Encore un mois, par François Billot de Lochner.
Une fois de plus, en cette période de pandémie, Emmanuel Macron s’est donc prêté au jeu du discours présidentiel télévisé. Une fois de plus un discours long, très long, mais qui, globalement, il faut le reconnaître, était d’une facture un peu meilleure que celle de ses interventions précédentes. Le président aura été obligé de reconnaître des fautes, des manquements, y compris de sa propre responsabilité : il faut dire qu’il était difficile de faire autrement ! Pour autant, il ne s’est pas privé de noyer habilement le poisson en incriminant l’imprévisibilité du virus…