ce qui est beau, de ce qui est bon, de ce qui est juste. La France, on le sait, on le voit, s’enfonce dans une crise dont personne ne connaît le bout. Les élites ont déserté, et ceux qui font profession de penser ne parviennent qu’à étaler leur désarroi. Pratiquement seule, l’Eglise défend la cause de l’homme et le respect de sa vie.


            Mais la France, qui peut en parler? Qui peut dire quelque chose de crédible sur elle, sur son destin dans cet univers tourmenté ? Croyez-moi – je sais que vous me croyez ! –, le prince Jean a aujourd’hui le devoir de tenir ce rôle. Et nous, nous avons le devoir de l’y aider. Nous devons le soutenir, répondre à son appel. Sa tâche est des plus ardues, peut-être au-delà des forces humaines. Mais ni lui ni nous ne pouvons nous dérober.
    Soutenir Gens de France, c’est aider le prince à «devenir lui-même», c’est-à-dire à être et agir en prince de France. Je sais à quel point c’est difficile pour beaucoup d’entre nous, toujours sollicités par les plus justes causes. Mais celle-là est centrale, capitale.

             Le moindre soutien est déjà un signe de votre présence. Ne tardez pas, adhérez si vous n’avez pas encore sauté le pas. Renouvelez votre adhésion si vous ne l’avez pas encore fait. Et si vous ne voulez pas être «encarté», rien de plus simple que de faire un don, en ligne sur le site ou dans une simple enveloppe envoyée par la poste. N’oubliez pas : 66 % de vos cotisations et dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu, dans les limites légales applicables. Un don de 100 euros ne vous coûte que 34 euros !

             Chers amis, écoutez-le et soutenez-le. Soutenez-le pour pouvoir l’entendre. Soutenez-le maintenant. 

    Bulletin d'Adhésion à Gens de France

    crbst Gens 20de 20France 2090

  • Pour leur dialogue sur l'Islam : prix orange à Rémy Brague, prix citron au Père Christian Delorme

              Rémy Brague et Christian Delorme ont brague,delorme,islam,allah,dieu,chrétiens,christianisme,islamismemené un débat courtois et fort intéressant, sans concession, sur l'Islam (1). On pourrait écrire de ce débat qu'il fut un dialogue entre celui qui voit l'Islam tel qu'il est - Rémy Brague - et celui qui voit l'Islam tel qu'il croit qu'il est; ou, tel qu'il aimerait qu'il soit.....

            Le Père Delorme déclare "La majorité des musulmans, particulièrement en France, sont ouverts à la vie et à la paix" : malheureusement, s'il est vrai qu'on entend quelquefois à la radio ou à la télé tel ou tel musulman "ouvert", on entend - et on voit... - infiniment plus souvent le contraire.... On regrettera également que pas une seul fois le Père Delorme n'ait fait allusion aux meurtres de chrétiens en terre d'Islam ni aux conditions de vie épouvantables qui sont les leurs : on tue un chrétien sur terre toutes les cinq minutes, il est vrai que c'est parfois dans d'autres pays persécuteurs (Chine, pays d'hindouisme...) mais, enfin, dans la plupart des cas, ces meurtres sont commis en terres d'Islam, et par des musulmans quasiment jamais punis....

            Autre chose : de nombreuses personnes se réjouissaient, au printemps, de la liberté retrouvée (!) en Tunisie, puis, en Egypte, en Libye : or, le gouvernement issu des élections en Tunisie a décidé d'appliquer la charia, et - ce qui pour nous compte plus encore - 45% des électeurs tunisiens résidant en France ont voté pour le parti qui a fait adopter cette charia. On veut bien être "ouvert" mais, justement, ayons les yeux ouverts, et soyons vraiment "ouverts", d'abord et avant tout aux faits, aux réalités !.....

            Rémy Brague a bien souligné la différence d'approche de Dieu dans le christianisme et dans l'Islam : pour celui-ci, Dieu n'est "ni Père ni Alliance". Un point d'acccord entre les deux interlocuteurs : aucun dialogue théologique n'est possible avec l'Islam. Dans le cadre de la Semaine islamo-chrétienne qui s'est tenue à Strasbourg, le président de brague,delorme,islam,allah,dieu,chrétiens,christianisme,islamismel'Association des imams de France, Ahamad Miktar - de Villeneuve d'Asq -a déclaré : "Le terme théologie est interdit en Islam : discuter avec Dieu, impossible !"

             Dans ces conditions, dire, comme le fait le Père Delorme "Nous ne disons pas la même chose, mais nous cherchons tous le même Dieu", n'est-ce pas un peu facile ?....     

           Voici deux extraits significatifs de la démonstration de Rémy Brague :

    * "...il faut se mettre dans la tête que, pour un musulman, l'auteur du Coran c'est Dieu lui-même. Dès lors, les musulmans ne peuvent avoir que des difficultés avec tout autre système de normes, qu'ils soient politique, familial ou éthique, qui ne se fonderait pas sur cette révélation et pourrait même la contredire..."

    * "C'est toute la législation islamique qui est incompatible avec le système juridique français. Pourquoi ? En France, le législateur, en dernière analyse, c'est le peuple souverain. Pour l'Islam, le seul législateur, c'est Dieu. Donc, si un musulman prend au sérieux l'origine divine du Coran et voit dans le prophète "le bel exemple" - ce qui est le double fondement de la foi islamique - il aura du mal à accepter un système juridique dans lequel certaines dispositions vont à l'encontre de ce qu'il croit être la volonté de Dieu. Prenons l'exemple de l'Iran que vous évoquez, mon Père. Il y a quelques années, le gouvernement iranien a voulu fixer l'âge minimum au mariage à 13 ans. Sur quoi le conseil des mollahs - l'autorité religieuse - a dit : "Le prophète ayant consommé son mariage avec Aïcha lorsqu'elle avait neuf ans, vous ne pouvez empêcher ce que le prophète a autorisé". Et le projet de loi est tombé à l'eau...."

              Retour aux premières lignes de cette réflexion : on a eu là un dialogue entre celui qui voit l'Islam tel qu'il est et celui qui voit l'Islam tel qu'l voudrait qu'il soit.....

    (1) : Dans Le Pélerin du 15 décembre 2011 (n° 6733),

  • Le jury du Prix des Impertinents 2012 a procédé à sa dernière sélection...

    Le jury du Prix des Impertinents 2012 a procédé à sa dernière sélection : 

    * Harold Bernat, Vieux Réac !, Flammarion;

    * François L’Yvonnet, Homo comicus ou l’intégrisme de la rigolade, Fayard / Mille et une Nuits;

    * Denis Tillinac, Considérations inactuelles : scandaleusement antimoderne, Plon;

    Le Prix des Impertinents récompense chaque année un ouvrage s’inscrivant à contre-courant de la pensée dominante. 

    Le jury  est formé par Christian Authier , Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Bruno de Cessole, Paul- François Paoli, Jean Sévillia (président), Rémi Soulié (secrétaire général), François Taillandier et Eric Zemmour.

    Le vote final et la remise du prix  auront lieu le jeudi 25 octobre 2012 au restaurant Montparnasse 1900, partenaire du prix.

    Prix des Impertinents 2011 : Richard Millet, Fatigue du sens, éditions Pierre-Guillaume de Roux.

    Prix des Impertinents 2010 : Michèle Tribalat, Les yeux grand fermés. L’immigration en France, Denoël.

    Prix des Impertinents 2009 : Claire Brière- Blanchet, Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard.

    Présentation des ouvrages :

     prix des impertinents

     119 pages, 8 euros

    Le réac (le bon : cultivé, ironique, mondain, sexy, en un mot luchiniste, comme le mauvais : limité, conservateur, nationaliste, rassis, en un mot lepéniste) a la fâcheuse tendance de comparer l'homme à l'homme, celui d'hier et celui d'aujourd' hui. Penchant anachronique et coupable à une époque qui érige l'adaptation en vertu cardinale : 'Surtout ne jugez pas, avancez... '

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    ------------prix des impertinents

     

     80 pages, 9 euros 

    Ce pamphlet est né d’un agacement, celui de voir parader sans vergogne, à longueur de médias, une ribambelle d’humoristes d’un nouveau genre, moins amuseurs que donneurs de leçons, moins  « comiques » qu’agents autoproclamés du Bien.Ils éreintent mais sans risque, ils accusent, ridiculisent, frappent de dérision sans ménager la moindre possibilité de défense. Des procureurs hargneux, dans des procès joués d’avance. Le sérieux, voilà l’ennemi.Ils règnent à la radio, à la télévision, dans la presse écrite, publient des livres, font des films, achètent des théâtres… C’est une nouvelle féodalité, avec ses prébendes et ses privilèges.C’est un nouvel intégrisme, celui de la rigolade. Il faut rire de tout mais avec eux. Le rire, « leur » rire est la norme. À les écouter, ils seraient l’actuelle incarnation de la liberté d’expression et de toutes les valeurs réunies de la démocratie. On croit rêver… Leurs saillies sont pourtant d’une incroyable platitude et leurs prêchi-prêcha, troussés à la va-vite, épargnent les vrais puissants. Curieuse époque que la nôtre, qui voit le « bas-bouffon » tenir lieu de conscience et de pensée. 

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    prix des impertinents

    151 pages, 16 euros

    Pour aller à contre courant, ne plus se laisser intoxiquer par la pub et les médias, ne plus chercher d'exutoire dans la drogue et les relations virtuelles, D. Tillinac incite les jeunes à être inactuels, à renouer avec des valeurs anciennes comme l'honneur, le ludisme, la gratuité, l'intime, l'humour, la discrétion et l'aventure.

    Quatrième de couverture

    C'est une relecture des Nourritures terrestres qui m'a incité à risquer ces pages. Je n'ai pas l'outrecuidance de me comparer à Gide, et il y a loin de la prétendue Belle Epoque à la nôtre. Ce petit livre n'est pas un précis de morale mais une simple mise en garde, d'aîné à cadet, ou à cadette : un nihilisme habillé de fausses vertus abuse les consciences et je souhaite qu'une autre génération ne se laisse pas flouer comme la mienne. Ma vie aurait connu des embellies plus franches si à l'âge des commencements une plume amie m'avait alerté sans me désenchanter. Tel n'aura pas été le cas ; j'ai caboté tout seul sur des esquifs d'infortune, à contre-courant de mon époque. Si je m'adresse à toi, c'est pour que tu te sentes moins seul que je ne le fus à l'heure des décollages. Ce vers quoi nous dérivons tous n'est ni rassurant ni exaltant, mais il ne tient qu'à toi de t'en évader. Toi avec d'autres : si vous êtes nombreux à déserter le champ clos et miné des idées convenues, une espérance poindra en place de vos désarrois. 

  • Soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas. Ou : sur deux phrases du Blog d'Ivan Rioufol...

    1. "...Découragée à force de n'être ni entendue ni soutenue dans son combat républicain, Malika Sorel, française d 'origine algérienne, vient de jeter le gant..."

    2. "Faudrait-il se résigner à la "chute du modèle français", qui accable l'écrivain Richard Millet ? "La France est le seul pays d'Europe dans lequel la terreur communiste ait réussi, en l'occurrence sous la forme de l'anti-racisme", écrit-il (De l'anti-racisme comme terreur littéraire, Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il réclame le droit de défendre ses racines et sa culture sans être pour cela insulté et trainé dans la boue. Mais l'unanimisme médiatique l'a rendu détestable. On veut rendre inaudible un écrivain qui entend "dire littérairement la vérité sur la France"....."

    Mais, justement, Richard Millet fait une constatation (juste) sans poser ou se poser la question du "pourquoi" ? Pourquoi la France est-elle "le seul pays" dans lequel la Terreur communiste a réussi ? Tout simplement parce que la France n'est pas une République, au sens traditionnel et normal du mot  (comme en Suisse ou en Allemagne, où ce mot de République est pris au sens de "technique", de "mode" de gouvernement des choses et des gens); en France, la République instituée en 1875 est une république idéologique, fondée sur le messianisme révolutionnaire et religieux de 1789/1793. Elle est donc révolutionnaire, "de gauche" et "d'extrême-gauche", pour employer un langage grand public, même si ce sont des majorités réputées "de droite" qui gouvernent. Le Système, lui, la Constitution, ne change pas. Ni son préambule d'origine, qui est très clair, même s'il a été légèrement modifié (dans la "forme", pas dans le "fond)" :

    "Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946...."

    Les bases de notre répubique ne sont donc pas celles d'une Res publica, comme partout dans le monde, elles sont des bases iédologiques et militantes révolutionnaires, issues de la Révolution de 1789, confirmées et aggravées lors de la soviétisation d'une partie du pays par un parti communiste extrêment puissant en 1945; n'ayant pu s'emparer complètement à l'époque de la totalité du pouvoir, notamment politique, les révolutionnaires, emmenés par un PCF appuyé par Staline et extrêment fort s'est emparé des secteurs clés de l'Enseignement, des Médias, de l'Economie... Même si le PCF a disparu aujourd'hui, et une partie de cette soviétisation avec, 85% des journalistes sont "de gauche" ou "d'extrême-gauche" dans les radios ou télés d'Etat; le Ministère de la des-Éducation nationale, lui, est est un bunker verrouillé... et ainsi de suite.....

    Voilà pourquoi, Richard Millet, "la France est le seul pays..." : parce que, même si les communistes n'y règnent pas en maîtres, elle est prisonnière, enfermée dans un carcan qui s'appelle le Système; et ce Système, il est révolutionnaire, même "dirigé" (!) par la droite.

    Et voilà pourquoi, Malika Sorel, vous ne pouvez être "ni entendue ni soutenue dans (son) combat républicain" : parce que vous inscrivez votre combat dans un Système qui n'aime pas la France historique, héritée des siècles passés, mais qui aime la France idéologique qu'il a inventée et définie... Ce Système hait et combat nos Racines, il veut leur mort, et vous voudriez qu'il vous aide à rendre "français" des étrangers, alors qu'il n'a qu'une idée en tête : dé-franciser les français eux-mêmes et les couper de leurs Racines, afin d'en faire de nouveaux français, des français "autres", dont la définition n'est pas d'être des héritiers - surtout pas, "du passé faisons table rase !" - mais des adeptes d'idées abstraites et desincarnées : "droits de l'homme", "liberté, égalité (qui, d'ailleurs s'excluent l'une l'autre...), fraternité (mais avec le Génocide vendéen, quand même...)...

    Simple technique de gestion des hommes et des gens en Suisse ou en Allemagne, la république est idéologique en France : elle se veut, elle se vit comme un messianisme révolutionnaire, une nouvelle religion prétendant extirper et remplacer la religion traditionnelle (la chrétienne), ce qui l'empêche, soit dit en passant, d'être authentiquement, véritablement et sainement laïque, puisqu'elle est elle-même une  religion....

  • Après son ”Dôme” à Marseille : le ”programme” Hollande ? Recherche économies, désespérement....

     Au fond, l'un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les "jeunes"; et, cela, d'une drôle de façon : en substance, il n'y a qu'à supprimer ces appellations de "jeunes", de "zones sensibles" etc..., afin de ne pas "stigmatiser" : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d'ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de "capitaine de pédalo..." ! 

    hollande,ps

     Ses partisans n'ont pas hésité à dire et à écrire un "Je vous salue, Marseillle", de très mauvais goût, et il ne les a pas désavoués..; il a enchaîné : "mettre un terme au zonage, qui est une stigmatisation. Finies les ZRU, les ZUS, les ZRR !..." Ben, voyons !....

            Au fond, l'un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les "jeunes"; et, cela, d'une drôle de façon : en substance, il n'y a qu'à supprimer ces appellations de "jeunes", de "zones sensibles" etc..., afin de ne pas "stigmatiser" : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d'ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de "capitaine de pédalo..." !

             En cessant, donc, d'employer ces termes, les problèmes qu'ils véhiculent disparaîtront ! On s'est demandé si on avait bien entendu, mais, oui, on avait bien entendu.... C'est, exactement, la politique de l'autruche : nions les réalités, enfonçons boen la tête dans le sable, et, hop ! Plus de problèmes ! Elle est pas belle, la vie ? (du reste, et "on" a insisté lourdement là-dessus, une bonne part des acteurs de "Plus belle la vie" était présente au Dôme : qui se ressemble....).

             Oui, sauf que c'est tellement facile, tellement simple, que c'en devient simpliste; et tellement simpliste que c'en devient... simplet !

             Pour le reste, et par quelque bout qu'on le prenne, le programme Hollande, ce soir-là, à Marseille, offrait plein de choses, la plupart déjà anciennes, d'autres dont on sait très bien qu'elles sont irréalisables ou que ce serait une catastrophe de plus si on essayait de les réaliser.

            Mais ce qui est sûr et certain, sans aucune polémique, c'est que le mot "économies" n'y était pas. Or, l'un des tous premiers maux dont souffre la France, est structurel, car tenant à la nature même du Régime, du Système, et donc idéologique : c'est la sur-administration.

              Et, là, dans le camp de ceux qui ont eu la géniale (!) idée des 35 heures, c'est silence radio : on veut bien tout : augmenter les impôts (merci pour nous, les moutons tondus), on veut bien créer des postes supplémentaires, mais sans les créer, parce qu'on va re-déployer, mais tout en en créant quand même quelques uns parce qu'il ne faut pas qu'en redéployant on lèse tel ou tel Ministère (ici, les deux comprimés d'Alka seltzer s'imposent...).

            Bref, tout sauf la seule chose qu'il faut comemncer par faire : E. CO. NO. MI. SER....

            Qu'est-ce qu'on répondrait à quelqu'un qui, dans une maison toutes portes et toutes fenêtres grandes ouvertes, en plein hiver, quand il fait moins 10 ou moins 20 dehors, vous dirait : "vous avez froid ? Ce n'est pas grave, je sais ce qu'il faut faire, je vais mettre le thermostat à fond pour augmenter le chauffage..." ?

            Mais, surtout, ne dites pas qu'il fait froid, et que portes et fenêtres sont grandes ouvertes !.... 

            Avec un programme pareil, et avec un tel capitaine à la barre du pédalo, "Sian poulit", comme on dit à Marseille !....

  • Réflexion(s) : ”Electoraliste”, Sarkozy ? Evidemment, mais.....

                .....c'est le Système lui-même qui est tout entier, et intrinséquement, "électoraliste" !

               A propos de tout et de n'importe quoi, des Roms, de la dechéance de nationalité, de la politique de sécurité, on n'entend plus que ce mot, à propos de l'action du gouvernement ou des paroles présidentielles :  "Électoraliste !"...

               Voilà le reproche qu'ils lui font, à Sarkozy, et qu'on nous répète et qu'on nous ressasse en boucle sur toutes les radios, à la télé et ailleurs. "On", c'est-à-dire les journalistes aux ordres de la pensée unique, du politiquement correct et de la terreur intellectuelle que fait règner la minorité révolutionnaire a qui le pouvoir politique a abandonné les médias (et l'Université, et d'autres choses encore....) en 1945.

               Et ça dure, depuis.....

                Ils feraient mieux de dire la vérité : c'est le Système lui-même qui repose totalement sur l'électoralisme, sur le temps court et son immédiateté nocive et pernicieuse (le passage au quinquennat n'ayant fait qu'aggraver les choses); et un Système dans lequel les forces de l'Argent ("la fortune anonyme et vagabonde", comme le disait l'Action française...) ne rencontrent plus aucun pouvoir capable de les maintenir dans leur sphère légitime, là où l'argent, en tant que tel, en tant que moyen, peut se réveler l'une des meilleures choses (1)...

                Mais, que signifie, en réalité, cette manoeuvre (aux aspects multiples) de Nicolas Sarkozy ? Ne consiste-t-elle pas, de fait, à tâcher de trouver, ou de re-trouver, le contact avec les aspirations profondes du peuple, au niveau du vécu (comme on dit dans le jargon) ? Or, le peuple, il est exaspéré par la dégradation de ses conditions d'existence, et par les conséquences des politiques aberrantes menées d'en haut, sans qu'on lui demande jamais son avis. Et des conséquences négatives qui sont "pour lui", le peuple, mais jamais "pour eux", ceux de la Classe politique, qui prennent des décisions dont ils n'ont pas à subir les retombées.

                De ce point de vue là, le Pouvoir chercherait donc à coller aux aspirations populaires. Peut-on le lui reprocher ?... C'est sur le Système pervertisseur, qu'il faut concentrer les attaques, mais cela, bien sûr, n'intéresse pas nos idéolgues, et ce n'est pas leur problème.... 

     

    (1) : de Charles Maurras, dans L’Action Française du 1° Août 1921 :

                « L’Argent, en tant qu’argent, celui qui remplit sa fonction, honnête ou neutre, de simple Argent, ne m’inspire aucun sentiment d’hostilité, non plus que d’amitié ni d’envie. Je le voudrais bien à sa place. Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut. Le vertige démocratique le condamne à l’usurpation, parce qu’il ne peut trouver de contrepoids en démocratie. Cela est réglé, cela est vécu...."

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    Ces articles sont sur le site  www.magistro.fr  consultable à tout instant

    Les valeurs républicaines, le mythe et la réalité François-Georges DREYFUS Historien, politologue
    Le progrès, du mythe à la réalité Chantal DELSOL Membre de l'Institut
    Voici le vrai scandale de la Ve République Ivan RIOUFOL Journaliste
    A ceux qui veulent (un peu vite) enterrer la France Ivan RIOUFOL Journaliste
    Le véritable enjeu turc  Olivier ABEL Professeur de philosophie éthique
    Conflit israëlo-Palestinien : la force n'est pas une solution Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    Conflit israëlo-Palestinien : diplomatie contre natalité ? Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    Afrique : Décolonisation et paupérisation François-Georges DREYFUS Historien, politologue
    Du nouveau sur l’histoire de Vichy François-Georges DREYFUS Historien, politologue

    Un exemple : A ceux qui veulent (un peu vite) enterrer la France (Ivan Rioufol) :

           

    Comment en est-on arrivé là ?

     

                C'est-à-dire : à cette indifférence portée par la pensée correcte à la France, à son histoire, aux habitants qui se réclament de sa civilisation. Dans Le Monde de ce vendredi, Bruno Laforestrie, patron de la radio Générations 88.2, se félicite de constater: "Le ghetto français ce ne sont pas les quartiers ou les nouvelles générations de la diversité mais bien la vieille France, cette vieille élite repliée sur les réseaux traditionnels". La vieille France, définie par ceux qui la méprisent en l'opposant à celle de la diversité et de la "jeunesse urbaine qui est dominante culturellement". Le "Français de souche", expression qui désigne le Français d'origine mais aussi celui qui s'est assimilé, est relégué au rang de proscrit par les tenants du multiculturalisme qui, quand ils parlent également les "quartiers populaires" ne conçoivent que des quartiers d'immigration. Pour eux, le peuple issu de la France millénaire n'existe déjà plus, au terme d'une substitution de population présentée comme un fait accompli. Et c'est bien ce processus de dépossession qui est vécue comme une violence par ceux qui le subissent. Mais faut-il rappeler aux minorités, qui se comportent en terrain conquis, que cette France qu'ils veulent vite enterrer n'a pas dit son dernier mot ?
                Il reste à décortiquer les mécanismes qui ont conduit, en trente ans, à ce que des Français se sentent parfois étrangers, voire indésirables, dans leur propre pays. Le ressort de l'auto-flagellation, qui a trouvé un terrain propice avec la culture judéo-chrétienne, est un des éléments que les minorités ethniques et religieuses ont su exploiter à leur profit. On en retrouve les traces avec le rapport du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD) qui, cette semaine, éreinte la France et ses mesures sécuritaires. Le Togolais Ewomsan Kokou estime que la France est confrontée à une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie". Immédiatement, Paris a annoncé un "plan national de lutte contre le racisme". Or ce procédé de culpabilisation unilatérale conduit à accorder une immunité de fait aux minorités, encouragées dans leurs exigences. A-t-on entendu le CERD s'émouvoir des atteintes aux droits de l'homme dans les 56 pays de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ? L'a-t-on entendu protester contre les persécutions des Chrétiens d'Orient ou contre les discriminations subies par les "petits blancs"?  Observer la France se faire donner des leçons de démocratie par des pays qui en violent les règles est hallucinant. Qu'attend l'Etat pour dénoncer l'imposture de ces pseudo-juges ?
  • Faut-il brûler des Corans pour célébrer (?!) le 11 septembre ?....

                La réponse, évidemment est Non.

                Mais le mini-psychodrame que l'on a vêcu sur les ondes, pendant presque une semaine, mérite que l'on s'y arrête quelques instants.....

                On a entendu, en effet, un grand nombre de journalistes, plus quelques personnes choisies pour l'occasion, s'insurger avec une belle véhémence contre un fait malgré tout, et somme toute, virtuel, puisqu'il n'avait pas eu lieu, puisqu'il n'était pas sûr du tout qu'il ait lieu, et puisque, finalement -et c'est tant mieux... - il n'aura pas lieu.

                 Le problème, et, au sens fort du mot, le scandale, vient de tous ces gens qui, pendant plusieurs jours ont mobilisé toute leur virulence pour dénoncer l'imaginaire. Ils n'avaient pas tort, en soi, de condamner l'acte insensé projeté par un pasteur lui-même probablement à la limite du raisonnable. Mais le drame vient de ce que ces pseudo belles consciences, si promptes à hurler au loup quand il n'est pas là ne se mobilisent pas une seconde, et jamais quand des faits répugnants -et bien réels, ceux-là, pas du tout imaginaires.... - se passent.

                  Chaque mois, chaque semaine, et presque chaque jour, une violence est perpétrée contre des chrétiens, de par le vaste monde. Dans le meilleur des cas, si l'on peut dire, il s'agit de destructions de lieux de cultes, d'habitations ou de biens matériels appartenant à des chrétiens; dans le pire, c'est la mort de ces chrétiens, et parfois d'une façon atroce, brûlés vifs, puisqu'on parle de brûler des livres, cela arrive....

                  Mais, là, plus personne ! On ne les entend jamais pétitionner, celles et ceux de la race des signeurs, ou venir devant les micros pour hurler leur indignation. Pourtant, ce n'est pas du virtuel, du qui ne s'est pas encore passé et qui peut fort bien ne pas se passer ; non, c'est du concret, du réel, du malheureusement sûr et définitif. Mais, non : rien ! On a beau chercher, écouter toutes les radios, décortiquer tous les journaux : rien !

                   Il est là, le scandale.Les chrétiens seraient-ils, pour eux, des sous-hommes ? Y aurait-il, pour eux, des êtres (et des choses) supérieurs, et des êtres inférieurs (les chrétiens) ?

                   Pour nous, les choses sont claires, et nous les avons déjà exprimées ici-même :"On ne caricature ni Mahomet, ni Jésus-Christ...." : Tel était le titre de la note dans laquelle nous réagissions aux propos délirants, et inutilement provocateurs, que Khadafi avait tenus à Rome, demandant à l'Europe de se convertir à l'Islam. Des propos qu'il vient d'ailleurs de réitérer, sans retirer quoi que ce soit de leur inconvenance ou de leur stupidité; et sans que cela n'émeuve personne, toujours du côté de la race des signeurs.....

                 Et donc notre ligne de conduite est claire : toute religion est, en soi, respectable, du simple fait qu'elle témoigne d'une aspiration légitime au spirituel. Et une société saine et juste est une société qui reconnaît cette aspiration de toute homme, de toute femme. Nous sommes donc résolument opposés au fait que l'on se moque des religions, de toutes les religions, et de ceux qui croient. Ou, comme dans le fait qui nous occupe ici, qu'on les provoque... Parce que nous avons une échelle de valeurs, comme on dit dans le langage de tous les jours, et parce que nous pensons qu'il est beau et noble de croire en quelque chose en dehors et au-dessus du monde; que cela est digne de respect; et que, en conséquence, tout croyant, où qu'il se trouve, et toute Foi, mérite le respect: on ne se moque pas de la Transcendance, ni de celles et ceux qui cherchent.........

                 Du moins c'est ce qui se passe dans une société vraiment evoluée, civilisée et raffinée, où, par définition, le spirituel est placé plus haut que le matériel: notre position est donc à la fois très claire et, nous semble-t-il, très cohérente : certains membres de la race des signeurs peuvent-ils en dire autant ?.....

  • On en a parlé, on en parle sur ce Blog : La Serbie souhaite une enquête sur les trafics d'organes au Kosovo...

            La dernière fois que nous avons évoqué le sujet, c'était courant décembre, à l'occasion de la mort de Richard Holbrook, pour signaler - en l'approuvant - le billet de Patrice de Plunkett : (extrait) "Le gâchis a commencé lors de l'autodestruction de la Yougoslavie, avec la transformation de guerres tribales en tentative d'américaniser la région. Illusion dont plusieurs effets se voient en 2010 : le Kosovo Etat mafieux, dirigé par de tels gangs que les « Kosovars » les dénoncent eux-mêmes (voir la presse française d'hier); la Bosnie, puzzle de haines insolubles ; etc. Etrangement c'est la Serbie – ex-incarnation du Mal – qui paraît aujourd'hui le partenaire raisonnable, alors que naguère Washington parlait d'elle comme d'une nouvelle Allemagne hitlérienne...."  

            On a appris, juste après, que la Serbie venait de s'engager dans une offensive diplomatique de grande envergure afin de réclamer une enquête après le rapport du Conseil de l'Europe évoquant un trafic d'organes sur des prisonniers serbes organisé par des maquisards indépendantistes kosovars à la fin des années 1990.

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            Cette activité diplomatique portera sur "tous les forums internationaux" afin d'assurer l'ouverture d'une enquête, a déclaré à la radio B92 Rasim Ljajic, le président du Conseil national serbe pour la coopération avec le Tribunal pénal international (TPI) de La Haye. M. Ljajic a annoncé qu'il serait ce lundi à Strasbourg pour des entretiens avec les responsables du Conseil de l'Europe sur les mesures à prendre après la publication du rapport de Dick Marty.

            Selon le parlementaire, la plupart des victimes était des prisonniers serbes, transférés du Kosovo et détenus dans des camps de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) en Albanie. Le rapport met en cause un groupe de responsables de l'UCK, dont faisait partie Hashim Thaçi, l'actuel premier ministre kosovar.

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    Selon le rapport du Conseil de l'Europe, la plupart des victimes étaient des prisonniers serbes, transférés du Kosovo et détenus dans des camps de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) en Albanie

            M. Ljajic a estimé qu'adopter ce rapport "ne suffira[it] pas, nous estimons important d'adopter des recommandations concernant le Conseil de l'Europe et les pays membres sur les mesures à prendre afin de faire aboutir cette enquête". "Il est important de se déplacer sur le terrain de la justice, sans aucune politisation. Il est important qu'Eulex (la mission de police et de justice de l'UE au Kosovo) prenne la responsabilité de mener cette enquête", a dit M. Ljajic.

            "La Serbie ne demande qu'une chose : c'est d'établir toute la vérité sur ces accusations et bien entendu de s'assurer que justice soit faite. Car cela est une condition préalable à la réconciliation dans la région", a ajouté M. Ljajic.

            M. Thaçi a réfuté jeudi le rapport de M. Marty, le qualifiant de "scandaleux" et composé d'"éléments fabriqués et de mensonges".

            Il fallait, évidemment, s'y attendre : il n'empêche, on va suivre les développements de cette "affaire" avec intérêt.....

  • ”Affaire” (?) Fillon/Mam : la cléricature médiatique, ennemi public et danger public numéro un.....

            Nous ne traitons pas, ici, de la légèreté et de l’inconvenance de la classe des politiques : elle est permanente, elle est patente, elle est profonde. Elle renvoie aux Français une image qu’ils méprisent, qui ne peut en rien leur être un modèle et qui, in fine, les tire vers le bas. Elle est même profondément déstabilisatrice. L’inverse du rôle d’une élite dirigeante !

              Nous voulons simplement, ici, souligner l’extension démesurée du pouvoir du petit monde médiatique de plus en plus constitué en cléricature monolithique qui n’obéit, de fait, à aucune morale ou déontologie professionnelle clairement formulée, ne se reconnaît aucune limite, aucune retenue, de quelque nature que ce soit et édicte souverainement, dogmatiquement, ce qu’il considère comme la morale politique ou sociétale et le simple droit. Ce ne sont plus des professionnels de l’information : ce sont des clercs de la morale et du droit !

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     Dégage, la cléricature médiatique, dégage !.....

          Ainsi s’établit une nouvelle hiérarchie des pouvoirs : la cléricature médiatique augmente démesurément le sien jusqu’à détruire ou dominer les derniers vestiges du Politique par lequel pourrait se manifester encore, malgré tout, ce qu’il nous reste d’Institutions et de service du Bien Commun. Mais cette double notion a-t-elle un sens pour ce petit monde ?

            Que MAM doive, désormais, limiter ses vacances à la Dordogne, ce n’est, au fait, pas si mal et ça ne nous importe pas vraiment … Mais qu’qu'auraient dit les médias si les évènements d’Afrique du Nord, au lieu de commencer par la Tunisie ou par l’Egypte, avaient commencé par le Maroc, dont il n'est pas sûr du tout qu'il échappe à "l'ébranlement du monde" dont parle Politique Magazine dans sa Une ? Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal et les couples Chirac et Sarkozy, (tout un programme !) ont passé les vacances du Nouvel An à Marrakech …. C’est à mourir de ridicule !

            Le vrai problème ne concerne pas les imprudences de Fillon ou de MAM mais bien plutôt l'arrogance et le pouvoir insupportables de ceux qui les "dénoncent" (!), se croyant ainsi les chevaliers blancs d'une vertu dont ils sont eux-mêmes aux antipodes.

            Et l'Etat d'aujourd'hui, le Système, qui subit leur arrogante domination, récolte simplement les fruits pourris de la situation pourrie qu'il accepte, qu'il laisse perdurer, empirer et à laquelle il ne veut pas, ne peut pas ou ne sait pas remédier. C'est, fort logiquement, l'arroseur arrosé.... Le voici pris au piège d'un monde de l'information et de l'audiovisuel aux mains quasi exclusives d'un quarteron d’idéologues sans légitimité ni mandat (nous parlons évidemment des médias d'Etat, radio/télé...) autre que le pouvoir qu'ils se sont arrogé.

            Tant pis pour lui (le Système) si ces médias l'accablent aujourd'hui. Ce qu'il faut, c'est un sursaut libérateur du Politique, de la Société et l'Etat.

            Ce sursaut viendra-t-il du Système qui a créé et qui laisse perdurer cet état de fait ? On ne peut qu'en douter...

            Il y a quelques raisons de croire qu’un tel sursaut pourrait survenir : observez le mouvement des analyses et des réflexions de notre véritable élite : d’Alain Finkielkraut à Edgar Morin, d’Eric Zemmour à Régis Debray, les lignes bougent ….      

  • Philippe Val à France inter : et la ”rupture, alors ?.....(2/3).

                Après tout, s'il le pense, il a bien raison de le dire. Patrick Besson livre un "plateau télé" vengeur contre Philippe Val (1), dans lequel il exprime son ras-le-bol face à l'insupportable contradiction entre le comportement du personnage et ses propos; c'est très bien vu, et nous partageons tout à fait cette analyse : Val hait, sous-titrée Philippe Val défend la liberté de penser....comme lui.

    besson.JPG

                Nous ajouterons notre petit grain de sel, dans le sens de Patrick Besson, après le texte, que voici :

     Val hait.    Philippe Val défend la liberté de penser.....comme lui.

              C'est le défenseur maigre des droits de l'homme gras: l'Occidental qui mange à sa faim de justice. Depuis le temps que Philippe Val erre, sombre et famélique, dans les couloirs des radios et des télés, la bonne parole haineuse à la bouche. Il s'est autoproclamé arbitre des élégances politiques dans le système policier de la pensée. La fameuse vigilance. Du mot vigile. Where are you, Pierre Overney ? Val écrit mal, mais ce n'est pas de sa faute : à la place du stylo, il a pris une règle. Il tire des traits, mais ce ne sont pas ceux d'Achille dans l'Iliade, plutôt ceux de Bouvard dans les cahiers de Pécuchet. Il a transformé Charlie Hebdo en nouveau dictionnaire des idées reçues. Encore Flaubert. Qui lui aurait bien taillé un short.

              Philippe Val est contre tous les fanatismes sauf un : le sien. Son bâton de maréchal, il l'a obtenu des mains de toute la médiacratie bouleversée, au moment de son procès contre les organisations islamiques qui lui reprochaient d'avoir fait paraître les fameuses caricatures de Mahomet. Il y a même eu un film. Val grimpant les marches du palais de justice. L'intensité du regard moral. C'était presque le christ au Mont des Oliviers. Jean Moulin face aux tortionnaires de la Gestapo. Au Festival de Cannes, idem. Dans son derniers livre, qu'il présente ces jours-ci sur toutes les chaînes de télé, il défend, une fois de plus, avec cette véhémence glacée qui laisse les interviewers béats et soumis, la liberté de penser comme lui. On sent bien que, tout en répondant aux questions suaves des journalistes, il guette, autour de lui sur le plateau, voire en régie, la moindre déviance, la plus vague dérive par rapport à la pensée valienne. Et qu'il est prêt à la dénoncer immédiatement à cor et à cri, même si ça doit emmerder le tribunal des prud'hommes".

               Ajoutons maintenant notre grain de sel. Patrick Besson met le doigt sur le vrai problème. En fait, et c'est bien ce qui est exaspérant chez lui et chez ceux qui font comme lui, Philippe Val est ce que l'on pourrait appeler un adversaire/pratiquant de l'infaillibilité pontificale. Très ardent pourfendeur de l'Eglise en général, du pape en particulier, il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer l'obscurantisme et le côté rétrograde de la prétention à l'infaillibilité.

               Sauf que, et c'est là que tout devient savoureux, c'est pour, dans la pratique et par un assez extraordinaire tour de passe-passe, se faire le praticien le plus zélé et le plus constant de la dite- infaillibilté; et s'octroyer généreusement à lui-même -mais à lui-même seulement- cette infaillibilité qu'il refuse catégoriquement au Pape de Rome.

              En somme, il est comme Michel Onfray, Philippe Val : il est un Vatican à lui tout seul !....

    (1) : Le Figaro Magazine du 29 novembre 2008.

  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient.....

                La progression de notre Blog à tous continue. Au début, c'était "le petit blog qui monte, qui monte....", maintenant ce n'est plus un petit Blog, mais il monte toujours. Qui s'en plaindrait ? On verra où nous en sommes dans quinze jours, mais si la progression actuelle se poursuit, et si on prolonge la courbe de la première quinzaine, nous dépasserons encore fin octobre les chiffres de fin septembre....

                 Sinon, plusieurs albums sont en voie d'achèvement et seront bientôt disponibles: en premier, le Mont Saint Michel, dans la série Racines. Et, dans les Ephémérides, au 17 octobre, jour de la mort de Chopin, on écoutera la valse n° 11; et, au 23 octobre, on écoutera la Marche de Robert Bruce, pour célébrer l'Auld Alliance entre français et écossais....

    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Après le Jan Karski de Yannick Haennel.
    • Lundi : Le regard vide, extrait n° 11 et 12.
    • Mardi : Prix orange et prix citron.
    • Mercredi : Hilaire de Crémiers a lu pour nous (1/2): Jean-François Mattéi....
    • Jeudi : Hilaire de Crémiers a lu pour nous (2/2): Alain Finkielkraut...
    • Vendredi : Tensions et contradictions dans les  mondes musulmans.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Emancipation de la femme...).
    • Lundi: Yvan Blot parle du légal et du légitime.
    • Mardi: Tony Kunter présente son Maurras sur Radio Courtoisie.
    • Mercredi: Hortfefeux cité à comparaître: Tu l'as voulu, Georges Dandin !...
    • Jeudi: Patrimoine: du nouveau sur Cluny...
    • Vendredi: Sylvain Gouguenheim, les nations, les identités....
    • Samedi: L'analyse économique de Jacques Sapir.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Affaire des Placards. Révocation de l'Edit de Nantes. Mort de Bonchamp. Maurice Allais reçoit le Prix Nobel de l'économie. Naissance: Henri Bergson.

    ·       Lundi  : Capitulation de Yorktown. Début de la Retraite de Russie. Thérèse de Lisieux proclamée Docteur de l'Eglise.

    ·       Mardi :  Naissance de Stanislas Leszczynski. Victoire d'Ulm. Bataille de Navarin et indépendance de la Grèce.

    ·       Mercredi : Découverte de Saint Pierre et Miquelon. Naissance de Jean Bart. Fondation de la Comédie française. Trafalgar. Publication des Mémoires d'Outre-Tombe. Authentification de la Grotte Cosquer

    ·       Jeudi : Le premier saut en parachute. Création de l'AFP. Mort de Paul Cézanne.

    ·       Vendredi : Auld Alliance (traité d'allaince défensive entre la France et l'Ecosse). Décret de la Convention ordonnant la destruction des statues de rois de la façade de Notre-Dame de Paris.

    ·       Samedi : Mort de Hugues Capet. Consécration de la cathédrale de Chartres. Signature des Traités de Westphalie.