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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Liquider la France !, par Christian Vanneste.

    La France était naguère encore un Etat-nation solide. La rencontre de deux titres d’ouvrages consacrés au macronisme nous invite à revoir ce jugement. Dans “Liquidation”, plongeant dans le passé pour mieux décrire notre avenir, l’universitaire Frédéric Rouvillois dévoile le sens caché du macronisme : sa volonté de liquider les réalités anciennes afin de leur substituer, sur tous les plans, un « nouveau monde » fluide, ouvert, sans identités ni barrières, afin que rien ne vienne gêner le mouvement perpétuel des individus et des biens qu’exige la mondialisation.

    christian vanneste.jpgLe député Olivier Marleix, quant à lui, a été l’un des premiers à dénoncer le comportement de l’oligarchie technocratique d’origine socialiste, au moment de la vente d’Alstom. Il a alors découvert celui qui deviendrait un des plus grands liquidateurs du pays : Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Depuis 2017, le “chef de l’Etat” poursuit son projet : ouvrir les portes de la France aux capitaux et gouvernances étrangers, à une mondialisation déloyale.

    On a le choix : liquidation comme pour une entreprise, liquéfaction comme lorsqu’un solide, un bloc devient liquide, et évidemment, liquider comme lorsqu’on réduit un être vivant à l’état de cadavre. En fait, les trois sens correspondent à ce que notre pays subit de la part d’une prétendue élite pour laquelle le mot “national” ne peut-être qu’une qualification ringarde, “moisie”, voire un synonyme de “fasciste”.  Une nation n’est pas un territoire, à moins d’être une île habitée par un peuple homogène. Une nation est une communauté humaine fondée sur une identité culturelle et historique, souvent une langue, une religion, un roman national, c’est-à-dire l’histoire d’un passé volontairement glorifié, et le sentiment d’un destin commun. Les frontières peuvent bouger. Si les éléments constitutifs d’un peuple demeurent, la nation subsistera aussi. La Pologne ou l’Allemagne ont survécu à leur glissement sur la carte. Parfois, tous les éléments ne sont pas réunis, mais l’un d’eux est assez fort pour pallier l’absence des autres. Ainsi de la Suisse dont l’art de vivre, le goût de l’indépendance et la démocratie ont constitué une surprenante identité malgré une apparente diversité. La France a, comme on dit, tout pour elle : une histoire, celle du plus vieil Etat-Nation d’Europe, plus de mille ans de vie commune, de guerres et de conquêtes, de résistances à l’envahisseur, de construction d’un Etat par trop centralisé, dirigé à partir d’une capitale écrasante ; une culture et une langue d’une richesse prodigieuse, des trésors d’architecture et de littérature, des oeuvres picturales ou musicales cultivant l’originalité, des travaux scientifiques à la pointe de l’humanité ; et même, une géographie d’une grande constance grâce aux montagnes du sud et de l’est, et malgré la fragilité du nord exposé aux invasions avec Paris à leur portée.

    Malgré ces atouts évidents, malgré cette continuité exceptionnelle, la France est aujourd’hui menacée dans son existence. Son affaiblissement économique la rend dépendante de l’Europe et donc de l’Allemagne. Son évolution démographique laisse entrevoir un remplacement de population, une substitution de peuple. Son rayonnement culturel s’étiole avec la régression du français, avec le tarissement de sa créativité artistique et scientifique. Quelle est la cause de ce suicide lent et inexorable ? La trahison des élites ! La France produit depuis les lendemains des guerres mondiales et plus encore depuis les années 1970 une caste de détenteurs de pouvoirs, politiques, économiques, culturels qui ne l’aiment pas. La France avait une vocation universelle, entendait servir l’humanité. Peu à peu, il s’est agi de servir l’altérité, puis de déconstruire l’identité, puis de se servir du pays pour satisfaire des ambitions sans limite. Faut-il rappeler que le Bien Commun dont les politiques ont la charge, c’est celui de la communauté nationale, qui correspond aux limites de la souveraineté qui leur permet d’agir ? Des carrières personnelles outrepassent ces limites, dans le privé des grandes entreprises, ou dans le public des organisations internationales, et créent une confusion détestable. L’avenir de la France devient angoissant si l’on prend conscience de la sécession du peuple qui demeure enraciné et de l’oligarchie qui vit ailleurs. Trop de politiciens français voient dans un monde sans frontières leur avenir personnel, sans regard pour l’invasion migratoire que produit ce monde, et qui ne les touchera guère. Trop de responsables économiques agissent sur le vaste échiquier du marché mondial sans le moindre intérêt pour le sort de leurs compatriotes. Trop d’intellectuels français jouent avec les idées sans tenir compte de leurs conséquences dans la réalité. Lorsqu’un politicien favorise l’immigration par humanisme ou par intérêt économique, lorsqu’un dirigeant d’entreprise privilégie une fusion ou une cession désavantageuses pour le pays, lorsqu’un intellectuel développe une idée qui détruira un peu plus le tissu social de notre nation, il s’agit d’une trahison. Il faut aujourd’hui lancer un appel à la responsabilité des élites, ou à l’urgence de leur remplacement !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Arménie agressée par l'Azerbaïdjan : qui sont les Arméniens de l'Artsakh ?...

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    Dans la guerre totale qu'ils mènent aux Arméniens, les Turcs et les Azéris s'en prennent aussi bien aux civils qu'aux églises, et bombardent non seulement la capitale, Stepanakert - dénué de lieux stratégiques ou militaires - mais aussi n'importe quelle autre ville ou village, dépourvus de caserne ou de présence militaire...

    Ils ont pourtant bien du mal avec ce petit territoire autonome, même et beaucoup plus de mal qu'ils ne l'avaient prévu, malgré leur supériorité numérique et militaire...  

    Pourquoi ?

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    Parce que les Artsakhiotes ne sont ni des insurgé, ni des séparatistes, mais les légitimes propriétaires de leur terre, sur laquelle ils vivent depuis deux mille ans et plus; et que, s'ils se battent, ce n'est pas pour des motifs politiques ou autres mais, simplement, pour rester ce qu'ils sont : des Arméniens, des Chrétiens. Déjà Salluste, en racontant l'extermination des Cimbres et des Teutons par le consul Caïus Marius, cent ans avant Jésus-Christ, expliquait comment la notoire infériorité numérique du consul, face aux hordes descendues du Nord, fut largement compensée par le fait que les Romains devaient "pro salute, non pro gloria, certari" (combattre non pour la gloire, mais pour leur simple survie).

    C'est la même chose, dans le petit Artsakh : petit par le coeur, grand par le courage et l'abnégation. Comme au Liban, les chrétiens de l'Artsakh veulent que leurs cloches continuent à sonner, ils ne veulent pas qu'elles se taisent, que le terrorisme monolithique et totalitaire de l'Islam les fasse taire. 

    Et pour cette simple Cause - si l'on peut employer le mot "simple" - ils se battront jusqu'au bout, et jusqu'à la victoire finale. Avec cette "énergie du désespoir" qui, on le sait bien, peut faire des miracles, et en a fait par centaines : elle en fera un de plus ici !

    Il y a bien des pays au monde gouvernés par des dirigeants corrompus : l'Azerbaïdjan est de ceux-là. Son "président" (!) ne cache pas sa volonté de chasser les chrétiens "comme des chiens" (dit-il); en clair, de pratiquer le même nettoyage ethnique et religieux que les Turcs à Constantinople. Dans cette ville, hélas conquise par les mahométans en 1453, il y avait 100% de chrétiens à leur arrivée, quasiment zéro pour cent aujourd'hui. Voilà pourquoi nous ne cessons de dire, dans ces colonnes, la simple vérité historique : les Turcs sont des nazis qui ont réussi ! Hitler voulait une Allemagne sans Juifs, et son rêve fou s'est heureusement brisé en 45. Par contre, les musulmans Turcs, qui voulaient une Constantinople sans chrétiens, ont réussi leur coup. 

    Et, aujourd'hui, dans l'océan musulman qui s'étend de la mer Égée à la Caspienne, et plus encore, la petite enclave chrétienne arménienne leur est insupportable, à eux, les Turcs, les génocidaires d'hier, de 1915, comme aux Azéris, leurs frères en religion exterminatrice : si le génocide en Turquie a eu lieu en 1915, il ne faut pas oublier qu'en 1918, à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, Enver Pacha, chef de "l'armée de l'Islam" a tué entre dix mille (chiffre minimum) et trente mille arméniens, après que des pogroms à répétition aient été organisés, à partir de 1915.

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    La cathédrale de Choucha, la "Jérusalem du Nagorny Karbagh", bombardée par les Azéris...

     

    Le communisme de l'URSS, qui avait absorbé et l'Arménie et l'Azerbaïdjan, avait comme "congelé" cette sinistre histoire. Le passé a resurgi avec la dislocation de l'Empire du mal (comme l'appelait - non sans raison - Ronald Reagan, bien aidé sur ce point par le Pape polonais Jean-Paul II, et réciproquement). Staline jouait de la carte et de la géographie, détachant une région ici, pour en donner une là : les Arméniens de l'Artsakh s'étaient donc retrouvés - pour faire court - en dehors de l'Arménie, inclus dans l'Azerbaïdjan. Mais, dans ces terres montagneuses - un peu comme les chrétiens du Liban, protégés par, justement, le... Mont Liban - couvertes en partie de forêts, ils avaient un refuge naturel. A nouveau persécutés (30.000 morst dans les annés 90, tout de même...) ils proclamèrent leur indépendance, appelant d'abord leur terre Haut Karabagh, puis Artsakh. Et, depuis, souhaitent - ce qui n'est que légitime - leur retour au sein de la mère Patrie, l'Arménie, dont ils avaient été détachés par l'URSS.

    Voilà, trop vite "raconté", l'origine du conflit actuel.

    Toute personne sensée, tout personne de coeur ne peut qu'avoir un seul souhait : la paix, la liberté, le droit d'être ce qu'ils sont et de maintenir leur identité pour tous les Arméniens qui souhaitent se réunir après avoir été séparés; et qui sont, il ne faut jamais l'oublier, le premier peuple de l'Histoire à s'être converti librement et unanimement au Christianisme. C'était entre 301 et 314, lorsque le roi Tiridate IV adopta le christianisme comme religion d’État en se faisant baptiser par saint Grégoire l’illuminateur, qui l’avait converti alors que Tiridate... persécutait les chrétiens !

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    Stepanakert, capitale martyre du Nagorny Karabagh, ou Artsakh...

     

    VIVE L'ARMÉNIE !

    SOUTIEN TOTAL À NOS FRÈRES CHRÉTIENS QUI DÉFENDENT LES TERRES DE LEURS ANCÊTRES FACE À L'AGRESSION MUSULMANE !

    lafautearousseau

  • Un collège de Lyon en grève pour soutenir un professeur, victime d'agression verbale, par Aude Henry.

    Les élèves du collège Les Battières à Lyon, n'ont pas eu de cours ce lundi 4 janvier 2021. Tous les enseignants sont en grève pour soutenir un de leur collègue, victime d'une agression verbale en novembre. Selon eux, le Rectorat n'a pas réagi comme il se doit.© FTV

    Un professeur, victime d'une agression verbale de la part d'un parent d'élèves, se voit contraint de changer d'établissement. "Un traitement indigne et scandaleux", estiment ses collègues du collège des Battières à Lyon. Ils ont observé un mouvement de grève afin d'interpeller le Rectorat.

    Lundi 9 novembre 2020, aux portes du collège Les Battières dans le 5e arrondissement de Lyon, un professeur est pris à partie par un parent d'élève sur le contenu de ses cours. Face au refus de la famille de toute conciliation, l'enseignant porte plainte pour agression et diffamation. Et depuis, il est en arrêt maladie. Ce lundi 4 janvier 2021, le professeur d'histoire-géo n'est pas revenu dans son établissement. "Il doit partir par la petite porte, en catimini", "c'est lui, la victime, qui doit changer d'établissement" expliquent, indignés, ses collègues enseignants, en grève pour le soutenir.

    L'institution pointée du doigt

    La mobilisation s'est organisée très rapidement ce 4 janvier. À 8h, les enseignants se réunissent pour décider des modalités de leur mobilisation.  Tous se mettent en grève, aucun cours ne sera assuré au sein du collège. Un rassemblement est également prévu en début d'après-midi devant le Rectorat. Il faut dire que l'autorité académique est directement incriminée pour sa gestion de l'affaire. L'agression verbale intervient une semaine après l'hommage rendu dans tous les établissements scolaires à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine. "On a attendu une réaction du Rectorat, mais il n'y a rien eu. Le 15 novembre, la fille de ce même parent a ramené une arme avec elle, un couteau". L'élève a été exclue une journée, sans passer devant le conseil de discipline. "Et le Rectorat n'a toujours pas réagi".

     

    L'institution nous met en avant, nous les professeurs, pour traiter ces questions de laïcité avec les enfants qui sont très complexes. Et à côté de ça, dans le fond, quand il y a des incidents, elle ne nous soutient pas. Si les parents d'élèves commencent à penser qu'ils peuvent s'introduire dans notre enseignement, nous remettre en question profondément, y compris sur des points de programme, on n'est plus en sécurité dans le cadre de nos cours.

    Une enseignante du collège Les Battières, à Lyon

     

    La communauté éducative du collège Les Battières affiche sa colère. Leur collègue, victime de l'agression verbale, envisage de partir. "Nous demandons une convocation des parents en bonne et due forme, et pas seulement une simple invitation par le Rectorat. Invitation qui n'a pas été honorée. Et deuxièmement, dans un souci d'apaisement, c'est de déplacer les enfants dans un autre établissement". Scandalisés, les enseignants estiment que leur collègue est traité de manière indigne.

    "Pas de vague dans l'Education nationale"

    Pour la communauté éducative du collège lyonnais, l'incident aurait pu être traité bien plus rapidement par le Rectorat. N'aurait pas du prendre une telle ampleur, si l'institution avait réagi. 

     

    Il y a une contradiction majeure entre l'hommage national rendu à Samuel Paty, les injonctions que l'on a d'organiser une journée de la laïcité, et l'absence de réaction du Rectorat face à cet événement.

    Une enseignante du collège Les Battières de Lyon

     

    Indignation, sentiment d'insécurité. Les réactions sont vives chez ces enseignants, qui craignent de voir perdurer la problématique soulevée par l'assassinat de Samuel Paty : "le fait qu'un parent d'élève puisse être intrusif quant au contenu de nos cours, on va être obligé de s'auto-censurer". Et l'annonce du départ de l'enseignant visé par un parent d'élève est d'autant plus mal vécu, que celui-ci "a fait énormément pour des enfants en difficulté". Il s'était "courageusement" investi dans l'organisation de la journée d'hommage du 2 novembre, un travail reconnu par sa hiérarchie. "15 jours plus tard, quand il est victime d'une agression, c'est lui qui doit partir par la petite porte, en catimini. C'est scandaleux".

    L'enseignant qui souhaite garder l'anonymat, s'est rendu au Rectorat ce lundi 4 janvier, pour voir les modalités d'accompagnement possibles pour une reconversion. Professeur d'histoire-géographie depuis 17 ans, celui-ci dit "ne plus pouvoir exercer dans ces conditions". Faute de se sentir soutenu et accompagné par les services des ressources humaines après son agression, il est décidé "à partir". L'enseignant va terminer l'année scolaire, comme remplaçant dans l'académie de Lyon. Il parle surtout de changer de métier, de devenir cuisinier dans la restauration collective, "afin de nourrir non plus les cerveaux, mais les ventres".

    La grève va se poursuivre mardi 5 janvier au sein du collège. Une délégation d'enseignants des Battières sera reçue en fin d'après-midi au Rectorat.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/

  • Vingt ans après, qu’a changé le 11 septembre ?, par Antoine de Lacoste.

    Le 9 novembre 1989, nous assistions, avec un rare bonheur, à la chute du mur de Berlin, symbole de l’oppression communiste. Les dizaines de millions de morts victimes de cette idéologie mortifère ne sauraient être oubliés, mais une page s’est définitivement fermée.

    LACOSTE.jpgLe 11 septembre 2001, c’est une autre qui s’est ouverte, mortifère elle aussi : celle du islamiste. L’Amérique, ce pays qui s’est toujours pris pour la nouvelle terre promise à « la destinée manifeste », était frappée au cœur.

    L’ironie de l’histoire est qu’elle fut agressée par ceux-là mêmes qu’elle avait créés, en les armant et finançant des années durant, pour combattre l’ennemi soviétique en Afghanistan. Ben Laden s’est ensuite retourné contre son soutien numéro un, ce qui était tout de même vaguement prévisible.

    Ce n’était pas la première fois que l’Amérique organisait des maquis islamistes afin de servir ses intérêts : la Bosnie fut, ainsi, le théâtre du deuxième djihad international de l’Histoire. Il s’agissait de faire éclater la Yougoslavie pour affaiblir la Serbie et, ainsi, chasser la Russie des Balkans. Ben Laden y apprendra beaucoup, tout comme quelques Français, notamment les premiers « convertis » avec Lionel Dumont et son « gang de Roubaix ». C’est le début d’une nouvelle ère pour la France : Mohammed Merah, les frères Kouachi et les tueurs du Bataclan sont les héritiers de Lionel Dumont, des maquis bosniaques et afghans. Ensuite, l’Amérique ira jusqu’au bout de l’ignominie avec l’agression de la Serbie pour lui arracher sa province du Kosovo et en faire un État islamo-mafieux avec l’active complicité de la France, de l’Angleterre et de l’Allemagne. La plus grande base américaine d’Europe se trouve, aujourd’hui, au Kosovo où des églises sont régulièrement détruites.

    Cet aveuglement sur l’islamisme est confondant et il aura des conséquences terribles. Pour venger le 11 septembre, Bush envahit l’Afghanistan afin de chasser les talibans et de tuer Ben Laden, l’ancien ami. Ce dernier se réfugie chez ses amis pakistanais, tout le monde le sait, mais on ferme les yeux au nom d’une alliance jugée stratégique. Il sera tué dix ans plus tard alors qu’il ne servait plus à rien. Les talibans sont chassés, l’Amérique essaye d’implanter la démocratie en Afghanistan, ce qui relève du gag. On connaît la suite.

    Cerise sur le gâteau : Bush décide de prendre le pouvoir en Irak. Il faut lui voler son pétrole, bien sûr, mais surtout renforcer l’implantation américaine au Proche-Orient. Le 11 septembre a, en effet, montré que l’Arabie saoudite n’était pas un allié totalement sûr. La fable des armes de destruction massive ne trompe que les gogos et Saddam Hussein, qui avait pourtant gentiment déclaré la guerre à l’Iran pour faire plaisir à l’Occident, est chassé puis pendu. Au nom des droits de l’homme, bien sûr.

    Les Américains décidèrent ensuite de licencier les fonctionnaires et officiers sunnites membres du parti Baas, c’est-à-dire à peu près tous. Ils seront, par pure vengeance, les cadres de Daech aux côtés de Baghdadi et ses amis, libérés par ces mêmes Américains.

    La litanie des erreurs et des ignominies se poursuit : destruction de la Libye (demandée et obtenue par Sarkozy) qui s’enfonce dans l’anarchie et provoque un afflux de migrants africains inégalé en Europe, puis tentative de destruction de la Syrie. La CIA ainsi que les services secrets français, anglais et allemands (toujours d’accord pour les mauvais coups) aideront longtemps les milices islamistes financés également par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar. Rien que du beau monde.

    C’est alors que se produit le retour de la Russie qui sauvera, par son intervention, la Syrie de la barbarie islamiste. Mais qu’on se rassure : Bachar reste le méchant et la Syrie s’effondre, broyée par les sanctions occidentales.

    La piteuse retraite américaine d’Afghanistan est dans la logique de ce que nous venons de résumer. Des erreurs stratégiques confondantes agrémentées d’un insupportable cynisme moralisateur.

    Qu’a changé le 11 septembre ? Rien. L’Amérique n’a rien appris de l’islamisme et vient de lui livrer l’Afghanistan. Car il y a mieux à faire, maintenant, et un nouvel ennemi est désigné : la Chine, coupable de vouloir dépasser l’Amérique. Tous les efforts devront se porter contre elle, maintenant.

    En attendant, l’islamisme continue sa progression implacable et l’Europe occidentale, avec des dirigeants aveugles et veules, se retrouve en première ligne.

    Le pire est devant nous.

     

    Antoine de Lacoste

  • Quand l’islam 2.0 fascine les Latino-américaines [1]

    Jeunes femmes autochtones priant à San Cristobal de Las Casas, État du Chiapas, Mexique, 2016

    Par Sylvie TAUSSIG

    Islam Sudamérique.jpgNous proposons (...) à nos suiveurs un article fouillé de S. Taussig paru récemment dans la revue internationale en ligne The Conversation. Créée en 2011 en Australie, ce site est vite devenu le rendez-vous de la fine fleur de l’intelligentsia universitaire mondiale, et il dispose maintenant d’une version francophone, d’où nous avons ramené cet article. Bonne lecture !  Péroncel-Hugoz 

     

    AVT_Sylvie-Taussig_4260.jpgLes réseaux sociaux jouent un rôle considérable dans tous les domaines de la mondialisation, y compris la spiritualité, la religion et la foi. Le pape s’exprime par tweet, le dalaï-lama donne des cours en ligne, et le phénomène des imams sur le web est bien étudié. 

    Il existe cependant une réalité musulmane encore peu étudiée pour l’Amérique latine, mais bien vivante, et qui prospère d’autant plus que la population musulmane y est clairsemée. De fait l’implantation musulmane est faible dans la plupart des pays (voir l’étude du Pew Research Center pour une estimation totale) mais structurée par les grands courants prosélytes depuis les années 1980. Nous sommes dans bien des cas dans un islam de deuxième génération, qui prétend à une certaine visibilité. Je me limite ici aux pays principalement hispanophones, le Brésil présentant un cas particulier d’islam plus local.

    Documentaire de Vice sur les musulmans mexicains. 

    La structuration de ces musulmans en Amérique hispanophone passe le plus souvent par une connexion forte soit avec les pays d’origine, soit avec des groupes très actifs aux États-Unis (et l’un n’empêche pas l’autre), et donc par la circulation de prédicateurs et de biens symboliques. En marge de ces connexions transrégionales, il existe de façon surprenante des sites de rencontre spécifiquement musulmans, spécialement conçus pour mettre en contact des hommes vivant dans des pays musulmans avec des femmes latino-américaines, dans le but de contracter un mariage temporaire ou permanent, via l’immigration. 

    Dans certains cas, Internet réalise la projection de la sociologue marocaine Fatima Mernissi, à savoir que l’amour, facilité par Internet, permet de dépasser le fossé entre islam et occident ; dans d’autres cas, l’abus de confiance est caractérisé. 

    Habibi latino 

    Alors que les courants musulmans orthodoxes remettent en question le caractère haram (illicite) des relations virtuelles entre hommes et femmes non mariés, et argumentent moins sur la dimension éthique que sur des concepts de légalité islamique et de relation entre les sexes. Certains sites Web (où les usagers communiquent en espagnol et parfois en anglais) et pages Facebook, parfois des « groupes secrets » et réservés aux femmes (Musulmanas latinas por un matrimonio halal, Enamorada De Un Musulman, CUÉNTANOS TU HISTORIA (TENGO PAREJA MUSULMANA), Amor Arabe Enamorada, Casada de un Arabe o Musulman, Quien es mi habibi) ont spécifiquement ouvert un nouvel espace de réflexion sur la violence contre les femmes.

     

    Enamorada de un musulm

    Un mariage religieux plutôt que laïque 

    Ces pages poursuivent différents types d’objectif – soit facilitation de la rencontre en vue du mariage, soit expression de doléances, soit vérification que le « habibi » en vue n’est pas déjà le « habibi » d’une autre, soit enquête informelle sur la sincérité du galant –, et elles ont souvent une durée de vie limitée car elles sont à un moment ou un autre « trollés » et investis par des officines prosélytes ou des individus voulant vendre tel ou tel type de services. 

    Les pages Facebook de femmes latino-américaines – interdites aux hommes sur la base d’un questionnaire d’entrée- racontent leurs terribles histoires de tromperie et désillusion, où se font jour de nombreux éléments de la violence faite aux femmes. Les femmes racontent comment elles ont été abusées par leur habibi, qui parfois en drague plusieurs à la fois ; parfois elles leur ont envoyé de l’argent pour qu’il vienne les rejoindre et n’en ont jamais vu la couleur ; certaines se sont même rendues dans le pays du habibi, où elles se sont vu retirer leur passeport et ont vécu des choses qui relèvent du crime. Elles viennent raconter, informer, dissuader, conseiller ou simplement pleurer pour se reconstruire par l’écoute. On constate que ces hommes s’attaquent plus facilement à des personnes fragiles (par leur âge, leur physique, leur situation de famille, etc.) 

    C’est particulièrement le cas lorsque les mariages ne sont célébrés que par religion et non sous une forme civile. Ces sites ouvrent aussi une fenêtre sur des pratiques moralement douteuses, soit des hommes qui draguent plusieurs femmes en même temps, soit des femmes qui tâchent de s’emparer des « habibis » des autres, dont elles savent tout via l’indiscrétion virtuelle. 

    Dans ce cas, alors que les pays d’Amérique latine exigent, comme en France, un mariage civil, cette problématique montre comment les exigences religieuses peuvent s’opposer à la normativité juridique laïque. Ainsi certains religieux en font même un instrument prosélyte. 

    Le wali pakistano-péruvien que j’ai rencontré affirme que l’islam constitue une meilleure protection pour les femmes que l’État de droit qui, pour un croyant, crée une culpabilité morale intérieure et génère une loyauté divisée (tension par rapport à ce qu’on doit à Dieu). En effet, le mariage « islamique » où la femme est nécessairement accompagnée de son témoin garantirait selon lui une protection supérieure au mariage civil. 

    L’Arabe glamour de la télénovelas 

    Le vaste travail de terrain que j’ai mené, principalement au Mexique, au Pérou et au Chili met d’abord en lumière la manière dont se constitue et se véhicule une image de l’Arabe idéal, à travers les telenovelas et sur la série el clon et son succès au Brésil et les réseaux sociaux, sur la base d’un goût « oriental » déjà ancien. 

    Trailer de « El clon » (le clone) série diffusée depuis 2010. Met en scène une histoire d’amour entre Lucas, son clone et une belle jeune femme exotique car « arabe », Jade.

    Prince sur son cheval, émir du pétrole, bellâtre caractérisé par son romantisme et sa douceur avec les femmes, par opposition au machiste latino – la violence conjugale est effectivement un thème majeur – l’arabo-musulman jouit d’une représentation favorable (à côté de formes non moins certaines de xénophobie). 

    Cette dernière est encouragée par les réussites spectaculaires d’un Carlos Slim et autres hommes d’affaires d’origine du Levant, que l’on retrouve d’un pays à l’autre, en politique ou dans le mécénat. Ceci est aussi répercuté par les sites musulmans. 

    La valorisation, qui part d’une ambivalence liée à la mise en avant d’une source arabe de l’identité espagnole des Latinos, va jusqu’à la « glamourisation ».   [Série suite et fin demain].

    Sylvie Taussig
    Chercheuse, CNRS, Institut français des études andines

    Voir dans Lafautearousseau ...

    De Péroncel-Hugoz : Sylvie TAUSSIG, de Gassendi à l’islamisation via le roman moderne et Richelieu…
  • Mathieu Bock-Côté parle d'or : « À propos de la Ligue du LOL »

    Par Mathieu Bock-Côté 

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    CHRONIQUE - Ce ne sont plus seulement de jeunes abrutis qui se sont comportés en harceleurs numériques, mais de jeunes mâles blancs, ce qui rendrait apparemment leur comportement encore plus grave. [Le Figaro, 15.02]. Qu'ajouter à la chronique de Mathieu Bock-Côté qui est aussi, in fine, un coup de gueule, même s'il est fortement motivé ? Lisez ce texte malgré tout jubilatoire car l'on y pressent que la réaction du « mâle blanc » reste possible. S'il ne continue pas à s'adonner inconsidérément à la sauvagerie décérébrante des réseaux sociaux.  LFAR 

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    L'étrange affaire de la Ligue du LOL a quelque chose d'ubuesque.

    À ce qu'on en comprend, pour l'instant, une petite bande de journalistes parisiens s'est comportée de la plus goujate des manières pendant des années sur Twitter, en intimidant virtuellement des internautes, souvent des femmes. Avec un total sentiment d'impunité, ils insultaient et pouvaient même s'amuser à défaire les réputations. L'histoire demeure encore nébuleuse et certaines parties du récit demeurent difficiles à comprendre et à valider. Les témoignages sont souvent contradictoires.

    Sermonneurs de métier

    On ne peut pourtant s'empêcher de le noter: les journalistes et personnalités médiatiques impliqués appartiennent pour l'essentiel à la presse de gauche la plus sermonneuse, qui n'aime rien tant que combiner snobisme et sentiment de supériorité morale au nom de la dernière cause progressiste à la mode. Dans les médias, le progressisme n'est pas qu'une philosophie, c'est aussi un plan de carrière. Obligés de s'expliquer, ils paniquent et multiplient les excuses grandiloquentes et piteuses. Comment ne pas voir derrière cela des garçons apeurés à l'idée de disparaître socialement et médiatiquement ?

    carron-glad-doucet-ligue-du-lol.jpgUn peu plus et on les entendra parler de leur double maléfique, comme autant de Mehdi Meklat à demi-schizophrènes, tiraillés entre leur vertu affichée d'un côté et leur désir d'injurier de l'autre. Ils font penser à ces politiciens américains ultraconservateurs faisant campagne sur leur moralité supérieure et dont on découvre ensuite une double vie en contradiction radicale avec ce qu'ils prêchent. Il faudrait toujours se méfier des sermonneurs de métier.

    La controverse pourrait s'arrêter là. Mais une mouvance idéologique qui verse dans le féminisme intersectionnel et l'antiracisme indigéniste entend récupérer cette minable histoire de cyberintimidation à son avantage. L'occasion est trop belle pour ne pas sortir la carte victimaire. Ainsi, ce ne sont plus seulement de jeunes abrutis qui se sont comportés en harceleurs numériques, mais de jeunes mâles blancs, ce qui rendrait apparemment leur comportement encore plus grave. On a vu des militantes qui se prennent pour des journalistes soutenir, dans une tribune publiée sur le site Internet du Monde , que cette crise serait révélatrice de la « domination masculine fondée sur la cooptation et l'entre-soi entre hommes, blancs et hétérosexuels ».

    Il serait même nécessaire de mettre en place des « formations sur le traitement médiatique des questions de genre et des minorités sexuelles ». Autrement dit, la mauvaise conduite des petites canailles de la Ligue du LOL devrait justifier une autocritique de toute la profession pour la convertir aux exigences de la pensée correcte. La chasse au mâle blanc est même lancée. « Il est plus que temps de casser les “boys club” […] et d'embaucher, en masse, des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBTQ+ aux postes clés des rédactions. » En somme, le lobby diversitaire veut transformer la bêtise des uns en occasion de rééducation des autres.

    Ce lobby n'est pourtant pas étranger lui-même aux cabales médiatiques. Il suffit par exemple de suivre de près ou de loin la campagne de harcèlement permanente dont un Laurent Bouvet est la cible pour s'imaginer à quel point il peut être pénible de participer à la vie publique sous la surveillance mesquine d'inquisiteurs scrutant les moindres détails de son existence dans l'espoir de l'épingler et de le mettre à mort socialement. Étonnamment, les coups qu'il reçoit n'indignent pas autant que d'autres. Il est vrai qu'en tant que défenseur de la laïcité républicaine, il est classé parmi les suspects.

    Sauvagerie des médias sociaux

    ligue-du-lol-la-mairie-de-paris-aussi-touchee-1327761.jpgQue Twitter soit par excellence le lieu où une coalition de brutes qui carbure à l'humiliation harcèle et cherche à détruire des réputations ne fait pas de doute. La sauvagerie des médias sociaux n'est plus à démontrer et ceux qui la subissent savent à quel point elle est pénible. On trouve sur les réseaux sociaux une meute toujours à la recherche de sa cible du jour, et qui s'ennuie lorsqu'elle ne lynche pas. C'est l'utopie de la conversation démocratique désinhibée qui se retourne contre elle-même. Il arrive que le peuple s'exprime sur les réseaux sociaux. Il arrive aussi que la foule s'y défoule.

    Mais ce qu'on constate aujourd'hui, c'est que même les individus qui devraient être les plus sensibles à la civilité démocratique peuvent se comporter de la plus vile manière. Comme quoi le fait d'être socialement privilégié n'immunise pas contre la bêtise. Que cette affaire soit l'occasion de méditer sur les bonnes manières dans le débat public, tous en conviendront. Mais qu'elle justifie, comme d'habitude, le procès du grand méchant homme blanc hétérosexuel, on repassera. Il y a des limites à soumettre le réel à la monomanie idéologique.    

    Mathieu Bock-Côté 
    Le-nouveau-regime.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).   
     Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Éric Zemmour : « La Ligue du LOL ou Tartuffe chez les bien-pensants »

  • À la découverte du ”Fonds lafautearousseau”... (11) : Sanson, le bourreau de Paris, qui exécuta Louis XVI, était... roya

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 47 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Sanson, le bourreau de Paris, qui exécuta Louis XVI, était... royaliste !

    (tiré de notre Éphéméride du 21 février)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

    1793 : Deuxième Lettre de Sanson, établissant les faits sur l'exécution de Louis XVI

     

    Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 et mort le 4 juillet 1806, était le bourreau de Paris, issu d'une famille de bourreaux normands qui ont exercé de 1688 à 1847, cette charge officielle restant donc dans la famille pendant plusieurs générations, jusqu'à ce que que Henri-Clément (auteur de Les Mémoires des Sanson), ruiné par ses dépenses somptuaires et le jeu, soit révoqué en 1847....

    Charles-Henri Sanson a administré la peine capitale durant plus de quarante années et a exécuté de sa propre main près de 3.000 personnes, dont le roi Louis XVI ainsi que différents révolutionnaires comme Danton ou Robespierre.

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    Cette maison, ancien manoir du fief de Thumery, est la demeure familiale des Sanson. Charles-Henri Sanson est exécuteur des jugements criminels, c'est-à- dire "bourreau de Paris", pendant la Révolution. Au lendemain de l'exécution du roi Louis XVI, il vient se reposer à Thumery...

     

               

    Dans deux lettre datées du 20 et du 21 février 1793, il réagit à la version du Thermomètre du Jour en consignant son propre témoignage de l'exécution :

    • Lettre du 20 : "Arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu'on lui mettait les sangles, il s'écria : "Peuple, je meurs innocent !". Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara : "Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français." Le couperet tomba. Il était 10 heures 22. L'un des assistants de Sanson présenta la tête de Louis XVI au peuple, cependant que s'élevait un immense cri de : "Vive la Nation ! Vive la République !" et que retentissait une salve d'artillerie qui parvint aux oreilles de la famille royale incarcérée."

    • Lettre du 21 : (le roi) "a soutenu tout cela avec un sang froid et une fermeté qui nous a tous étonnés. Je reste très convaincu qu'il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion dont personne plus que lui ne paraissait pénétré ni persuadé."

           

    Alexandre Dumas père, dans ses Causeries, raconte par ailleurs une rencontre, vers 1830, avec le fils de l'exécuteur, alors présent :

    "Eh bien, vous disiez que vous désiriez quelque chose, monsieur Dumas ?
    - Vous savez combien les auteurs dramatiques ont besoin de renseignements précis, monsieur Sanson. Il se peut qu'il arrive un moment où j'aie à mettre Louis XVI en scène. Qu'y a-t-il de vrai dans la lutte qui s'engagea entre lui et les aides de votre père, au pied de l'échafaud ?
    - Oh ! je puis vous le dire, monsieur, j'y étais.
    - Je le sais, et c'est pour cela que je m'adresse à vous.
    - Eh bien, voici : le roi avait été conduit à l'échafaud dans son propre carrosse et avait les mains libres. Au pied de l'échafaud, on pensa qu'il fallait lui lier les mains, moins parce qu'on craignait qu'il ne se défendît que parce que, dans un mouvement involontaire, il pouvait entraver son supplice ou le rendre plus douloureux. Un des aides attendait donc avec une corde, tandis qu'un autre lui disait : "Il est nécessaire de vous lier les mains."

    À cette proposition inattendue, à la vue inopinée de cette corde, Louis XVI eut un mouvement de répulsion involontaire. "Jamais ! s'écria-t-il, jamais !" Et il repoussa l'homme qui tenait la corde. Les trois autres aides, croyant à une lutte, s'élancèrent vivement. De là, le moment de confusion interprété à leur manière par les historiens.

    Alors, mon père s'approcha, et, du ton le plus respectueux : "Avec un mouchoir, Sire" dit-il. À ce mot, Sire, qu'il n'avait pas entendu depuis si longtemps, Louis XVI tressaillit; et, comme au même moment son confesseur lui adressait quelques mots du carrosse : "Eh bien, soit; encore cela, mon Dieu !" dit-il. Et il tendit les mains."

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    On sait, par le journal du républicain modéré Léon Dufresne, ce qu'a dit l'abbé au roi : "Sire, je vois dans ce nouvel outrage un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense."

    En réalité, Sanson avait essayé d'échapper à cette terrible exécution. Mais cela était impossible, car lui et sa famille étaient, légalement, les seuls à pouvoir "officier".

    Il en perdit d'abord la parole, puis peu à peu la raison. En mourant, il laissa une somme importante pour fonder une messe anniversaire annuelle à la mémoire du Roi...

     

    21 fevrier,charles iv,capetiens,guerre de cent ans,philippe vi,valois,sacha guitry,verdun,pétain,falkenhayn,sansonSanson, l'exécuteur du roi et de la reine, offrant au péril de sa vie un mouchoir à son Roi, au lieu de la corde, signe d'infamie, réservée aux criminels et aux "gibiers de potence"; eût-il été entendu dire à voix basse "Sire" au Roi, à quelques mètres seulement, quelques dizaines de centimètres peut-être même, des assassins/représentants de la Convention, c'était l'arrestation immédiate, puis, à n'en pas douter, la mort assurée  : Sanson, royaliste ! Si les Français connaissaient l'Histoire, leur Histoire, voilà qui en étonnerait plus d'un...

    A quoi dut-il penser lorsqu'il exécuta, à leur tour, les Girondins (vrais auteurs de la Révolution, et surtout leur chef, Brissot), Hébert, Danton, Robespierre, Fouquier-Tinville et autres monstre du même tonneau ? Peut-être à ce que dira Bainville, plus tard :

    "La seule chose qui rende supportable les récits de la Révolution, c’est qu’on peut dire à la plupart des imbéciles et des scélérats qui ont coopéré aux actes révolutionnaires : "Toi non plus tu n’en as pas pour longtemps"...

    (illustration : le caveau de la famille Sanson, à Montmartre)

     

      À lire :

     http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/CHM/art/doc/f/fb91db20a0ebba1c353131343834383732393635.pdf

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  • Éphéméride du 17 octobre

    1957 : Albert Camus reçoit le Prix Nobel de Littérature

     

     

     

     

     

    1260 : Dédicace de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Chartres  

     

    La cérémonie a lieu en présence du roi Saint Louis, qui ouvre la semaine de festivités marquant l'événement, du 17 au 24 octobre :     

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    La rosace nord

    L'histoire de l'édifice commence en 876, lorsque Charles le Chauve offre à l'Église de Chartres le "Voile" de la Vierge, d'où l'affluence de pèlerins et la construction d'une première cathédrale.

    Ravagée par le feu, elle est reconstruite par Saint Fulbert, l'homme le plus éminent dont Chartres peut se glorifier : savant de renom, extraordinaire bâtisseur, c'est lui qui fut le maître d'oeuvre de la reconstruction de la cathédrale, après l'incendie du 7 septembre 1020 (voir l'Ephéméride du 10 avril).

    Mais cette reconstruction - en style roman - sera, à son tour, détruite par le feu en 1194 (voir l'Ephéméride du 10 juin).

    Dans sa Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres, Péguy a célébré la cathédrale :  

     

             "...C'est la pierre sans tache et la pierre sans faute,

                 La plus haute oraison qu'on ait jamais portée,

                 La plus droite raison qu'on ait jamais jetée

                 Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute... " 

     

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    1564 : Charles IX donne ses nouvelles armoiries à Salon

     

    Afin de faire connaître le roi, son fils, aux différents peuples du Royaume, Catherine de Médicis a entamé, le 24 janvier, un véritable "tour de France", accompagnée du jeune roi Charles IX, alors âgé de quatorze ans, du duc d'Anjou (le futur Henri III), du duc d'Alençon, et également du petit cousin Henri de Navarre (le futur Henri IV : voir l'Ephéméride du 24 janvier.)

    Elle voulait aussi réconcilier catholiques et protestants.

    Le 17 octobre 1564, la famille royale - et l’imposant cortège... - arrive à Salon, où elle restera également le 18. Catherine de Médicis, fervente adepte de tout ce qui est astrologie, prédictions, mages etc …rend visite à Nostradamus (voir l'Ephéméride du 14 décembre), qu'elle nomme médecin et conseiller du roi.

    À cette occasion, le roi accorde à la ville de nouvelles armoiries :

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      "un léopard de sable rampant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes sans toutefois toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or"

     

     

     

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    1610 : Sacre de Louis XIII

     

    Le roi n'a que neuf ans lorsque son père est assassiné. Marie de Médicis exerce la régence: elle est l'une de ces six femmes - dont quatre d'origine étrangère - qui ont exercé la totalité du pouvoir sous la monarchie.

    Son premier acte est de faire sacrer son fils d'urgence car...

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu: la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "Au lendemain de la mort d'Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! "Le temps des rois est passé. Celui des princes et des grands est venu." Voilà, selon Sully, ce qui se disait après le crime de Ravaillac. Il y eut en effet un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste. Mais la masse du pays tenait au repos dont elle venait de goûter. Elle était hostile aux ambitieux et aux fanatiques. Grâce à ce sentiment général, on passa sans accidents graves des années difficiles.

    Les ministres d'Henri IV, qui continuèrent à gouverner au nom de la régente, jugèrent bien la situation. Ce n'était pas le moment d'entrer dans des complications extérieures, encore moins dans une guerre. Villeroy liquida honorablement la grande entreprise d'Henri IV. On se contenta de prendre la ville de Juliers, de compte à demi avec les Hollandais, pour qu'elle ne restât pas aux Impériaux, et de la remettre à nos alliés d'Allemagne. Pour s'assurer de l'Espagne, on réalisa un projet de mariage qui avait déjà été envisagé du vivant du roi et le jeune Louis XIII épousa Anne d'Autriche..."

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    Louis d'or de Louis XIII
     
    Sur la création du "louis d'or", voir l'Éphéméride du 31 mars...

     

     

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    1666 : Louis XIV pose la première pierre de la Colonnade du Louvre

     

    Le roi utilise à cet effet une truelle dorée que lui présente François Villedo, Général des Bâtiments du Roi et des Ponts et Chaussées de France.

    Á cette époque, en effet, le palais du Louvre n'a toujours pas, côté "Paris", une façade extérieure telle que la désire Louis XIV.

    Au projet du Bernin, le roi préféra celui de trois architectes français : Perrault, Le Vau et d'Orbay.

    Donnant sur l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, cette majestueuse façade finalement achevée en 1811 (et qui a retrouvé en 1967, lors du creusement des fossés, sa véritable hauteur), illustre l'ordonnance classique du Grand Siècle.

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     Pour plus de détails sur cette superbe Colonnade, voir l'Éphéméride du 10 octobre, sur la mort de Louis Le Vau...

     

     

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    1742 : Antoine Claude Maille est reçu Maître vinaigrier...

     

    Il est le fils d'Antoine Claude Maille, qui a inventé le vinaigre des quatre voleurs durant la peste de 1720.

    https://maille.com/fr/history/

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  • Solidarité Kosovo ! DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE CHRÉTIEN: L’ÉGLISE DE LA VIERGE DE LJEVIŠA

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE CHRÉTIEN: L’ÉGLISE DE LA VIERGE DE LJEVIŠA

    Reportage – « Elle est la contemporaine de Notre-Dame de Paris ». C’est ainsi que les Serbes aiment introduire l’église de la Vierge de Ljeviša, édifiée au Moyen-âge à l’époque où la France bâtit ses cathédrales et la Serbie, de splendides monastères. Elle est sans doute la moins connue des plus belles églises du Kosovo. Ses fresques figurent parmi les chefs-d’œuvre de la peinture ecclésiastique du XIV siècle. Si bien qu’en 2006, l’UNESCO lui reconnait une valeur universelle exceptionnelle en l’inscrivant sur la liste du patrimoine mondiale aux côtés du monastère de Dečani, du Patriarcat de Peć et du monastère de Gračanica.  Solidarité Kosovo vous invite à découvrir l’histoire tumultueuse de ce site d’exception, victime comme ses fidèles des pogroms antichrétiens de 2004.

    Notre-Dame de Prizren, rives de la Bistrica

    L’histoire de cet édifice remonte aux premiers siècles de la chrétienté. Suivant les plans d’une ancienne basilique byzantine, l’église est fondée en 1306 par le grand roi bâtisseur Stefan Uroš II Milutin (1282-1321) à qui l’on doit notamment la forteresse de Novo Brdo et le monastère de Gračanica. Il a laissé ici une inscription sur l’abside à l’arrière du bâtiment : « J’ai renouvelé ce temple depuis sa toute première fondation. » Pour le roi Milutin, il s’agit d’offrir un siège prestigieux au diocèse de Prizren. L’église occupe alors une place centrale au sein des territoires de l’Église orthodoxe serbe qui a été reconnue comme indépendante –autocéphale- par le patriarcat byzantin de Constantinople en 1219. La nouvelle église est dédiée à l’Annonciation de Marie et elle reprend le nom grec des précédentes églises : Theotokos Éléousa (« Mère-de-Dieu-de-Tendresse »), qui est traduit en slave pour donner Bogorodica Ljeviška. En 1346, l’église est symboliquement élevée au rang de cathédrale.

    Une église aux fondations byzantines

    L’église, typiquement byzantine, est érigée entre 1306 et 1309 avec des murs en appareil cloisonné alternant la brique et la pierre. Les fresques sont quant à elles réalisées entre 1307 et 1313. Le chantier est confié à deux grands artistes de « l’école de la cour du roi Milutin » : les maîtres Nikola et Astrapas, dont les noms apparaissent dans l’exonarthex. Le premier est un architecte serbe à qui l’on doit plusieurs réalisations dans les Balkans, dont la magnifique église Saint-Georges-le-Martyr de Staro Nagoričane (Macédoine du Nord), elle aussi commanditée par Milutin. À Prizren, le maître Nikola élabore une église en forme de croix inscrite surmontée d’un dôme principal, de quatre dômes secondaires placés en diagonale et d’un haut clocher en façade. Pour ce qui est des fresques, certaines datant des années 1230 sont conservées. Mais la plus grande partie des murs et des plafonds sont décorés par le peintre grec Michalis Astrapas (« Michel l’Éclair », surnom dû au fait qu’il peignait vite) et son frère Eutychios, qui travailleront plus tard au décor du monastère de Gračanica.

    Des fresques chefs-d’œuvre de la peinture ecclésiastique du XIV siècle

    L’importance du patrimoine artistique de cette église est évidente dans deux séries de fresques témoignant du développement de la peinture médiévale. Trois fresques conservées du XIIIe siècle (Les Noces de Cana, Guérison d’un aveugle-né et La Vierge avec Jésus, le nourrisseur) impressionnent par la force de leurs couleurs et le format grandiose de leurs compositions.

    Dans la deuxième série de fresques, réalisées entre 1310 et 1313, on distingue particulièrement les portraits de la famille Nemanjić et des ktitors, pour leurs dimensions exceptionnelles. La multiplication du nombre de personnages, l’importance du symbolisme, de l’allégorie et de la personnification mettent en évidence le changement de style survenu au XIVe siècle dans la peinture de fresques médiévale. En effet, les fresques témoignent de l’apparition du style de la Renaissance des Paléologues de Byzance. Il s’agit d’un style nouveau qui associe des éléments orthodoxes aux éléments de romans occidentaux pour en faire un style particulier.

    Commandée par le Roi Milutin, dirigeant séculier et ecclésiastique serbe, l’église de la Vierge de Ljeviša illustre un style architectural particulier qui est le reflet exceptionnellement riche des tendances artistiques prévalant dans la Serbie médiévale – non seulement par leur architecture mais aussi par leurs fresques, leurs icônes, leur mobilier et jusque dans les œuvres littéraires qu’elles abritent. Du fait des idées progressistes de son riche mécène, l’église de la Vierge de Ljeviša  se distingue tant dans la Serbie médiévale que dans tout le monde byzantin, dépassant de loin les frontières de leur environnement local. Aujourd’hui encore, malgré la folie destructrice des extrémistes albanais, elle reste un site religieux d’exception et un lieu de pèlerinage important pour les orthodoxes.

    L’église est transformée en mosquée

    L’allure générale du bâtiment a peu changé. Toutefois, au début de l’ère ottomane, vers 1517, l’église est transformée en mosquée. Celle-ci prend le nom d’Atik (« vielle » en turc), puis de Juma (« vendredi » en arabe). Le siège de l’éparchie est quant à lui transféré vers une église non identifiée de la ville, alors majoritairement peuplée de Serbes. Un minaret est construit au-dessus du clocher et un mihrab (niche indiquant la direction de La Mecque) est installé dans la partie sud. Les fresques et leurs représentations humaines, profanes au regard de l’islam, sont enduites de plâtre. Mais celui-ci adhère mal et des plaques se détachent. Si bien qu’en 1756, tous les murs sont martelés pour permettre une meilleure adhésion d’une nouvelle couche de plâtre. Au retour du Kosovo dans le giron de la Serbie, en 1912, le bâtiment redevient une église orthodoxe serbe. Le minaret et le mihrab sont retirés, mais l’on pense alors les fresques disparues. Il faut attendre 1950 pour que des scientifiques yougoslaves effectuent des sondages dans les murs et redécouvrent les vieilles peintures. Au bout d’un an de travaux, quelque deux cent fresques couvrant environ un tiers de la surface intérieure réapparaissent, toutes martelées, certes, mais pour la plupart bien conservées.

    Église martyre

    Lors des pogroms antiserbes du 17 mars 2004, l’église est malheureusement très sévèrement vandalisée et endommagée par un incendie volontaire au cours duquel un grand nombre des fresques intérieures seront détruites. Les extrémistes musulmans y font notamment brûler un nombre conséquent de pneus recouvrant toutes les fresques de suie. L’église est pillée à plusieurs reprises. Le dernier vol d’un fragment du toit a eu lieu le 13 avril 2011. Ce vol n’a fait jusqu’à ce jour l’objet d’aucune investigation. A cause du toit endommagé, l’humidité pénètre à l’intérieur de l’église, ce qui a des conséquences funestes pour l’état des fresques qui avaient bénéficié d’une rénovation partielle. Deux ans après les incendies, au vu de sa valeur artistique et historique exceptionnelle, l’église est inscrite sur la liste des « monuments médiévaux au Kosovo » du patrimoine mondial de l’Unesco ainsi que sur la liste du patrimoine mondial en péril.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, bien sûr ! De Jérôme Fourquet sur Macron :

    "Emmanuel #Macron a déjà joué sur la corde c’est moi ou le chaos. Sauf que beaucoup de Français qui auraient vocation à voter pour lui, qui ne sont pas tentés par les extrêmes se disent c’est peut-être vous qui avez plongé le pays dans ce chaos".

    (extrait vidéo 3'21)

    https://x.com/Cdanslair/status/1800929844810658217

     

     

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    1. Dans sa misérable conférence de presse, où il ne s'est montré ni Président ni Homme d'État, mais vulgaire chef de parti, parfois "agité" (et d'un parti en perdition, qui plus est) ce pauvre Macron a dit : "Vous voulez la ruine du pays? Votez RN !".

    Juste réponse de Noir Lys, sur tweeter :

    "Vous avez tout à fait raison ! D’ailleurs il n’existe que des alternatives : Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LFI Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LR Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LREM Vous voulez la ruine du pays ? Votez #NUPES La république est la ruine du pays."

     

    2. Dans Front populaire : Rassemblement national, "Front Populaire" et bloc macronien : les leçons de la dissolution, avec Pierre-Yves Rougeyron

    "Dimanche 9 juin, dans le sillage de l'annonce des résultats aux élections européennes, Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale. Et maintenant ? Le chaos ? La recomposition ? Comment interpréter la décision du chef de l'État ? Le Rassemblement national, grand vainqueur du scrutin, est-il en état de gouverner ? Autant de questions auxquelles la cacophonie médiatique du moment ne semble pas en mesure d'apporter une réponse nette. Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, est notre invité pour y voir un peu plus clair."

    Vidéo 4'58 :

     
    Pierre-Yves ROUGEYRON - Politologue - Auteur - Front Populaire
     

    3. Encore et toujours (et il a encore et toujours raison) Charles Prats dénonce le scandale de la fraude sociale : 66,8 millions personnes se font rembourser des soins chaque année. Au moins 15 % de non résidents viennent se faire soigner en France ("tourisme médical"). 15 % de 247 milliards, ça fait quand même 37 milliards. Bruno Lemaire cherchait à faire une économie de 11 milliards... 

    (extrait vidéo 1'05)

    https://x.com/KimJongUnique/status/1801131093619302898

     

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    4. Patricio Andolini poste cette courte vidéo sur tweeter, "afin de ne pas oublier"... :

    "Retour sur le passé de quelques LFI avant les élections. On vire LFI aux élections législatives !!! Nous n oublierons pas avant de voter !!!"
     
    (extrait vidéo 1'33)
     

     

    5. Lu sur OpexNews : "Celui des deux belligérants qui aura le taux d'innovation le plus rapide finira immanquablement par remporter cette guerre. [En Ukraine], on assistera sans doute au déploiement de mitrailleuses autonomes et de drones anti-drones."

    Dans Le Figaro (entame de l'article de : En Ukraine, des robots tueurs sur le champ de bataille : le récit de l’envoyé spécial du Figaro...

    "REPORTAGE - L’irruption d’engins aériens ou terrestres tout comme le recours à l’intelligence artificielle sur la ligne de front transforment en profondeur la guerre que se livrent les armées russe et ukrainienne.

    L’histoire retiendra peut-être que l’une des premières batailles entre robots s’est déroulée en Ukraine, non loin de Pokrovsk, un jour de mars 2024. « Ce matin-là, raconte Vitaly, un pilote de drone affecté à la 47e brigade mécanisée, nos appareils de reconnaissance ont repéré deux véhicules terrestres sans conducteur près de nos positions. De petite taille, ils étaient flanqués d’un drapeau russe. L’un d’eux était surmonté d’une mitrailleuse, l’autre d’un vieux lance-grenades soviétique. C’était la première fois qu’on voyait un truc pareil… » Après en avoir référé à leurs supérieurs, Vitaly et ses camarades reçurent l’ordre de cibler cette présence insolite. Quelques minutes plus tard, quatre de leurs engins kamikazes réduisaient les deux engins à l’état de ferraille calcinée..."

    Un soldat ukrainien de la compagnie Gonor décharge d'un pick-up un drone terrestre « Rys » équipé d'une mitrailleuse, dans la région de Mykolaïv. Albert Lores pour Le Figaro

     

    6. Dans Le Journal des Entreprises : Hynaero va collaborer avec l'Office national d'études et de recherches aérospatiales pour développer son bombardier d'eau... :

    https://www.lejournaldesentreprises.com/breve/hynaero-va-collaborer-avec-loffice-national-detudes-et-de-recherches-aerospatiales-pour-developper-2098015

    L'hydravion Fregate-F100 est porté par la start-up girondine Hynaero — Photo : Hynaero

     

    7. De SOS CALVAIRES :

    "Ce #calvaire typique de la région a été érigé en 1872... en territoire allemand donc ! Bravo à nos #volontaires pour leur #travail auprès d'un monument si chargé d'#histoire !"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Marseille ?... "À jamais les premiers !"...
     
    Aujourd'hui, le monde entier, y compris le "machin" qu'on appelle ONU, et même François, au Vatican, oublie l'Arménie, que l'expansionnisme génocidaire des nazéris alliés aux turcs - non moins expansionnistes et génocidaires - veut effacer de la carte du monde, alors qu'elle est le premier État à s'être converti au christianisme.
     
    Faisons donc "du bruit pour l'Arménie", par exemple en rappelant qu'aujourd'hui, 11 février, on célèbre l'inauguration à Marseille, en 1973, du premier monument commémoratif du Génocide arménien de 1915
     
     Dès 1969, un projet de plaque commémorative avait été lancé, mais le préfet de l'époque s'opposa à son inauguration.
    Joseph Comiti, alors ministre, ami de la cause arménienne, se saisit du dossier, qu'il porta à la connaissance du président Pompidou : l'affaire provoqua de vives tensions au gouvernement, car Robert Schumann - ministre des Affaires étrangères - ne voulait pas froisser la Turquie.
    Finalement, Pompidou arbitra en faveur de Joseph Comiti, et celui-ci put inaugurer le monument, visible dans l'enceinte de la cathédrale apostolique arménienne de l'avenue du Prado.
    Immédiatement, l'ambassadeur de Turquie fut rappelé à Ankara...

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    Dans le Jardin de la cathédrale arménienne du Prado, située... à quelques dizaines de mètres à peine du... consulat de Turquie ! :

    "À la mémoire des 1.500.000 Arméniens victimes du génocide ordonné par les dirigeants turcs de 1915" 

     

    VIVE L'ARMÉNIE !

     

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    1. (Dans Front populaire, extrait/entame de l'article de Louis HOANG NGO) : Emmanuel Macron, le président stagiaire...

    CONTRIBUTION / OPINION. Depuis qu’il est aux manettes, Emmanuel Macron semble continuellement découvrir le pays qu’il est censé diriger. Mais Jupiter a beau faire l’expérience du réel, il ne trouve pas son chemin de Damas pour autant.

    On en viendrait presque à regretter que Macron ne soit pas éligible pour un troisième mandat, après celui-ci. Comme un stagiaire de l’ENA propulsé à la tête d’une obscure préfecture qu’il ne connaît pas, c’est en dirigeant que le jeune Emmanuel poursuit son apprentissage. Pour le jeune Emmanuel, l’obscure préfecture se nomme la France, et le stage de l’ENA dure désormais depuis près d’une décennie.

    Depuis dix ans, jeune Emmanuel se fait les dents à mesure qu’il découvre du pays. Lui, le météore, propulsé un peu trop vite aux plus hautes cimes de la France, paraît, à mesure de l’avancement de son mandat, comprendre un peu plus de ce pays qu’on lui a demandé de diriger. Propulsé vite, trop vite, Macron fut le président d’un pays qu’il n’avait pas eu le temps de connaître ; comme un stagiaire de l’ENA, c’est au commandement, au gré des crises qu’il doit affronter, qu’il apprend, qu’il découvre, qu’il parfait sa connaissance de son pays. Lui, le produit des grandes métropoles mondialisées, avait d’abord découvert, c’était au début de son mandat, qu’il existait une France au-delà de l’horizon des grandes métropoles. Propulsé un peu trop vite, il n’avait pas vraiment eu le temps de parcourir la France qui se trouve loin des aéroports, loin des centres-villes, loin de sa start up nation, et derrière les grandes tours des banlieues qui cernent la grande métropole. Il a découvert, grâce aux Gilets jaunes, la « France du périurbain », qu’avait décrite Guilluy dans La France périphérique, plus tard rebaptisée par un terme plus juste, de « France des sous-préfectures », par Jérôme Fourquet.

    Il avait plus récemment découvert la réalité des banlieues, après les émeutes de 2023 ; il avait compris qu’elles étaient largement confrontées à la violence et à l’ensauvagement..."

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    2. Une "belle" image, bien choisie, vaut mieux qu'un long discours... De VENT DEBOUT (sur tweeter) :
     
    "Industrie solaire, industrie éolienne, même combat ?"
     
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    Le collectif Vent Debout se dresse CONTRE le projet Eolien en Mer de Dunkerque. Nous voulons DECIDER nous même de l'avenir de notre plage par un référendum !

     

    3. La pourriture de la caste des intellos/bobos, quasi tous gauchos, évidemment... De Gabrielle Cluzel (sur tweeter) :

    "Les comédiennes, logées dans le même hôtel en Normandie, entendaient tous les soirs le cinéaste taper à la porte des unes et des autres. Ses intentions étaient parfaitement claires. On s’en parlait entre nous. On avait peur en entendant ses pas dans le couloir. » On se croirait dans le conte de Barbe bleue… aucun adulte, aucune féministe pour protéger ces toutes jeunes filles."

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    4. Le Collectifs Parents en Colère réagit au scandaleux "spectacle drag-queens" (?) donné aux enfants, dont nous parlions ici-même, hier :

    (extrait vidéo 1'14)

    https://x.com/AssociationPEC/status/1756102308386005098?s=20

     

    4 BIS. Dernière nouvelle ! De Pascale Morinière (Présidente de la Confédération nationale des AFC) :

    "Le stage de drag-queen programmé pour les 11-15 ans à la MJC de Merignac finalement annulé grâce à la mobilisation exemplaire de l'AFC Nord Gironde. Bravo !"
     
     

    6. L'appel de Sylvain Durain

    "Localisme, régionalisme, beauté du terroir et de l'histoire des pays lorrains, c'est le sens de notre revue "La Nouvelle Revue Lorraine", qui fêtera ses 50 ans cette année. Aidez-nous à maintenir ce fleuron de notre histoire ! Abonnement :  editionsduverbehaut.fr/produit/abonne"
     
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    7. De SOS CALVAIRES :

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Michel Onfray a mille fois raison : le "spectacle" (?) offert par la classe politique de ce Système est "pitoyable et minable... L'époque sent terriblement mauvais..." 

    En ces jours où l'on fait mémoire de l'assassinat du Roi Louis XVI, nous nous contenterons - en plus d'approuver ces propos - de les dédier à ce pauvre Saint Just et à ses camarades terroristes révolutionnaires, eux qui prétendaient "régénérer" la France : tu as bien prononcé cette phrase horrible, Saint Just, en parlant de Louis XVI, lors de son pseudo-procès :

    "Je ne juge pas, je tue; une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres..."

    Eh, bien ! regarde, Saint Just ! Et regardez, vous ses complices ! Vous avez fait tout ce que tu avez fait, la destruction de notre Famille Royale, la mise à bas de notre édifice politique millénaire, le Génocide vendéen, une déclaration de guerre insensée à l'Europe qui nous a conduit, après une saignée de vingt-cinq ans, à Waterloo, épuisés et ayant perdu notre prépondérance européenne et mondiale... et tout cela, soi-disant, pour "régénérer" la France ?

    Mais, regardez dans quel état misérable elle se trouve, cent cinquante ans après qu'on lui ait appliqué vos principes mortifères...

    Regardez ces "régénérés" d'aujourd'hui : ce sont vos enfants...

    Regardez cette société d'aujourd'hui, dont vous êtes à l'origine : elle est "pitoyable et minable", elle "sent terriblement mauvais", et ce n'est pas un royaliste qui vous le dit...

    ALORS ?

    (extrait vidéo 0'50)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1746138819542278222?s=20

     

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    1. Le coût aberrant et totalement injustifé de l'électricité, qui plus est en hausse constante...  De Loïk Le Floch-Prigent, ancien président de GDF :

    "Il n'y a rien dans les traités qui oblige à être dans le marché de l'électricité européen. Nous pouvons partir à tout moment... Le président de RTE est favorable à ce que le prix revienne au coût."

    (extrait vidéo 1'19)

    https://x.com/tvlofficiel/status/1681329428176011268?s=20

    En marche vers la fin de l'AReNH

    La France, grâce à nos centrales nucléaires, produit un Kwh à 42 centimes  En marche vers la fin de l'AReNH !

     

    2. Gabriel Attal et Catherine Vautrin en visite au CHU de Dijon... Une soignante leur lance :

    "On prend beaucoup de gens, dont les personnes étrangères qui sont en situation irrégulière. L'Hôpital est en train de mourir..."

    https://www.cnews.fr/france/2024-01-13/lhopital-est-en-train-de-mourir-gabriel-attal-et-catherine-vautrin-interpelles-par

    L'hôpital est en train de mourir, je ne sais pas si vous vous en rende... |  TikTok
     
     
     

    3. Oui, l'insécurité en zone rurale grandit (comme dans les zones urbaines) et, non, ce n'est pas "un sentiment d'insécurité" : c'est, hélas, la bien triste réalité... Vincent Roy a raison de le rappeler, n'en déplaise à Dame Borne :

    "Madame Borne nous a expliqué qu’il n’y avait qu’un sentiment d’insécurité depuis des années... or là on voit bien que même dans les zones rurales, l’insécurité grandit..."

    (extrait vidéo 1'06)

    https://x.com/CNEWS/status/1746144883708948668?s=20

    Vincent Roy : «Madame Borne nous a expliqué qu'il n'y avait qu'un sentiment  d'insécurité depuis des années, (...) or là on voit bien que même dans les zones  rurales, l'insécurité grandit» -
     

    4. Normandie : un armurier se fait cambrioler par 3 hommes armés d’un fusil à pompe et d’une barre de fer; il ouvre le feu et tue l'un des braqueurs, par ailleurs délinquant recherché. Soutien à ces français livrés à eux-mêmes qui ne veulent plus subir cette violence quotidienne. Et puis, ce sont les "risques du métier" (!) pour la racaille... Si on choisit sa vie dans la violence, et si l'on veut qu'elle soit dans la délinquance et l'agression perpétuelle d'autrui, il faut assumer, "assurer", comme on dit, et pas venir pleurer après...

    (extrait vidéo 14'1)

    https://x.com/MontbrialAvocat/status/1746217378512244808?s=20

    Normandie: un armurier se fait cambrioler, il ouvre le feu et tue l'un des  braqueurs
     

    5. De Christine Kelly (sur tweeter) à propos de la juste colère de nos compatriotes mahorais :

     

    6. L'énorme protestation des paysans allemands expliquée par un paysan français - Cédric Viallemonteil, éleveur bovin à Sourniac, dans le Cantal) - qui comprend et approuve cette colère :

    "Parfois il faut savoir dire stop : stop aux pressions des règles européennes, stop aux décisions aberrantes même en France. Alors oui, le mouvement allemand me fait plaisir..."

    (extrait vidéo 1'07)

    https://x.com/CNEWS/status/1746150872264909130?s=20

    En Allemagne, un raz de marée d'agriculteurs en colère déferle sur les  autoroutes
     
    En Allemagne, un raz de marée d’agriculteurs en colère déferlent sur les autoroutes

     

    7. Dans Front populaire, Nghia NGUYEN s'élève, avec raison contre une comparaison totalement inappropriée, et même totalement aberrante :

    "À quoi sert l’histoire ?" : l’Afghanistan, le Moyen Âge et l’historien

    CONTRIBUTION / OPINION. En qualifiant le régime taliban de « moyenâgeux », le monde médiatique dresse un parallèle injustifié entre les régimes islamistes contemporains et l’histoire politico-religieuse de l’Europe..."

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    Des hommes afghans sont assis sur les décombres de leurs maisons détruites après un tremblement de terre dans le district de Zenda Jan dans la province de Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, dimanche 8 octobre 2023.CRÉDITS ILLUSTRATION : © OMID HAQJOO/AP/SIPA

     

    Pour nous, en effet, le Moyen-Âge - "énorme et délicat", comme le disait notre Verlaine - c'est ce millénaire magnifique de "grande clarté" dont a si bien parlé Gustave Cohen, dans un admirable petit livre dont l' "Avant dire" et l' "Avant partir" constituent notre 44ème Grands Textes :

    GRANDS TEXTES (44) : La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen

    Paris, Notre-Dame, France - Concepto

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Dans Boulevard Voltaire :

    "Séjourné au Quai d’Orsay : pourquoi cette nomination est consternante. Gabrielle Cluzel a justement épinglé l'un des péchés originels de ce remaniement : l'évacuation du critère de compétence..."

    https://www.bvoltaire.fr/sejourne-au-quai-dorsay-pourquoi-cette-nomination-est-consternante/?feed_id=34951&_unique_id=65a2aa2402cfe

     

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    1. Guillaume Bigot a la dent dure, à propos du soi-disant remaniement, mais il a raison... :

    "Est-ce que c’est un remaniement ou un grand déplacement ? On peut se poser la question. Sans manquer de respect au Premier ministre, il y a un côté Martine, Martine au commissariat..."

    (extrait vidéo 2'12)

    https://x.com/CNEWS/status/1746416804627398949?s=20

    Amazon.fr - Martine, numéro 34 : Martine à l'école - Delahaye, Gilbert,  Marlier, Marcel - Livres
     

    2. Un manque de moyens, ou de professeurs, dans le Ministère de la des-Éducation nationale ? Laissons parler les réalités...  Question impertinente : elle sert à quoi, elle est affectée à quoi cette véritable armée de 220.514 "personnes administratives et de support" ?...

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    3. Le député de gauche Jérôme Guedj a critiqué la ministre Oudéa Castera d'avoir mis ses enfants dans "le privé", avant de terminer son intervention en reconnaissant... qu'il avait fait pareil ! De Geoffroy Lejeune :

    "Tant que les gens qui nous gouvernent seront installés dans une vie différente de nos concitoyens, ils ne pourront pas prendre conscience de la même manière qu’eux des problèmes qui nous touchent..."

    (extrait vidéo 1'01)

    https://x.com/CNEWS/status/1746251977565126874?s=20

    Polémique autour d'Amélie Oudéa-Castéra, vote de confiance... Le "8h30  franceinfo" de Jérôme Guedj - YouTube
     

    3 BIS. Évidemment, on le savait depuis longtemps, mais il est toujours bon de le rappeler à "populo gobe tout", comme le fait ici Bruno Attal (sur tweeter) :

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    5. Évidemment d'accord avec Éric Zemmour :

    "Il y a énormément de gaspillage dans les dépenses sociales et budgétaires de l’État. Par exemple, en 2023 :  Pour l’aide publique au développement, la France a donné 500 millions au Brésil, 500 millions au Maroc, 320 millions à la Colombie, 190 millions à la Chine !  L’aide aux associations représente 11 milliards d’euros. Il faut drastiquement réduire ou supprimer ces dépenses pour baisser les impôts des Français."
     
    (extrait vidéo 1'19)
     
     
    190 millions à la Chine ! Il est fou, Afflelou, il est fou !!!

     

    6. Dans Le Journal du Dimanche (extrait de l'article de Charlotte d'Ornellas) : Affaire Théo Luhaka : histoire d’un naufrage politico-médiatique...

    ASSISES. Trois policiers sont jugés pour violences volontaires aggravées. Dans cette affaire, depuis des années, médias et politiques ont relayé sans prudence le seul récit de Théo.

    2 février 2017, fin d’après-midi dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois. Quatre policiers de la BST procèdent à un contrôle d’identité sur une dalle réputée pour son trafic de drogue. L’interpellation de Théodore Luhaka, un des jeunes alors présents, se passe mal. Le soir même, auditionné à l’hôpital, Théo accuse les policiers de viol en réunion. Un fonctionnaire lui aurait « enfoncé le bâton dans les fesses après avoir écarté le caleçon sur le côté » pendant qu’un autre lui « tenait les jambes » et qu’un troisième le maintenait « légèrement sur le côté ». Des affirmations que semble corroborer la déchirure de son sphincter que constatent les médecins.

    Lors de leur audition devant l’IGPN, les fonctionnaires racontent une autre histoire : Théo aurait refusé de se laisser interpeller, se débattant « très violemment », ce qui aurait poussé un policier à faire un geste « d’estoc », c’est-à-dire donner un coup de matraque dans le haut de la cuisse pour le forcer à plier les jambes et se laisser interpeller. Ils admettent une interpellation très musclée, une scène confuse et un usage de la force qu’ils jugent « légitime », mais nient en bloc toute intention de viol...

    François Hollande, alors président de la République, au chevet de Théo.
    François Hollande, alors président de la République, au chevet de Théo. © Arnaud Journois/MAXPPP

     

    7. Amusant, et choquant à la fois... De Sarah (sur tweeter) :

    "Vous imaginez les réunions familiales ? " Tu as été superbe Maman !" " Toi aussi mon chéri ! " " Quant à toi Tonton, quelle brillante analyse sur Macron ... "

    (ndlr : ajoutons juste à cette liste que Attal est le cousin d'Appoline de Malherbe...)

     

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 28 janvier

    Buste-reliquaire de Charlemagne dans la Chambre des trésors de la crypte de la Chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle 

     

     

    814 : Mort de Charlemagne 

     

    "Sous cette pierre gît le corps de Charles, grand et orthodoxe empereur qui agrandit noblement le royaume des Francs"   

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    La Chapelle palatine, à Aix-la-Chapelle 
     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens : 

    "...D'ailleurs, il ne faudrait pas croire que le règne de Charlemagne eût été un âge d'or où les hommes obéissaient avec joie. Le besoin d'ordre, le prestige impérial conféraient à Charles une dictature. Il en usa. Ses expéditions militaires, plus d'une par an, coûtaient cher. Elles n'étaient pas toujours suivies avec enthousiasme. Il fallut que Charlemagne eût la main dure, et il eut affaire à plus d'un Ganelon. À sa mort, les prisons étaient pleines de grands personnages dont il avait eu sujet de se plaindre ou de se méfier. Son gouvernement fut bienfaisant parce qu'il fut autoritaire. Un long souvenir est resté de la renaissance intellectuelle qui s'épanouit à l'abri de ce pouvoir vigoureux. Encore une fois, la civilisation, héritage du monde antique, était sauvée. C'était un nouveau relais avant de nouvelles convulsions.

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    Au fond, l'Empire de Charlemagne était fragile parce qu'il était trop vaste. Il ne tenait que par le génie d'un homme. Dans une Europe où des nations commençaient à se différencier, refaire l'Empire romain était un anachronisme. Charlemagne avait dû fixer sa résidence à Aix-la-Chapelle, c'est-à-dire à mi-chemin entre l'Elbe et la Loire, de manière à n'être éloigné d'aucun des points où des mouvements pouvaient se produire. Ce n'était pas une capitale. C'était un poste de surveillance. Un peu avant sa mort, qui survint en 814, Charlemagne eut des pressentiments funestes pour l'avenir. Ses pressentiments ne le trompaient pas.

    Après quatre générations de grands hommes, la vigueur des Pipinnides était épuisée..."

     

    Ces "pressentiments", dont parle Bainville, étaient liés aux rapports fait à l'empereur au sujet de ces êtres agressifs, venus du Nord - les "north men", ou normands... -  sur leurs vaisseaux très maniables : les drakkars. Et, de fait, les premières incursions vikings auront lieu dès 856, soit cinquante ans à peine après la mort du grand Empereur ! (voir l'Éphéméride du 28 décembre et l'Éphéméride du 28 novembre)

     L'Histoire se répète : à huit siècles d'intervalles, Louis XIV aura, lui aussi, des "pressentiments"; et, hélas, ces "pressentiments" ne le tromperont pas plus qu'ils n'avaient trompé Charlemagne : le Grand électeur de Brandebourg venait de se proclamer "roi de Prusse" (voir l'Éphéméride du 18 janvier)

     

     

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    1225 : Naissance du futur Saint Thomas d'Aquin

     

    De Luc Adrian :

    "...Plutôt que Thomas d'Aquin, on pourrait l'appeler Thomas de Paris, puisque ce dominicain, né en 1225 près de Naples, rallie la capitale du royaume pour y achever ses études dès l'âge de 20 ans...

    Il passera à Paris la plus grande partie de sa vie et y enseignera à la suite de son maître Albert le Grand. Ce dernier prédira : "Les mugissements du "boeuf muet" (Thomas était de forte stature et de caractère taciturne, ndlr) empliront le monde entier."

    À Bonaventure, qui lui reprochait de "mettre l'eau de la raison dans le vin de la sagesse divine", Thomas aurait répondu que, comme à Cana, l'eau s'y trouverait changée en vin. "Refusant de rendre étrangères les unes aux autres les vérités rationnelles et révélées, il bâtit une oeuvre réconciliant Athènes et Jérusalem", résume Georges Daix dans son Dictionnaire des Saints (JC Lattès). Car la grâce ne détruit pas la nature, elle l'exauce en l'exhaussant.

    Reviens, saint d'Aquin, nous sommes devenus bêtes..."

    S'il passa à Paris "la plus grande partie de sa vie", c'est également en France qu'il devait mourir, le 7 mars 1274 : âgé de quarante-neuf ans, il se rendait au concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert (voir l'Éphéméride du 7 mars).

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    Saint Thomas, par Fra Angelico

     http://www.thomas-d-aquin.com/Pages/Presentation/PresentMenuCadre.html

     

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    1393 : Tragédie du Bal des Ardents

     

    Alors que le roi Charles VI célèbre par un bal masqué le mariage d'une des dames d'honneur de la reine Isabeau de Bavière à l'Hôtel Saint-Pol, à Paris, son frère le duc d'Orléans entre dans la salle de bal, accompagné de cinq porteurs de torche. L'un des porteurs s'approche trop près de l'un des seigneurs, dont le déguisement prend feu, ainsi que celui du roi et de quatre convives. Le roi est sauvé, mais cinq personnes périssent.

    Cette tragédie affecte profondément le roi, qui, l'année précédente, en route vers la Bretagne, a connu la première manifestation du trouble psychique qui l'affectera par intermittence toute sa vie; et ne fera qu'amplifier le mal...

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    Cette folie intermittente du roi Charles VI aura, évidemment, de lourdes conséquences : dans notre album "L'aventure France racontée par les cartes", voir la photo "Guerre de Cent Ans (3/4) : deuxième effondrement"

    Le fils du roi, le Dauphin Charles (futur Charles VII) dut même quitter Paris (où Henri V, roi d'Angleterre, fit son entrée le 1er décembre 1420) et s'exiler à Bourges, où viendra le "chercher" Jeanne d'Arc : voir l'Éphéméride du 1er décembre

     

     

     

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    1794 : Mort de La Rochejaquelein

     

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    De Michel Mourre :

     

    "Ancien officier de la garde constitutionnelle de Louis XVI et fils d'un émigré, il se retira après le 10 août 1792 dans la terre de Clisson, auprès de son cousin Lescure. À la tête de paysans vendéens, il rejoignit Bonchamps et d'Elbée, se distingua à la bataille de Fontenay  (24 mai 1793), entra dans Saumur (9 juin), sauva les vendéens de la déroute à Luçon, remporta la victoire de Chantonnay (septembre) mais fut vaincu à Cholet (octobre).

    Devenu commandant en chef des vendéens après la mort de Lescure, il fit preuve de réels talents militaires, mais finit par être réduit à une guérilla sans espoir après les défaites d'Ancenis et de Savenay, et fut tué au combat de Nouaillé."

     

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    Drapeau de La Rochejaquelein
      
     
     
  • Éphéméride du 16 avril

    1646 : Naissance de Mansart (ici, la Place Louis le Grand, aujourd'hui Place Vendôme, de nuit)

     

     

     

    1148 : Mort d'Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, fondateur de Montauban...

     

    Illustration.

     

    Fils de Bertrand de Saint Gilles et père de Raymond V - tous deux Comtes de Toulouse, comme lui - Alphonse Jourdain fonda Montauban quatre ans avant sa mort, en octobre 1144, accomplissant ainsi l'acte par lequel il est resté célèbre...  

    À sa ville nouvelle - "la plus rose des villes roses" - il donna le nom de Montalba, le "mont des Saules" (ou "mont Blanc"), par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, dont le nom signifie "le mont Doré"...

    La cité innove sur le plan urbanistique, et annonce et préfigure les autres bastides qui suivront : sa nouveauté est d'être tracée selon un plan orthogonal avec des rues coupées à angle droit qui rejoignent le cœur de la ville, qui est non pas un château ou lieu de culte mais une Place centrale, affectée au commerce et aux rencontres de la population (comme cela se faisait dans les forums romains), un lieu spécifique étant réservé pour l'église...

    Montauban est la patrie d'Ingres, de Bourdelle et de la grande royaliste Marie Gouzes, plus connue sous son pseudo d'Olympe de Gouges, guillotinée sous la Révolution...

    MONTAUBAN MA VILLE

     

    Montauban Tourisme

    Avec un beau miroir d'eau en son centre, la Place royale, devenue impériale et, aujourd'hui "nationale"...

     

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    1646 : Naissance de Jules-Hardouin Mansart   

     

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    Chargé de l’achèvement du château de Versailles, il y conçoit la façade donnant sur les jardins, la Galerie des Glaces (en 1684 : voir l'Éphéméride du 15 novembre, sur l'inauguration de la Galerie), les grandes ailes Nord et Sud (en 1689), les Grandes Écuries et la Chapelle royale (voir l'Éphéméride du 5 juin, sur la consécration de la Chapelle).

    Il est également à l’origine de l’Orangerie (ci dessous à gauche) en 1686 ... et du Grand Trianon (ci-dessous à droite) : 

     

    À partir de 1676, Louvois confie à Jules Hardouin Mansart la suite de la réalisation de l'Hôtel des Invalides.

    Son chef-d’oeuvre est sans aucun doute la construction du dôme de l’église. Jules Hardouin va s’inspirer d’un plan commandé par Colbert à son oncle François Mansard qui était destiné à la construction d’une chapelle dédiée aux Bourbons, à Saint Denis.

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              Sur Les Invalides, voir :

    l'Éphéméride du 24 février (Louis XIV prescrit l'édification de l'Hôtel des Invalides), 

    l'Éphémeride du 30 novembre (pose de la première pierre des Invalides),

    et l'Éphéméride du 28 août (inauguration de l'église des Invalides)...

     

    On lui doit aussi la Place des Victoires (voir l'Éphéméride du 26 mars) et la Place Vendôme à Paris (ci dessous; voir l'Éphéméride du 7 avril) - appelée d'abord Place Louis-le-Grand, puis Place des Conquêtes... - les châteaux de Saint-Cyr, de Maintenon, de Saint-Cloud, de Dampierre, de Marly.

    Il a aussi contribué aux modifications des hôtels de ville de Lyon et d’Arles...

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    1656 : Création du Régiment d'Alsace; aux origines des Régiments royaux étrangers...

     

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    Le Régiment d'Alsace...

    Et, pour ce qui concerne plus particulièrement les "Royal Étrangers", consulter notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France : spécialement sa partie quatre (44 photos) : "Les régiments étrangers"...

     

     

     

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    1715 : Mort d'Alexandre-Jean Oppenordt

     

    Virtuose de la marqueterie, il est l'auteur principal de la paire de bureaux de Louis XIV, dont l'un fut racheté en 2015, lors d'une vente publique, par le Château de Versailles (voir l'Éphéméride du 17 novembre).

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    Le deuxième bureau, resté dans son état initial, aujourd'hui au MET de New York...

     http://www.anticstore.com/ebeniste/oppenordt-alexandre-jean

     

     

     

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    1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun

     

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    Autoportrait 

     De la reine Marie-Antoinette,dont elle réalisa de nombreux portraits, elle écrivit :

    "...C'est en l'année 1778 que j'ai fait pour la première fois le portrait de la reine, alors dans tout l'éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Marie-Antoinette était grande, admirablement bien faite, assez grosse sans l'être trop. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants..." (portrait tracé dans les premières pages des "Souvenirs" qu'Elisabeth Vigée-Lebrun a rédigés en 1829)

     

    http://www.histoire-pour-tous.fr/biographies/4358-elisabeth-vigee-le-brun-1755-1842.html

     

     

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    1788 : Mort de Buffon

     

    Paul Dupré lui a consacré ce bel article, dans Le Figaro Magazine du 26 mars 2011 :  

    Buffon.pdf   

    BUFFON.jpg

    buffon.cnrs.fr/  

     

    "...Pourquoi les ouvrages de la Nature sont-ils si parfaits ? c’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais; elle prépare en silence les germes de ses productions; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant : elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer, il ne produira qu’après avoir été fécondé par l’expérience et la méditation; ses connoissances sont les germes de ses productions : mais s’il imite la Nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, il établira sur des fondements inébranlables, des monuments immortels..." (Discours prononcé