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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 99

  • À Rennes, ce samedi...

     "Dans le sillage de notre réunion de rentrée, nous organisons ce samedi une conférence sur l'histoire de l'#Armenie, au moment où cette nation vit une période décisive pour son destin.  Cette conférence sera suivie d'une seconde qui portera sur le conflit du #Karabakh."
     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Aux temps heureux d'Henri IV, le roi déclara "Paris vaut bien une messe"; aux jours tristes d'aujourd'hui, on pourrait dire, consterné : "Paris vaut bien un vrai Maire !" et pas cette ignorante d'Anne Hidalgo, qui vient de se ridiculiser en plein Conseil municipal de Paris :  à un élu (David Alphand) qui évoque le roi Midas et l'accuse de changer, elle, à l'inverse du roi de la mythologie, l'or en plomb, elle répond : "Je n'ai plus de voiture donc je ne sais pas à quel Midas vous faites allusion" !

    Confondre le Midas d'aujourd'hui (Entretien et Réparation Automobile) avec le roi Midas, de la mythologie grecque : il faut le faire, non ?

    Eh, bien, ! Anne Hidalgo l'a fait !!!!!

    Pour mémoire, et rappel, c'est la même "dame" ignare qui a mis cette pauvre Ville de Paris aux lisières de la mise sous tutelle à cause d'une Dette qui a doublé sous son mandat, et frise aujourd'hui les 8 milliards d'euros !

    https://x.com/mtwit75/status/1709584321533657292?s=20

     

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  • Au cinéma : Le Procès Goldman, par Guilhem de Tarlé

    Le Procès Goldman - film 2023 - AlloCiné

    A l’affiche : Le Procès Goldman, un film français de Cédric Kahn, avec Arieh Worthalter (Pierre Goldman), Arthur Harari (Maître Kiejman) et Nicolas Briançon (Maître Garaud).

    Le Procès Goldman… j’avoue n’avoir aucun souvenir de cette affaire, ni du meurtre des pharmaciennes, ni des procès, ni même de l’individu et donc rien de son assassinat… un « black-out » total, et comme en outre l’actualité people ne m’intéresse pas, il a fallu que mon épouse me dise qu’elle ne connaissait qu’un seul Goldman, Jean-Jacques, dont nous avons appris qu’il était son demi-frère.

    Maintenant, je sais… il s’agit d’un gauchiste des années 60, ami de Krivine et encensé par toute l’intelligentsia et le showbiz de gauche, à commencer par Simone Signoret, truand et malfrat, et surtout fils de « héros de la résistance » et « juif polonais », ce sur quoi insista son « compatriote » Maître Kiejman pour obtenir l’acquittement par défaut de son client. Contre un tel pedigree, en l’absence de preuves matérielles, que voulez-vous, en effet, que fit Me Garaud, avocat de la Partie civile ?

    D’une affaire criminelle de droit commun, la salle d’audience s’est mue en salle d’accusation politique et révolutionnaire contre les « fâchistes » et le « racisme systémique de la Police »… L’affaire était gagnée, l’inculpé est devenu lui-même un héros, et qu’importe si le meurtrier des deux pharmaciennes du Bd Richard-Lenoir court toujours…
    Sauf si c’était lui puisqu’il fut assassiné en 1979… et qu’on ne sait pas, non  plus, par qui.
    De là où il se trouve, appréciera-t-il que je lui dédie le vers du poète assassiné : « Le sang qui a coulé est toujours un sang pur » ?

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Sur Versailles habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    1789 : Sur Versailles habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de mun

    1682 : Louis XIV s'installe définitivement à Versailles, le Roi, la Cour et le gouvernement quittent le Louvre et Saint-Germain-en-Laye pour s'installer là où, pendant tout son règne, le Roi-Soleil, va faire de son château un triple poème humaniste, politique et chrétien...

    Pendant un peu plus d'un siècle, jusqu'au 6 octobre 1789, Versailles abritera le roi régnant et sa famille, ne cessant d'être le siège du pouvoir que durant la courte éclipse de la Régence, de 1715 - date de la mort de Louis XIV - au 15 juin 1722 - date du retour de Louis XV dans le cher château de son enfance...

    Le 6 octobre 1789, à 13h25, le cortège royal quittera Versailles pour Paris. Louis XVI demandera, en partant, à La Tour du Pin, ministre de la Guerre, de lui "préserver son pauvre Versailles"...

     

    Pourtant, Chateaubriand l'a bien dit : "Le trône, si près de sa chute, semblait n’avoir jamais été plus solide."; et "Louis XVI a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie..." (Mémoires d'Outre-Tombe, Livre Quatrième).

    Que s'est-il donc passé, ce 6 octobre 1789, pour que Louis XVI accepte de se laisser emmener de force hors de son palais, pour n'y plus jamais revenir, et connaître le destin que l'on sait ?

    On serait tenté de répondre : presque rien.

    Sauf que Louis XVI, dans son obsession rousseauiste à ne voir que des "hommes bons" partout, et dans son refus persistant de faire usage de la force légitime, se refusa, ce jour-là comme les autres, à agir en roi, faisant acte d'autorité, et laissa la place libre à l'émeute de quelques centaines seulement d'agitateurs, alors que le peuple de France, aux dires de l'historien Alain Decaux, était de "vingt-six millions de royalistes"...

    En 1789, la France était la première puissance du monde et, bien que suivie de près par l'Angleterre, elle disposait de la prééminence absolue, dans les domaines démographiques et économiques, militaires, culturels. Elle était "la grande Nation", et démographiquement parlant, si l'on peut dire, "la Chine de l'Europe".

    Cependant, la révolution industrielle venant tout juste de commencer, elle était encore, essentiellement, un pays agricole, et les masses étaient paysannes, donc très concernées par les aléas climatiques.

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munOr, l'année 1789 fut très mauvaise, de ce point de vue : un hiver très rigoureux, et, au printemps et durant l'été, de mauvaises récoltes. La disette régna donc à Paris (illustration : Louis XVI distribuant des aumônes aux pauvres de Versailles, hiver 1788).

    Le 5 octobre, un groupe de femmes décida de se rendre à Versailles. Après quatre heures de marche, sous la pluie, les Parisiennes arrivèrent finalement sous les grilles du château. Un petit groupe se rendit à l’Assemblée constituante afin d’y faire une déclaration, et un premier affrontement se déroula à coup de pierres entre les femmes et les gardes de Versailles. Louis XVI, qui avait été prévenu alors qu’il chassait, rentra à Versailles en toute hâte. Le commandant des gardes du corps décida alors de laisser passer une délégation, composée de six femmes désarmées. Le roi, touché par la détresse des Parisiennes, accepta alors de distribuer de la farine dans la capitale. Les femmes se retirèrent soulagées, criant "Vive le roi !".

    Mais le 6 octobre, alors que le calme semblait être rétabli, une foule de quelques centaines d'émeutiers arriva après minuit à Versailles; vers six heures du matin, ils décidèrent d’envahir le château. Alors que les émeutiers cherchaient la chambre de la reine, tuant deux serviteurs, Marie Antoinette, réveillée en sursaut, se réfugia dans les appartements du roi. Au même moment, la foule massée sous les murs du château acclamait - comme par hasard - le duc d’Orléans. On sait que le cousin du roi le détestait, souhaitait ouvertement le remplacer sur le trône, et fomentait des émeutes contre lui. Des témoins oculaires rapportent que des hommes, même, s'étaient grossièrement déguisés en femmes pour exciter la petite foule...

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munInsultant d'abord la reine, cette petite foule réclama que le roi se rendît à Paris. Le couple royal, accompagné par La Fayette, apparut alors au balcon de la Cour de  marbre (ci contre), parvenant tant bien que mal à calmer les insurgés. Puis Louis XVI, après avoir longtemps hésité, et au lieu de réagir vigoureusement, accepta finalement de se rendre à Paris, où la famille royale arriva dans l'après-midi, après avoir quitté le palais à 13h25...

    Le roi fut - bien - accueilli par le maire, Bailly, qui lui remit les clefs de la ville sous les acclamations des Parisiens, et s’installa avec sa famille aux Tuileries. Mais il y était, de fait, prisonnier, même si, à de multiples occasions, il aurait pu, par la suite, se sortir du mauvais pas où l'avait placé sa trop grande confiance en la bonté humaine ...  

    Mieux que de longs discours, la lecture des deux courts textes suivants de Jacques Bainville éclairera - comme d'habitude avec cet immense historien - sur les raisons profondes de la catastrophe finale que fut la Révolution :

     

    1. L'erreur intériorisé de Louis XVI : ne pas croire au mal, croire que "l'homme nait bon", être, en somme, non pas "rousseauiste" - puisque Rousseau n'a jamais formulé de théorie philosophique ou politique - mais, si l'on peut dire, "rousseauisé" :

    Journal de Jacques Bainville

     

    2. Louis XVI, auteur de la Révolution : tel est le titre du chapitre VI du dernier livre de  Jacques  Bainville, Les moments décisifs de l'Histoire de France :

    Louis XVI auteur de la Révolution (I)

    Louis XVI auteur de la Révolution (II)

    Louis XVI auteur de la Révolution (III)

     

     À ces deux textes de Bainville, on pourra jouter, avec profit, la lecture du chapitre "Louis XVI" du court ouvrage écrit par Balzac en 1837, Rois de France :

    Les erreurs de Louis XVI face à la Révolution  

  • Éphéméride du 6 octobre

    1773 : Naissance du futur Louis-Philippe (ici, le roi entouré de ses cinq fils sortant par la grille d’honneur du château de Versailles, Horace Vernet, 1846)

     

     

     

     

     

    105 Avant Jésus-Christ : les Cimbres et les Teutons détruisent deux armées romaines à Orange... 

     

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munL'année 113 avant Jésus-Christ, de graves désordres climatiques se produisirent dans toute la région de l'actuel Jutland, entendue dans un sens très large, tout autour des régions sud de la mer Baltique.

    Les populations de ces contrées, où la vie était déjà très difficile, décidèrent, alors, de les quitter pour toujours, et de migrer vers le sud, pour s'installer sous des cieux plus cléments, des climats moins rigoureux, dont les marchands, venus précisément du sud, avec leurs caravanes, leur avaient parlé...

    Dès leur retour, ces marchands et les espions/informateurs qui les accompagnaient avaient bien informé le Sénat romain de cette formidable et inédite migration de population (on parle d'un million deux-cent mille personnes au total, dont 3 à 400.000 combattants...), mais personne ne les prit au sérieux, et, d'une façon insensée, on laissa cette masse immense descendre, certes très lentement, vers le sud, et cela pendant plusieurs années...

    Ce n'est qu'en 105 - huit ans de perdus !... - et lorsque cette masse arriva près d'Orange (alors appelée Arausio), après avoir massacré trois légions romaines déjà, que le Sénat et le peuple se rendirent enfin compte du danger mortel encouru par Rome...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Les choses ne fonctionnent pas entre Berlin et Paris, déplore David Mac Allister, un influent eurodéputé allemand.

    C'est bien pire que cela : nos ennemis allemands mènent une guerre énergétique à la France. Et une "guerre tous azimuts", tout court : l'Allemagne - qui s'est transformée en 51ème État des États désunis d'Amérique - veut couler EDF, commande des F35 plutôt que des Rafale, lance un projet concurrent du MGCS, choisit SpaceX au détriment d'Ariane et via l'Inde achète du pétrole russe !

    Et Macron fait semblant de ne rien voir, parcequ'il  rêve de devenir "Président de l'Europe", le pauvre !

    https://www.lefigaro.fr/international/les-choses-ne-fonctionnent-pas-un-influent-eurodepute-allemand-inquiet-des-relations-entre-paris-et-berlin-20231003

     

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  • Au cinéma : Acide, par Guilhem de Tarlé

    ACIDE - Bande-annonce officielle HD - YouTube

    Cannes 2023, hors compétition : Acide, un film français de Just Philippot, avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach (Michel, Elise et leur fille Selma).

    Acide… Au risque de me faire condamner, je suis climato-sceptique ou, plus exactement, je me souviens avoir appris que notre monde avait connu des ères climatiques différentes, glacières ou chaudes, et que nous vivons – peut-être – une période naturelle de réchauffement, certainement bien indépendante de l’activité de l’Homme.
    La lutte contre ce qu’ils appellent le « dérèglement climatique » n’est qu’un prétexte pour soumettre les peuples par la peur, et lui soutirer tous les jours davantage d’argent. La Genèse ne nous enseigne-t-elle pas un Déluge qui submergea les terres ?
    En écrivant cela je lis que ce mois de septembre serait « le plus chaud jamais enregistré »… mais à quand remonte le 1er enregistrement des températures par rapport à l’histoire du monde, et même de l’Histoire de France ?

    Bref ce film Acide relève du message anxiogène de nos « élites » devant lequel je refuse de m’incliner, mais j’espérais tout simplement me plonger dans un très bon récit catastrophe, comme l’a été La Tour infernale ou encore le roman Ravage de Barjavel. J’ai en outre un excellent souvenir du premier long-métrage de ce réalisateur, La Nuée, l’an dernier.

    Malheureusement, une fois de plus, j’ai été déçu. Après un début palpitant, on s’embourbe dans une deuxième partie qui accumule les exagérations et les invraisemblances.

    Mon épouse me trouve sévère, et c’est vrai que depuis quelque temps j’ai le commentaire… Acide.

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour le centenaire de la naissance de Maurras...

    C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...

    Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...

    Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")

    Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin,  tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...

    À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.

    Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...

    C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :


    (sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)

    Le texte étant illisible, en voici le scripte :

    Gustave Thibon et Pierre Debray ont parlé de "Maurras toujours présent" 

    Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseil­laise de la Restauration natio­nale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Ac­tion française.

    Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousias­te, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.

    "Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rem­part par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maur­ras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos cons­tamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.

    Les lois du réel

    Apres le philosophe, volon­tiers humoriste, vint le doc­trinaire royaliste en la person­ne de Pierre Debray, journa­liste à l’hebdomadaire "As­pects de la France", qui traita du Maurras politique.

    Gus­tave Thibon s’était élevé con­tre "un certain silence", Pierre Debray proteste con­tre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."

    !I a compris que "les peu­ples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pour­quoi le génial fils de Marti­gues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas roya­liste figé, car "les corps vi­vants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conserva­tion et de progrès".

    Robert OBERDORFF

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    "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)

  • Éphéméride du 5 octobre

    1896 : le Tsar Nicolas II est à Paris; il pose la première pierre du Pont Alexandre III (son père)

     

     

     

     

     

    1285 : La paroisse Saint-Matthieu l'ancienne, de Perpignan, reçoit quatre épines de la couronne du Christ 

     

    C'est à sa mort, dans le Palais des rois de Majorque, à Perpignan, que Philippe le Hardi, qui les tenait de son père Louis IX (Saint Louis) confie ces reliques à la paroisse Saint-Matthieu, alors la plus proche du Palais. On l'appelle maintenant Saint-Matthieu l'ancienne car, en 1639, la ville étant assiégée par les troupes de Louis XIV, les Espagnols firent raser le monument et les maisons environnantes, afin que leur artillerie puisse atteindre les troupes françaises.

    La nouvelle église de Saint-Mathieu (aujourd'hui, avec un seul "t") se trouve, maintenant, sur la rive gauche de la Basse, à Perpignan, et c'est elle qui conserve ces épines, que le roi Philippe III portait, auparavant, dans le pommeau de son épée.

    La Couronne d'épines, conservée à Notre-Dame de Paris, ne conserve en effet plus que les joncs tressés de la couronne : toutes les épines furent confiées, au fur et à mesure, par Saint louis à diverses Institutions ou personnes privées, comme, en l'occurrence, son fils Philippe le Hardi.  

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    Le reliquaire des quatre épines

    http://histoireduroussillon.free.fr/Villages/Histoire/StMatthieu.php 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgSur Versailles, habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    L' "entrée" vous donne les liens permettant de lire plusieurs excellents textes de notre ami Péroncel-Hugoz consacrés à cette époque.

    Mais on y parle aussi de Bainville, expliquant l'erreur fatale de Louis-Philippe qui n'instaura pas le suffrage universel; et aussi du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle, à l'occasion de la mort d'Albert de Mun : Villeneuve Bargemon, La Tour du Pin, Le Play... : un héritage dont nous pouvons légitimement être fiers...

    Et vous y trouverez bien d'autres choses encore...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a  initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...

              Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :  

    "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. 

    En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique." 4 octobre,métro,securite sociale,exposition universelle,4l,chateaubriand,saint françois d'assise,bartholdi,riquet,canal du midi

              " De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République. 

     

    Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...

    Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif..... 

    Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...

    Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !

    Beaucoup plus et... beaucoup moins !

     

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  • Au cinéma : Le livre des solutions, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Le Livre des solutions - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).

    Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
    encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.

    D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».

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  • Éphéméride du 4 octobre

    1958 : La Vème République...

     

     

     

     

     

    1289 : Naissance du futur Louis X, dit Le Hutin 

     

    Alors que presque tous les Capétiens ont eu la chance de régner longtemps - voire très longtemps pour certains - Louis X, lui, ne régnera que deux ans...

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    En 1315, Louis X accorde une Charte aux Juifs (Toulouse, Bibliothèque municipale Ms 512, folio 339 verso)
     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Les Insurgés" ?
     
    Ils se présentent ainsi, sur tweeter :
     
    "Les Insurgés rassemblent celles et ceux qui ont la conviction qu'il y a une urgence à mettre fin à ce monde pourri et à en construire un meilleur..."
     
    À priori, aucune raison de ne pas s'intéresser à ce mouvement, ni de ne pas participer à cette première action; on prouve le mouvement en marchant : les lecteurs, amis, sympathisants de lafautearousseau sont invités à y participer, et l'on verra bien, par la suite - et selon ce qu'elle sera... - l'attitude que l'on adoptera envers ce mouvement...
     
    "L’appel du #14Octobre prend un peu partout en France. Et si on se retrouvait devant tous les grands centres commerciaux ? Ceux qui nous volent et qui profitent de l’inflation ! #OnAFaim #FlambeeDesColeres"

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