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Idées, débats... - Page 343

  • Pandémie : A quand le retour du politique ?, par Olivier Perceval.

    En cette période funeste de confinement, les chaînes d’information continues nous abreuvent de messages statistiques concoctés par Jérôme Salomon, désormais célèbre porte-parole médical du gouvernement, lequel augmente chaque jour, graduellement, sur un ton compassé, le nombre des mauvaises nouvelles.

    La grande peur des bien-pensants, aujourd‘hui, est constituée par ce qui pourrait pourtant être une heureuse nouvelle : Une embellie dans la morosité, un peu d’espoir qui nous vient de Marseille. La fameuse « hydroxychloroquine » dont on nous expliquait qu’elle ne pouvait être prescrite que dans les cas graves dans les conditions inverses de celles qui sont préconisées par son principal promoteur. Cette restriction fut levée le lendemain ( !) mais encore sous contrôle à l’hôpital ; la médecine de ville est hors jeu !

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  • Aux Mercredis de la NAR : #66 - Bernard BOURDIN sur le thème du bien commun.

    Mercredi 11 mars, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Bernard Bourdin sur le thème “Le bien commun est-il possible ?”. Théologien et philosophe, Bernard BOURDIN a notamment publié un ouvrage sur “La genèse théologico-politique de l’État moderne”, une traduction de “La vraie loi des libres monarchies” de Jacques VI d’Ecosse et “Le christianisme et la question du théologico-politique” puis un débat avec Jacques Sapir sous le titre : “Souveraineté, nation, religion – Dilemme ou réconciliation ?”. Nous avons demandé à Bernard Bourdin d’envisager la question du bien commun. Cette notion théologique et philosophique est utilisée dans le langage courant comme équivalent de l’intérêt général mais on évoque aussi « les biens communs » pour désigner les ressources de toute nature qui devraient être à la disposition de toute la collectivité. Il y a une confusion possible entre les fins et les moyens, qui s’aggrave si la collectivité politique est trop divisée pour partager les mêmes finalités. D’où la question qui fut mise en débat : “Le bien commun dans une société fragmentée est-il encore possible ?”


  • Notre ami Jean-François Mattéi, présent ! : 7. La deuxième vidéo des Cafés politiques de lafautearousseau...

    MATTEI 1.jpgA partir de ce mardi, 24 mars, lafautearousseau rendra hommage à son ami, Jean-François Mattéi, disparu trop tôt, et brutalement, ce triste 24 mars 2014. 

    Au moyen de textes et de vidéos, nous remettrons en première place, en cette triste période anniversaire de son décès, ce que nous proposons en permanence sur notre quotidien qu'il aimait et qu'il lisait, et pour lequel il avait accepté de tenir une chronique, promesse que la maladie seule l'empêcha de tenir...

    Nous remettrons donc "en avant" la magistrale vidéo de sa dernière prise de parole en public (ainsi que deux autres vidéos, enregistrements des Cafés politiques de lafautearousseau auxquels il participait chaque année); et des extraits significatifs de son non moins magistral Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, dont trois constituent autant de nos Grands Textes...

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  • Le petit virus, grand pédagogue ? (I), par Christian Vanneste.

    « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître » disait Musset. Le Covid-19 risque d’être un bon professeur ! La pandémie s’est répandue. Elle a appris aux Français qui en doutaient encore qu’ils sont gouvernés par des incompétents qui, une fois de plus, ont fait preuve d’une imprévoyance coupable, que notre pays subit une oligarchie où s’entrelacent des réseaux parfois cupides. Mais, plus profondément que cette mousse malodorante, il y a une grande leçon de civilisation qui est donnée en ce moment. Il se peut que le virus soit dans un an un mauvais souvenir, et qu’après une crise économique mondiale, une destruction massive de valeurs boursières et monétaires, l’on refasse marcher la planche à billets, et qu’on impute à la crise une insuffisance d’Europe et l’absence d’un gouvernement mondial… Mais il se peut aussi que la pédagogie du virus fonctionne et casse un certain nombre de processus mortifères.

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  • Sur le blog de Michel Onfray : Faire la guerre.

    Le gendarme de Saint-Tropez, suite.

    Je ne sais pas si c'est le fait que, dans mon enfance, mon père m'a beaucoup parlé de la fin de la Deuxième (ou Seconde?) Guerre mondiale à Chambois, notre village natal, et de la poche de Falaise qui a transformé la région en vaste cimetière à ciel ouvert pendant les mois de l'été 1944, il a vécu tout cela, mais je suis sensible à la polémologie, la science ou l’art (!) de la guerre, mais plus encore à l'irénologie, la science ou l'art de la paix.

    Voilà pourquoi, passionné par ces sujets, j'ai jadis lu des traités de la guerre - de L'Art de la guerre de Sun Tsu au Fil de l'épée de Charles de Gaulle (un chef d'œuvre), en passant par La Guerre et la Paix de Proudhon ou les pages que Machiavel ou Saint-Just consacrent à ce sujet. J'ai aussi lu l'abbé de Saint-Pierre, un Normand du XVIII° siècle auquel on doit un Projet de paix perpétuelle dans lequel Kant a pillé de quoi écrire un petit texte sur le même sujet.

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  • La technocrature, maladie sénile de la démocratie, par Philippe Germain.

    Comment analyser les élites du Pays légal ?

    En 2017 l’élite technocratique, la «  technocrature  » donc, au travers son mandataire Emmanuel Macron, à pris le pouvoir politique. Tous les pouvoirs  ! Si elle a dégagé «  l’ancien monde  », celui de l’élite politique, en une soirée électorale, c’est tout simplement car il était disqualifié et qu’il fallait sauver le Système. Macron l’a fait tout comme Bonaparte avait sauvé la République le 18 Brumaire. La dénonciation de cette prise de pouvoir technocratique a rapidement été réalisée – souvent avec pertinence – par la Gauche et l’ultra-gauche mais dans une approche complotiste qui ne peut satisfaire la nouvelle génération des jeunes maurrassiens du XXI° siècle. 

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  • Notre ami Jean-François Mattéi, présent ! : 6. Le deuxième des Trois Grands Textes tirés de Le Regard vide

    MATTEI 1.jpgA partir de ce mardi, 24 mars, lafautearousseau rendra hommage à son ami, Jean-François Mattéi, disparu trop tôt, et brutalement, ce triste 24 mars 2014. 

    Au moyen de textes et de vidéos, nous remettrons en première place, en cette triste période anniversaire de son décès, ce que nous proposons en permanence sur notre quotidien qu'il aimait et qu'il lisait, et pour lequel il avait accepté de tenir une chronique, promesse que la maladie seule l'empêcha de tenir...

    Nous remettrons donc "en avant" la magistrale vidéo de sa dernière prise de parole en public (ainsi que deux autres vidéos, enregistrements des Cafés politiques de lafautearousseau auxquels il participait chaque année); et des extraits significatifs de son non moins magistral Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, dont trois constituent autant de nos Grands Textes...

    Cet excellent article de Benjamin Fayet, paru le 19 novembre 2014 sur le site Histoire Philit :

    Kiel et Tanger de Charles Maurras : essai géostratégique visionnaire et source intellectuelle de la Vème République

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  • Bas les Masques ! par Rémi Soulié 

    REMARQUABLE ET PROFONDE ANALYSE DE RÉMI SOULIÉ : voilà ce que dit sobrement François Marcilhac sur sa page facebook, où il donne ce texte, paru sur Boulevard Voltaire mais que nous avons trouvé chez lui, au fil de nos déambulations sur les pages amies de fb... : bonne pioche !

    Bravo à l'auteur, merci à celui qui l'a diffusé...

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  • La Monarchie de Droit Divin, par P-P Blancher et Frédéric Winkler.

     « Car le Baptême de Clovis en 496 rattache notre histoire à l’univers des grands mythe de l’humanité. »                      

    Paul Barba Négra

    Une question assez récurrente nous est souvent posée lorsque l’on parle de royalisme. Quel type de Monarchie voulons-nous ? Absolue ? De Droit Divin ? Ou constitutionnelle ? Si nous répondons directement « constitutionnelle » alors c’est le soulagement pour l’interlocuteur qui se réfère directement à la Monarchie anglaise ou espagnole. Mais si on répond qu’elle sera par tradition de Droit divin, alors, dans un réflexe totalement pavlovien, les sourcils de notre interlocuteur se froncent et un profond sentiment de rejet instinctif se fait ressentir. L’interlocuteur rétorquera ensuite que la Monarchie de Droit Divin, n’a plus raison d’être, c’est un retour en arrière, personne à ce jour ne voudrait d’une telle Monarchie, c’est obsolète, cela donnerait une mauvaise image, c’est une cérémonie anachronique n’ayant plus sa place au XXIe siècle…etc.

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  • Crise sanitaire, crise civilisationnelle (2), par Michel Maffesoli.

    La mort possible, menace vécue quotidiennement, réalité que l’on ne peut pas nier, que l’on ne peut plus dénier, la mort qu’inexorablement l’on est obligé de comptabiliser, cette mort, omniprésente, rappelle dans sa concrétude que c’est un ordre des choses qui est en train de s’achever.

    Ce qui est concret, je le rappelle : cum crescere, c’est ce qui « croît avec », avec un réel irréfragable. Et ce réel, c’est peut-être, réellement, la mort de cet « ordre des choses » ayant constitué le monde moderne !

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  • Un poème méconnu de Gustave Thibon proposé par le Graal.

    https://www.facebook.com/publegraal/

    DEUS OMNIUM

    Dans le coeur de l’homme, j’ai vu la fange et la corruption,
    Et mon espoir en l’homme a pleuré, mais n’a pas fléchi :
    La vie bourdonne au sein de la pourriture, une eau vierge dort dans la fange !
    - Dans le coeur de l’homme, j’ai vu aussi la poussière,
    Poussière de vice et de vertu, résidu neutre et stérile du bien et du mal…
    Alors, j’ai tremblé pour l’homme,
    L’image de l’homme a brouillé mon coeur comme une nausée.
    - Attitudes, mensonges émoussés, sang tourné en salive, échanges solennels de fausse monnaie, prudence creuse en quête d’un ordre éteint – cette cendre s’amoncelle et monte, elle comble l’urne humaine ;
    Là, aucune vie ne peut trouver sa pâture – pas même la mouche de l’ordure, pas même le ver du remords.
    - Je ne crains pas la fange, je crains la poussière !
    Allons ! La nausée n’est pas un verdict intégral. L’homme est injuste et fermé, traître au Oui suprême, idolâtre par omission, qui n’a pas surmonté son plus quotidien, son plus réfractaire hoquet.
    La poussière aussi t’appartient, Seigneur, la poussière aussi chantera ta gloire !
    Ton amour a des secrets qui fécondent même les entrailles absentes de la vanité !
    - Un coup de balai de ta justice qui bouleverse l’ordre mort des poudreux atomes,
    Puis un rayon de ta pitié sur la vitre humaine,
    Et la poussière transfigurée dansera dans ton soleil !

  • Sur TV Libertés, Orages de Papier : Patrick Buisson sans filtre, un anar de droite vide son sac !

    « Ce que vingt ans d’immigration massive ne sont pas parvenus à faire, le coronavirus l’a fait ! » On ne voit pas souvent Patrick Buisson dans les médias, ce qui donne tout son prix à ses rares apparitions. La droite hors-les-murs n’a pas pour autant pris la clef des champs, mais en ces temps de confinement elle nous offre un moment de respiration intellectuelle et de liberté de ton. (émission en partenariat avec La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis, Paris VI).


  • Notre ami Jean-François Mattéi, présent ! : 5. Aujourd'hui, la première des trois vidéos enregistrées lors des Cafés politiques de lafautearousseau... : L'avènement de la sous-culture...

    MATTEI 1.jpgA partir de ce mardi, 24 mars, lafautearousseau rendra hommage à son ami, Jean-François Mattéi, disparu trop tôt, et brutalement, ce triste 24 mars 2014. 

    Au moyen de textes et de vidéos, nous remettrons en première place, en cette triste période anniversaire de son décès, ce que nous proposons en permanence sur notre quotidien qu'il aimait et qu'il lisait, et pour lequel il avait accepté de tenir une chronique, promesse que la maladie seule l'empêcha de tenir...

    Nous remettrons donc "en avant" la magistrale vidéo de sa dernière prise de parole en public (ainsi que deux autres vidéos, enregistrements des Cafés politiques de lafautearousseau auxquels il participait chaque année); et des extraits significatifs de son non moins magistral Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, dont trois constituent autant de nos Grands Textes...

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  • Sur le blog de Michel Onfray, au Point: "Le surgissement du mot 'science' ne doit pas fonctionner comme un argument d'autorité qui interdirait toute réflexion critique".

    Sébastien Le Fol: Un conseil pour commencer, quel philosophe faut-il lire en confinement?

    Michel Onfray: Ce peut être un stoïcien, car ils sont les philosophes du combat contre l'adversité par excellence: ils donnent des recettes pour lutter contre l'inquiétude, la peur, la crainte, l'angoisse, la vieillesse, la maladie, la souffrance, la trahison, la mort bien sûr. Je songe aux Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle, aux Lettres à Lucilius de Sénèque, ou au Manuel d'Épictète. Mais, s'il ne fallait qu'un philosophe, ce serait Montaigne, qui, dans les Essais, les contient tous. Permettez-moi de signaler qu'une excellente version en français d'aujourd'hui a été publiée chez Bouquins Laffont-Mollat car le texte en ancien français du XVIe siècle n'est plus lisible en effet que par peu de gens. Toutefois, l'idée n'est pas de lire comme on lit sur la plage, en dilettante, légèrement, mais de façon soutenue, avec un crayon à la main et un petit cahier à disposition pour synthétiser, certes, mais surtout pour commenter ce qu'on lit et en faire un profit existentiel personnel.

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  • Crise sanitaire, crise civilisationnelle (1), par Michel Maffesoli.

    Au-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions, consentement, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire au-delà des apparences, ce que le poète nomme bellement « le clapotis des causes secondes », revenir à l’être des choses. En deçà des « médiations », de ces évidences déversées ad nauseam par l’intelligentsia, revenir à ce qui est immédiatement évident. Ce que la sagesse populaire a su formuler d’une manière lapidaire : tout passe, tout casse, tout lasse !

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