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L'égoïsme des privilégiés et l'échec de la révolution royale de Louis XV, malgré la réforme Maupeou et du fait de l'inexpérience du jeune Louis XVI, mais aussi de sa profonde humanité...
Ma liste de lecture s'allonge, au fil des jours en ce moment. Des lectures qui remettent en perspective la periode que nous traversons, "Tombeaux" de Charles Maurras, "L'obsolescence de l'homme" de Gunther Anders, et "Antigone" de Sophocle. A l'heure où les familles ne peuvent même plus voir leurs parents dans les hôpitaux et maisons de retraite, à l'heure ou l'on sent bien que malgré le cachet "mort naturelle" apposé sur le certificat de décès, l'homme n'est rien face à la loi du nombre, à la loi de l'efficience.
L'efficience, dans ce cas, certains l'envisagent à coup de directive, pour la santé publique et défendent sans vergogne le point de vue de Creon.
Antigone, plus que jamais, est une lecture immortelle.
Né en Rouergue, essayiste et critique littéraire, Rémi Soulié a consacré plusieurs ouvrages à de grandes figures de la littérature et de l’esprit français (Charles Péguy, Dominique de Roux, Aragon, le Curé d’Ars…). Il poursuit une réflexion sur l’enracinement comme vérité politique et spirituelle de l’être.
« Le confinement est une mesure du Moyen âge » ainsi qualifie la gestion de la crise sanitaire Eric Zemmour pour marquer la déconfiture des pouvoirs publics. Nous pourrions lui opposer que le confinement n’est pas, seulement, une mesure du Moyen âge ; il fut en effet le seul moyen jusqu’au… XIXe siècle. Mais là n’est pas le propos. Si nous observons globalement ce que fut ce confinement, il ne fut jamais (à notre connaissance) général mais proportionné. Même lors des grandes épidémies (notamment variole au IIe siècle, lèpre au Moyen-âge, peste au XIVe siècle, syphilis au XVe, fièvre jaune au XVIIe, choléra au XIXe…) le confinement fut ciblé. Ainsi on isolait un quartier voire une ville, une région, un bateau ou l’on isolait les malades (lazarets, léproserie, sanatorium…). Par opposition, Eric Zemmour prend pour exemple la Corée du Sud qui précisément pratique le confinement… du Moyen âge !
Mercredi 20 novembre, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Olivier Dard pour le livre “Dictionnaire des populismes ” auquel il a collaboré. Agrégé de sciences politiques, professeur à Paris-Sorbonne, Olivier DARD a dirigé, en compagnie de Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, le “Dictionnaire des populismes” qui accueille les contributions d’une centaine d’auteurs de douze nationalités différentes, spécialistes d’histoire ou de littérature, de philosophie, de droit public, de science politique… qui permettent de recenser les personnalités, les partis, les mouvements et les thématiques qui relèvent peu ou prou du phénomène. Les polémiques récurrentes sur le populisme et l’attitude plus ou moins bien expliquée de ses tribuns occultent trop souvent les questions majeures que soulèvent les mouvements et les aspirations populistes : la démocratie, la souveraineté populaire, la dialectique du pouvoir et du peuple, et la forme qu’elle prend lorsque le pouvoir politique est accaparé par une fraction de l’élite. Nous avons repris ces problématiques avec notre invité, afin de mieux éclairer l’actualité.
"Ici je veux seulement raconter une sèche et brève histoire : quand on doit tout à un homme, que cet homme s'est trouvé à quatre-vingt ans derrière les barreaux d'une injuste prison, la première obligation est pratique, il faut briser les barreaux. Mais Socrate et Maurras se rejoignent, pour en appeler, contre l'injustice, à la justice et à la loi - justice et loi impossibles dans une démocratie corrompue..." (Pierre Boutang)
Le confinement vécu de manière différente par les Français accélérer le sentiment de faire partie de deux mondes opposés. Il pourrait bien faire monter l'envie et le ressentiment dans une partie de la population.
Le philosophe Edgar Morin estime que la crise sanitaire actuelle est propice à un réveil des solidarités à l’encontre des intérêts particuliers. De fait, les exemples abondent d’initiatives généreuses à la base. Sont-elles significatives d’un changement de civilisation ?
Notre Ephéméride de ce jour évoque la naissance de Charles Maurras, le 20 avril 1868, et propose, à cette occasion, un résumé de L'Avenir de l'Intelligence. C'est une bonne occasion pour présenter à la lecture un article intéressant, publié en 2013, et qui est, lui aussi, une sorte de résumé de cet "immense petit livre" (Pierre Boutang), sauf pour la fin, qui ne rend compte que trop légèrement de la conclusion de Maurras : "A moins que..."
Voici donc Charles Maurras : l’Intelligence, l’Or et le Sang ,par Matthieu Giroux, publié sur le site Philitt, le 27 octobre 2013...
Le professeur Raoult est-il un génie ou un fou ? C’est plutôt un original d’une banalité exceptionnelle ! A l’aube de la grande peur du Coronavirus, il déclare : « Le virus ? Fin de partie ! » Les informations qu’il avait reçues de Chine et l’usage de la chloroquine apportaient selon lui la solution à l’épidémie. Depuis, il a persévéré dans sa thérapie, avec des succès évidents, immédiatement contestés par tout un aréopage de sommités médicales, installées plus que lui dans les institutions.
Certes, nous ne pourrons porter un jugement définitif sur l’épidémie de Covid19 que dans quelques mois, voire quelques années. La mortalité globale, par exemple, est pour le moment difficile à estimer, pour tout un tas de raisons. À l’heure actuelle, on estime – mais cette estimation est provisoire - que le Covid-19 tue environ 5 % des malades diagnostiqués, ce qui est évidemment beaucoup moins que l’ensemble des personnes infectées.
Mais tout de même, les grandes lignes du tableau commencent à se dessiner, et il est peu probable qu’elles varient beaucoup désormais.
La situation actuelle de « crise » permanente permet t-elle l’usage rationnel et efficace de la Dictature comme outil, ou la norme en vigueur n’est-elle pas en essence la cause fondamentale de cet état ?
Comment sortir du dualisme castrateur entre un État devant lequel on se prosterne et un Marché, qui certes peut être parfois bénéfique mais qui serait toujours dangereux ? Telle est la réflexion entamée par Philippe Kaminski depuis deux semaines. Aujourd’hui, retour sur une « Troisième voie » esquissée au lendemain des événements de Mai 1968.