Arménie agressée par l'Azerbaïdjan : qui sont les Arméniens de l'Artsakh ?...
Dans la guerre totale qu'ils mènent aux Arméniens, les Turcs et les Azéris s'en prennent aussi bien aux civils qu'aux églises, et bombardent non seulement la capitale, Stepanakert - dénué de lieux stratégiques ou militaires - mais aussi n'importe quelle autre ville ou village, dépourvus de caserne ou de présence militaire...
Ils ont pourtant bien du mal avec ce petit territoire autonome, même et beaucoup plus de mal qu'ils ne l'avaient prévu, malgré leur supériorité numérique et militaire...
Pourquoi ?
Parce que les Artsakhiotes ne sont ni des insurgé, ni des séparatistes, mais les légitimes propriétaires de leur terre, sur laquelle ils vivent depuis deux mille ans et plus; et que, s'ils se battent, ce n'est pas pour des motifs politiques ou autres mais, simplement, pour rester ce qu'ils sont : des Arméniens, des Chrétiens. Déjà Salluste, en racontant l'extermination des Cimbres et des Teutons par le consul Caïus Marius, cent ans avant Jésus-Christ, expliquait comment la notoire infériorité numérique du consul, face aux hordes descendues du Nord, fut largement compensée par le fait que les Romains devaient "pro salute, non pro gloria, certari" (combattre non pour la gloire, mais pour leur simple survie).
C'est la même chose, dans le petit Artsakh : petit par le coeur, grand par le courage et l'abnégation. Comme au Liban, les chrétiens de l'Artsakh veulent que leurs cloches continuent à sonner, ils ne veulent pas qu'elles se taisent, que le terrorisme monolithique et totalitaire de l'Islam les fasse taire.
Et pour cette simple Cause - si l'on peut employer le mot "simple" - ils se battront jusqu'au bout, et jusqu'à la victoire finale. Avec cette "énergie du désespoir" qui, on le sait bien, peut faire des miracles, et en a fait par centaines : elle en fera un de plus ici !
Il y a bien des pays au monde gouvernés par des dirigeants corrompus : l'Azerbaïdjan est de ceux-là. Son "président" (!) ne cache pas sa volonté de chasser les chrétiens "comme des chiens" (dit-il); en clair, de pratiquer le même nettoyage ethnique et religieux que les Turcs à Constantinople. Dans cette ville, hélas conquise par les mahométans en 1453, il y avait 100% de chrétiens à leur arrivée, quasiment zéro pour cent aujourd'hui. Voilà pourquoi nous ne cessons de dire, dans ces colonnes, la simple vérité historique : les Turcs sont des nazis qui ont réussi ! Hitler voulait une Allemagne sans Juifs, et son rêve fou s'est heureusement brisé en 45. Par contre, les musulmans Turcs, qui voulaient une Constantinople sans chrétiens, ont réussi leur coup.
Et, aujourd'hui, dans l'océan musulman qui s'étend de la mer Égée à la Caspienne, et plus encore, la petite enclave chrétienne arménienne leur est insupportable, à eux, les Turcs, les génocidaires d'hier, de 1915, comme aux Azéris, leurs frères en religion exterminatrice : si le génocide en Turquie a eu lieu en 1915, il ne faut pas oublier qu'en 1918, à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, Enver Pacha, chef de "l'armée de l'Islam" a tué entre dix mille (chiffre minimum) et trente mille arméniens, après que des pogroms à répétition aient été organisés, à partir de 1915.
La cathédrale de Choucha, la "Jérusalem du Nagorny Karbagh", bombardée par les Azéris...
Le communisme de l'URSS, qui avait absorbé et l'Arménie et l'Azerbaïdjan, avait comme "congelé" cette sinistre histoire. Le passé a resurgi avec la dislocation de l'Empire du mal (comme l'appelait - non sans raison - Ronald Reagan, bien aidé sur ce point par le Pape polonais Jean-Paul II, et réciproquement). Staline jouait de la carte et de la géographie, détachant une région ici, pour en donner une là : les Arméniens de l'Artsakh s'étaient donc retrouvés - pour faire court - en dehors de l'Arménie, inclus dans l'Azerbaïdjan. Mais, dans ces terres montagneuses - un peu comme les chrétiens du Liban, protégés par, justement, le... Mont Liban - couvertes en partie de forêts, ils avaient un refuge naturel. A nouveau persécutés (30.000 morst dans les annés 90, tout de même...) ils proclamèrent leur indépendance, appelant d'abord leur terre Haut Karabagh, puis Artsakh. Et, depuis, souhaitent - ce qui n'est que légitime - leur retour au sein de la mère Patrie, l'Arménie, dont ils avaient été détachés par l'URSS.
Voilà, trop vite "raconté", l'origine du conflit actuel.
Toute personne sensée, tout personne de coeur ne peut qu'avoir un seul souhait : la paix, la liberté, le droit d'être ce qu'ils sont et de maintenir leur identité pour tous les Arméniens qui souhaitent se réunir après avoir été séparés; et qui sont, il ne faut jamais l'oublier, le premier peuple de l'Histoire à s'être converti librement et unanimement au Christianisme. C'était entre 301 et 314, lorsque le roi Tiridate IV adopta le christianisme comme religion d’État en se faisant baptiser par saint Grégoire l’illuminateur, qui l’avait converti alors que Tiridate... persécutait les chrétiens !
Stepanakert, capitale martyre du Nagorny Karabagh, ou Artsakh...
VIVE L'ARMÉNIE !
SOUTIEN TOTAL À NOS FRÈRES CHRÉTIENS QUI DÉFENDENT LES TERRES DE LEURS ANCÊTRES FACE À L'AGRESSION MUSULMANE !
lafautearousseau