UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas. Ou : sur deux phrases du Blog d'Ivan Rioufol...

1. "...Découragée à force de n'être ni entendue ni soutenue dans son combat républicain, Malika Sorel, française d 'origine algérienne, vient de jeter le gant..."

2. "Faudrait-il se résigner à la "chute du modèle français", qui accable l'écrivain Richard Millet ? "La France est le seul pays d'Europe dans lequel la terreur communiste ait réussi, en l'occurrence sous la forme de l'anti-racisme", écrit-il (De l'anti-racisme comme terreur littéraire, Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il réclame le droit de défendre ses racines et sa culture sans être pour cela insulté et trainé dans la boue. Mais l'unanimisme médiatique l'a rendu détestable. On veut rendre inaudible un écrivain qui entend "dire littérairement la vérité sur la France"....."

Mais, justement, Richard Millet fait une constatation (juste) sans poser ou se poser la question du "pourquoi" ? Pourquoi la France est-elle "le seul pays" dans lequel la Terreur communiste a réussi ? Tout simplement parce que la France n'est pas une République, au sens traditionnel et normal du mot  (comme en Suisse ou en Allemagne, où ce mot de République est pris au sens de "technique", de "mode" de gouvernement des choses et des gens); en France, la République instituée en 1875 est une république idéologique, fondée sur le messianisme révolutionnaire et religieux de 1789/1793. Elle est donc révolutionnaire, "de gauche" et "d'extrême-gauche", pour employer un langage grand public, même si ce sont des majorités réputées "de droite" qui gouvernent. Le Système, lui, la Constitution, ne change pas. Ni son préambule d'origine, qui est très clair, même s'il a été légèrement modifié (dans la "forme", pas dans le "fond)" :

"Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946...."

Les bases de notre répubique ne sont donc pas celles d'une Res publica, comme partout dans le monde, elles sont des bases iédologiques et militantes révolutionnaires, issues de la Révolution de 1789, confirmées et aggravées lors de la soviétisation d'une partie du pays par un parti communiste extrêment puissant en 1945; n'ayant pu s'emparer complètement à l'époque de la totalité du pouvoir, notamment politique, les révolutionnaires, emmenés par un PCF appuyé par Staline et extrêment fort s'est emparé des secteurs clés de l'Enseignement, des Médias, de l'Economie... Même si le PCF a disparu aujourd'hui, et une partie de cette soviétisation avec, 85% des journalistes sont "de gauche" ou "d'extrême-gauche" dans les radios ou télés d'Etat; le Ministère de la des-Éducation nationale, lui, est est un bunker verrouillé... et ainsi de suite.....

Voilà pourquoi, Richard Millet, "la France est le seul pays..." : parce que, même si les communistes n'y règnent pas en maîtres, elle est prisonnière, enfermée dans un carcan qui s'appelle le Système; et ce Système, il est révolutionnaire, même "dirigé" (!) par la droite.

Et voilà pourquoi, Malika Sorel, vous ne pouvez être "ni entendue ni soutenue dans (son) combat républicain" : parce que vous inscrivez votre combat dans un Système qui n'aime pas la France historique, héritée des siècles passés, mais qui aime la France idéologique qu'il a inventée et définie... Ce Système hait et combat nos Racines, il veut leur mort, et vous voudriez qu'il vous aide à rendre "français" des étrangers, alors qu'il n'a qu'une idée en tête : dé-franciser les français eux-mêmes et les couper de leurs Racines, afin d'en faire de nouveaux français, des français "autres", dont la définition n'est pas d'être des héritiers - surtout pas, "du passé faisons table rase !" - mais des adeptes d'idées abstraites et desincarnées : "droits de l'homme", "liberté, égalité (qui, d'ailleurs s'excluent l'une l'autre...), fraternité (mais avec le Génocide vendéen, quand même...)...

Simple technique de gestion des hommes et des gens en Suisse ou en Allemagne, la république est idéologique en France : elle se veut, elle se vit comme un messianisme révolutionnaire, une nouvelle religion prétendant extirper et remplacer la religion traditionnelle (la chrétienne), ce qui l'empêche, soit dit en passant, d'être authentiquement, véritablement et sainement laïque, puisqu'elle est elle-même une  religion....

Commentaires

  • Saint Augustin l'avait déjà dit : " Ne te laisse pas émouvoir par les supplices et les châtiments infligés aux adversaires de la vérité... Que leur cause est affreuse ! Aussi leurs souffrances sont-elles sans mérite"

  • Il semblerait que cela vous ait échappé :

    Charles Maurras encore et toujours à la Une !…Mais que fait la police de la pensée ?…

    http://cril17.fr/

  • Une panne de rupture épistémologique royaliste ?

    Ah oui ! Bon sang mais c'est bien sûr ! L'anniversaire des 3 Glorieuses est tout proche !

  • Merci de supprimer mon post précédent !
    Mon navigateur ne faisait apparaître qu'un seul commentaire ...
    Erreur de lecture TGV ...

  • Il y a, en effet, une façon de considérer la république comme
    un système idéologique, à l'opposé de la res-publica, qui est
    en fait un système totalitaire, tel que nous l'avons
    expérimenté en 1793, mais aussi en 1917 en Russie et dans
    d'autres républiques dites "démocratiques" ayant succédé à
    des monarchies royales.

    Mais ceci n'a rien de commun, avec ce que vous dénoncez
    "Le Peuple français proclame solennellement son
    attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la
    souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la
    Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le
    préambule de la Constitution de 1946...." auquel il faudrait
    ajouter le préambule de 1958, qui font partie de notre bloc
    de constitutionnalité, et constituent précisément en l'état
    actuel des choses, les bases de notre res-publica qui sont
    tout à fait compatibles avec l'instauration d'une monarchie
    royale à la française.

    Ce ne sont pas ces éléments qui s'opposent à nos racines,
    mais la volonté de les isoler du reste de notre histoire,
    comme si la France n'avait pas existé avant 1789.
    Il appartient aux royalistes de faire le lien entre l'avant 1789
    et l'après 1789, sans se laisser enfermer dans le "piège"
    facilement tendu par nos contradicteurs qui précisément
    entretiennent la caricature, reléguant les royalistes à la
    France d'Ancien Régime, et s'octroyant la révolution
    française comme une idéologie républicaine alors que
    celle-ci s'est déroulée essentiellement sous le règne d'un Roi.

    Si la république, en tant que régime, n'avait pas supplanté la
    monarchie royale en 1792, la révolution française aurait été
    considérée pour ce qu'elle est, réellement, une révolution
    royale, surtout si Louis XVI l'avait différemment devancée.
    La meilleure preuve est que les "acquis" de la révolution
    auront été préservés, alors que la monarchie royale aura
    été ré-instaurée par Louis XVIII, le propre frère du Roi, sans
    parler de Louis-Philippe et du drapeau tricolore.

    Tant que certains royalistes se refuseront de s'approprier
    des éléments de l'histoire de France qui n'ont rien
    d'incompatibles avec la monarchie royale, et qui ont même
    fait partie de son histoire, pour les laisser exploiter par
    d'autres, qui n'aiment pas la France en tant que nation
    historique, mais se réclament d'idéologie internationaliste et
    anticléricale, la monarchie royale n'a aucun avenir en
    France, comme au temps du Comte de Chambord, alors que
    l'Assemblée nationale était majoritairement royaliste! Ce qui
    est loin d'être le cas aujourd'hui. Il serait temps de s'en
    rendre compte.

  • Je suis tout à fait d'accord avec ce que DC a écrit. Les grands principes de la Révolution de 1789 ont été énoncés par les éléments les plus brillants de la société de l'époque qui comprenaient dans leurs rangs nombre d'aristocrates, petits et grands, et de bourgeois, grands et petits. Ces principes n'implquaient pas la suppression de la personne et de la fonction du Roi.

  • Marcel Gauchet écrivait que le sacre des droits de l’homme « est, à coup sûr, le fait idéologique et politique majeur des vingt dernières années », tandis que Alain de Benoist affirmait
    « qu’elle est la boussole unique d’une période désorientée ». En fait, c'est le phare qui guide le monde, sans cesse alimenté par les lois mémorielles. Et gare à ceux qui s'en détourneront, le rasoir national est toujours d'actualité.

  • Tout à fait en accord avec DC. Et si... nous imposions cette vérité histoirique totale depuis nos ancêtres Celtes. Et si... nous construisions au lieu de palabrer encore et encore. Demain, certains l'attendent, sera pire que 1791. Le systême est bâtit sur le génocide de Vendée et le mensonge conduit à la destruction de la France. Une Marseillaise et un drapeau tricolore avec trois fleurs de Lys sur fond blanc. Ce sera quant, nous aurons retrouvé le courage de nos ancêtres.

  • Ce papier est excellent.Une tres bonne synthése, tres équilibrée et pertinente pour aborder la specificite Française.

    Petit bémol par rapport a DC ;
    La restauration française n'aura pas lieu sans
    une restauration de la continuité Chrétienne
    par le retour de la catholicité authentique en France.

    Le fil a ete rompu a plusieurs reprises par les politiciens;
    1793,1814,1870,1905,1914,1933,1936,1940,1947,1958,1962,1968,1975 etc

Les commentaires sont fermés.