UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Réédition : ”Les Français d’Algérie, de 1962 à 2014”, Par Maurice Calmein

     maurice Calmein les français d'Algérie.jpg

    Préface de Thierry Rolando - Editions Atlantis, 431 pages, 25 €. Réédition revue et augmentée du livre « Les Français d’Algérie 50 ans après » paru en novembre 2012.

     

    Maurice Calmein a milité depuis l’âge de 16 ans dans les associations pieds-noirs et il en a fondé plusieurs, en particulier le Cercle algérianiste.

    Après d’autres livres consacrés à L’Algérie, il nous propose aujourd’hui, 51 ans après l’exode des Pieds-Noirs et des Harkis, cet ouvrage de 431 pages dont la seule ambition est de dénoncer les mensonges, les silences hypocrites et les caricatures qui depuis 50 ans entourent l’histoire de l’Algérie française et de ceux qui l’ont créée et mise en valeur.

    Unique en son genre, ce livre de référence présente également un vaste panorama de la situation actuelle des Pieds-Noirs et des Harkis, de leurs combats, de leurs relations avec la France et avec l’Algérie, de leurs revendications, des dates symboliques qui les mobilisent, de leur culture et de leurs traditions, de leurs centaines d’associations, journaux, sites Internet.

    Il aborde enfin la question de la survie de cette province française sans territoire mais vivante dans ses enfants, de la relève par les jeunes et de son possible avenir.  

     

    * Les précédents ouvrages de l’auteur :  

    o Les associations pieds-noirs, Éd. SOS-Outre-Mer, 1994  (épuisé)

    o Dis, c’était comment l’Algérie française ? (écrit avec Christiane Lacoste), Éd. Atlantis, 2002, 2005 

    o Le sel des Andalouses. Roman, Éd. Atlantis, 2009 

    o Algériens nous sommes… Histoire de l’algérianisme, Éd. Atlantis, 2011

     

    Ces livres peuvent être commandés sur le site  www.librairie-pied-noir.com

  • Un succés qui fait plaisir...

    -la Comédie musicale de Kamel Ouali, produite par Dove Attia- cartonne depuis plusieurs mois, et le succès ne se dément pas: textes de qualité, chorégraphies modernes et entraînantes, musiques prenantes, beauté des costumes et de la mise en scène: tout concourt à faire de ce beau spectacle un vrai moment de plaisir et de bonheur pour le public, sans oublier l'enthousiasme et la fraîcheur des comédiens, qui sert à merveille le spectacle...

    kamel ouali.jpg

       "Le Roi Soleil"

               Kamel Ouali a raconté comment, élève, il avait préparé un exposé sur Louis XIV: cet exposé représentait un "pavé" et, semble-t-il, la professeur d'histoire n'y a guère prêté attention....

               Tant pis pour elle ! le jeune Kamel ne s'était pas trompé dans son attirance pour ce siècle du Roi mécène, règne pendant lequel -comme le disait Voltaire- "non seulement il se faisait de grandes choses, mais encore c'était lui qui les faisait..."

               Merci à Kamel Ouali et à Dove Attia (ci dessous) pour cette page de notre Histoire, revisitée avec tant de talent !...

    kamel ouali et dove attia.jpg
  • Les prix du mardi...

              le prix citron: au "Canard enchaîné", pour ses sarcasmes sur le déplacement du Président, en vacances aux Etats-Unis, afin d'assister aux obsèques du Cardinal Lustiger: le "Canard" évalue à 91.000 euros l'aller-retour du président en Falcon de l'Armée de l'air et trouve cela très mal; mais le "moral" d'un pays n'a pas de prix, il est des gestes symboliques qui "tissent" en permanence une Nation, au quotidien, et la manifestent aux yeux de tous. Le "Canard" ne l"a pas compris, ou alors il fait semblant: on ne lui fera pas l'injure de penser que c'est parce-que le Cardinal était juif que le Président n'aurait pas dû venir... 

              le prix orange: au journaliste de "France Info" qui a rédigé et lu à l'antenne la chronique du samedi 4 août consacrée à Jacques Bainville: il y avait longtemps qu'on n'entendait pas sur une chaîne publique des phrases comme: "autant vous le dire tout de suite: l'Histoire de France est un chef d'oeuvre, chef d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse";...dans "ce grand livre", "Bainville écrit sans parti-pris..."; ..."Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville, c'est un vrai petit bijou".... Bravo et merci au journaliste compétent et honnête...(pour écouter ces deux minutes dix neuf de pur bonheur, cliquez sur la catégorie: AUDIO / VIDEO)

  • Le Sénat pour le droit de vote aux étrangers : logique, la République idéologique continue son offensive contre ”la Fran

          Nous ne sommes ni en République, ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui proclame une démocratie tout aussi idéologique. Et cette République-là n'aime pas la France. Du moins la France historique, la France traditionnelle, celle de l'Histoire, la France telle qu'elle a existé pendant mille ans en tant que telle, et qui est l'héritière de ce qui avait été avant elle : des Romains et des Celtes, de la sagesse de l'antiquité gréco-romaine, et de l'héritage judéo-chrétien.

            Cette République idéologique ne s'aime qu'elle-même, elle et sa nouvelle religion républicaine, qu'elle entend substituer à l'ancienne, du passé faisant table rase. Et ce qu'elle appelle "la France", ce n'est pas la France millénaire - et plus... - dont nous parlions plus haut... - , mais son idéologie et sa religion a elle, la NRL, la Nouvelle Religion Républicaine : c'est pourquoi, dans son esprit, "la France" commence en 1789 et 1793.

            Elle l'a d'ailleurs bien montré dès ses origines, en datant ses actes terroristes de l'An I, de l'An II de la République....

            C'était tellement "hénaurme" (pour parler comme Flaubert), que Napoléon lui-même, pourtant le sabre, le continuateur et l'héritier de la république et de la révolution, en revint très rapidement aux réalités, supprimant les billevesées les plus flagrantes. Mais, depuis qu'elle a pris le pouvoir - par notre faute... - en 1875, la République idéologique mène incessamment, vingt-quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et douze mois sur douze un sourd combat de sape contre tous les fondements traditionnels de la France historique.

    "Changer le peuple" dans son mental...

            Elle a commencé par changer le peuple dans sa "tête", dans son mental, son moral et ses "connaissances", en lui enseignant une histoire mensongère et tronquée : ce fut le rôle détestable de Jules Ferry - celui qui voulut "organiser le monde sans Dieu et sans roi..." - et qui y réussit, grâce au Ministère de la des-Éducation nationale et aux hussards noirs de la République. Ces Instituteurs - braves gens au fond d'eux-mêmes pour beaucoup d'entre eux, mais pas pour tous... - qui, croyant apporter le savoir jusqu'aux fins fonds les plus reculés du pays - et l'apportant, de fait... - mêlèrent le bon grain et l'ivraie : dans l'esprit des petits français, pour qui l'école laïque devint obligatoire, ils semèrent, c'est vrai, le savoir, et ils apprirent à lire, à écrire, à compter, reprenant en cela le grand mouvement d'instruction publique déjà largement entamé sous la Royauté, et interrompu par la Révolution, qui désorganisa tout...

            Mais ils semèrent également le venin de la fausse histoire, et, par le dénigrement systématique, le sectarisme, la mauvaise foi et l'esprit partisan, ils coupèrent peu à peu le peuple, par les enfants, de ses Racines, de la connaissance vraie de son passé, donc de son respect et de son amour pour lui...

    ...avant de "changer le peuple" par la substitution de population(s)....

            Depuis 1975 et les Décrets Chirac, la République idéologique est passée à une deuxième phase : après avoir "changé le peuple" mentalement, elle "change le peuple" physiquement, par une immigration insensée, dont on ne voit que trop combien elle porte en elle-même la disparition de la France historique, qui s'est maintenue jusqu'ici, et se maintient encore, malgré tout, malgré tous les efforts de la Répubilque idéologique. Déjà des quartiers entiers de plusieurs de nos villes ne sont plus ce qu'ont connus nos parents - sans remonter au déluge - et, en Seine-Saint-Denis, deux habitants sur trois viennent de l'extérieur (1). Mais cela ne suffit pas, pour les  idéologues  : en accueillant officiellement chaque année 200.000 étrangers (en fait, évidemment plus, avec les clandestins), quasi exclusivement venus d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire - et ce sans la moindre justification raisonnable, sans que cela corresponde au moindre besoin véritable... - ; sans parler des régularisations massives effectuées plusieurs fois dans un passé récent, ce qui est recherché, d'une façon méthodique et planifiée, c'est la dilution du vieux fond de population français, stable depuis le cinquième siècle, comme l'ont montré tous les analystes sérieux, de Jacques Dupâquier à Michèle Tribalat, Gérard-François Dumont, Jean-Paul Gourévitch, Jean Sévillia....

            Le vote du Sénat va dans ce sens. Certes, "on" nous rassure en nous disant - ce qui est vrai - que ce vote ne sert à rien puisque l'Assemblée rejettera ce texte. Il n'empêche : ce n'est pas un simple report, un simple ajournement qui changeront le fond du problème. Et le fond du problème, c'est que la France est dirigée par un Système qui s'est pensé et voulu, organisé et construit, sans ses Racines de tous ordres; et non seulement "sans" mais en dehors et contre ces Racines; radicalement contre, pour employer un pléonasme permettant de mieux nous faire comprendre.

    Alors "il est urgent de devenir réactionnaire", comme vient de le dire Ivan Rioufol ?

            Oui, mais vraiment réactionnaire : c'est de Système, c'est ce Système qu'il faut changer, et pas seulement les hommes - ou les femmes - qui le gèrent et l'administrent. Du moins, si l'on veut que l'aventure France continue, la France restant fidèle non à des formes du passé, mais à un esprit français... Sinon, le Système nous conduira à ce que nous a annoncé Éric Besson : non pas dans un lapsus révélateur - car ce n'en était pas un... - mais dans ce qui était plutôt une gaffe dûe à la précipitation et à l'anticipation - donc préminitoire : la France deviendra un "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble" (!), c'est-à-dire une juxtaposition de tribus, de clans, de communautées, rassemblées par très peu de choses (la plupart abstraites, donc ne "pesant" rien...) et séparées par beaucoup, et celles-là très concrètes. C'est-à-dire que la France que l'on a connu dans l'Histoire, "avant", deviendra, deviendrait, une poudrière permanente....

            "A moins que..." comme disait Maurras.....

           

    (1) : nous citions récemment ce court passage de Sévillia : ".....Il existe une histoire de la nation française, qui est née au Moyen-Âge sous l’égide de la monarchie capétienne et qui a poursuivi son cours à travers les différents régimes qui se sont succédé ensuite. Il existe une histoire de la population française, dont le fond est resté le même du Vème siècle au XIXème siècle : à l’échelle du temps long, le phénomène migratoire est un fait récent dans notre histoire, mais dont l’accélération et la mutation depuis les années 1970 – la proportion d’immigrés extra européens ayant supplanté le pourcentage de migrants européens – représente évidemment une révolution fondamentale dans le cours de notre histoire. Il existe enfin une spécificité française, qui tient au rôle que l’Etat, bâtisseur de la nation, a toujours joué chez nous. La crise de l’identité française est née au carrefour de ces réalités. Nation millénaire, la France semble en panne de projet national au moment où elle subit une recomposition ethnoculturelle qui n’a pas été choisie mais imposée ou subie...." 

  • ”Nous, les Français, nous n'avons pas la chance d'avoir la reine d'Angleterre” (Christine Ockrent)

          Il ne s'agit évidemment pas - sujet assez stérile - de comparer la monarchie britannique, bien réelle, à celle que nous proposons. L'histoire, la géographie, la tradition, la structure sociale, la culture des deux nations européennes que sont la France et l'Angleterre, sont différentes. Leurs institutions le sont aussi, naturellement, nécessairement.

          Mais, si décadente que soit, elle aussi, la société anglaise, l'on n'a pu s'empêcher de regarder avec un rien de nostalgie, et avec une certaine envie, les images diffusées a la télé. Ni d'écouter la courte correspondance de Londres que France Info a diffusée, il y a quelques mois, sur la popularité "immense" d'Elisabeth II.  

          Elle n'a pourtant été "élue" par personne. Sa légitimité ne procède d'aucun vote, mais de la tradition britannique et de l'Histoire. Dans ce monde dit "moderne" auquel, malgré sa monarchie, l'Angleterre n'a pas échappé, elle incarne, néanmoins, la pérennité, l'unité, la confiance de la nation britannique en elle-même.

          C'est, sans-doute, là, un bien précieux. Et il n'est pas inutile d'y réfléchir, pour la France, en regardant ces grandioses images - grandioses, humoristiques et simples, à la fois - de cette ouverture des JO "par James Bond et la reine d'Angleterre". 


           La correspondance de Londres de France Info :

  • La Révolution française désavouée par François Hollande ?...

    hollande,revolutionSi les mots ont un sens, on notera avec gourmandise que la Révolution française, és-qualité, semble bien avoir été désavouée par son lointain héritier et successeur, François Hollande !

    Ou alors, on a mal entendu, mal lu...

    Ou alors, les mots n'ont plus de sens...

    Le président, lors de l'inauguration - mardi 18 septembre 2012 - du nouveau département des arts de l'Islam au Louvre à Paris, a dénoncé "l'insondable bêtise" des destructeurs de patrimoine, y voyant "une agression à l'égard de toutes les civilisations".

    Il y a des "grands ancêtres" qui ont dû se sentir mal...

    Illustration : l'une des têtes de la Galerie des Rois de Judas, sur la façade de Notre-Dame de Paris, mises à bas par les iconoclastes révolutionnaires : ajoutant leur ignorance à leur vandalisme, les révolutionnaires avaient pris ces têtes de rois de Judas pour des têtes de rois de France, et les avaient donc, purement et simplement, faites tomber, et mutilées, les abandonnant a même le sol.... "Insondable bêtise", donc, leur répond aujourd'hui le Président Hollande...

    Aujourd'hui, cette statue se trouve au Musée de Cluny, comme les autres. Sa photo a servi d'illustration de couverture au remarquable ouvrage de Pierre Boutang, Reprendre le pouvoir

    Pour ceux que l'Histoire intéresse, voir notre Epéhéméride du 26 octobre :  

    OCTOBRE 1793 :  Quand la Terreur s'abat sur Notre Dame….. ou : L'incroyable histoire des statues des rois de Juda.....

  • Disparus d'Algérie : ”Un silence d'Etat”, de Jean-Jacques Jordi, sortira le 18 octobre prochain...

    jordi algerie.JPG

    J.J. JORDI.jpeg 

    300 pages, 23 euros

    Présentation de l'éditeur :

            Ecrire scientifiquement sur les Disparus civils européens pendant la guerre d'Algérie, c'est lever le dernier tabou de la guerre d'Algérie.
            C'est dire ce que nous ne voulons pas entendre depuis près d'un demi-siècle : il y a eu beaucoup plus d'Européens enlevés et dont nous n'avons aujourd'hui aucune " trace " après les Accords d'Evian et après l'indépendance de l'Algérie qu'en " pleine guerre " ! C'est dire aussi que le FLN (Front de libération nationale) et l'ALN (Armée de libération nationale) ont été les principaux acteurs de ces " disparitions " et qu'à aucun moment, leurs dirigeants n'ont désavoué ces pratiques.
            Le but de faire partir les Français d'Algérie fut finalement atteint par la terreur instituée par le FLN. C'est dire enfin que le gouvernement français était parfaitement au courant des exactions perpétrées contre ses ressortissants sans intervenir autrement que par de vaines protestations. Par cette étude, le manichéisme issu de la guerre d'Algérie, entre les " bons " d'un côté et les "mauvais " de l'autre, n'a plus cours.
            L'analyse de cet ouvrage permet de redonner une histoire à des personnes, à des familles qui en étaient privées. Approcher cette histoire était toute l'ambition de cette recherche novatrice

  • C'est clair, c'est net, c'est précis : Jean-Marc Bastière a interrogé Jean Sévillia...

            ...sur son Politiquement incorrect (1). Le titre choisi pour cet entretien est excellent, "En Histoire aussi, la vérité rend libre"...

            Ce serait une des façons possibles, si on voulait essayer de la résumer, d'aborder l'ensemble de l'oeuvre de Jean Sévillia. De qui Jean-Marc Bastière - qui voit, avec justesse, chez lui "une oeuvre cohérente" - dit, tout simplement, ces deux choses importantes :

          "Ce qui qualifie Jean Sévillia, c'est l'unité. Unité de vie, de convictions et de pensée...." et, un peu plus loin : "...Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage, mais aussi du discernement. Celui qu'apporte la maturité."

    SEVILLIA FC INCORRECT.jpg

    SEVILLIA FC INCORRECT 1.jpg

    SEVILLIA FC INCORRECT 2.jpg

     

    sevillia historiquement_incorrect.jpg

     

    Fayard, 374 pages, 20 euros

     

    ...le fascisme et l’antifascisme, la Résistance et la Collaboration, l’affaire Pie XII, la décolonisation, la guerre d’Algérie... Ce livre étudie dix-huit points chauds de l’histoire française et européenne. Pour chacun d’eux, les conclusions les plus récentes des chercheurs remettent en cause les préjugés, les idées reçues et les mensonges concernant notre passé...

     

    * rappel : le Site de Jean Sévillia

     

    (1) : dans Famille chrétienne du 5 au 11 novembre, n° 1764.

  • Ces sportifs dont on parle si rarement, mais qui gagnent ! Canoë-kayak : le quatuor français décroche l'or.....

                Nous en parlions récemment, après les succès de nos athlètes aux Championnats d'Athlétisme, puis de Natation, sans oublier les cyclistes dans le Tour de France : le temps n'est-il pas venu de ré-equilibrer les dépenses publiques, et d'en finir avec un anormal sur-investissement dans le ballon rond, alors que tous les autres sports manquent cruellement des structures indispensables ?
                Ce qui n'empêche pas nos athlètes de gagner, eux. A la différence des enfants gâtés du ballon rond.
                Gâtés, à tous les sens du terme.....
    canoe kayak 2010.jpg
    Arnaud Hybois, Etienne Hubert, Sebastien Jouve et Phillippe Colin ont offert à la France la première médaille d'or de son histoire en K4.

     

                Le K4 français a remporté - samedi 21 août - la médaille d'or aux Championnats du monde de course en ligne à Poznan, en Pologne, devant les équipages biélorusse et tchèque.

                Arnaud Hybois, Etienne Hubert, Sébastien Jouve et Philippe Colin ont dominé l'épreuve de bout en bout pour offrir à la France le premier titre mondial de son histoire en K4. Philippe Colin et Sébastien Jouve ont ainsi pris leur revanche sur l'édition 2009 à Dartmouth, au Canada, où ils faisaient partie de l'équipage qui avait terminé 2e derrière la Biélorussie.

                Avant ce succès, l'équipe de France de course en ligne avait remporté deux médailles, en Pologne, dans la catégorie paracanoë : le bronze pour Séverine Amiot sur 200 m et l'argent pour Martin Farineaux.

  • Une chronique de France info sur les Cent jours : vérité sur Napoléon, qui a menti...

                On en parle régulièrement sur ce Blog, parce qu'elle est toujours intéressante, et souvent remarquable : la chronique Le livre du jour, de Philippe Vallet, ce 7 août 2010, n'a pas derogé à la règle.

                Pendant 2'29", Philippe Vallet a reçu Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, pour parler du quatrième et dernier tome de sa Nouvelle Histoire du Premier Empire

    napoleon cent jours.jpg
    Nouvelle Histoire du Premier Empire - Tome IV, Les Cent jours
    Thierry Lentz, Fayard - 600 pages, 27 euros

                Et il est bon que ce soit Thierry Lentz qui ait été invité, et que ce soit lui qui ait dit ce qu'il a  dit. Les propos d'un adversaire declaré de Napoléon auraient eu moins de poids, auraient peut-être paru moins crédible...

                Car, que nous disent les deux intervenants, ce samedi matin, dans leur courte mais dense chronique ? Eh, bien, en peu de mots, ils rendent un hommage éclatant à Louis XVIII et à la Restauration, et établissent le fait que Napoléon a menti, en re-écrivant l'Histoire....

                Premier point, très brièvement évoqué, mais cela suffit : justice est rendue à Louis XVIII, et à la Restauration, qui a donné le parlementarisme à la France ("...elle a goûté au parlementarisme avec Louis XVIII...", dit Philippe Vallet). Une France dans laquelle l'opinion publique était, alors, majoritairement hostile à l'Empire, qui perd les trois élections qu'il organise (les royalistes gagnent les élections municipales, les libéraux, les législatives, et les abstentionnistes le plébiscite, ou moins de 20% de votants se présentent...)

                Sur le deuxième point, Philippe Vallet et Thierry Lentz montrent que c'est donc bien Chateaubriand qui a raison, lorsqu'il écrit "Tout est menti chez Napoléon". Un exemple entre mille : ce court passage des Mémoires d'Outre Tombe (La Pléiade, Tome I, page 1002) :

                "...Ce n'était pas tout que de mentir aux oreilles, il fallait mentir aux yeux : ici, dans une gravure, c'est Bonaparte qui se découvre devant les blessés autrichiens, là c'est un petit tourlourou qui empêche l'empereur de passer, plus loin Napoléon touche les pestiférés de Jaffa, et il ne le sa jamais touchés; il traverse le Saint-Bernard sur un cheval fougueux dans des tourbillons de neige, et il faisait le plus beau temps du monde..."

               Depuis un certain temps, l'on assiste - et nous nous en faisons régulièrement l'écho ici - à une sorte de re-découverte de notre Histoire vraie; à une sorte de ré-appropriation de nos racines historiques authentiques, dégagées - enfin !... - de la gangue des mensonges, falsifications et travestissements dont une histoire officielle mensongère les avaient affublées.

               Et ce mouvement, nous ne cessons de le dire, ne pourra pas rester sans conséquences

               Voici donc une chronique, courte mais substantielle, qui s'inscrit dans ce grand mouvement. Et dans laquelle les deux intervenants établissent bien les faits : pour la première fois, c'est le vaincu qui re-écrit l'Histoire, en la déformant à son avantage (cela porte un nom...), et en rejetant la faute sur les autres : Grouchy, qui est arrivé trop tard; Ney, qui a sacrifié la cavalerie...

              Mais la chose est dite : Napoléon a re-écrit l'Histoire, à sa façon, en l'arrangeant au mieux de ses intérêts à lui. Et il a magnifié la légende, mais elle reste une légende, mensongère, qui plus est....

                Il est bon que cela ait été dit.

                Pour écouter l'ensemble de cette courte, mais intéressante, rubrique, cliquer ici : 

     

    Le livre du samedi matin, Philippe Vallet.  (2'29")

     

     

     

    Sous l’angle politique, diplomatique ou militaire, le système napoléonien a cessé de vivre avec l’abdication de 1814 et l’installation aux Tuileries du frère de Louis XVI. Aussi, le long récit historique de Thierry Lentz aurait-il pu se clore sur ces événements, les Cent-Jours n’étant que le bégaiement d’années fécondes, tantôt glorieuses, tantôt décevantes, de la conquête de l’Europe à l’effondrement. La France n’est-elle pas désormais dépouillée de presque toutes ses conquêtes ? Ses institutions ne sont elles pas en cours d’adaptation à un modèle dont les réminiscences de l’Ancien Régime ne sont pas absentes ?

    Pourtant, la mémoire de Napoléon ne serait pas la même s’il n’avait pas eu l’audace de vouloir inverser le cours des choses : ce furent le « miracle » du retour de l’île d’Elbe, les Cent-Jours et Waterloo.

    L’historien doit observer qu’il n’y a rien de commun entre ces trois mois de 1815 et les quinze années précédentes. Le revenant de l’île d’Elbe a perdu la main. Il multiplie les erreurs dans le choix des hommes et les imprudences politiques. Il s’entoure d’un personnel fatigué ou bien de ses pires ennemis, sans compter l’appel à des intellectuels en manque de prestige. Il subit aussi des trahisons que ne compensent pas certains ralliements, tandis qu’à Vienne les puissances poursuivent la reconstruction d’une Europe dans laquelle il n’a plus sa place. Le salut du régime ne tient plus qu’au savoir-faire guerrier du vainqueur d’Austerlitz. Mais l’Empire succombe dans une « morne plaine », aux portes de Bruxelles, avant de recevoir l’estocade devant les Chambres. La paix signée avec les vainqueurs sera terrible.

    Il faudra la réécriture de l’histoire à Sainte-Hélène, l’envol de la légende et que, les années passant, « la France s’ennuie », comme devait dire Lamartine, pour que les Cent-Jours soient oubliés, pardonnés puis magnifiés.

  • Jacques Bainville Historien et prophète, par Jean Sévillia

            Dans son toujours très intéressant article du Figaro Magazine, Jean Sévillia a choisi, hier, 19 mars 2011, de présenter le tout récent ouvrage de Christophe Dickès, Jacques Bainville La monarchie des lettres, Histoire, Politique & Littérature.

              Composé de quatre parties, cet ouvrage illustre les différentes facettes de l'académicien Jacques Bainville. La première revient sur son parcours d'historien et ses publications dans de nombreux journaux, les deux suivantes le montrent dans une posture d'écrivain et de conteur au gré de ses voyages. Enfin, la dernière situe l'homme dans son époque, celle de l'affaire Dreyfus. 

              En présentant cet ouvrage ici-même (dans notre note du 9 mars) nous avons signalé l'excellente chronique consacrée à Bainville par Philippe Meyer, sur France culture, le 7 mars dernier, comme nous avions signalé également, en son temps, la non moins excellente présentation, sur France info, de la réédition de L'Histoire de France :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/03/08/philippe-meyer-bainville.html

    bainville dickes BOUQUINS.jpg 

    1152 pages, 30 euros

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2007/08/09/jacques-bainville-sur-france-info.html 

    bainville sevillia 1.jpg

    bainville sevillia 2.jpg

  • Un ”Parvis Jean-Paul II” à Levallois-Perret...

            Nous en parlions récemment ( BOUAZIZI JEAN PAUL II.pdf ): le Conseil municipal de la ville de Paris vient de décider à l'unanimité de donner à l'une de ses rues le nom du jeune Tunisien qui s'est suicidé contre Ben Ali, mais attend toujours pour trouver une place à la belle statue de Jean-Paul II.

             Jean-Paul II dont le nom, du reste, n'a été donné à aucune artère de la capitale, alors qu'il se trouve réellement mêlé à notre Histoire de France récente, et à l'Histoire de la Ville de Paris : il doit se contenter, pour l'instant, d'un hommage à minima, son nom ayant été donné - c'était bien, et la moindre des choses, et le plus "facile"... - au Parvis de Notre-Dame de Paris ! Passons...

            La ville de Levallois-Perret, elle, n'a pas de ces scrupules, tergiversations ou pusillanimités : elle vient d'inaugurer - c'était le 30 mai... - un Parvis Jean-Paul II, situé devant l'église Saint-Justin. La mairie a fait savoir que c'était par "un vote transcendant les clivages politiques" que la décision avait été prise, afin de rendre hommage à "...l'homme d'Etat visionnaire" qui a "lutté contre tous les totalitarismes"....

    jean paul ii,levallois perret?ben ali

    Pour l'instant, à Paris même, "intra-muros", c'est "service minimum !...

  • Après les récents événements polonais, Paris Première diffusera le film ”Katyn” de Andrzej Wajda dimanche soir - 18 Avr

    KATYN 4.jpg
     
    Et, à 22h45, la soirée se prolongera avec la diffusion de
     
    STALINE LE TYRAN ROUGE.jpg
    Staline, le tyran rouge
    L'histoire d'un homme qui a transformé un rêve en cauchemar, celle de Staline, «le petit père des peuples», qui a causé la mort de plus de 20 millions de personnes.

                Présentation de la Chaîne :

                Le 9 mars 1953, Staline est enterré à Moscou devant un million de personnes, lors d'obsèques d'une ampleur sans précédent. Pourtant, Staline est considéré aujourd'hui comme l'un des plus terribles criminels de l'histoire du XXe siècle. Car en 30 ans de règne absolu, celui qui se faisait appeler «le petit père des peuples», a causé la mort de plus de 20 millions de personnes. Porteur d'un bel idéal très vite oublié, il a écrasé tous ceux qui s'opposait à lui. Goulag, famine, exécutions, torture : sa politique répressive n'avait pratiquement aucune limite. A l'aide d'images, de documents souvent inédits et de nombreux témoignages d'époque, retour sur un parcours sanglant.

  • Québec: ”Immigrer est un privilège...”

              C'est Libération (du 24 mai) qui nous l'apprend: le jeudi 22 mai, les députés - par un vote à l’unanimité des présents - ont décidé que le Québec ne retirerait pas le crucifix qui trône derrière le siège du président du parlement de la Belle Province.

              Le Premier ministre québécois Jean Charest a justifié ainsi cette décision : "L'Église a joué un rôle important dans l’histoire du Québec, et le crucifix est le symbole de cette histoire. Ce n’est pas seulement religieux".

              La motion de son gouvernement constitue une première fin de non-recevoir aux recommandations de la commission créée pour repenser les problèmes nés de l'immigration (diversité ethnique, culturelle et religieuse). Pour Jean Charest "immigrer est un privilège" et les nouveaux venus devront à l’avenir signer une déclaration sur les "valeurs communes".

              Voilà, comme on dit dans le jargon, un "signal fort". Nous parlions il y a peu de l'Italie, qui venait de créer un délit d'immigration clandestine. Quand parlerons nous, en France, de l'immigration avec ces accents italiens et québécois ?...

  • Une grande exposition sur Marie-Antoinette, au Grand-Palais...

              De la jeune écervelée qualifiée par son frère de "tête à vent" à l'héroïne tragique montant sur l'échafaud, l'histoire de Marie-Antoinette, reine de France, est racontée par une grande exposition historique et artistique à Paris (15 mars-30 juin). qui rassemble quelque 300 oeuvres...

              Des plus somptueuses comme les objets d'art et les meubles dont elle agrémentait son quotidien aux plus émouvantes, comme sa dernière lettre, le dernier portrait que David fit d'elle en route pour l'échafaud ou les exercices d'écriture du Dauphin dans sa prison.

              Une seule exposition sur la reine guillotinée pendant la Révolution avait auparavant été organisée en France, en 1995.

              L'exposition entend, "sans prendre parti, raconter l'histoire d'une vie", indique à l'AFP Xavier Salmon, l'un de ses commissaires, celle d'un "petit produit de cour qui va aspirer à plus de liberté, avant d'être brisé par le destin".

              C'est surtout "une exposition artistique" sur le goût d'une reine qui vit à un moment "où l'art français est à son sommet", ajoute Pierre Arrizoli-Clementel, co-commissaire de l'événement...