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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L’école contre le savoir , par Isabelle Stal...

                .....docteur en philosophie et professeur à l’IUFM de Nice

                Violence à l’école et recul du niveau de connaissance des jeunes générations sont souvent considérés comme la conséquence de problèmes de société, que l’Éducation nationale essaierait en vain de combattre. Éclatement des familles, télévision, chômage, immigration et laxisme des parents, les causes sociales possibles de l’échec scolaire semblent ne pas manquer, en effet. Victime de restrictions budgétaires et de suppressions de postes chaque année renouvelées, le système éducatif n’aurait pas les moyens de compenser et assisterait, impuissant, à son propre naufrage.

                Isabelle Stal, professeur à l’IUFM de Nice (l’école des professeurs), et grande connaisseuse de l’Éducation nationale qu’elle pratique depuis 35 ans, conteste cette vision naïve des problèmes scolaires. Selon elle, l’Éducation nationale n’est pas victime, mais responsable de la violence et de l’ignorance des élèves. En effet, l’Éducation nationale a adopté une nouvelle doctrine éducative à partir des années 70 : le néo-pédagogisme. Le néo-pédagogisme consiste à faire autre chose avec les enfants que ce que faisait l’école traditionnelle. Isabelle Stal dévoile la réalité crue, et témoigne de ses conséquences incalculables sur les enfants.

                Téléchargez l’étude sur le site de l’IRIÉ.

                A lire, d'Isabelle Stal :

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    216 pages, 16,50 euros

    D'où vient la catastrophe scolaire que nos enfants subissent ? En une génération, un système d'enseignement assez efficace et, qui plus est, pour le plus grand nombre s'est quasiment effondré. Des dizaines d'ouvrages ont inventorié des maux variés - corporatisme syndical, égalitarisme pédagogique, baisse des exigences en raison d'une massification non maîtrisée -, mais celui d'Isabelle Stal est le premier à s'attaquer au cœur du système : la formation des maîtres. De l'intérieur, car elle enseigne en IUFM, Isabelle Stal décortique le jargon pédagogique, le refus professoral d'enseigner, les manières dont la lecture, l'écriture, l'orthographe, la grammaire sont bradées et négligées, les ravages de l'informatique qui pousse les élèves à recopier des informations sans jamais les penser. Voilà comment une pédagogie destructrice est en train de gâcher une génération.

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    326 pages, 28 euros

                Les 49 minutes d'Isabelle Stal et Juliette Simont à propos de Sartre, sur Répliques d'Alain Finkielkraut :

    http://www.franceculture.com/emission-repliques-sartre-aujourd%E2%80%99hui-avec-isabelle-stal-et-juliette-simont-2010-06-12.html

  • Tout ce qui est Racines est bon: Le pélerinage d'automne aux Saintes-Marie de la Mer...

    En mai, "ils" ont célébré Sarah. En automne, "ils" célèbrent Marie Jacobé - la soeur de la Vierge - et Marie Salomé - la mère des apôtres Jacques et Jean (1).

    Qui donc, "ils" ? Mais tout le monde dans cet endroit perdu au bout du monde, au bout de nulle part, riche comme peu d'endroits  ailleurs d'une tradition vivante et vivifiante.

    "Ils", ce sont les habitants des Saintes - les Saintois - les gitans, et la Nation gardiane, la Nacioun gardiano, de Folco de Baroncelli...

     

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    En effet, si le principal pèlerinage aux Saintes a lieu au printemps - les 24 et 25 mai de chaque année - un second pèlerinage se tient en automne, le samedi et le dimanche le plus proche du 22 octobre.

    La foule des grands rendez vous de tradition se masse dans l’église fortifiée de la ville des Saintes Maries, derrière la Nacioun Gardiano, la Reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur, et le Maire de la ville.

     

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    La messe est célébrée en provençal et en français. Une messe hors normes toute à l’image des pèlerins présents. Puis les Saintes quittent l'église, et traversent la ville à la suite des étendards des Gardians, des Arlésiennes et des notables.

     

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                Elles repartent à la mer, pour mieux revenir dans la chapelle...
     
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    C’est le pèlerinage d’automne : Sara la Gitane, Sara la noire a été fêtée par les gitans au mois de mai. Aujourd’hui les Saintois, et la confrérie des Saintes Maries de la Mer honorent les 2 saintes qui, selon les traditions locales, ont fondé la ville.
     
     
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    Que nous disent ces traditions ?

     

    En l'an 43, après l'Ascension du Christ, Marie-Madeleine, Marthe sa soeur, Lazare son frère, Marie Jacobé, soeur de la Vierge, Marie Salomé, mère des apôtres Jacques et Jean, Maximin, l'un des 72 disciples, Marcelle, Sidoine, et d'autres encore, quittèrent Jérusalem, bannis par Hérode Agrippa 1er. Mais à Joppé, les infidèles les capturèrent et les jetèrent dans un bateau sans voile, ni rame. Avec l'aide de Dieu, le navire traversa sans dommage la Méditerranée et s'échoua en Camargue. Sur la plage, les miraculés élevèrent un autel en terre pétrie pour y célébrer leurs mystères, puis après quelques temps, se dispersèrent :

    Maximin se dirigea vers Aix;

    Marie-Madeleine se retira à la Sainte Baume;

    Lazare se rendit à Marseille;

    Marthe alla à Tarascon;

    Marie Salomé et Marie Jacobé restèrent sur cette plage avec leur servante Sara. Elles gardaient avec elles, le chef de Jacques le Majeur, fils de Marie Salomé et les têtes des Trois Innocents.

    Après une vie austère de dur labeur et de prières, elles moururent et furent enterrées sur place. Plus tard, à cet emplacement, on bâtit une église.

     

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    (1) : Voir, dans la Catégorie "Racines" le pèlerinage du mois de mai :

     

    "Tout ce qui est Racines est bon: Chaque année, les 24 et 25 mai, les Gitans et la Nation Gardianne honorent Sarah et les saintes Maries de la mer..."

  • Au cercle de l'union Interalliée : Petitfils, hier, sur Henri IV. Sévillia, demain, sur Charles d'Autriche-Hongrie...

                Le lundi 27 septembre dernier, au Cercle de l'Union Interalliée, Jean-Christian Petitfils a prononcé une conférence sur Henri IV. C'était l'occasion de présenter son dernier ouvrage sur le Vert galant (ci dessous). Un participant -manifestement enthousiaste- nous a fait parvenir le lien d'une vidéo montage concernant cette conférence.

                En nous signalant que le prochain orateur invité -le jeudi 22 octobre- serait Jean Sévillia, qui viendra parler, lui aussi, de son dernier ouvrage, sur Charles d'Autriche-Hongrie, le dernier empereur.

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    330 pages, 21 euros

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
                Nous faisons bien volontiers circuler l'info. D'autant plus que, concernant Jean Sévillia, nous avons déjà deux fois présenté son ouvrage sur ce blog en rendant compte de l'article de Jean Raspail, dans Le Figaro Magazine, puis de l'entretien paru dans Famille Chrétienne. Jamais deux sans trois...
     
     
                 Et, en ce qui concerne Jean-Christian Petitfils et Henri IV, nous avons programmé une note d'information concernant la prochaine Année Henri IV, qui s'ouvrira dès la fin 2009, à l'initiative des plus hautes autorités de l'Etat: il s'agira rien moins que d'une Célébration nationale placée sous le Haut patronage du Président de la République ! Ce sera donc un évènement tout à fait exceptionnel, par sa durée (sur une année !) et par son ampleur, mais aussi par la leçon politique que l'on peut en tirer, et que nous avons tâché d'analyser.
     
     
                 Cette note paraîtra le dimanche 25 octobre.
     
                 Voici maintenant, pour conclure, le lien envoyé par notre enthousiaste correspondant.....
     
     
     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    N'oubliez pas d'ouvrir vos écouteurs.
    Pardon à ceux dont je n'ai pas eu de photo, on se rattrapera le 22 octobre :)
     

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    Soirée Henri IV

    Vous trouverez en cliquant sur ce lien, 2 mn de vidéo montage de la conférence de Jean-Christian Petitifils du lundi 28 septembre dernier au Cercle de l'Union Interalliée. Nous vous rappelons que la prochaine conférence-cocktail de l'association est le jeudi 22 octobre, par Jean Sévillia sur le dernier empereur, Charles d'Autriche-Hongrie.
    http://animoto.com/play/Uq0NmVx10fOwT0Jx0Ij6gA?utm_campaign=share_email&utm_medium=email&utm_source=share_emailWatch the video and leave a comment!
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  • Déficit record: on était plus critique et plus sévère, ”avant”...

                Le déficit du budget de l'Etat français a plus que doublé au cours des douze derniers mois, atteignant 109 milliards d'euros au 31 juillet contre 51,4 milliards un an plus tôt, sur fond d'effondrement des recettes fiscales. Le chiffre est tombé, sinon dans l'indifférence générale, du moins dans une absence quasi complète de remise en cause et d'interrogations.

                Il fut un temps où l'opinion publique, en France, était largement plus remuante qu'aujourd'hui. Moins anesthésiée, moins conditionnée ? Probablement. Nous vivons dans une époque de conformisme triomphant, ce qui n'a pas toujours été le cas...

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                A l'époque, pas si lointaine finalement, ou nous avions - pour reprendre l'excellente formule de Pierre Gaxotte - L'Etat pauvre dans le pays riche, aura-t-on assez daubé sur la crise financière persistante de la monarchie, et la nécessité urgente qu'il y avait d'agir pour changer les choses ?

               "Il était question, pour la foule, de combler un déficit que le moindre banquier aujourd'hui se chargerait de faire disparaître. Un remède si violent, appliqué à un mal si léger, prouve qu'on était emporté vers des régions politiques inconnues. Pour l'année 1786, seule année dont l'état financier soit avéré, la recette était de 412.924.000 livres, la dépense de 593.542.000 livres; déficit 180.618.000 livres, réduit à 140 millions, par 40.618.000 livres d'économie..."  (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome 1, page 149).

                Pour agir, "on" a agi, "on" a fait la Révolution. Et c'est vrai que, du point de vue des finances publiques, le nouveau régime a fait mille fois, un million de fois mieux que l'ancien. On est passé à 109 milliards ! Et pas de francs -ce qui aurait été déjà beaucoup- mais d'euros, ce qui est tout de même presque six fois plus que ce beaucoup.

                La différence fondamentale, aujourd'hui, c'est finalement que la république idéologique a de la chance: elle a accouché d'une opinion indulgente (!). Peu de gens s'étonnent, et beaucoup ont presque l'air de trouver cela normal...

  • Rentrée scolaire : Quoi de neuf ?...

              La question est partout, elle est banale. Pourtant la simple constatation du réel ramène à l’essentiel, pour ce qui est des problèmes liés  à l’enseignement, à son malaise, à son déclin; et à sa mort prochaine, si l’on ne fait rien.

              Le constat est le même que l’an passé, que depuis cinq ans , dix ans et plus. Et toujours pour la même raison : l’idéologie.

              L’école, nos collèges et nos lycées meurent lentement et à petit feu parce que depuis qu’on a décidé d’y mettre tout le monde le plus longtemps possible, on a forcément (il fallait s’y attendre) de plus en plus d’élèves qui ne sont pas demandeurs .

              Et ils ne sont pas demandeurs parce qu’ils ne sont pas à leur place à l'école; tout simplement. On les y a mis de force, mais ce faisant on n’a pas respecté leurs goûts, leurs aptitudes, leurs choix ni leurs volontés. Au nom d’un scandaleux racisme de fait en faveur des études théoriques, on a méprisé et dévalorisé les formations pratiques. En forçant à peine le trait, on pourrait dire que la philosophie des pédagogistes actuellement au pouvoir rue de Grenelle ( et qui sont en train de  tuer l'école, tout simplement ) est : tout, plutôt que le travail manuel !

              Or nous pensons, nous, qu’il vaut mieux un bon artisan, un bon manuel ( par exemple un bon boulanger, un bon ebéniste...) qu’un mauvais élève, c'est-à-dire en fait, car l'expression est biaisée, un élève qui n'est pas à sa place là où il est; là où on l'a presque obligé à être.

               La république a fait le chois inverse. Elle a décrété que les études pratiques c’était nul, et que seul valait le banc de l’école, horizon indépassable pour tout jeune jusqu'à.... ce qu'il sorte sans rien du système scolaire. Elle ne l’a peut-être jamais dit comme ça, mais dans la pratique c’est ce qu’elle fait : c’est la politique qu'elle mène au quotidien à l'école, et c’est cela qui compte; pas ce qu’on dit ou ne dit pas, mais ce qu’on fait

              Résultat : à coups de milliards, la république fabrique des millions de chômeurs, année après année, imperturbablement, dans cette immense usine de chair à ANPE qu’est devenu l’Education Nationale.

              A part ça, tout va très bien. Et, comme disent les journaux : Rentrée scolaire : quoi de neuf ?.....

     

  • Le sourire du jour : Immeuble à squatter, Paris Xème…

                  Une dépêche AFP du 26 décembre nous a appris que le PCF allait louer l’intégralité de son ancien siège, son immeuble historique du 120 rue Lafayette, qui fut son siège central avant de devenir celui de sa Fédération de Paris. 1.500 mètres carrés, tout de même…

             Mais comment Augustin Legrand, n’y a-t-il pas pensé ? Ni le Dal, ni la kyrielle de ces associations (1) qui nous fatiguent en organisant régulièrement des carnavals de mauvais goût pour les mal-logés, comme si la France pouvait accueillir sur son sol tous les mal-logés de l’Afrique, de l’Océanie, de l’Amérique, de l’Asie et, bien sûr, de l’Europe…

              En voilà une-idée-qu'elle-est-bonne: Augustin Legrand, le Dal et la nébuleuse d’associations qui vivent à nos crochets n’ont qu’à aller squatter ces 1.500 mètres carrés pour y loger « leurs » mal-logés ! En plus, ce beau monde ferait là une œuvre pie, en empêchant les derniers héritiers du PC de trahir leurs aînés en faisant du fric et du profit (horresco referens !...), fût-ce « au prix du marché », comme ils disent.

              Sic transit : les marxistes n’ont plus d’idées depuis longtemps, voilà qu’ils n’ont plus d’argent non plus. Il est vraiment temps qu’ils laissent la place. C’était donc ça, le grand soir :  leur disparition, dans la dérision ?

    (1)   : des associations dont nous payons tous le carnaval-permanent-de-mauvais-goût par nos impôts puisqu’elles vivent pour une bonne part et pour certaines essentiellemen- des généreuses subventions qu’elles reçoivent ; subventions reconduites d’année en année, et augmentées s’il vous plaît : ce n’est pas comme nos salaires… Il faudra bien qu’on mette bon ordre à cela un jour ou l’autre, et qu’on leur coupe les vivres, car il y a bien d’autres urgences, bien plus urgentes, non satisfaites…

  • Nos Vœux pour 2009…..

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              Assommante, s’il ne s’agit que d’une formalité finalement assez vide de sens, mais au contraire plutôt agréable, si elle s’appuie vraiment sur des évènements joyeux et porteurs de sens, voici donc la journée des vœux. Oserons-nous dire que nous nous plaçons résolument dans le second cas de figure que nous venons d’évoquer ?

              D’abord pour une raison interne, pourrait-on dire, et qui tient au développement constant de notre blog, dont nous vous sommes redevables, et pour lequel nous vous remercions. Depuis le début de notre aventure en effet, et grâce à vous, lafautearousseau ne cesse d’augmenter sa diffusion ; avec régularité, chaque mois, nous enregistrons une croissance encourageante du nombre des visites en général, et des visiteurs uniques en particulier, ainsi que du nombre de pages consultées. Les chiffres de fréquentation que nous atteignons déjà, et ceux que nous atteindrons très bientôt si vous continuez à nous honorer de votre confiance, font que notre quotidien sur la toile est en train d’acquérir une audience significative.

              Nous disons bien « quotidien » car, au fond, avec ses deux notes journalières depuis la fin janvier 2008, devenues trois à partir du 1° septembre, il s’agit bien là d’un quotidien de défense et illustration des positions royalistes. Vous y collaborez, d’ailleurs, largement, par vos nombreux commentaires, souvent fort intéressants. De telle façon que lafautearousseau est maintenant, en quelque sorte, l’expression commune de toute une équipe, en tout cas, d’un grand nombre de participants …

               Et une équipe qui mène une réflexion politique que nous voulons sérieuse, une analyse au jour le jour des évènements marquants, dans le fil de la pensée royaliste. Pour proposer et diffuser nos idées, au service de la France, nous avons de nombreux projets pour cette année qui commence : avec votre aide, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les réaliser.....

               Notre deuxième motif de satisfaction et de joie nous vient du Prince. Il n’est pas exagéré de dire que le grand évènement de cette année qui s’ouvre sera son mariage, le 2 Mai prochain. Loin d’être simplement un épisode purement personnel et familial –ce qu’il est aussi, bien sûr- le mariage du Prince Jean revêt une signification forte et profonde, nous dirons même essentielle. Le Prince est le recours, dont la France aura forcément besoin un jour. Ce recours se construit sous nos yeux, se prépare, se met en place. Ceci ne peut que conforter notre espérance, et donner une toute autre dimension aux traditionnels sentiments de joie et aux habituels vœux de bonheur que l’on adresse en de pareilles occasions aux personnes dont on se sent proche.

              Le prince est au milieu de nous, il trace sa route, il fonde un foyer, il prolonge la famille dont il est issu : la Famille de France. Autant de motifs d’une joie sincère et vraiment porteuse d’espoirs….

  • Humeur ? Humour ? : Heureusement qu'on n'est pas Arabes !...

                 Oui, heureusement pour eux -les immigrés- qu'on n'est pas - nous - Arabes. En prenant ce mot dans son acception première : "Arabe : Habitant de l'Arabie."

                 Voici le petit billet que l'on pouvait lire en dernière page du Figaro des 14/15 février, jour de la Saint Valentin.

    La Saint Valentin en Arabie saoudite.

                Comme chaque année à la même époque, le prix des roses rouges a été multiplié par dix en Arabie saoudite. Motif : la Saint Valentin. Les sujets de l'austère royaume, faisant fi de la stricte vision officielle de l'Islam, ont pris l'habitude de célebrer le jour des amoureux, dédié de surcroît à un saint de l'Église catholique. Ce qui irrite profondément le chef de la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, qui, comme chaque année, a interdit aux boutiques de vendre des roses rouges et du chocolat, symboles de cette fête "non islamique".

                Bigre ! Si les immigrés musulmans trouvaient chez nous le même rigorisme que "là-bas" !

                Lors de l'élection d'Obama, un lecteur -Jeg- avait posté le petit commentaire suivant, dont on appréciera particulièrement le paragraphe 3, que nous faisons notre totalement :

                "Au risque de manquer d'origininalité, je me réjouis de l'élection de OBAMA à la présidence des USA.
    Oui je m'en réjouis et à plus d'un titre.
    - 1-L'arrogance du candidat républicain envers la France pourrait constituer une raison déja valable; ce personnage ne comparait il pas la France à une vieille danseuse délaissée ? il a présenté dans la suite des excuses, mais le mal était fait, à ce titre il affichait la même morgue que Bromberg lors de la guerre en Irak.
    - 2-J'apprécie Obama pour ses analyses, pas pour sa couleur de peau. je ne suis pas un raciste à rebours.
    -3- L 'élection d' Obama a été rendue possible dans un pays de tradition et de civilisation chrétienne, avec ses qualités et ses défauts. Quand verra t on le même scénario électif dans une autre culture que la notre?
    I had a dream !!!

                N'est-il pas "super", Jeg, avec sa très bonne question ?...

  • 5 juillet 1948 : mort de Bernanos.

    GeorgesBernanos_01.jpg          L’Espace Bernanos (1) est situé au 4 rue du Havre, à Paris, tout près du 26 rue Joubert où est né l'écrivain (le 25 février 1888), et aussi de l’église Saint Louis d’Antin, où il a été baptisé. C’est par le biais d’une Année Bernanos qu’on y célébrera tout particulièrement cette année le soixantième anniversaire de sa disparition.

              Les hommages commencent à affluer. Pour Sébastien Lapaque (2), Bernanos est celui qui "a pressenti l’avènement d’un empire économique inhumain"….         

              « Pour marquer le 60° anniversaire de la mort de Bernanos, ce n’est pas tant un de ses romans que j’ai envie de relire, qu’un de ses grands textes de combat : La France contre les robots, publié en français à Rio de Janeiro en juilet 1946 ; Et j’invite chacun à le faire : il coûte 6,75 euros dans la collection « Biblio » au Livre de Poche. 

               La France contre les robots est un livre tout hérissé de piques contre la civilisation des machines, un traité de savoir-survivre plein de fusées lancées sur l’impitoyable monde moderne. La force de ce livre, c’est d’apparaître plus actuel aujourd’hui qu’au moment de sa parution.

              Depuis son exil brésilien, Bernanos a entendu le monstre taper à la porte de l’auberge et pressenti l’avènement d’un empire économique inhumain dans lequel il allait être vain de chercher des espaces pour la pensée, le secret ou la prière.  « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne, écrit-il, si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

    (1): Espace Bernanos, 4 rue du Havre, 75009, Paris. Tel : 01 45 26 65 26 ; www.espace-bernanos.com

    (2): Billet paru dans Famille Chrétienne du 28 juin (n°1589) qui consacre un intéressant dossier de six pages à Bernanos, dans lequel la question "Pourquoi Bernanos est-il toujours actuel ?" est posée à onze personnalités, dont Sébastien Lapaque, qui a répondu par ce texte pertinent…..

  • Les prix du mardi...

    merieux.jpg          le prix citron: à Philippe Meirieu. Il s'est "demandé" si le projet de réforme nationale des lycées, que Xavier Darcos a confié à Jean-Paul de Gaudemar, recteur de l'Académie d'Aix-Marseille et nommé chef de projet n'était pas "qu'un habillage de la suppression des postes". Décidément, son TOC (trouble obsessionnel compulsif) ne le lâche plus: dès qu'on dit quelque chose -peu importe quoi, d'ailleurs...- il répond invariablement: '"Des postes !...", comme son complice/compère Aschiéri, qui clame, lui: "Des moyens !...

              On est lassé de répéter les mêmes choses, les mêmes chiffres à des gens qui ne veulent pas les écouter: ne parlons même pas des 150.000 jeunes qui sortent chaque année sans qualification du système scolaire, puisqu'il s'agit de l'ensemble du système et, là, on ne parle que de la réforme des lycées.

              Tenons-nous en donc à un autre chiffre officiel et non contestable, puisque fourni lui aussi par le Ministère lui-même, et qui ne concerne que les lycées: on a 20% d'échec en Seconde (redoublements, ré-orientations, sorties pure et simple du système scolaire....), et ce chiffre est de 30% dans l'Académie de Jean-Paul de Gaudemar (qui sait donc bien de quoi il parle...). Ajoutez à cela la baisse de la démographie scolaire qui, même si elle n'a rien à voir avec ce premier chiffre, confirme que ce n'est pas le problème du nombre de postes qui est prioritaire, mais bien la réflexion sur les finalités et l'organisation de l'enseignement. Parce que quelque chose ne va pas, structurellement, dans l'Education Nationale.....

               Non, ce simple bon sens, ce simple réalisme n'effleure pas Philippe Meirieu. Il répète "des postes !, des postes !" comme les médecins de Molière répétaient "des purges !, des purges !", "des saignées !, des saignées !....."

               le prix orange: à Eric Zemmour, pour son billet du Figaro Magazine du 7 juin, dans lequel il s'en prend justement à Philippe Meirieu. A propos des IUFM, dont il souhaite comme tant d'autres la disparition pure et simple, il a ces mots justes et pertinents: ".... crées par Lionel Jospin en 1989, les instituts universitaires de formation des maîtres furent l'antre où s'ébattirent tous les Trissotins pédagogistes, héritiers de Foucambert, émules de Meirieu, pour qui l'élève, l' "apprenant", "au centre du système", doit s'ébrouer dans la pampa de l' "expression libre", seulement encadré par les dogmes bien-pensants du "vivre ensemble": anti racisme, droit-de-l'hommisme, progrssisme etc...Ils acomplissaient ainsi le rêve des "révolutionnaires" des années 70: détruire la "culture bourgeoise". Les profs qui se rebellaient contre ce décervelage institutionnalisé furent brisés par leur hiérarchie: le jargon pédagogiste était aussi -d'abord ? - un instrument de pouvoir.

              Comme d'habitude chez Zemmour, c'est bien vu/bien dit.......

  • Humeur: Carnet rose : ”Grand frère” a une ”Petite soeur”, qui aspire à devenir aussi grande que lui. Ou les aberrations

              Dans la série "Ca n'a pas marché, donc c'est ce qu'il faut faire, en encore plus grand..." il faut bien reconnaitre que Valérie Pecresse a fait très fort avec ses propositions pour "aider" (?!) les étudiants en licence. Aider? Assassiner serait plus juste!: assassiner (moralement s'entend) par étouffement mental et intellectuel...

              Car en quoi consiste, pour l'essentiel, son projet? On peut le résumer en deux propositions phares: amener 50% d'une classe d'âge à la Licence, et entourer davantage l'étudiant -surtout en première année- dans l'idée que cet environnement fera disparaître l'échec! L'une et l'autre de ces deux propositions sont également aberrantes, et témoignent également d'un aveuglement à toute épreuve.

              On sait bien que c'est le rêve fou de mener 80% d'une classe d'âge au Baccalauréat qui a eu raison de cet excellent diplôme, du moins excellent autrefois: car il est devenu un mensonge universel, dénoncé par des personnalités incontestables comme Jean-Robert Pitte. Et c'est cette même aberration intellectuelle que Valérie Pécresse veut faire entrer à l'Université.

             Ce qui est d'ailleurs assez logique, puisque s'inscrivant dans la continuité de la folle politique menée par la république depuis plusieurs décennies, et aboutissant au désastre que l'on sait: on a commencé en fin de Primaire, dès la sixième, en laissant entrer au Collège des élèves qui ne maîtrisaient pas les "fondamentaux" (doux euphémisme pour dire que plus d'un tiers d'entre ne savent ni lire, ni écrire, ni compter correctement!...). Puis, en fin de Secondaire, on a laissé passer du Collège au Lycée des élèves qui reproduisaient, en plus grand, les mêmes carences. Et maintenant, en fin de Secondaire, Madame Pécrésse ne fait qu'officialiser et organiser la même "fuite en avant": tout le monde dans le Supérieur! C'est évidemment débile et criminel, mais on ne peut que reconnaître qu'il s'agit d'une logique parfaitement respectée, du début à la fin de la chaîne (on n'ose plus dire "intellectuelle".....)

              Les mêmes causes produisant les mêmes effets -chose que madame Pécresse, dans son immense sagesse, n'a pas l'air d'avoir apprise à l'école...- on aura dans très peu de temps le même résultat avec la Licence qu'avec le Baccalauréat: elle ne vaudra plus rien elle non plus, et elle sera devenue, elle aussi, un mensonge universel....

               On aura seulement poursuivi après le Bac la ruineuse politique de destruction intellectuelle des jeunes entamée dès la fin du primaire et l'entrée au collège pour tous, même et surtout s'ils n'ont pas le niveau... Et on aura poursuivi dans la voie du double échec: financier et moral, pour en arriver à "gagner" encore quelques années sur..... l'inévitable sélection par l'ANPE!.....(à suivre.....) 

  • Humeur: Carnet rose : ”Grand frère” a une ”Petite soeur”, qui aspire à devenir aussi grande que lui. Ou les aberrations

              Qui pourra un jour, et comment, ouvrir les yeux de celles et ceux qui ne veulent pas voir? Là serait le seul, le vrai le grand progrès décisif pour l'Humanité....

              Quant au renforcement de "l'accompagnement" de l'étudiant, il est tout aussi aberrant, et se révélera très vite tout aussi destructeur. On doit répéter des évidences: après le Bac, celui ou celle qui entrait en Faculté, jusqu'à présent, devenait justement, en douceur, un adulte pour de bon. Il devenait libre de gérer son temps, ses cours, sa vie. Il se responsabilisait et c'était l'un des grands charmes (non le seul...) de ces années de Fac. Que propose Valérie Pécresse? Une Faculté "biberonnages et couches-culottes"!

              L'étudiant va se trouver accompagné dans les moindres étapes de ses études, alors que justement ses années de Faculté sont le moment magique où il crée lui-même, enfin, vraiment et pour de bon, son monde comme il l'entend. Et c'est quand il va prendre son envol que surgissent celles et ceux qui veulent et qui vont le maintenir de force dans l'enfance, dans l'assistanat, dans la dépendance! C'est imbécile, aberrant et, disons-le, criminel! Qu'on fiche donc la paix aux jeunes! qu'on les laisse organiser leur existence!  

            Pécresse va-telle, dans la foulée, accompagner aussi les jeunes dans leur installation en couple et poster quelqu'un à dans la chambre à coucher, au cas ou quelque "assistance" (?!) serait nécessaire? En cas de "défaillance(s)" ou de "panne(s)" diverses? Son projet de "tutorat" ce n'est rien d'autre que l'infantilisation permanente et à vie des ados puis des jeunes. N'ayons pas peur des mots, c'est une castration mentale.....

            Il faut cependant être honnête, et ne pas reprocher à la seule Valérie Pécresse (peuchère...) un défaut qui semble assez répandu, et dans une large part de la classe politique, toutes tendances confondues. On se souvient (avec délectation?...) que, lors de son débat télévisé avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal n'avait pas non plus reculé devant le ridicule, et n'avait manifestement pas mesuré non plus l'énormité de son propos: une jeune femme policière venait d'être suivie puis agressée, en quittant son commissariat, à la fin de son service.

            Questionnée à ce sujet, la candidate n'avait rien trouvé de mieux comme "réponse" (?!) que de proposer le raccompagnement des jeunes fonctionnaires féminins par leurs collègues masculins!..... Si on les laisse faire, les ténors de notre classe politique républicaine vont nous concocter, incessamment sous peu, une société dans laquelle la moitié de la France sera payée pour surveiller l'autre moitié! Mais attention! on va commencer avec Ubu, cela risquerait fort de finir avec Kafka.....J

            C'est "Big Brother", mais dans la version revue et corrigée par Valérie Pécresse:"Big Sister"!.....Comment ne s'est-elle pas rendu compte de l'énormité de ce qu'elle propose?

  • Fillon, toujours vrai.....

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              Le déficit public s'établit à quelque 40 milliards d'euros et la dette à plus de 60% du PIB. François Fillon a choisi de pointer la cause véritable "du" mal républicain:

              "Un pays qui dépense plus qu'il ne gagne, qui vit artificiellement au-dessus de ses moyens, est un pays moralement faible, économiquement vulnérable et socialement suicidaire", a-t-il déclaré devant l'Assemblée lors d'un débat sans vote sur la RGPP (1) à l'initiative du groupe UMP.

              La RGPP, c'est la "rigueur générale pour le peuple", ont immédiatement ironisé les députés socialistes. On sourirait peut-être, et on les croirait à l'occasion, si les-dits socialistes n'avaient augmenté les effectifs de fonctionnaires, sous les longues quatorze années du règne de François Mitterand, de plusieurs centaines de milliers. Plus qu'une erreur monumentale, une faute (pour reprendre le mot fameux de Talleyrand...). Au rythmé modéré des suppressions de postes que nous connaissons actuellement, combien de dizaines d'années faudra-t-il pour seulement en revenir aux effectifs de fonctionnaires du début de l'ère Mitterand (où ils étaient de toutes façons déjà trop nombreux.....)

              La "rigueur générale pour le peuple"-qui est hélas une réalité, nous ne le contestons pas....- ne vient-elle pas de là aussi ? De cette sur-administration de la France, qui se double depuis les lois Jospin/Aubry du choix -délibéré...- du non travail fait avec les 35 heures ?

              Comme si leur première erreur, leur première faute ne suffisait pas à des socialistes décidément fâchés avec les réalités les plus immédiates et les plus élémentaires de l'économie ? Les socialistes et leurs alliés ont enfoncé encore un peu plus -beaucoup plus....- la France dans le pétrin. Plutôt que de faire de l'humour facile -même si ce qu'ils dénoncent est vrai.....- ils feraient mieux de faire comme François Fillon: de pointer la ou les causes véritables du drame dans lequel se débat la France. Et duquel elle ne semble pas en voie de sortir, du moins pour l'instant.

              Ils comptent parmi les principaux responsables et coupables du désastre actuel.....

    (1): Révision Générale des Politiques Publiques.

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    Les "jeunes" nous souhaitent la Bonne Année : c'est sur Boulevard Voltaire : http://www.bvoltaire.fr/christinetasin/les-identitaires-ne-sont-que-des-amateurs,7438

    1. Gaz de schiste : ça se complique... : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/04/gaz-de-schiste-des-fuites-de-methane-plus-importantes-que-prevu_1812943_3244.html

    2 les gens qui parlent de drones en France ne savent pas de quoi ils parlent... http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/04/drones-on-vient-de-tuer-le-gamin/

    Le tribunal de Nuremberg est réservé aux vaincus ; les crimes de guerre de l’Amérique ne seront jamais répertoriés , a fortiori jugés.

    3. Pas de débat dans les lycées catholiques, au nom du devoir de neutralité qui s'impose dans tous les établissaments scoalires. Mais, dans les collèges publics, rien n'interdit à une ministre, par ailleurs porte-parole du gouvernement, de présenter le mariage "pour tous" [sic !] comme "une avancée". Depardieu est en Russie, mais c'est le gouvernement de François Hollande et son ministre de l'Education nationale, Vinent Peillon, qui importent en France les bonnes vieilles méthodes staliniennes !

    Quant aux dénégations de Mme Vallaud-Balkacem, il suffit de regarder la vidéo de BFM TV pour en mesurer la valeur : http://www.bfmtv.com/societe/najat-vallaud-belkacem-se-rendit-college-defendre-mariage-gay-359204.html

    Bonne année 2013, Jdanov n'est pas mort, il a simplement pris sa carte au PS ! (envoi de Daniel Lefeuvre);

    4. Gérard Leclerc, sur l'IndignationGERARD LECLERC INDIGNATION.JPG

    5. Sur "la manif pour tous" : Monsieur Valls, l'arrogance et le dédain ne vous dispensent pas de savoir compter ! Pour ceux qui ne lisent pas le Fig. vu sur le site :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/16/01016-20130116ARTFIG00507-manif-pour-tous-le-general-dary-recompte-les-troupes.php?m_i=E3DE6SmkAkrwSbNhvPrlME16_w8%2B_%2B1sSijrPFMKgE8xEwe_5

  • Patrimoine • Chantier de rénovation à la Maison Louis XIV de Saint-Jean-de-Luz

     

    C'est Sud-Ouest qui rend compte de cette restauration d'un élément précieux du patrimoine de Saint-Jean-de-Luz et de la côte basque.

    Il s'agit d'une magnifique demeure du XVIIe siècle, Lohobiague-enea, plus connue sous le nom de Maison Louis XIV, située près du port, dans le centre névralgique de Saint-Jean-de-Luz, la place Louis XIV.

    Elle fut construite en 1643 par un riche armateur, Joannis de Lohobiague, dont la famille possédait plusieurs bateaux de pêche et pratiquait la Course. Caractérisée par ses 2 tourelles d’angle coiffées de toits en ardoise, sa façade principale en pierre, de style classique, est dite façade Louis XIII.

    9 juin 1660 … Lohobiague-Enea est intimement liée au mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, puisque c’est dans cette maison que logea le jeune monarque pendant plus d’un mois. On peut Imaginer l’activité de la maison durant toute cette période : Louis XIV y vivait en suivant les règles de l’Etiquette, et messagers, seigneurs, courtisans ou hommes d’Eglise entraient et sortaient régulièrement.

    Actuellement, elle appartient toujours aux descendants de l’armateur qui l’ouvrent aux visiteurs une partie de l’année et qui ont su conserver précieusement le mobilier.

    Sur la restauration en cours, Sud-Ouest a publié une information détaillée [10.02]dont nous reprendrons un passage. Une confirmation de plus de la passion des Français pour leur patrimoine historique.

     

    logo-sud-ouest.jpg.pngDans combien de générations de Luziens faudra-t-il recommencer ? Aucun des vivants d'aujourd'hui ne devrait, en tout cas, avoir l'occasion d'assister à une opération semblable à celle qui s'est jouée mardi sur la plus célèbre des demeures de Saint-Jean-de-Luz, Lohobiague Enea.

    Les travaux d'entretien et de rénovation de la Maison Louis-XIV, bâtie en 1643 ne s'achèvent jamais vraiment. Chaque année, Henry Leremboure, l'héritier passionné de la famille Lohobiague, programme avec les services de l'État un plan des opérations à effectuer sur le Monument historique (les propriétaires financent 35 % des travaux ; la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) 40 % ; le Département 15 % et la Ville 10 %). Elles sont plus ou moins importantes, plus ou moins visibles, plus ou moins complexes selon les crus. « Cette fois on a fait le ravalement de la façade sud, côté port. Mais surtout, on a eu l'autorisation de restaurer le garde-corps en fer du balcon de la place Louis-XIV. »