UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LAFAUTEAROUSSEAU - Page 96

  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) 27 Novembre 1925, 20.000 Parisiens acclament Léon Daudet à Luna Park...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    La réunion fut annoncée en "Une" du numéro du jour précédent, le Jeudi 26 : 

    1A.png

    Voici le lien conduisant à la "Une" du Samedi 28 Novembre 1925, qui relate cette réunion monstre de la veille, à Luna Park :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7625122

    • Le journal relate l'immense succès de cette réunion ("cette foule énorme"...), d'abord dur les deux moitiés inférieures des deux dernières colonnes de droite de la "Une; puis sur l'intégralité des deux premières colonnes de la page deux et sur le haut des colonnes trois et quatre (les 17 premières lignes) :

    1A.png

    • Mais aussi en donnant la parole à Léon Daudet lui-même, c'est-à-dire en publiant sa péroraison de la veille : "nous donnons ci-dessous la péroraison du discours prononcé par Léon Daudet, hier soir à Luna Park". Cette péroraison occupe la place habituelle de l'article de Daudet : l'intégralité de la première colonne et le tiers supérieur de la deuxième...

    • Nous évoquons ces réunions monstres de Luna Park (car il y en eut beaucoup) dans notre Album Léon Daudet : Luna Park... : voir notre "Une" suivante, du Jeudi 30 Avril 1925 : cette année-là, le Cortège de Jeanne d'Arc s'annonçait houleux...

    1A.png

    • Commençons donc par le compte-rendu proprement dit de la réunion du 27 Novembre, qui débute dans la partie inférieure des deux colonnes de droite...

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    1A.png

    Lire la suite

  • Au Cinéma : Le Tableau volé, par Guilhem de Tarlé

    Bande-annonce Le Tableau volé

     

    A l’affiche : Le Tableau volé, un film français de  Pascal Bonitzer, avec Alex Lutz et Léa Drucker (André Masson, commissaire-priseur, et sa collègue et ex-épouse Bertina), inspiré d’une histoire vraie.

    Honte à moi, je n’avais jamais entendu parler du peintre Egon Schiele, et encore moins de son tableau Les Tournesols fanés, retrouvé par hasard dans un pavillon de la banlieue de Mulhouse au début des années 2000.

    Egon Schiele, Les Tournesols fanés, le Vol des œuvres d’art par les Nazis, « l’art dégénéré », le marché des œuvres d’art, les salles des ventes… autant de sujets qui auraient pu faire l’objet de scénarios passionnants et que Pascal Bonitzer survole dans une fiction confuse.

    Dommage.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Éphéméride du 26 juin

    2005 : le site de Cadarache est retenu pour la construction du réacteur expérimental Iter

     

     

     

     

    363 : Mort de Julien l'Apostat 

     

    S'il fut seul maître de l'Empire romain pendant deux ans - de 361 à sa mort, en 363 - il fut aussi gouverneur et César en Gaule pendant six ans, à partir de 355.

    Il y fut envoyé par Constance II, car la pression des Barbares aux frontières devenait intenable : les Francs s'étaient même emparés de Cologne. Julien rétablit la situation, reprit Cologne aux Francs et, par la suite, écrasa et refoula les Alamans, en remportant la brillante victoire de Strasbourg (Argentorate) en 357 (voir l'Éphéméride du 15 août). 

    Il mena même, par la suite, trois expédition militaires en Germanie, sur la rive droite du Rhin. Il ramena ainsi la paix et la sécurité en Gaule.

    Il se plaisait à résider dans sa chère Lutèce, dont il avait fait son quartier général, et où, disait-il, l'eau est bonne à voir et à boire ! Mais c'était en 355 ! 

    26 juin,rivarol,tokamak,cadarache,iter,tore supra,fusion,fission,julien l'apostat 

    http://www.herodote.net/Julien_l_Apostat_331_363_-synthese-628.php 

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

    Lire la suite

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    À propos du défunt "bloc central" que voulait instaurer Macron, Vincent Trémolet de Villers - dans Figaro Vox - trouve les mots justes pour parler du vide qu'a toujours été ce que certain appellent pompeusement "la macronie" (extraits) :

    "Emmanuel Macron a dissous son propre camp. C’était un chef déraisonnable… Depuis le soir du 9 juin, ministres et députés de la majorité se répètent sur tous les tons, et dans des formes autrement plus directes, cette terrible vérité. Emmanuel Macron, en une décision, a dissous le crédit politique et économique de son camp. Il a effacé le sentiment de supériorité qui caractérise trop souvent les vainqueurs de 2017. Il a offert à ses adversaires les conditions inespérées d’une victoire prématurée. Groggy, Gabriel Attal, Édouard Philippe, Bruno Le Maire ont d’abord décidé de repousser leur rancune au-delà du 7 juillet pour ne pas compromettre un peu plus un scrutin qui s’annonce périlleux.

    Une armée en déroute

    Désormais, ils parlent haut et mènent leurs propres flottilles avec l’espoir d’échapper au naufrage. Le vernis craque et laisse voir l’impensable : un premier ministre qui demande à son président de rester à l’écart, un ancien premier ministre qui accuse celui qui l’a nommé d’avoir «tué la majorité», un ministre de l’Économie qui s’en prend aux «cloportes»...

    ...Une force fondée sur la seule répulsion des "extrêmes" tient aussi longtemps que durent les émotions. Le bloc central ne peut plus faire l’économie d’une profonde réflexion sur les sujets qui le désagrègent : l’immigration, l’écologie punitive, l’autorité..."

    Fermez le ban !

    Le Titanic coule...

    De quelle manière a coulé le Titanic après l'impact contre l'iceberg ? -  Quora
     

    1AZZZ.jpg

     

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le plus grand canular de l'histoire de France...

    1927 : Le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé ! 
     
     
    Il s'agit, en fait, du énième rebondissement de la tragique "affaire Philippe Daudet" : le fils de Léon Daudet, Philippe, âgé de quatorze ans, a été assassiné le 24 Novembre 1923; admettant d'abord la "version officielle" du suicide (son fils étant fugueur et d'une personnalité fragile...) Léon Daudet acquiert très vite la conviction qu'il s'agit d'une machination destinée à l'intimider, pour le faire taire (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les six photos consacrés à cette tragédie : "L'assassinat de Philippe Daudet (I)" et les cinq suivantes).
     
    Léon Daudet mène alors sa propre enquête, pour faire éclater la vérité, ce qui le conduira - entre autres péripéties... - à déposer plainte contre le chauffeur du taxi dans lequel son fils a été retrouvé agonisant... Résultat du procès, plusieurs années après : Daudet est condamné à cinq mois de prison, et incarcéré à la Santé, où il arrive le 13 Juin. 
     
    Il n'y restera que douze jours, suite à un invraisemblable et stupéfiant canular parfaitement organisé - et réussi - par les Camelots du Roi. Tout est raconté ici : "Le canular "hénaurme" des Camelots du Roi" (on pourra voir également les quatre photos précédentes, qui restituent le contexte; et, pour ce qui est du long exil en Belgique qui s'ensuivit, les sept photos suivantes...) 
  • Éphéméride du 25 juin

    864 : Création de La Monnaie de Paris (illustration : l'Hôtel de la Monnaie, aujourd'hui)

     

     

     

     

    841 : Bataille de Fontenay en Puisaye 

     

    Elle se déroule en Bourgogne, entre les petits-fils de Charlemagne.

    Charles le Chauve et Louis le Germanique, alliés pour la circonstance, battent leur frère aîné, Lothaire, et se partagent son royaume, la Lotharingie (de Lorthringen, Lothaire).

    Il faut voir dans ces partages incessants des royaumes, à la mort de chaque souverain, l'une des deux causes majeures de l'échec des deux premières dynasties franques, la Mérovingienne et la Carolingienne, malgré leurs débuts brillants et prometteurs : "Les partages étaient l'erreur inguérissable de ces dynasties d'origine franque.", dit Jacques Bainville.

     

    La deuxième raison fut la poursuite de la chimère impériale, le désir fou de rétablir l'Empire romain....     

     

    C'est essentiellement parce qu'ils bornèrent leur action au territoire de la seule France, et parce qu'ils supprimèrent la règle du partage des territoires à chaque décès du roi, que la troisième dynastie, celle des Capétiens, fut la bonne.

     

    Et qu'elle réussit (sur huit siècles tout de même) à construire la France. 

    25 juin,lotharingie,charlemagne,capétiens,mérovingiens,carolingiens,cadoudal,chouans,terreur,paris

    La victoire des deux frères alliés contre le troisième se concrétisera, huit mois plus tard, par le Serment de Strasbourg (voir l'Éphéméride du 14 février). 

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

    Lire la suite

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Législatives : au "Front popu qui pue", il y a vraiment "le feu au lac" ! :

    • à l'intérieur de La France islamiste, où les "purgés" n'acceptent pas de l'être (le couple Garrido/Corbières, la Simonnet - qui a reçu en grande pompe l'antisémite anglais Corbyn, exclu depuis du Parti travailliste pour, justement, son anitisémitisme; les moins connus Henrick Davi et Frédéric Mathieu; surtout, François Ruffin, en opposition ouverte avec Mélenchon... Au fait : pourquoi Obono n'a-t-elle pas été purgée, comme Simonnet : elle aussi a reçu - hilare - l'antisémite Corbyn : c'est parce qu'elle est noire ? Et qu'elle aurait donc tous les droits? Il s'agirait, en somme d'un "racisme inversé", qui reste du racisme...

    • France info donnait, ce matin, un sondage (qui ne vaut - comme tous les sondages - que ce qu'il vaut, surtout avant le premier tour; mais le journaliste faisait remarquer qu'il était clair :

    - qu'une bonne partie des électeurs de Glucksmann ne voteraient certainement pas LFI (Glucksmann a failli être lynché par des l.f.istes à Saint Étienne, et le "palestinisme" incandescent de Méluche leur est insupportable... 

    - qu'une partie de la masse molle des escrolos était aussi bien "macron" que "gauche"...

    Bref, on va vivre une semaine épatante !...

    Image

     

    1AZZZ.jpg

     

    Lire la suite

  • Au cinéma, avec un petit brûlot anti bobo : Hors du temps, par Guilhem de Tarlé

     

    Hors du temps - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Hors du temps, un film français d’Olivier Assayas, avec Vincent Macaigne.

    Commençons par dire que mon épouse a bien aimé, parlant d’humour décalé et de caricature…

    J’en suis d’autant plus libre de dire tout le mal que j’en pense et d’évoquer un sujet gâché car on aurait pu espérer une attaque en règle de la « guerre » que le président – aujourd’hui en sursis - a prétendu mener contre le covid…  Finalement le « quoi qu’il en coûte » au nom duquel le « Mozart de la Finance » a fini de ruiner notre pays, se retourne contre lui, et nous ne cacherons pas notre joie à lui dire « salut l’artiste ».

    Olivier Assayas est revenu sur cet épisode du confinement pour, par acteurs interposés, se mettre en scène, se pavaner, avec son frère dans leur maison de famille, qui est finalement le seul attrait de ce film. Certes on a pu sourire – jaune – de quelques scènes – rares - comme le lavage de mains « tutoriélé » par un téléphone portable !
    Le spectacle n’en est pas moins d’un ennui triste à pleurer de ces bobos qui étalent leur culture en des bavardages incessants tout en se soumettant – en adhérant – come les « veaux » du général de Gaulle, aux diktats des masques, des « distanciations » et autres gestes barrière.

    Malheureusement - sur ce point mon épouse a raison - ce film est quand même très réaliste, car on les a vus, autour de nous, écouvillon dans le nez, pass sanitaire dans la poche, gel hydro-alcoolique plein les mains, applaudir aux restrictions de libertés…
    et l’on sait que sur un claquement de doigt audio-visuel, il sont prêts à en redemander.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Abrogation de la Loi d'exil...

    1950 : Abrogation de la Loi d'exil

     

    Elle datait du 26 juin 1886 : elle est abolie,  sur proposition du député MRP du Morbihan, Paul Hutin-Desgrées.

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

    La Famille de France rentre d'exil...

    Lire la suite

  • Éphéméride du 24 juin

    Après abrogation de la Loi d'exil, la Famille de France retrouve son pays...

     

     

     

     

    1245 : Ouverture du premier Concile de Lyon, dont le but est de déposer Frédéric II, Empereur du Saint Empire 

     

    Cet épisode marque le point culminant de la lutte entre les Empereurs du Saint Empire Romain Germanique et la papauté, qui durait depuis longtemps déjà. En l'occurrence, la Papauté cherchait - et trouvait... - un appui et un allié de taille dans le France du roi Louis IX, futur Saint Louis.

    Après avoir été excommunié une seconde fois, en 1239, par Grégoire IX, mort en 1243, l'empereur avait espéré que l'élection du nouveau pape Innocent IV viendrait modifier la position de l'Église.

    Mais le nouveau pape ne changea pas d'avis par rapport à son prédécesseur : la réunion du premier Concile de Lyon fut décidée dans le but exprès de déposer l'Empereur.

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

    C'est dans la cathédrale Saint Jean de Lyon (dite aussi Primatiale Saint Jean) que se tinrent les sessions du Concile qui devait, entre autres, déposer l'empereur d'Allemagne, Frédéric II. 

     

    http://archive.is/g7B7n 

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg
     
     
     
     
    1927 : Le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé ! 
     
    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le scandale de FR3 qui appelle à voter La France Islamiste : Jean-Claude Bourdin a, au moins, sauvé l'honneur...

    "Pour la première fois de l'histoire de la Cinquième République, la société des journalistes d'un média public, France 3, soutient un parti politique, le Front Populaire. Je ne comprends pas. L'honneur du journalisme c'est la neutralité..."

    (sur Sud Radio, extrait vidéo 0'41)

    https://x.com/SudRadio/status/1804051706746998946

    La SDJ de France 3 appelle à un “front commun des médias” contre le RN

    La SDJ de France 3 appelle à un “front commun des médias” contre le RN...
     
    Il faut en finir avec ce "sévice public", payé par l'argent de tous les Français, monopilisé par l'ultra minoritaire ultra gauche terroriste...
    ------------

    DERNIERE MINUTE :

    Les cinq journalistes coupables/scandaleux ont été "mis en retrait"... jusqu'au 5 juillet !

    C'est trop, ou trop peu : 

    • soit ils n'ont rien fait de mal, et alors, pourquoi les "mettre à pied", fût-ce temporairement ?

    • soit ils ont commis une faute professionnelle lourde, et alors il faut les renvoyer, carrément !

    mis en retrait

     

    1AZZZ.jpg

     

    Lire la suite

  • Au cinéma : Vie privée, par Guilhem de Tarlé

    Vie privée en DVD : Vie privée - AlloCiné

     

    Art et Essai : Vie privée, un film franco-italien réalisé par Louis Malle, avec Brigitte Bardot (Jill) et Marcello Mastroianni (Fabio Rinaldi).

    Louis Malle, Brigitte Bardot, Marcello Mastroianni… n’est-il pas présomptueux de donner son avis sur un tel casting ?

    Il s’agit d’un film sur les paparazzi, et sur la renommée qui finit par emprisonner et détruire un sex-symbol… On dirait presque un biopic sur BB elle-même, si cette production ne datait pas de 1962 alors que l’actrice a poursuivi sa carrière onze ans de plus.

    J’étais trop jeune pour voir ce long métrage à sa sortie et je me contenterai de dire qu’il m’a paru bien long. En revanche, il nous fut présenté par Nicolas Seydoux, Président de la Gaumont, qui nous a tenu des propos intéressants, faisant preuve d’une parole « libre » sans langue de bois.

    Si le livre qu’il était venu dédicacer, Le Cinéma, 50 ans de passion, n’était pas un « pavé » de près de 500 pages, je l’aurais sans doute acheté.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !

    1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
     
     
     La République, en France ?
     
    Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
     
    un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
     
     
     
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
     
    Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
    Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
     
    C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
    Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
     
    "On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
    Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
     
    Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
     

    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrou

    Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

    Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

    Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

    Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

     

     Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

    Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...