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« Le confinement est une mesure du Moyen âge » ainsi qualifie la gestion de la crise sanitaire Eric Zemmour pour marquer la déconfiture des pouvoirs publics. Nous pourrions lui opposer que le confinement n’est pas, seulement, une mesure du Moyen âge ; il fut en effet le seul moyen jusqu’au… XIXe siècle. Mais là n’est pas le propos. Si nous observons globalement ce que fut ce confinement, il ne fut jamais (à notre connaissance) général mais proportionné. Même lors des grandes épidémies (notamment variole au IIe siècle, lèpre au Moyen-âge, peste au XIVe siècle, syphilis au XVe, fièvre jaune au XVIIe, choléra au XIXe…) le confinement fut ciblé. Ainsi on isolait un quartier voire une ville, une région, un bateau ou l’on isolait les malades (lazarets, léproserie, sanatorium…). Par opposition, Eric Zemmour prend pour exemple la Corée du Sud qui précisément pratique le confinement… du Moyen âge !
Mercredi 20 novembre, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Olivier Dard pour le livre “Dictionnaire des populismes ” auquel il a collaboré. Agrégé de sciences politiques, professeur à Paris-Sorbonne, Olivier DARD a dirigé, en compagnie de Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, le “Dictionnaire des populismes” qui accueille les contributions d’une centaine d’auteurs de douze nationalités différentes, spécialistes d’histoire ou de littérature, de philosophie, de droit public, de science politique… qui permettent de recenser les personnalités, les partis, les mouvements et les thématiques qui relèvent peu ou prou du phénomène. Les polémiques récurrentes sur le populisme et l’attitude plus ou moins bien expliquée de ses tribuns occultent trop souvent les questions majeures que soulèvent les mouvements et les aspirations populistes : la démocratie, la souveraineté populaire, la dialectique du pouvoir et du peuple, et la forme qu’elle prend lorsque le pouvoir politique est accaparé par une fraction de l’élite. Nous avons repris ces problématiques avec notre invité, afin de mieux éclairer l’actualité.
"Ici je veux seulement raconter une sèche et brève histoire : quand on doit tout à un homme, que cet homme s'est trouvé à quatre-vingt ans derrière les barreaux d'une injuste prison, la première obligation est pratique, il faut briser les barreaux. Mais Socrate et Maurras se rejoignent, pour en appeler, contre l'injustice, à la justice et à la loi - justice et loi impossibles dans une démocratie corrompue..." (Pierre Boutang)
Le confinement vécu de manière différente par les Français accélérer le sentiment de faire partie de deux mondes opposés. Il pourrait bien faire monter l'envie et le ressentiment dans une partie de la population.
Le philosophe Edgar Morin estime que la crise sanitaire actuelle est propice à un réveil des solidarités à l’encontre des intérêts particuliers. De fait, les exemples abondent d’initiatives généreuses à la base. Sont-elles significatives d’un changement de civilisation ?
Notre Ephéméride de ce jour évoque la naissance de Charles Maurras, le 20 avril 1868, et propose, à cette occasion, un résumé de L'Avenir de l'Intelligence. C'est une bonne occasion pour présenter à la lecture un article intéressant, publié en 2013, et qui est, lui aussi, une sorte de résumé de cet "immense petit livre" (Pierre Boutang), sauf pour la fin, qui ne rend compte que trop légèrement de la conclusion de Maurras : "A moins que..."
Voici donc Charles Maurras : l’Intelligence, l’Or et le Sang ,par Matthieu Giroux, publié sur le site Philitt, le 27 octobre 2013...
Le professeur Raoult est-il un génie ou un fou ? C’est plutôt un original d’une banalité exceptionnelle ! A l’aube de la grande peur du Coronavirus, il déclare : « Le virus ? Fin de partie ! » Les informations qu’il avait reçues de Chine et l’usage de la chloroquine apportaient selon lui la solution à l’épidémie. Depuis, il a persévéré dans sa thérapie, avec des succès évidents, immédiatement contestés par tout un aréopage de sommités médicales, installées plus que lui dans les institutions.
Certes, nous ne pourrons porter un jugement définitif sur l’épidémie de Covid19 que dans quelques mois, voire quelques années. La mortalité globale, par exemple, est pour le moment difficile à estimer, pour tout un tas de raisons. À l’heure actuelle, on estime – mais cette estimation est provisoire - que le Covid-19 tue environ 5 % des malades diagnostiqués, ce qui est évidemment beaucoup moins que l’ensemble des personnes infectées.
Mais tout de même, les grandes lignes du tableau commencent à se dessiner, et il est peu probable qu’elles varient beaucoup désormais.
La situation actuelle de « crise » permanente permet t-elle l’usage rationnel et efficace de la Dictature comme outil, ou la norme en vigueur n’est-elle pas en essence la cause fondamentale de cet état ?
Comment sortir du dualisme castrateur entre un État devant lequel on se prosterne et un Marché, qui certes peut être parfois bénéfique mais qui serait toujours dangereux ? Telle est la réflexion entamée par Philippe Kaminski depuis deux semaines. Aujourd’hui, retour sur une « Troisième voie » esquissée au lendemain des événements de Mai 1968.
Résumé : En 2017 la technocrature à pris le pouvoir pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Ne pouvant se satisfaire de la dénonciation complotiste de l’ultragauche, ni du référentiel populiste, l’Action française analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique « du développement d’oligarchies nouvelles », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés, nommée suivant les époques : Oligarchie ou Nomenklatura ou Pays légal. Cette classe est soudée par l’enrichissement résultant de le maîtrise de l’appareil d’Etat.
Le Cercle Aristote avait l'honneur de recevoir Jean-Louis Harouel, historien français du droit pour une conférence autour de son dernier ouvrage "Libres réflexions sur la peine de mort" paru aux éditions Desclée De Brouwer.