Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...
1942 : Mort de Léon Daudet...
lafautearousseau
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1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...
1942 : Mort de Léon Daudet...
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Lire sur le site de l'Action française
Paris, le 28 juin 2024
Scrutin du 30 juin
À deux jours du premier tour de scrutin des législatives, l’Action française invite tous les patriotes à soutenir le bloc national.
Pas une voix pour les amis de Macron qui a décidé de dissoudre la France dans l’Europe, pas une voix pour les amis de Mélenchon qui a décidé quant à lui de dissoudre la France dans le cosmopolitisme.
Devant les fossoyeurs de la patrie, qui s’affichent sans complexe comme tels, et devant le grand élan du Pays réel, « nous appelons à défendre l’héritage en attendant de pouvoir restaurer l’héritier ».
Très juste, une fois de plus, l'édito de Vincent Trémollet de Villers, sur Europe 1 :
"Ces dénis oui-oui qui font le jeu du RN...
Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.
« Et la musique s’est arrêtée,
Les hommes en noir sont arrivés,
Le Cambodge a cessé d’exister ».
Jean-Pax Méfret
Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !
Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !
Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.
Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.
Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.
Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.
1949 : Pierre Sabbagh lance le premier Journal télévisé
1694 : Exploit de Jean Bart au Texel
En cette année 1694, la France est en guerre contre la ligue d'Augsbourg. Le 29 juin, dans le but d'affamer la population française, des vaisseaux chargés de blés achetés aux Norvégiens sont capturés par des navires hollandais au large de l'île néerlandaise du Texel. Jean Bart, corsaire au service du roi, est chargé de les récupérer.
Il faut dire que ce Capitaine de vaisseau, loup de mer aguerri, est déjà une célébrité : capturé en 1689 par les Anglais, il s'était évadé de sa prison et avait traversé la Manche… à la rame !
Ce 29 juin 1694, au large de l’île hollandaise de Texel, il aperçoit à l’horizon le convoi français d’une centaine de voiles qui venait d’être capturé par les Provinces-Unies.
Les Français sont inférieurs en tout aux hollandais (330 canons contre 380 pour les navires hollandais), mais pourtant Jean Bart fait hisser successivement le pavillon rouge (à l’attaque !) et le pavillon bleu (à l’abordage !).
Le résultat est sans équivoque : 16 morts chez les Français contre plus de 300 chez les Hollandais.
Alors qu’il avait été fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis par Louis XIV en 1690, la bataille de Texel lui vaut l’anoblissement par le roi.
Plus d'information sur Jean Bart dans notre Éphéméride du 21 octobre.
La honte soit sur Macron, sur Borne et sur tous les anti-France qui ont voulu et qui réalisent en ce moment la destruction du bel outil qu'était Fessenheim...
"NE M'APPELEZ PLUS JAMAIS "FRANCE"..." chantait Sardou en une autre occasion...
Symbole du sabotage du nucléaire français - sabotage qui a finalement et heureusement échoué, puisque notre nucléaire "repart", et de plus belle - les images de Fessenheim en démantèlement symbolisent à merveille la fin de règne de Macron, dont elle sont une parfaite allégorie : lui aussi se démantèle et disparaît, sous nos yeux :
BON DÉBARRAS !
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
En novembre 1919, au sortir d'une Grande guerre épuisante, gagnée par le magnifique héroïsme du Peuple français tout entier, mais payée par le prix épouvantable d'un million et demi de "jeunes Français, couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras), la France vota pour une "Chambre bleu horizon", dans laquelle Léon Daudet était Député de Paris. L'une des lois de cette Chambre fut l'institution de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme, fixée au deuxième dimanche de mai. Mais, en 1924, ce fut le Cartel des Gauches qui remporta les élections, et le nouveau gouvernement prétendit revenir sur cette Fête nationale, récemment créée : c'était une provocation supplémentaire pour les Patriotes de tous bords, de la part d'un Régime qui, par ailleurs, "perdait" cette paix si chèrement acquise et commençait à laisser tomber en lambeaux le peu de bon qu'avait le calamiteux Traité de Versailles. L'Action française ne craignit pas d'affronter directement le gouvernement, et répondit aux menaces et à l'interdiction de la Fête par l'affirmation que la Fête aurait bien lieu, dût-elle être imposée : et c'est bien ce qui se passa, en effet...
Une grande réunion publique fut annoncée, à Luna Parkn, pour le mercredi 29 avril. Voici le pavé, en "Une" de la veille, mercredi 29, jour de la réunion (même encart dans le numéro du 27) :
Et voici, surtout, en "Une" du numéro du Mardi 28, ce qui sonnait comme une véritable déclaration de guerre - en fait, un simple appel à la résistance - sur toute la moitié supérieure des deux pages centrales du quotidien :
Voici le lien menant à la "Une" du numéro du Jeudi 30 Avril 1925 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762300b/f1.image
Elle offre exactement la même présentation que celle de notre précédent livraison, sur "le Luna Park de Léon Daudet" du 27 Novembre de la même année 1925 :
• un début de compte-rendu de la réunion sur les deux parties inférieures des deux dernières colonnes, qui s'achève en page deux (intégralité de la première colonne et plus grande partie de la deuxième);
• la péroraison de Daudet lors de cette réunion, qui remplace son article habituel, à sa place la plus fréquente (première colonne et moitié supérieure de la deuxième);
• mais, la période étant plus troublée, à cause des menaces sur le Cortège de Jeanne d'Arc qui s'annonce mouvementé, on a - en plein milieu de la "Une", intégralité de la quatrième colonne et moitié supérieure de la cinquième - la déclaration solennelle de Maurice Pujo lors de cette réunion de Luna Park, à la suite de cette annonce scandaleuse :
1919 : Signature du Traité de Versailles
Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les deux "Une" suivantes :
• Grandes "Une" de L'Action française : 11 Novembre 1918, l'Armistice est signé !...
• Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...
Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés.
Il a été préparé par les vainqueurs, le Français Clemenceau, le Britannique Lloyd George, l'Italien Orlando et l'Américain Wilson.
Dans Les conséquences politiques de la paix (1920), Jacques Bainville a critiqué ce mauvais traité. Il s'agit d' "une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur et trop dure pour ce qu’elle a de doux", avait-il écrit dès 1919.
Prévoyant l’entente germano-russe aux dépens de la Pologne ou encore l’éclatement de la Yougoslavie, il remarquait surtout que l’Allemagne, bien que diminuée, voyait sa puissance relative accrue ! Seul grand État désormais en Europe centrale, entourée "d’un chapelet de Serbies", il annonçait qu’elle ne paierait pas les réparations et que d’ici une génération, elle chercherait à son tour à prendre sa revanche.
Dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. voir les trois photos 1920 : les conséquences politiques de la paix (1), 1920 : les conséquences politiques de la paix (2), et Sur Thomas Woodrow Wilson,
Extrait :
"Une Allemagne diminuée d'environ 100.000 kilomètres carrés, mais, sur ce territoire réduit, réunissant encore soixante millions d'habitants, un tiers de plus que la France, subsistait au centre de l'Europe. L'oeuvre de Bismarck et des Hohenzollern était respectée dans ce qu'elle avait d'essentiel. L'unité allemande n'était pas seulement maintenue, mais renforcée. les Alliés avaient affirmé leur volonté de ne pas intervenir dans les affaires intérieures allemandes. Ils y étaient intervenus pourtant. Toutes les mesures qu'ils avaient prises avaient eu pour résultat de centraliser l'Etat fédéral allemand et de consolider les anciennes victoires de la Prusse. S'il y avait des aspirations à l'autonomie ou au fédéralisme parmi les populations allemandes, elles étaient étouffées. Le traité poussait, enfermait, parquait 60 millions d'hommes entre des frontières rétrécies. C'est une "Allemagne d'autre part" au nom de laquelle deux ministres sont venus signer à Versailles le 28 juin 1919.
Du fond de la Galerie des Glaces, Müller et Bell, de noir habillés, avaient comparu devant les représentants de vingt-sept peuples réunis. Dans le même lieu, sous les mêmes peintures, quarante-huit ans plus tôt, l'Empire allemand avait été proclamé. Il y revenait pour s'entendre déclarer à la fois coupable et légitime, intangible et criminel. A sa condamnation, il gagnait d'être reconnu. Müller et Bell, obscurs délégués d'une Allemagne vaincue, pensaient-ils à ce que la défaite laissait survivre d'essentiel ? Peut-être, pour beaucoup des assistants et des juges, était-ce une jouissance de voir le redoutable Empire de Guillaume II humilié dans la personne d'un intellectuel socialiste et d'un avoué de province. La voix brève de M. Clemencau ajoutait à l'humiliation : "Il est bien entendu, Messieurs les délégués allemands, que tous les engagements que vous allez signer devront être tenus intégralement et loyalement." Nous entendrons toujours ce verbe tranchant, et les deux Ja, indifférents et mous, qui sortirent de la bouche de Müller et de Bell, conduits comme des automates par le chef du protocole. Faible voix. Débile garantie. Qu'est-ce que Müller et Bell pouvaient engager ? Le traité de Versailles mettait en mouvement des forces qui échappaient déjà à la volonté de ses auteurs.
Voir l'Éphéméride du 24 avril (Bainville contre Keynes) et l'Éphéméride du 3 février (sur la mort du président Wilson, utopiste malfaisant)...
Une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur : dès qu'elle avait été connue, nous en avions donné cette définition. On verra qu'elle reste juste et qu'elle a résisté à l'expérience. Le traité enlève tout à l'Allemagne, sauf le principal, sauf la puissance politique, génératrice de toutes les autres. Il croit supprimer les moyens de nuire que l'Allemagne possédait en 1914. Il lui accorde le premier de ces moyens, celui qui doit lui permettre de reconstituer les autres, l'État, un État central, qui dispose des ressources et des forces de 60 millions d'êtres humains et qui sera au service de leurs passions..."
S'exprimant presque comme Jacques Bainville, et prévoyant comme lui les effets funestes du mauvais traité de Versailles, Ferdinand Foch - Maréchal de France, de Pologne et de Grande-Bretagne-dira en 1920 : "Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans."
Dans ses Mémoires, il écrit : "Le 11 novembre, j'avais mis entre leurs mains un outil avec lequel ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient... ils n'ont pas su s'en servir... ils ont abîmé ce que je leur avais donné... leur traité, je n'ai pas voulu le signer"...
D'un point de vue strictement militaire, de Gaulle a porté sur l'armistice de 1918 un jugement très net (dans le premier tome de ses Mémoires d'espoir) :
"Si l'effort gigantesque fourni par notre peuple lors de la Première Guerre mondiale pouvait nous ouvrir la carrière du renouveau, nous nous la fermions à nous-mêmes en manquant d'achever notre victoire militaire... Mais dans l'arrêt hâtif des combats qui, le 11 novembre 1918, survenait au moment même où nous allions triomphalement cueillir les fruits de la victoire, pour combien avait compté le Halte-là des Anglo-Saxons ?"
Le Rhin, ici au rocher de la Loreleï, frontière tant convoitée, jamais entièrement atteinte.
Le 12 février 1945, encore, de Gaulle déclare : "Le Rhin doit être une grande avenue française..."
1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles
Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202
Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).
Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.
FEUX DE LA SAINT JEAN EN RHÔNE ALPES
Comme chaque année, la fédération Rhône-Alpes de l’Action française organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean.
Lien d’inscription et plus d’informations à venir !
"Guerre civile" ? Eh, là ! Comme vous y allez !...
L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :
"l’insoutenable légèreté du président..."
(extrait vidéo 4'09)
https://x.com/Europe1/status/1805845192752124195
1998 : Mort de Pierre Boutang
"...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..." (in Reprendre le pouvoir")
http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm
Pour contribuer à faire connaître Pierre Boutang, voici ce que vous propose en permanence lafautearousseau :
1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :
• Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).
• Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?
• Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)
2. Notre Page :
"Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.
3. Enfin, écouter ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :
L'horizon politique, le Prince chrétien
Trésor d'érudition maîtrisée, François Brigneau écrit de lui qu'il "écrivait un français admirable quand il s'appliquait à ne pas être obscur. C'était son penchant, qui alla s'aggravant. Il ressemblait à Picasso. Le premier trait était lumineux. Ensuite, hélas, il compliquait. Seule une élite intellectuelle, dont je ne faisais pas partie, pouvait le suivre et l'apprécier....".
Paul-François Paoli, de Valeurs actuelles, demanda un jour à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître. Jean-François Mattéi choisit d'évoquer Pierre Boutang, l'homme en colère. Cela donna le petit billet suivant :
Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.
"Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple".
Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un Tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !
"Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.
"C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"...
Enfin, pour se rapprocher encore un peu plus de "ce géant", écoutez les quarante trois minutes pendant lesquelles l'un de ses élèves, Rémy Soulié, parle de lui :
1998 : Mort de Pierre Boutang
49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète
À l'époque, Rome - en pleine expansion dans tous les domaines... - est en pleine guerre civile : le grand César et le grand Pompée, tous deux grands serviteurs de la puissance romaine, se font la guerre, dans l'avant-dernier conflit intérieur de la République romaine. César gagnera ce conflit, puis sera assassiné : son neveu Octave le vengera, durant la dernière guerre civile, cette fois, puis, victorieux, il établira... l'Empire romain.
Depuis le 19 avril, donc, César assiège Massalia, qui n'a pas voulu prendre parti pour l'un ou l'autre des deux belligérants, les considérant tous deux comme ses amis. Mais il n'arrive pas à vaincre militairement la ville, abritée derrière ses murailles infranchissables et remarquablement armée, et décide donc d'établir un blocus total de la cité, aussi bien sur terre que sur mer.
Le 27 juin, la flotte massaliète - avec 17 navires - tente de briser le blocus maritime et attaque la flotte romaine - forte de 12 navires seulement - commandée par Decimus Junius Brutus Albinus.
Ne pouvant passer plus de temps devant une ville qui lui résistait avec tant d'énergie, et comprenant bien que seule la famine - donc, le temps... - lui livrerait la cité, César part combattre Pompée en Espagne, laissant le commandement des opérations terrestres à Caius Trebonius, et des opérations navales à Albinus.
lafautearousseau vous propose en permanence :
1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :
• Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).
• Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?
• Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)
2. Notre Page : "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.
3. Enfin, ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 : L'horizon politique, le Prince chrétien.
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Excellente nouvelle pour le nucléaire français : Framatome obtient un financement pour remplacer le nucléaire russe en Europe de l’Est... (Source : Framatome)...
Depuis Jospin, Premier ministre, qui a laissé les escrolos massacrer et ruiner notre magnifique Superphénix et l'a abandonné en 97, jusqu'à Macron qui a tout simplement "arrêté" notre autre magnifique "Projet Astrid; en passant par Borne qui avait acté - au nom de la candidate Royal - la fermeture de l'ultra moderne centrale de Fessenheim et qui fut autorisé à exécuter son sale boulot par Macron, Président, "ils" s'y sont tous mis, à gauche, contre notre nucléaire. Qui était l'une de nos fiertés nationales, l'un de nos pôles d'excellence, l'un des garants de notre indépendance nationale; et qui nous plaçait loin devant la Chine et les États-désunis, largement en tête et loin devant tous les pays du monde en ce domaine stratégique s'ile en est, plaçant la France - comme dirait de Gaulle - à la place qui doit être la sienne : la première...
Tous ces coups de couteau dans le dos - portés par des traîtres à la Nation - ont bien failli avoir la peau de notre nucléaire. Et pourtant, il va revivre. Enfin, Flamanville est en activité et d'autres sont programmés. Surtout, d'autres pays (comme nos ennemis allemands) ont commis la folie que la hideuse alliance politicarde "escrolos/socialos" a failli nous imposer : l'abandon pur et simple du nucléaire. Enfin, les anciens pays de la monstrueuse URSS sont bien obligés de rénover/redéfinir/repenser leur nucléaire stalinien : vers qui se tourner, sinon vers... la France, bien entendu !
DÉCRYPTAGE - L’Union européenne octroie une aide de 10 millions d’euros à l’entreprise française.
Bonne nouvelle pour la filière nucléaire française mais aussi pour la souveraineté énergétique européenne. Framatome, une filiale d’EDF, vient d’obtenir un financement de 10 millions d’euros de l’Union européenne afin de poursuivre le développement d’un combustible adapté aux réacteurs russes (VVR) exploités en Europe. La filière nucléaire russe a échappé aux sanctions mises en place par l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine.
Ce qui n’empêche pas les pays européens de tenter de trouver des solutions pour réduire leur dépendance aux produits russes dans ce domaine. Les plus exposés sont les anciens pays du bloc de l’Est, dont les centrales nucléaires existantes sont de technologie russe, VVR donc ; elles fonctionnent avec un combustible sensiblement différent de celui utilisé dans les centrales de technologie française. Dans l’Hexagone, tous les réacteurs destinés à la production d’électricité sont des réacteurs à eau pressurisés (REP).