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La Dizaine de MAGISTRO...

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Les valeurs républicaines, le mythe et la réalité François-Georges DREYFUS Historien, politologue
Le progrès, du mythe à la réalité Chantal DELSOL Membre de l'Institut
Voici le vrai scandale de la Ve République Ivan RIOUFOL Journaliste
A ceux qui veulent (un peu vite) enterrer la France Ivan RIOUFOL Journaliste
Le véritable enjeu turc  Olivier ABEL Professeur de philosophie éthique
Conflit israëlo-Palestinien : la force n'est pas une solution Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
Conflit israëlo-Palestinien : diplomatie contre natalité ? Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
Afrique : Décolonisation et paupérisation François-Georges DREYFUS Historien, politologue
Du nouveau sur l’histoire de Vichy François-Georges DREYFUS Historien, politologue

Un exemple : A ceux qui veulent (un peu vite) enterrer la France (Ivan Rioufol) :

       

Comment en est-on arrivé là ?

 

            C'est-à-dire : à cette indifférence portée par la pensée correcte à la France, à son histoire, aux habitants qui se réclament de sa civilisation. Dans Le Monde de ce vendredi, Bruno Laforestrie, patron de la radio Générations 88.2, se félicite de constater: "Le ghetto français ce ne sont pas les quartiers ou les nouvelles générations de la diversité mais bien la vieille France, cette vieille élite repliée sur les réseaux traditionnels". La vieille France, définie par ceux qui la méprisent en l'opposant à celle de la diversité et de la "jeunesse urbaine qui est dominante culturellement". Le "Français de souche", expression qui désigne le Français d'origine mais aussi celui qui s'est assimilé, est relégué au rang de proscrit par les tenants du multiculturalisme qui, quand ils parlent également les "quartiers populaires" ne conçoivent que des quartiers d'immigration. Pour eux, le peuple issu de la France millénaire n'existe déjà plus, au terme d'une substitution de population présentée comme un fait accompli. Et c'est bien ce processus de dépossession qui est vécue comme une violence par ceux qui le subissent. Mais faut-il rappeler aux minorités, qui se comportent en terrain conquis, que cette France qu'ils veulent vite enterrer n'a pas dit son dernier mot ?
            Il reste à décortiquer les mécanismes qui ont conduit, en trente ans, à ce que des Français se sentent parfois étrangers, voire indésirables, dans leur propre pays. Le ressort de l'auto-flagellation, qui a trouvé un terrain propice avec la culture judéo-chrétienne, est un des éléments que les minorités ethniques et religieuses ont su exploiter à leur profit. On en retrouve les traces avec le rapport du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD) qui, cette semaine, éreinte la France et ses mesures sécuritaires. Le Togolais Ewomsan Kokou estime que la France est confrontée à une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie". Immédiatement, Paris a annoncé un "plan national de lutte contre le racisme". Or ce procédé de culpabilisation unilatérale conduit à accorder une immunité de fait aux minorités, encouragées dans leurs exigences. A-t-on entendu le CERD s'émouvoir des atteintes aux droits de l'homme dans les 56 pays de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ? L'a-t-on entendu protester contre les persécutions des Chrétiens d'Orient ou contre les discriminations subies par les "petits blancs"?  Observer la France se faire donner des leçons de démocratie par des pays qui en violent les règles est hallucinant. Qu'attend l'Etat pour dénoncer l'imposture de ces pseudo-juges ?

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