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Dans la revue l'Incorrect, le retour des Rois, par Frédéric de Natal.

Une tribune dans un hebdomadaire, une vidéo enregistrée ou un communiqué publié sur les réseaux sociaux : deux prétendants au trône de France et un prince capétien ont décidé de prendre la parole peu de temps après l’allocution du président Emmanuel Macron et de se positionner comme une éventuelle alternative à la République française.

frédéric de natal.jpgPubliée dans l’hebdomadaire Marianne, la tribune du comte de Paris, Jean d’Orléans, a été une surprise. Le descendant du dernier roi des français a souhaité s’exprimer sur la crise du covid-19. Craignant une explosion sociale après le déconfinement, il évoque cette « renaissance nationale » auquel chacun doit réfléchir afin de pouvoir rapidement surmonter cette « épreuve personnelle et collective » que vit l’Hexagone depuis deux mois. Selon le chef de la maison royale, la « France millénaire » ne pourra se relever que si elle retrouve sa pleine « souveraineté nationale » comme son « rôle de protection sociale et économique » et seulement si elle abandonne sa politique de mondialisation. Avant d’appeler à une « réorganisation des ensembles internationaux selon un principe général de coopération interétatique en matière de développement, d’aide financière, de système monétaire et de sécurité collective ».

Au discours politique de Jean d’Orléans s’ajoute celui plus spirituel de son concurrent, le prince Louis-Alphonse de Bourbon. « L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles ? » demande l’arrière-petit-fils de Franco et du roi d’Alphonse XII. Puisant dans les références historiques pour appeler ses concitoyens au sursaut national, le duc d’Anjou leur demande de se souvenir de « l’esprit de Bouvines » pour qu’ils s’attèlent à la résurrection de la France qu’il place sous le double signe de Dieu et de l’unité.

 

Descendant de Louis XIV, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme n’a, lui, pas mâché ses mots dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Fustigeant « la posture idéologique » du gouvernement, il accuse Emmanuel Macron d’être responsable de « cette crise d’identité profonde » qui secoue la France. Charles-Emmanuel ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer son « absence de stratégie », son « manque d’appréciation de la situation [qui] s’est soldé par un fiasco humanitaire, avec son flot de détresse et des décès ainsi que par un confinement subi brutalement par tous ». Ce partisan des Gilets jaunes, tout comme ses deux cousins, invite enfin les Français à mettre fin à « cet individualisme qui les sépare et les divise ».

 

Des princes de la maison de Bourbon qui viennent subitement de se replacer dans l’espace politique et qui pourraient apparaitre comme une alternative en cas de bouleversement social, que bien des experts prédisent peu après le déconfinement. Une situation que semble redouter véritablement le gouvernement d’après certaines indiscrétions venues de l’Élysée même.

 

Par Frédéric de Natal

Commentaires

  • Si au lieu d'énoncer des banalités maintes fois ressassées, l'un de nos princes "inventait" une solution fondée, démontrée, applicable, remédiant à un ou plusieurs dysfonctionnements de nos sociétés, nous avancerions un peu sur le chemin du long voyage qui commence par un premier pas.
    Garder à l'esprit la maxime adjudanesque :
    En faire peu ;
    Le bien faire ;
    Le faire savoir !

  • Pourquoi donner une tribune à un Prince Bourbon d'Espagne, ainsi qu'à un Bourbon Parme alors que nous avons le seul prétendant crédible: Jean Comte de Paris. Je ne sais pas quel jeu joue Fréderic de NATAL, par ailleurs brillant journaliste dans Politique Magazine

  • Je pense que Natal a succombé au plaisir de faire un billet sur trois pieds, alors que la tribune de Jean d'Orléans publiée dans Marianne n'a pas besoin de béquilles :) C'est raté.

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