IVG et néo-féminisme, par Aristide Renou.

Il y a quelques jours, Olivier Véran a évoqué une « réduction inquiétante du recours à l’IVG » à cause de l’épidémie de coronavirus. Il répondait, lors des questions au gouvernement, à l’interpellation de la passionaria de l’avortement, la sénatrice Laurence Rossignol, qui le sommait de faire quelque chose pour inverser cette tendance.
Rappelons qu’il existe en France deux types d’avortement. L’avortement dit thérapeutique, pratiqué en cas de péril grave pour la santé de la mère, qui peut être réalisé à tout moment de la grossesse. Et l’avortement à finalité « sociale », qui peut être réalisé pendant les douze premières semaines de la grossesse. C’est évidemment ce second type d’avortement qu’Olivier Véran et Laurence « Torquemada » Rossignol avaient à l’esprit.