Le Sénat pour le droit de vote aux étrangers : logique, la République idéologique continue son offensive contre "la France".....
Nous ne sommes ni en République, ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui proclame une démocratie tout aussi idéologique. Et cette République-là n'aime pas la France. Du moins la France historique, la France traditionnelle, celle de l'Histoire, la France telle qu'elle a existé pendant mille ans en tant que telle, et qui est l'héritière de ce qui avait été avant elle : des Romains et des Celtes, de la sagesse de l'antiquité gréco-romaine, et de l'héritage judéo-chrétien.
Cette République idéologique ne s'aime qu'elle-même, elle et sa nouvelle religion républicaine, qu'elle entend substituer à l'ancienne, du passé faisant table rase. Et ce qu'elle appelle "la France", ce n'est pas la France millénaire - et plus... - dont nous parlions plus haut... - , mais son idéologie et sa religion a elle, la NRL, la Nouvelle Religion Républicaine : c'est pourquoi, dans son esprit, "la France" commence en 1789 et 1793.
Elle l'a d'ailleurs bien montré dès ses origines, en datant ses actes terroristes de l'An I, de l'An II de la République....
C'était tellement "hénaurme" (pour parler comme Flaubert), que Napoléon lui-même, pourtant le sabre, le continuateur et l'héritier de la république et de la révolution, en revint très rapidement aux réalités, supprimant les billevesées les plus flagrantes. Mais, depuis qu'elle a pris le pouvoir - par notre faute... - en 1875, la République idéologique mène incessamment, vingt-quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et douze mois sur douze un sourd combat de sape contre tous les fondements traditionnels de la France historique.
"Changer le peuple" dans son mental...
Elle a commencé par changer le peuple dans sa "tête", dans son mental, son moral et ses "connaissances", en lui enseignant une histoire mensongère et tronquée : ce fut le rôle détestable de Jules Ferry - celui qui voulut "organiser le monde sans Dieu et sans roi..." - et qui y réussit, grâce au Ministère de la des-Éducation nationale et aux hussards noirs de la République. Ces Instituteurs - braves gens au fond d'eux-mêmes pour beaucoup d'entre eux, mais pas pour tous... - qui, croyant apporter le savoir jusqu'aux fins fonds les plus reculés du pays - et l'apportant, de fait... - mêlèrent le bon grain et l'ivraie : dans l'esprit des petits français, pour qui l'école laïque devint obligatoire, ils semèrent, c'est vrai, le savoir, et ils apprirent à lire, à écrire, à compter, reprenant en cela le grand mouvement d'instruction publique déjà largement entamé sous la Royauté, et interrompu par la Révolution, qui désorganisa tout...
Mais ils semèrent également le venin de la fausse histoire, et, par le dénigrement systématique, le sectarisme, la mauvaise foi et l'esprit partisan, ils coupèrent peu à peu le peuple, par les enfants, de ses Racines, de la connaissance vraie de son passé, donc de son respect et de son amour pour lui...
...avant de "changer le peuple" par la substitution de population(s)....
Depuis 1975 et les Décrets Chirac, la République idéologique est passée à une deuxième phase : après avoir "changé le peuple" mentalement, elle "change le peuple" physiquement, par une immigration insensée, dont on ne voit que trop combien elle porte en elle-même la disparition de la France historique, qui s'est maintenue jusqu'ici, et se maintient encore, malgré tout, malgré tous les efforts de la Répubilque idéologique. Déjà des quartiers entiers de plusieurs de nos villes ne sont plus ce qu'ont connus nos parents - sans remonter au déluge - et, en Seine-Saint-Denis, deux habitants sur trois viennent de l'extérieur (1). Mais cela ne suffit pas, pour les idéologues : en accueillant officiellement chaque année 200.000 étrangers (en fait, évidemment plus, avec les clandestins), quasi exclusivement venus d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire - et ce sans la moindre justification raisonnable, sans que cela corresponde au moindre besoin véritable... - ; sans parler des régularisations massives effectuées plusieurs fois dans un passé récent, ce qui est recherché, d'une façon méthodique et planifiée, c'est la dilution du vieux fond de population français, stable depuis le cinquième siècle, comme l'ont montré tous les analystes sérieux, de Jacques Dupâquier à Michèle Tribalat, Gérard-François Dumont, Jean-Paul Gourévitch, Jean Sévillia....
Le vote du Sénat va dans ce sens. Certes, "on" nous rassure en nous disant - ce qui est vrai - que ce vote ne sert à rien puisque l'Assemblée rejettera ce texte. Il n'empêche : ce n'est pas un simple report, un simple ajournement qui changeront le fond du problème. Et le fond du problème, c'est que la France est dirigée par un Système qui s'est pensé et voulu, organisé et construit, sans ses Racines de tous ordres; et non seulement "sans" mais en dehors et contre ces Racines; radicalement contre, pour employer un pléonasme permettant de mieux nous faire comprendre.
Alors "il est urgent de devenir réactionnaire", comme vient de le dire Ivan Rioufol ?
Oui, mais vraiment réactionnaire : c'est de Système, c'est ce Système qu'il faut changer, et pas seulement les hommes - ou les femmes - qui le gèrent et l'administrent. Du moins, si l'on veut que l'aventure France continue, la France restant fidèle non à des formes du passé, mais à un esprit français... Sinon, le Système nous conduira à ce que nous a annoncé Éric Besson : non pas dans un lapsus révélateur - car ce n'en était pas un... - mais dans ce qui était plutôt une gaffe dûe à la précipitation et à l'anticipation - donc préminitoire : la France deviendra un "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble" (!), c'est-à-dire une juxtaposition de tribus, de clans, de communautées, rassemblées par très peu de choses (la plupart abstraites, donc ne "pesant" rien...) et séparées par beaucoup, et celles-là très concrètes. C'est-à-dire que la France que l'on a connu dans l'Histoire, "avant", deviendra, deviendrait, une poudrière permanente....
"A moins que..." comme disait Maurras.....
(1) : nous citions récemment ce court passage de Sévillia : ".....Il existe une histoire de la nation française, qui est née au Moyen-Âge sous l’égide de la monarchie capétienne et qui a poursuivi son cours à travers les différents régimes qui se sont succédé ensuite. Il existe une histoire de la population française, dont le fond est resté le même du Vème siècle au XIXème siècle : à l’échelle du temps long, le phénomène migratoire est un fait récent dans notre histoire, mais dont l’accélération et la mutation depuis les années 1970 – la proportion d’immigrés extra européens ayant supplanté le pourcentage de migrants européens – représente évidemment une révolution fondamentale dans le cours de notre histoire. Il existe enfin une spécificité française, qui tient au rôle que l’Etat, bâtisseur de la nation, a toujours joué chez nous. La crise de l’identité française est née au carrefour de ces réalités. Nation millénaire, la France semble en panne de projet national au moment où elle subit une recomposition ethnoculturelle qui n’a pas été choisie mais imposée ou subie...."