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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Encore et toujours RESF... qu'il faut dissoudre !...

                Il n’y a pas si longtemps, RESF (et Compagnie…) obtenait le maintien en France d’Esmira, une jeune collégienne azerbaïdjannaise, au prétexte qu’elle était « brillante ». On ne saurait avec plus de cynisme assumer le fait que l’on pille ainsi un pays, en lui enlevant justement un jeune talent dont le-dit pays a, évidemment, besoin pour construire son avenir.  

                Ne cherchez pas la logique chez RESF (et Compagnie) : ces bobos/gauchos/trotskos sont des idéologues-jusqu'au-trognon, et ce qu'ils veulent c'est tuer notre vieille Nation historique en la métissant de force. Le reste, ils s'en fichent. Voilà pourquoi, et voilà comment, ils n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer les abominables colons du XIXème siècle alors que, dans le même temps, ils se comportent en néo-colonialistes aujourd’hui.

                Chapeau…

                On vous remet ici ce que nous avons écrit de l’affaire… : La parfaite bonne conscience des néo-colonialistes...pdf

                Aujourd’hui, ces néo-colonialistes jettent le masque une nouvelle fois. Tartuffes et hypocrites jusqu’au bout, ils feignent de protester par humanité contre l’expulsion d’un poly-handicapé kosovar, soigné en France mais dont on sait pertinemment qu’il peut, maintenant, recevoir la suite de ses soins dans son pays d’origine.

                On se demande donc bien pourquoi lui et sa famille – sans-papiers évidemment (pardon : clandestins, parlons français…) - se trouvent chez nous. Nos impôts ont-ils vocation à soigner la terre entière ?

                Mais il y a plus. Pourquoi RESF (et Compagnie...) dit-il que ce jeune poly-handicapé ne serait pas bien soigné chez lui, au Kosovo ? Par condescendance ou mépris pour ce pays ?  

                Non, pas possible ! Quelque chose qui ressemblerait – dans leur jargon et pour parler comme eux, horresco referens… - à…. du racisme ? Chez  RESF ?

                Néo-colonialistes, méprisants jusqu'au... racisme aujourd’hui : mais quand donc  clouera-t-on leur bec à ces tartuffes, ? En commençant par le commencement : dissoudre leur association, dont l'action justifie pleinement la dissolution puisqu'elle n'hésite jamais à se mettre dans l'illégalité, pour défendre (!) ceux qui y sont déjà ...

  • ”...Qu'ils le considèrent à la fois comme un aboutissement et comme le premier acte d'une nouvelle étape”: Un Prince fra

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                Dès la Préface, qu'il a rédigée, Fabrice Madouas va à l'essentiel en rappelant la devise des Capétiens: "Rendre service". Car quoi d'autre, pour fonder la légitimité, que les services rendus ?
                Fabrice Madouas raconte sa première rencontre avec le Prince, en janvier 2007. Il venait l'interroger dans le cadre d'un dossier que préparait Valeurs Actuelles sur les royalistes. On était, donc, et depuis plusieurs mois, en pleine campagne pour l'élection Présidentielle. Et l'on se rend compte, là, que Madouas et le Prince ont fait l'expérience de ce que disait -même si c'était dans un tout autre domaine- Jean Guitton. On se souvient qu'un jour, parlant des Papes en général, Guitton expliquait en substance que, le Pape, c'était celui qui portait le tout. Or, que pouvions-nous voir, tous, durant cette campagne ? Et que pouvaient voir, comme nous, Madouas et le Prince ? Des candidats qui portaient le tout ?
                "Ils prétendent tout règler -disait alors le Prince- dans le moindre détail: l'activité des entreprises, la vie de famille, la façon d'éduquer les enfants... Cette "frénésie" ne fait pas une politique. Quelle ambition ont-ils pour notre pays ? Quelle place veut-on que la France tienne dans le monde ? C'est à ces questions qu'il leur faudrait répondre. Mais comment le pourraient-ils ? Tout est traité dans l'urgence, sans qu'on sache sur quels principes se fonde l'action publique. Les institutions n'offrent plus la durée nécessaire à la poursuite d'une ambition nationale."
                 L'idée de ce livre est née de là. Un an après, le Prince contactait Madouas et, nécessitant un an encore, le livre a pris forme. Dans l'appartement parisien du Prince, "d'où l'on aperçoit, par la fenêtre, le dôme des Invalides".
                 Et le prince y apparaît, dans sa vérité profonde: cultivé, ouvert, prêt à affronter les défis de notre époque ("Les temps sont durs, mais ce sont nos temps..." aime-t-il à répéter) parce qu'il sait qui il est et d'où il vient: il connaît ses Racines, ce sont les  nôtres....
                 "Les français attendent d'un homme politique qu'il se conduise en homme politique, d'un prêtre qu'il soit un prêtre et qu'un prince soit fidèle à sa vocation de prince."
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      Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".
  • Une autre façon de célébrer la journée du patrimoine : défendre le Mont Saint Michel contre les éoliennes.

                Le Mont Saint Michel, "au péril de la mer…" deviendra-t-il Le Mont Saint Michel, "au péril des éoliennes ?....".

                Un site mène le combat contre un danger qui menace le Mont, danger qu’à notre grande surprise, nous ignorions totalement, jusqu’à ce que nous tombions sur le-dit site: http://www.sos-montsaintmichel.info/ .

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                Un projet existe, de bâtir un nombre important d’éoliennes qui, non seulement ne seraient pas très éloignées du site du Mont mais, surtout, seraient d’une hauteur telle (100 mètres, assure-t-on) et, de surcroît, implantées  bien évidemment sur des crêtes : on calcule donc aisément qu’elles culmineraient, pour certaines à près de  225 mètres au-dessus du niveau de la mer. La statue de l’Archange, elle, rappelons-le, n’atteint « que » 170 mètres.

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                C’est une société allemande, Epuron, qui serait chargée de la construction (les allemands, on le sait, sont assez en pointe sur les éoliennes…). On imagine le désastre et, comme on dit aujourd’hui, la pollution visuelle qui en découlerait. Et tout cela au profit d'une énergie dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle fait encore -et même très largement ...- débat, et qu'elle est très loin de n'avoir que des partisans !....

                Une association s’est formée : Turbulences près du Mont Saint Michel qui compte bien s’opposer par tous les moyens (même légaux !...) à ce projet. Le Préfet de la manche ayant signé le permis de construire, l’association a vu ses premières requêtes rejetées, et a donc fait appel de ce rejet. Une grande marche de protestation –internationale- est organisée le 26 septembre.

                http://sos-montsaintmichel.info/documents/La_Manche_Libre_03-09-2009.pdf 

                Il faut tout faire pour que le combat de l'Association soit couronné de succès.

                Une question, de simple bon sens: les pouvoirs publics -et ils on bien fait- ont engagé des sommes considérables pour rendre au Mont son insularité, et cela au moyen de gigantesques travaux. On ne peut que les féliciter de lutter ainsi pour la maintenance d'un Patrimoine qui dépasse évidemment, et de très loin, le matériel. Serait-il logique, et seraient-ils -eux, ces pouvoirs publics- en cohérence avec eux-mêmes, avec leur action de préservation du site, s'ils laissaient, parallèlement, s'organiser un tel saccage ?

                On ose croire que le bon sens l'emportera....

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  • Raphaëlle Duchemin : Journaliste à France info ou militante politique engagée et enragée, profitant de son micro sur Fra

                Inadmissible, scandaleuse : on pourrait multiplier les adjectifs pour qualifier le comportement et la prestation de cette journaliste lorsqu'elle reçoit Eric Besson, ce jeudi-là, vers 8h20. On n’a pas eu droit à un entretien normal, mais à une longue agression du ministre par la journaliste. Même le ton y était : sec, cassant, vaguement moqueur…

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    Si  on avait bien, d’un côté, un ministre, répondant -assez habilement d'ailleurs- on n’avait pas, de l’autre côté, une journaliste faisant normalement et sereinement son travail de journaliste, mais une militante, engagée et enragée, cherchant à piéger, à intimider son interlocuteur, dans le but avoué de faire supprimer –c’est la bataille du moment du parti immigrationniste et sans-papiériste…- le décret de loi punissant l’aide au séjour des personnes en situation d’irrégularité.

    Bon, on savait déjà qu’ « ils » étaient partout, dans l’audio visuel, les militants de la gauche et de l’ultra-gauche. Scandaleusement sur-représentés,  jusqu’à la caricature, et perpétuant depuis 1945 une main mise, sans aucune justification d’aucune sorte. On ne va donc pas s’étonner aujourd’hui. Sauf qu’il faut dénoncer sans relâche ce fait, même si c’est parfois lassant, et qu’on a l’impression d’enfoncer des portes ouvertes.

    A la militante en question -ce terme semblant lui convenir davantage que celui de journaliste après ce dérapage inadmissible- on ne reprochera pas d’avoir les idées qu’elle a (c’est son droit d’avoir ses idées, comme c’est notre droit à nous de les combattre, politiquement). On lui reprochera la malhonnêteté qu’elle commet lorsque, ayant un micro en main, elle fait passer son action de militante d’ultra-gauche avant son métier de journaliste. C’est cela qui n’est pas normal, et que nous dénoncons.

    Mais on ajoutera deux choses. 

    D'abord, qu'il faut, à temps et à contre temps, ré-affirmer que c’est pour des raisons positives que nous refusons et que nous combattons « leur » tartufferie de diversité: le vrai combat pour la diversité, c’est de défendre et de faire vivre la diversité-France.

    Ensuite, et surtout, on remontera aux causes. C'est le pouvoir politique qui est fautif. C'est lui le responsable majeur de cette situation, qu'il accepte et qu'il laisse perdurer, depuis plus de soixante ans maintenant.

    Les journalistes malhonnêtes ont, évidemment, tort de se comporter en journalistes malhonnêtes, mais c'est le rôle de l'Etat de ne pas tolérer les abus....

  • Les naïfs, Obama et les intérêts états-uniens…

                Les naïfs ( ou les niais ? ) qui avaient chaviré dans l’hyperbole, après l’élection d’Obama vont vite déchanter. Elu pour défendre les seuls intérêts de son pays, les Etats-Unis (1), on aura très vite un aperçu de son action en suivant les développements d'une "l'affaire" très sensible : l'attribution du contrat géant des avions ravitailleurs de l'US Air Force... qui oppose Boeing et EADS.

                 On sait que Boeing et Airbus, engagés dans une concurrence féroce, se livrent à ce sujet une guerre sans merci. Initialement attribué à Boeing, puis à EADS/Northrop, le contrat de 35 milliards de dollars avait été cassé en juin dernier par l'organisme de contrôle des dépenses publiques américain.

               Lors de la campagne, Barack Obama n'a pas caché sa préférence pour l'avionneur américain, allant même jusqu'à se féliciter de l'annulation du contrat attribué à EADS/Northrop. Faut-il y voir un lien ? Le siège social de Boeing se trouve à Chicago, dans l'Illinois, l'Etat dont le futur président est sénateur.... John McCain lui voyait d'un bon oeil la victoire d'EADS.

               Et si officiellement, selon le secrétaire adjoint à la Défense John Young, la future administration devra "laisser le prix jouer le rôle de facteur décisif", "il n'y a pas d'angélisme à attendre d'Obama, qui défendra les intérêts américains autant qu'un autre", assure Benoît Chervalier, maître de conférence à Sciences-Po Paris et spécialiste des Etats-Unis...

                Mais comment pourrait-il en être autrement ? On va déchanter, bientôt, dans certains cercles et milieux...

    (1) : ce qui est d'ailleurs tout à fait normal, et n'a rien qui doive étonner ou choquer; ce qui est étonnant, c'est que des gens ici, en France ou en Europe, aient pu croire une seule seconde qu'Obama allait être une sorte de chevalier blanc du monde: quelle ineptie !... 

  • Guadeloupe : Un reportage instructif de France info…

                L’abondance de l’actualité (pour reprendre la formule consacrée…) ne nous a pas permis de passer plus tôt cette petite réflexion sur un reportage ahurissant, et scandaleux dans ce qu’il révèle , que France info avait consacré aux dérapages du LKP, au plus fort de la crise que la Guadeloupe vient de traverser.

                Encore le mot dérapage est-il un tendre et doux euphémisme, pour parler d’une réalité qui  mériterait rien moins qu’une bonne charge de CRS et une action devant les tribunaux…..

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     Ne sont-ils pas engageants (!), ces GO d'un nouveau genre, d'une Guadeloupe transformée par le LKP en Club lui aussi d'un nouveau genre ?.....

                Au plus fort de la grève générale imposée par le LKP (on va voir pourquoi nous disons imposée…), France Info, dans un louable souci d’impartialité, avait donné la parole à plusieurs opposants au LKP. Parmi ceux-ci, une femme, chef d’une petite entreprise, qui avait eu le courage de parler à voix haute, au micro de la station, devant un barrage du-dit LKP.

                Et qui avec beaucoup de cran, à quelque mètres des énergumènes dont on va voir la réaction, protesta vigoureusement contre l’entrave à la liberté du travail, expliquant qu’elle comprenait tout à fait que l’on puisse faire grève, mais qu’elle devait travailler pour nourrir ses quatre enfants, et que le droit de grève n’était pas le droit d’interdire à ceux qui ne voulaient pas faire grève de travailler etc… etc…

                Le ton monta, elle se mit même à pleurer à l’antenne lorsqu’un groupe du barrage d’à côté la prit à partie violemment, l’insultant et la menaçant; toujours devant les micros. On était donc aux premières loges de ce spectacle sonore ahurissant, indigne d’un pays civilisé. L’un des membres du SO du LKP vint même parler au journaliste : « elle est folle… c’est une prostituée… » ; puis, cerise sur le gâteau, on a même pu entendre, à la fin du reportage « t’a pas enregistré au moins ?..... ».

                Ca se passe comme ça chez Mac Donald, dit une pub pour le néfaste-foude. Il n’y a pas que chez Mac Donald ! Ca se passe comme ça aussi en Guadeloupe, aujourd’hui, là où l’incurie du gouvernement abandonne la rue à ce qui n’est rien d’autre qu’une milice faisant régner la terreur.

                Comme aux bons vieux temps des bonnes vieilles terreurs révolutionnaires, des bonnes vieilles démocraties populaires etc… etc….

  • Il faut dissoudre RESF...

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              Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a jugé intolérables les "provocations" des collectifs d'aide aux sans-papiers (hors-la-loi, ndlr) tels RESF qui ont conduit selon lui à l'incendie du centre de rétention de Vincennes, dans le Val-de-Marne, le dimanche 22 juin.

              Dans un communiqué, le député des Hauts-de-Seine demande que "toutes les conséquences soient tirées y compris au plan judiciaire si la responsabilité de membres de collectifs comme RESF était avérée".

             "Il n'est pas tolérable que des 'collectifs', type RESF, viennent faire des provocations aux abords de ces centres au risque de mettre en danger des étrangers retenus", souligne le porte-parole de l'UMP. Il a réclamé "la plus grande fermeté contre les collectifs qui se livrent à ce type d'actions à proximité de lieux où ils n'ont absolument rien à faire". Les centres de rétention administrative sont "indispensables à la mise en oeuvre de la politique d'immigration",a encore ajouté Frédéric Lefebvre.

              Il a raison, bien sûr. Comment ne pas approuver ses propos ? Sauf que la grosse colère et le simple rappel des évidences, cela ne suffit pas, ne suffit plus. Face à ces fous dangereux et extrémistes de RESF, qui n'hésitent pas depuis bien longtemps à se mettre eux-même hors la loi pour défendre des lors la loi, on ne peut plus se contenter de paroles verbales, aussi martiales soient-elles.

              Et puisque ce groupuscule ne cesse de harceler la justice et les forces de l'ordre; ne cesse  d'enfreindre la loi et les règlements; ne cesse de créer des troubles, qui peuvent aller jusqu'à mettre des vies en danger (2); il faut oser prendre la seule décision qui s'impose: l'interdiction pure et simple de ce groupuscule de nervis extrémistes, et sa dissolution immédiate.

              Faute de quoi, même les meilleures intentions -comme ici celles affichées par Fréderic Lefebvre- ne seront (on admirera les contorsions auxquelles nous recourons pour rester polis !....) que cautères sur jambes de bois.....

    (1): Un incendie volontaire a presque détruit en effet, ce dimanche 22 juin, le centre de rétention administratif de Vincennes, le plus grand de France, où étaient enfermés 273 étrangers sans papiers - donc hors la loi- en instance d'expulsion.

    (2): chronologie des faits: 15h25: manifestations non déclarées à proximité immédiate des CRA (centre de rétention administrative); 15h45: constatation des départs de feu"; vous avez dit bizarre ?..... Si la responsabilité pénale dépendra des suites de l'enquête judiciaire, la responsabilité morale de RESF est évidemment engagée.....

  • En marge de la manif': halte à l'illogisme !.....(2/2)

              Il est en effet évident que l'on va assister -puisqu'il y aura une main d'oeuvre abondante, bon marché et prête à tout- à la multiplication, et à la prolifération exponentielle d'emplois précaires, sous-payés, intermittents, à temps partiel....et à bas salaires, évidemment.

              Des sous-emplois, qui vont tiers-mondiser la France.

              A quoi bon en effet -se diront des patrons véreux- continuer à maintenir des postes à hauts salaires, avec des contraintes d'hygiène et de sécurité coûteuses, si l'on sait pertinemment que des gens, parce qu'ils sont dans l'extrême dénuement, accepteront de travailler au rabais, dans des conditions matérielles d'hygiène et de sécurité au rabais elles aussi ? C'est un message fort qu'on leur envoie: qu'on leur fasse confiance, ils l'ont déjà très bien compris !....

              La tendance ne sera donc pas, bien au contraire, à une augmentations des rémunérations, dans l'ensemble. Au mieux on assistera à leur stagnation; et au fur et à mesure que les anciens salariés avanceront en âge, puis partiront à la retraite, il est à craindre qu'on n'assiste au morcellement de leur poste, remplacé par des "sous-postes" pour de "sous-travailleurs", avec bien sûr des "sous-salaires", dans des "sous-conditions de travail". On se dirigera donc progressivement vers une "sous-économie", tiers-mondisée/quart-mondisée, et la France risque de passer ainsi progressivement, dans son économie, du stade d'ex grand pays industriel et civilisé à celui de pays doté d'une économie tendant inexorablement vers le tiers ou le quart monde.....

              La pauvreté dans le monde aura-telle reculé si l'on transforme peu à peu un pays riche -la France- en pays de plus en plus pauvre ?.....

              Et cela, ce sera directement le résultat d'une action menée par la CGT, qui -dans le même temps qu'elle demande l'augmentation de salaires- travaille à l'implantation en France d'une sous-classe ouvrière qui les fera baisser: chapeau ! De la CGT, mais aussi de tous ceux qui poussent au même mouvement, comme Beasancenot ...

              Un mouvement qui, bien loin de créer du progrès social et d'emmener les salariés vers un avenir meilleur, va au contraire et peu à peu nous ramener vers des conditions dégradantes de travail, du type de celles que l'on a connu aux heures les plus sombres du XIX° siècle. C'est cette dynamique infernale, cette mécanique mortifère que mènent conjointement trotskistes et cégétistes: cette dame, dont les propos sont à l'origine de notre réflexion désabusée, ne semble pas s'en être rendu compte. Ou alors....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Jacques Boutault, élu Vert du II° arrondissement de Paris et donc, en théorie, dans la majorité municipale socialiste de Bertrand Delanoë. Pour longtemps encore? Pas si sûr, après le drôle de "coup" qu'il vient de monter avec ses services et l'argent des contribuables parisiens, qui apprécieront. Cet élu a ni plus ni moins aidé à monter de toute pièce un "pseudo squat" au 24 rue de la Banque, près du Palais Brongniart. Squat bidon mais vraie arnaque politique, qui condamne évidemment son auteur et tous ceux qui y ont prêté la main: bien sûr l'inévitable DAL (Droit au Logement), bien sûr les inévitables célébrités (chacune avec plusieurs milliers d'euros de beaux habits sur elles...), bien sûr les inévitables télévisions braquées sur les inévitables tentes de SDF sur les trottoirs etc...etc... La fraude a été dûment constatée par huissier (livraison de matériel par une camionnette siglée "Mairie de Paris"...). Faut-il vraiment qu'une certaine gauche n'ait plus rien à dire pour en arriver à de telles extrémités!.....

              le prix orange: à l'imprévisible et inclassable "électron libre" Hugo Chavez. Pour son action, réelle, en faveur d'Ingrid Betancourt, mais aussi pour ce qu'il a fait et dit en Arabie Saoudite, lors du dernier sommet de l'OPEP: en tant que président du pays où avait eu lieu le précédent sommet de l'Organisation, c'est lui qui devait prononcer le premier discours de la cérémonie d'ouverture. Il a osé faire le signe de croix avant de commencer, événement sans précédent connu dans la capitale du pays qui abrite les deux principaux lieux saints de l'islam, à La Mecque et Médine, et devant le roi saoudien, qui a le titre de "Serviteur des deux Saintes Mosquées" (1). Puis il a cité une première fois Jésus-Christ: "Nous savons (...) que l'unique chemin de la paix, comme l'a dit le Christ, c'est la justice", avant de l'invoquer de nouveau quelques minutes plus tard. Il faut savoir que toute manifestation extérieure de christianisme est explicitement interdite dans ce royaume, sous peine de coups, au mieux, de mort, au pire: Chavez, celui qui aidera à faire tomber un mur, dans l'un des pays les plus fermés du monde....?

    (1): une semaine avant, le même Roi Abdallah ben Abd-al-Aziz, 83 ans, avait été reçu au Vatican par Benoit XVI, le 6 Novembre: là aussi c'était la première fois qu'un Roi d'Arabie rencontrait un Pape...

  • Humeur : Consternant et pitoyable: le ”sujet” de France 2 sur le Prince Jean.

              Nous ne sommes pas mauvais joueurs. Ce n'est pas parce qu'il était hostile que nous avons été choqués par le reportage de Pujadas sur France 2, ce mardi 3 novembre, au JT de 20 heures. C'est parce qu'il était bêtement moqueur, caricatural, et qu'il tournait en ridicule quelqu'un (le Prince) et quelque chose (ce qui se passe en ce moment autour de lui, à l'occasion de la sortie de son bouquin).

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                Nous ne demandons pas mieux que de discuter, d'échanger des arguments, d'écouter des observations -voire des critiques- et d'y répondre en proposant nos arguments. On n'en était pas là ni avec Pujadas ni avec la rédaction de France 2, dont le soi-disant "sujet" n'était en fait qu'une grosse farce, mines et mimiques moqueuses, voire hilares, du-dit Pujadas à l'appui, pour se moquer et pour tourner en dérision le Prince et son action, et ceux qui "croient encore" en lui (ton de commisération, du genre: les pauvres....ils croient encore au Père Noël). Dans les cours de recré, on appelle "ça" casser quelqu'un... Il s'est mis à ce nouveau, Pujadas: s'il s'imagine que cela le grandit....

                 A cette farce, même Stéphane Bern -qu'on a connu mieux inspiré...- a cru devoir donner sa caution, en venant débiter -sarcastique ?...- une sornette dont on se demandait bien ce qu'elle venait faire là....

                 En fait, il se passe quelque chose en ce moment autour du Prince. Michel Fields, Max Gallo, Jean Piat ou Lorant Deutsch ne craignent pas d'en parler, tandis que les rédactions de la presse écrite ou parlée, dans la France entière, ne craignent pas non plus d'ouvrir leurs colonnes et leurs antennes au Prince, de l'interroger et de rapporter ses propos. Les maires de Villefranche et de Senlis, le Professeur Christian Atias de la Faculté de Droit d'Aix en Provence ne craignent pas d'assister és-qualité à la présentation de son livre, de le recevoir et d'inviter les gens, toujours és-qualité, à venir le découvrir. D'autres personnes influentes, et qui comptent en France, adopteront, demain, la même attitude, tout au long de ce véritable Tour de France qu'effectue le Prince à la rencontre des français.

                 On peut l'ignorer, ne pas s'y intéresser, voire s'y opposer et le combattre par des arguments. Mais s'en moquer, c'est nul. Pujadas a choisi de s'en moquer. C'est lui, le pauvre, car il n'a rien compris.

                 Tant pis pour lui.....

  • Hollande : le reine Beatrix abdique en faveur de son fils. Ou, vive la Royauté quand même !...

    Le mardi 29 janvier, France info a consacré une "page" très intéressante à la décision d'abdication prise par la reine, en particulier, mais aussi, et surtout - de fait - à la Royauté, et au rapport de la Hollande avec "sa" royauté; même si c'est indirect et involontaire, le reportage et le commentaire de Stéphan de Vries ont très vite amené à l'intérêt de la royauté, et à ses avantages, y compris lorsque, en théorie, la reine (ou le roi) n'a aucun pouvoir d'administration directe des choses...

    Pays-Bas : la reine Beatrix abdique

    A droite, La reine Beatrix, avec son fils le prince Willem-Alexander et la femme de celui-ci, la princesse Maxima.

    Nous l'avons dit plusieurs fois : aucune des actuelles royautés d'Europe ne saurait être prise comme modèle pour la Royauté que nous voulons en France. Tant qu'il y a eu des rois chez nous, c'es-à-dire jusqu'à Louis-Philippe, le roi a régné et gouverné, et nous ne voulons pas d'un figurant à la tête de l'Etat, qui se contenterait de couronner le Système, et de présider, en la cautionnant, donc, à la destruction méthodique de notre société traditionnelle par ledit Système. De la Constitution de la Vème République, élaborée par de Gaulle, le précédent Comte de Paris (Henri VI) disait :  "Il l'a faite pour moi".

    Les pouvoirs de l'actuel président de la République transmis au Chef de la Maison de France - pour faire simple et court - on voit combien "notre" royauté serait différente de celle de Juan-Carlos, ou des rois et reines nordiques...

    Il n'en demeure pas moins que, par sa seule présence, en supprimant la lutte pour le pouvoir suprême, et par l'action personnelle des monarques - parfois cachée, comme l'explique très bien, ici, Stéphan de Vries... - la royauté, même imparfaite, même incomplète, c'est toujours mieux ou moins mal (comme on voudra) que la meilleure des républiques (que l'on cherche bien vainement, chez nous depuis des lustres...)

    1. En 3'59" l'analyse très intéressante de Stéphan de Vries :

    2. Et, puisqu'il s'agit de la Hollande, rappelons - dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville - la note XXIV de cette Catégorie : Comment la Hollande renonça à la République...

    Pour en revenir au point de départ de cette note, la reine abdique en faveur de son fils, parce qu'elle croit venu le moment de transmettre le flambeau; non par empêchement physique ou mental, mais pour rajeunir l'institution : 

    "Je ne me retire pas parce que le poids de ma fonction est trop lourd mais parce que je suis convaincue qu'il faut confier les responsabilités à une nouvelle génération"

    Jacques Bainville ne notait-il pas que l'une des vertus des monarchies héréditaires était, précisément, de porter leur renouvellement dans leur propre principe...?

  • BCE, toujours plus

     

    par Ludovic Greiling

    La BCE sort de nouveau l’artillerie lourde. Alors que ses taux d’intérêts sont quasiment nuls, elle annonce que ses achats d’actifs pourraient se poursuivre au-delà du terme fixé jusqu’ici, voire s’intensifier. Explications et conséquences.

    C’est une petite phrase qui n’est pas tombée dans l’oreille de sourds.

    « Dans ce contexte [de faible inflation], le niveau de notre politique monétaire accommodante devra être réexaminé en décembre. (…) Nous allons continuer de mener pleinement à bien nos achats mensuels d’actifs pour 60 milliards d’euros. Ces achats sont censés se poursuivre jusqu’à la fin de septembre 2016, ou après si nécessaire, et dans tous les cas, jusqu’à ce que l’on voit un ajustement durable dans la dynamique de l’inflation qui soit comparable avec notre cible de taux d’inflation proche de 2% à moyen terme » *.

    Le chemin est encore long : les prix à la consommation sont en baisse de 0,1% sur un an dans la zone euro. La Banque centrale va donc continuer d’acheter massivement des obligations privées et publiques afin de relancer le marché de la dette, faire baisser les taux d’intérêts, et renflouer les bilans des banques commerciales.

    Renflouer le bilan des banques

    Le message a été entendu : les Bourses d’actions ont nettement rebondi dans la foulée de l’annonce : l’indice CAC 40 et le Dax allemand ont gagné près de 5% en deux jours.

    Les marchés américains ont également été tirés à la hausse, heureux que la BCE prenne le relais de la Réserve fédérale américaine dans les rachats massifs de titres de dette.

    La conséquence ? Rien de moins qu’une relance toujours plus massive du crédit, notamment pour la puissance publique et les grandes entreprises.

    Les chiffres de la BCE parlent d’eux-mêmes : son bilan est près de trois fois plus gros qu’en 2005 et le marché de la dette tourne à plein régime.

    La masse de monnaie grossit de plus en plus : l’agrégat M3 (qui regroupe les espèces en circulation, les comptes courants et les livrets, ainsi que les OPCVM monétaires et les crédits à court terme) grimpe de 5% sur un an.

    De l’inflation à venir ? Peut-être. « On ne peut plus faire rentrer le dentifrice dans son tube une fois sorti » affirmait il y a quatre ans l’ancien membre allemand du directoire de la BCE, longtemps pressenti pour prendre la présidence de l’institution avant d’être coiffé par l’ex représentant de Goldman Sachs, Mario Draghi.

    A suivre… 

    * Conférence de presse suite à la réunion du comité de politique monétaire du 22 octobre 2015.

     

  • Dominique Jamet a raison : Halloween Go Home !

    halloween_hazards    

    Un usage séculaire, témoignage de notre civilisation, avait voué les premiers jours de novembre au recueillement, à la méditation, au souvenir des morts...

    Jusqu’à quel point faut-il prendre au sérieux l’épidémie galopante de clowns terrifiants dont les médias se font ces derniers jours le complaisant écho ? La rumeur n’exagère-t-elle pas le phénomène, la publicité qui lui est donnée ne favorise-t-elle pas son expansion ? Deux points sont en tout cas effectivement « terrifiants » : le premier est l’horrible laideur morale et physique des masques, des travestissements et des personnages qui prolifèrent dans nos rues et s’emparent des esprits. Psychopathes, vampires, morts-vivants, zombies, tueurs, pustuleux, griffus, gluants, dégouttant de bave et de sang, ils nous imposent désormais un peu plus à chaque retour de novembre leur prolifération immonde et des parents inconscients transforment leurs enfants en cauchemars ambulants, quand ils ne vont pas eux-mêmes danser au bal des vampires ou se faire peur sur le petit train fantôme de l’horreur. Et c’est ici que le bât blesse encore. Un nombre grandissant d’adultes supposés raisonnables ne le sont pas et vivent dans le monde déjanté, décalé, grotesque et gothique que des mercantis leur ont fabriqué, jusqu’à vouloir reproduire dans la vie les traits et les actions de leurs modèles.

    Le cauchemar fait naturellement partie de nos nuits et de nos rêves. « Le sommeil de la raison engendre des monstres », c’est le titre d’une série fameuse et terrible de Goya. Mais ce n’est pas la raison qui est en cause ici. La terreur est devenue une industrie, l’épouvante un commerce florissant dont d’habiles et cyniques manipulateurs connaissent et exploitent toutes les ficelles.

    Un usage séculaire, témoignage de notre civilisation, avait voué les premiers jours de novembre au recueillement, à la méditation, au souvenir des morts. Toute forme de Barnum, eût-elle le visage avenant d’une citrouille, en était bannie. L’actualité nous offre assez de sujets d’horreur pour qu’il soit inutile d’y greffer un carnaval de monstres made in USA. Halloween Go Home !  ♦

    Source : Boulevard Voltaire - 

     
     
    Journaliste et écrivain
    Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication
  • Tocqueville : « l’espèce d’oppression, dont les peuples démocratiques sont me­na­cés » ...

     

    Je pense que l’espèce d’oppression, dont les peuples démocratiques sont me­na­cés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde. [...] Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nou­velle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.

    Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.

    Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. il est absolu, détaillé, régulier, pré­voyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

    C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à tou­tes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
     
     
    Alexis de Tocqueville
     
    Le Despotisme démocratique - Carnets de l'Herne - 2009
     
     
  • Chers Djihadistes ...

     

    Au moment où la France est à nouveau affrontée au terrorisme, nous conseillons la lecture intégrale du très beau texte qui suit. Texte en un sens prophétique, de Philippe Muray, publié en janvier 2002. Et déjà repris en deux différentes circonstances par Lafautearousseau.  

    On pourrait le juger démenti par la réaction spontanée de quelques uns des passagers du Thalys Amsterdam-Paris de vendredi dernier. On sait comment ceux-là ont sauté sur le terroriste en action, lourdement armé, lui ont arraché ses armes, l'ont frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, l'ont ligoté et neutralisé. Avec courage, sans états d'âme. Ils n'ont été toutefois que cinq ou six, Français, Américains, Anglais, à avoir eu ce courage. Il s'agit là, sans-doute, d'une réaction d'héroïsme singulier et - malheureusement - probablement non reproductible par beaucoup d'autres ... Nous craignons donc que le message que nous a laissé Philippe Muray n'ait rien perdu de sa pertinence.

    Vincent Trémolet de Villers en a fait le 29 juin au matin, la trame d'un important article du Figaro en réaction aux propos de Manuel Valls qui, après les attentats sanglants du vendredi 26 juin en Isère et en Tunisie, a évoqué « une guerre de civilisation ». 

    Le texte de Philippe Muray a été lu intégralement dans la revue de presse de France Inter et cité par tous les médias. Ce texte pose avec force la question de notre civilisation, ou du moins, de ce qu'elle est concrètement devenue aujourd'hui, en contradiction avec tout ce qu'elle fut, fondamentalement, que Vincent Trémolet de Villers évoque dans son propre article.

    On peut juger très pessimiste la conclusion de Philippe Muray. Il y paraphrase une absurde prédiction de victoire du chef du gouvernement français peu de temps avant que la France de 1940 ne s'effondre face à l'ennemi. Sans-doute, nous ne sommes pas morts. Mais nous y tendons non moins sûrement si nous ne savons pas retrouver les sources profondes de la civilisation dont nous sommes héritiers. Et qui n'a pas grand chose à voir avec cet « Occident » décadent que fustige Philippe Muray, à fort juste et exacte raison. Il nous invite surtout à réfléchir sur nous-mêmes. Et si l'on y réfléchit bien, c'est un texte mobilisateur.