UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Découvrez le numéro 112 de Politique magazine (novembre), qui vient de paraître!

    A la Une - "Etat cherche argent désespérement..."

    ( Le Site de Politique magazine )

      S'abonner : 1 an (11n°), 65€ au lieu de 77€!

    Formule découverte : 3 numéros, seulement 15€!  

    POLITIQUE MAGAZINE NOV 2012.JPG 

      Au sommaire :

    1. Edito : "Cacophonie ou perversité"

    "Tous les jours en voient une : une nouvelle bévue. Et si ce n'est une bévue, c'est un couac.Mais l'orchestre peut-il mieux jouer? c'est la vraie question. Car, ce qui est grave, c'est la perversité fondamentale d'un système qui permet à un tel orchestre de livrer sa partition en dépit du bon sens pour le plus grand malheur de la France (...)"  

     

    2. Analyse politique : "Le fléau des partis" par Hilaire de Crémiers

    La crise politique et financière est terrible. Mais la situation politique et morale est infiniment pire.

    " Les institutions, les pouvoirs publics, l’ensemble des mécanismes politiques, tout a été dévoré par l’esprit de parti : à tous les niveaux de la vie publique et sociale,

    c’est un cancer proliférant. L’ambition politique se résume en un seul axiome : être le maître d’un parti qui donne accès à la mécanique du régime pour un jour en prendre possession. Toute l’astuce du prétendu futur homme d’État consiste à tenir un appareil politicien pour ensuite partir à l’assaut du pouvoir convoité. C’est vrai pour le sommet de l’État, hélas, et de plus en plus, au point de dénaturer la fonction du chef de l’État.

    C’est vrai, pareillement, à tous les autres niveaux. De telle sorte que les institutions de la France sont doublées par les appareils partisans jusqu’au niveau municipal où, heureusement, il y a des exceptions, là où les maires font leur devoir de maire sans tenir compte de l’esprit de parti (...) "

     

    3. UMP, la (re)conquête, c'est vraiment maintenant ? par Jean de La Faverie  

    Le prochain congrès de l’UMP qui se tient les 18 et 25 novembre, va désigner son nouveau chef.
    Les 260 000 adhérents à jour de cotisation devront choisir entre Jean-François Copé et François Fillon. Le nouveau chef de l’opposition sera-t-il pour autant le candidat naturel ?

    4. Benoît XVI et le cinquantenaire de Vatican II : une leçon de haute politique, par Christian Tarente

    Le cinquantenaire de Vatican II n’est pas passé inaperçu : réunion d’un synode sur la nouvelle évangélisation, ouverture de l’Année de la Foi, célébration du Catéchisme de l’Église catholique ont fait cortège à l’évènement…

    A la clé, une lumineuse leçon politique.

     

    5. Portrait : Robert Ménard, franc-tireur de la liberté d'expression, par Jean-Baptiste d'Albaret 

    De la Ligue communiste révolutionnaire au site Internet Boulevard Voltaire, le parcours intellectuel et professionnel de Robert Ménard, débarqué de RTL à la demande de la société des journalistes, et de I-Télé. 

    "Je me suis fait lyncher par des journalistes qui n’avaient pas lu ces livres, uniquement parce que les titres leur déplaisaient ; la liberté d’expression, oui, mais pour leur expression !"

    Lire le portrait complet! (inscription gratuite au site)  

    86273_l-ancien-patron-de-reporters-sans-frontieres-et-journaliste-robert-menard-sur-le-plateau-d-i-tele-le-31-janvier-2011.jpg

     

    6. L'ogre fiscal

    • Trente ans d’errements, par François Reloujac

    Au moment où le débat sur le niveau de l’effort qui sera demandé aux Français s’installe au Parlement,
    il est bon de s’intéresser aux fondements de la fiscalité nationale, pour examiner à quoi elle sert et la façon dont elle évolue.

    • Entretien avec Jean-David Chamberedon, porte-parole des Pigeons
    • Jean-Philippe Delsol : "L’impôt est inégalitaire et inefficace" 

    Avocat fiscaliste, auteur du livre A quoi servent les riches (JC Lattès, 16 euros), Jean-Philippe Delsol est un excellent connaisseur de la fiscalité française. Il pose les principes qui permettraient - ou permettront ! - de sortir de l’impasse actuelle.

    Lire l'entretien complet ! (inscription gratuite au site)

    • Révolutionner les mentalités, par Léonard Contis

    Sur-attractivité sociale et sous-attractivité économique ; sous-productivité des systèmes publics et sur-taxation des acteurs privés ; absence de vision pour le territoire économique et soumission au dogme euro-libéral.Telles sont les causes de la faillite des comptes publics français. La politique du pays doit être réordonnée autour des intérêts du citoyen.

     

    7. Monde - La Géorgie à la croisée des chemins, par Christian Wagner 

    Après la victoire aux législatives du Rêve georgien de Bidzina Ivanichvili sur le Mouvement national uni du président en exercice Mikhaïl Saakachvili,

    Tbilissi semble devoir s’acheminer vers une cohabitation pour le moins difficile. Deux tempéraments et deux visions antagonistes s’opposent de manière frontale.

    Lire l'article complet! (inscription gratuite au site)  

    GEORGIE.jpg 

     

    8. Défense - Vers une armée de femme? par Mathieu Epinay

     

    9. Marchés financiers - Une dette irrécupérable ? par Ludovic Greiling

    Malgré les actions des banques centrales, l’activité ralentit dans toutes les zones économiques.
    La dette ne produit plus les effets escomptés. Le paradigme de la croissance à crédit pourrait vivre ses dernières heures.

     

    10. Entreprise - L'Oréal, une machine à cash enviée, par L.G.

     

    11. La culture à l'Elysée : nostalgies, par Olivier d'Escombeau

    L’histoire de la Ve République offre quelques beaux exemples de couples «fusionnels» entre l’occupant de la rue de Valois et celui de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Une époque révolue ?

     

    12. La vie Littéraire - Les sept chemins de l'âme, par Henry Bonnier

    De tous les poètes persans, sans doute ‘Attâr (1158-1221) a-t-il atteint le mieux à l’universel. Son oeuvre majeure, Le Cantique des oiseaux, est célébrée et admirée du Bosphore au Gange...

     

    13. Exposition - Hopper peintre du nouveau monde, par Raphaël de Gislain 

     

    14. Cinéma - le cinéma latino-américain crève l'écran, par R. de G.

    Chaque année, près de 30 000 personnes se pressent dans les salles obscures de Biarritz à l’occasion de son festival dédié à la culture latino-américaine. L’occasion de prendre le pouls d’un cinéma en plein essor. Panorama des films marquants qui sortiront cette année en France.

     

    15. Théâtre, par Madeleine Gautier, Bruno-Stéphane Chambon  

    * Tartuffe, mise en scène de Marion Nierry , au théâtre de Paris
     
    * Les derniers jours de Stefan Zweig, de Laurent Seksik, au théâtre Antoine
     
    * Macbeth, mise en scène de Philippe Penguy, au théâtre du Ranelagh 
     
    * Attention maîtres chanteurs ! Mise en scène de raphaëlle Farman, au théâtre La Bruyère

  • Plongez dans le numéro 29 de la Nouvelle Revue universelle, qui vient de paraître, plein de promesses...

    bainville le meilleur.jpg        Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de personnes susceptibles d'être intéressées :   

           NRU.jpg

                Au sommaire de ce numéro 29 (juillet, août et septembre 2012) : 

    ENQUETE 2 17 11 2012.JPGLe mot du Directeur nous apprend d'emblée une bonne nouvelle : Christian Franchet d'Espèrey assure, dorénavant, la Rédaction en chef de la Revue, prenant ainsi la suite du regretté Xavier Walter.  

    Et, dans son premier A nos lecteurs, le nouveau Rédacteur nous apprend, à son tour, cette deuxième bonne nouvelle : Antoine de Crémiers (ci-contre) sera "l'inspirateur éditorial de cette toute Nouvelle Revue universelle... Il anime à Aix et à Marseille des "cafés" politiques ou d'actualité de haute tenue, qui se sont acquis un public passionné. Sa grande familiarité avec les divers courants de la pensée actuelle vont faire de la Nouvelle Revue universelle un lieu de rencontres et de débats sur tous les sujets qui nous préoccupent, nous inquiètent, nous embarrassent ou nous indignent. Tous ceux aussi qui nous touchent ou nous passionnent..."

    Dans ses Libres propos en guise d'introduction, Antoine de Crémiers présente les intentions de la Revue, sa "stratégie" éditoriale, qui situe bien la place que nous entendons prendre dans le camp de ceux qui veulent rendre à la France joie de vivre et liberté de pensée :

    "...Nous sommes à un moment de l'histoire où, suivant une belle expression de Michel Henry "le legs de l'humanité a volé en éclats" mais, à son tour, l'utopie, "la parenthèse postmoderne", s'effondre, et si l'on veut éviter l'alternative du diable qui nous propose soit l'ordre glacé de la finance internationale et du meilleur des mondes, soit la guerre civile résultant logiquement de la dissolution des sociétés, nous devons lancer un appel à l'intelligence, en faire le pari, pour une "disputatio" dont la Nouvelle Revue universelle devrait être un lieu privilégié, appel à tous ceux qui pensent, à tous ceux qui questionnent, à tous ceux qui s'inquiètent, et ils sont nombreux, pour parvenir enfin à cette restauration que nous appelons de nos voeux, qui passe d'abord par une restauration de l'intelligence, une restauration du politique et de la raison, pour aboutie enfin à la restauration de la France...

    ...Au travail et... bienvenue au pays du réel"

    nru,nouvelle revue universelleC'est Jean-Pierre Péroncel-Hugoz (ci-contre) qui "ouvre" la revue, avec des extraits de son Journal d'un royaliste au Maroc (extraits de l'an 2011 : "Le printemps des barbus"), spirituel, enlevé, et remarquablement bien informé, suivi par François Reloujac, qui poursuit sa Suite économique, publiée à la fois dans Politique magazine et dans la NRU : La tyrannie de la concurrence dans un marché que l'on prétend libre...

    Grégor Puppinck propose son Un an après l'arrêt Lautsi : Liberté, tolérance et religions, à l'occasion du premier anniversaire de l'arrêt Lautsi de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, autorisant la présence de crucifix dans une école italienne; puis Alain Bourrit, avec son Sur la démocratie, se demande qu'est devenue la démocratie aujourd'hui : si elle a duré là où les totalitarismes nazi et marxiste ont péri, elle semble aujourd'hui prise au piège, ou peut-être en otage, par d'autres totalitarismes qui, pour être sournois, n'en sont que plus redoutables

    nru,nouvelle revue universelle

    Yvan Blot (ci-contre), propose un Le socialisme révolutionnaire selon Dostoïevski dans lequel on voit que, si Dostoïevski a su démasquer mieux que quiconque le processus mental de révolutionnaire (ce n'est pas pour rien que Lénine a interdit toute réédition de son roman Les Démons, ou Les Possédés...) ses éclairages psychologiques visionnaires risquent de connaître une nouvelle et brûlante actualité au moment où les "islamistes radicaux" forment des groupuscules dont la logique intellectuelle conduit à la violence terroriste...

    Yves Morel se penche sur les rapports entre Les Libéraux et l'enseignement : 1815/1830, le rendez-vous manqué. Passionnant et instructif...

    La Revue se clôt par des Haïkus de Claude Wallaert (les haïkus sont des poèmes japonais, à la forme très stricte...); la fin du Conte drolatique, philosophique et optimiste : Un nouveau Candide, que Jean du Verdier avait commencé dans le n° 27 de la Revue; et une remarquable note de lecture de Christian Franchet (ou Tarente) consacrée à l'ouvrage de Jean-Louis Harouel, Le vrai génie du Christianisme : laïcité, liberté, développement

     

    nru,nouvelle revue universelle

    Editions Jean-Cyrille Godefroy, 269 pages, 20 euros

  • Dans votre quotidien, cette semaine

                        LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                         Après La Syrie et la France.pdfL'Iran et l'atome.pdf, et la très appréciée Lettre ouverte au Ministre de l'Education de Jean-Louis Faure (!), Champsaur, cette semaine, se propose de nous livrer une Histoire du pétrole, avec des documents parfois inédits, sur un sujet somme toute fort peu connu : ce sera en milieu ou fin de semaine.

            Demain, lundi, Pierre de Meuse analyse le livre de Pierre Gourinard sur Les Royalistes et l'Algérie. 

           Mardi, place à Pierre Boutang, et aux GRANDS TEXTES : ce sera le XXXIIIème de la série (illustré comme tous les autres) : Qui sera le Prince ? réflexion inspirée de L'Avenir de l'Intelligence, que Boutang appelait "cet immense petit livre". On nous pardonnera la familiarité : ce texte tombe "pile/poil", juste avant d'aller au rendez-vous du Prince, à Dreux, pour l'Assemblée générale de Gens de France...

           Mercredi, nous enverrons le PDF réunissant la totalité de ce qui s'est passé lors de la journée d'hommage à Maurras du 1er septembre  : le récapitulatif des différents moments, la vidéo contenant l'intégralité des quatre interventions, le texte de Jean-François Mattéi, le reportage "en trente photos" (autant de photos que de "beautés de Martigues") et notre Album Une visite chez Charles Maurras.   

           Jeudi, on parlera des propos d'Aurélie Filipetti sur le Patrimoine, qui constitue - dit-elle avec raison - un pan important et incontournable de notre économie. Elle oublie seulement de dire que la Révolution en a détruit entre le quart et le tiers ! A part ça, ça va.

           On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi : Louis XV, le Canada et la Lorraine.  

             Et, comme on l'a commencé hier, on gardera le Samedi - autre nouveauté de l'année - pour une sorte de revue des Blogs et de Facebook...

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France"de la mort de l'empereur Claude (natif de Lyon) à celle de Maurice Allais (premier et, pour l'instant, unique Prix Nobel français d'Economie), en passant par la construction du Canal du Midi; le fardier (la première automobile); le deuxième vague de profanation de l'Abbaye de Saint-Denis (que vous pouvez découvrir sur notre Album ou sur notre Vidéo), et qui fut la pire; l'incendie du château de Saint Cloud, prélude à sa démolition (une Association milite pour sa  reconstruction : Reconstruisons Saint Cloud !  ); la naissance de Senghor, artisan de la Francophonie.... 

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement) a pris son rythme de croisière et propose en permanence une trentaine d'activités diverses : elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la maison commune de toutes les bonnes volontés : il vous suffit de nous informer, sitôt reçu, sitôt publié. 

            Sachez enfin que notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste a gagné presque cent "amis" cette semaine : elle a accueilli son 1.400ème "ami" samedi, à 17h32, et nous nous sommes fixés comme objectif, pour commencer, d'avoir 5.000 "amis": il nous faut annoncer, rendre compte, expliquer... à toujours plus de gens, et cette Page est l'un des moyens d'y arriver. Aidez-nous donc à la développer, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous.

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Un ”L'ombre d'un doute” à ne pas manquer, ce mercredi 12 septembre, sur France 3 : Fallait-il guillotiner Marie-Antoinet

    l'ombre d'un doute,marie antoinette,franck ferrand        Présenté par Franck Ferrand, hélas à 23h10 (durée : 1h10).

            Les chroniqueurs nous promettent "un documentaire marquée du sceau de l'objectivité", concernant un personnage historique dont "l'image que l'on a perpétuée a été longtemps empreinte d'idéologie".

               Un pas de plus dans le processus de "dé-révolution" des esprits ? On peut l'espérer, selon ces mêmes chroniqueurs qui assurent que "la question de la culpabilité de la Reine et de la légitimité de sa condamnation en constituent le fil rouge" (de l'émission). Les chefs d'accusation y sont passés au crible; les conclusions découlent de documents d'archives précieusement conservés"...

                 Anne-Claire Ordas pointe une condamnation à mort "malgré un dossier à peu près vide"; et note que "depuis quelques années, la tendance est à la réhabilitation de la souveraine, victime des soubresauts de l'histoire, et dont la grandeur se révéla dans l'adversité. Ce magazine ("L'ombre d'un doute, ndlr) poursuit l'entreprise, textes à l'appui, avec un juste sens critique..."

                Trois chefs d'accusation sont évoqués par les chroniqueurs :

    1. "L'un des chefs d'accusation porte sur al vie privée prétendument dissolue de la Reine. Les pamphlets et les caricatures de l'époque témoignent d'une agressivité extrême. Les rumeurs les plus folles circulaient sur son compte - du pain bénit pour l'accusation. Pourtant rien ne permet de supposer un quelconque écart de conduite."

                Premier bon point : c'est plutôt "la République" qui a développé et excité la xénophobie ("à mort, l'Autrichienne !") jeu dangereux, surtout pour qui prétend donner des leçons de morale à la terre entière... 

    2. "Un train de vie dispendieux a également été mis en avant. La Reine a été accusée d'avoir dilapidé les finances publiques. Les factures archivées révèlent, en effet, son goût pour les bijoux et les toilettes : des dépenses parfois importantes, qui ne peuvent cependant pas expliquer la faillite de l'Etat. La cause de la dette est plutôt à chercher du côté de la guerre menée en Amérique."

                 Deuxième bon point, deuxième mensonge officiel bien établi qui va tomber ?

    3. "Le chef d'accusation le plus grave concerne la trahison et l'intelligence avec l'ennemi."

               Décidémment, on vient de quitter Maurras, condamné pour le même motif abracadabrantesque en janvier 1945, 219 ans après Marie-Antoinette : cette République aime bien l'intitulé "intelligence avec l'ennemi" ! C'en devient une obsession !

               Or, dit pour sa part Marie-Lorraine Roussel, "Marie-Antoinette, qui était autrichienne, a gardé des liens étroits avec sa famille, qui exerçait une certaine emprise sur elle. Elle lui a fourni des informations secrètes, non pas dans une démarche de trahison mais avec la volonté de défendre la monarchie absolue et de protéger le pouvoir du Roi. Emportée par la tourmente révolutionnaire, elle n'a eu droit qu'à une parodie de justice, sans preuves ni témoins fiables. Mais, portée par une foi fervente et un sens profond du pardon, elle a montré, tout au long de son procès, et jusqu'à l'échafaud, une grande dignité. Ce que personne ne lui a contesté."

                   En somme, pour Marie-Antoinette aussi, on peut reprendre cette expression employée pour d'autres : "des fleurs en enfer". Dans les torrents de haine, de mauvaise foi, d'hystérie collective et de fureur sanguinaire poussée à son paroxysme que fut la funeste Révolution, la grandeur d'âme et la majesté de la reine - comme celle du Roi, neuf mois auparavant - furent bien "des fleurs en enfer" et un grand message...

               Encore un pas dans le processus de dé-révolution ? Réponse mercredi soir..... 

    l'ombre d'un doute,marie antoinette,franck ferrand

    Marie-Antoinette, par Joseph Boze

    "Joseph Boze fut peintre de Louis XVI", lit-on sur le Mur des Fastes du jardin de la maison de Maurras, à Martigues, honorant ainsi ce grand peintre et cet homme courageux qui eut l'audace de déclarer, en pleine Convention, lors du pseudo-procès de Marie-Antoinette :  "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"....

  • On connnaissait ”Paris brûle-t-il ?”, voilà qu'on voudrait nous jouer ”Marseille coule-t-elle ?”

    ...une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet)

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetPendant plusieurs jours "on" nous a bassiné avec "l'info" (!) : Marseille coule ! En boucle, sur les télés permanentes, en gros titres sur les Une de divers journaux, on y a eu droit jusqu'à saturation : le naufrage était sûr, aussi sûr que celui du Titanic, Marseille coulait !

    Même le Premier ministre s'y est mis : dans la (très) mauvaise série, Plus gesticulateur que moi, tu meurs, apellée aussi Plus je brasse de l'air et plus on croira peut-être que j'existe, il est venu vivre deux jours à la Préfecture ! Alphonse Daudet, dans la veine de Le sous-préfet aux champs, en aurait probablement tiré un conte savoureux, genre Le Premier ministre au bord de l'eau, ou "à la plage", ou quelque chose dans ce style : mais Alphonse Daudet n'est plus là, et la littératue française a perdu quelque chose !

    Bon.

    Mais, si on redevenait sérieux ?

    (Illustration : le Une du quotidien La Provence du samedi 12 mai  2012)

    N'en déplaise à X, Y ou Z, Marseille ne coule pas. En vingt-six siècles d'Histoire, elle en a vu d'autres, et des choses pénibles, et réellement tragiques : en 1423, mise à sac par les Aragonais, et livrée au pillage, tous les habitants rescapés s'étaient enfuis, pour éviter une mort certaine, et pendant trois jours la ville fut vide de population, comme disparue de la carte, rayée de l'existence. Soixante ans avant que la Provence et donc Marseille, ne deviennent Françaises, il fallut que le Roi de France Charles VII exemptât de taxes les marchands de bois du Dauphiné et des environs pour qu'ils fournissent des poutres bon marché, nécessaires à la reconstruction des maisons : les habitants, traumatisés tardaient en effet à revenir à Marseille, et il fallut donc l'appui du Roi de France, pourtant non concerné, pour trouver tous les moyens possibles de les inciter à réintégrer leur ville...

    Aujourd'hui, on n'en n'est pas là. Certes, un dix-neuvième "jeune" s'est fait buter par un autre "jeune" : que voulez-vous, ma pauvre dame, les "jeunes" d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient ! Ils n'ont pas les mêmes conceptions du nettoyage que nos ancêtres, c'est le moins que l'on puisse dire !

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetEt, le problème, il est là, et il est très simple : ce qui coule, ce n'est pas Marseille, ce sont les parties gangrenées de Marseille, pourries jusqu'au trognon par les Mafias qu'un Pays légal insensé a volontairement implanté sur tout notre territoire, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. Les 1.500 quartiers difficiles officiellement recensés sont, en réalité, bien plus nombreux, et ce sont eux qui coulent...

    Il y a un chiffre que La Provence a donné plusieurs fois : il y aurait entre 150.000 et 200.000 musulmans à Marseille. Mais, s'est-on demande une seconde si, à Marseille comme ailleurs en France, "on" avait les infrastructures nécessaires (logements, places d'écoles et de crèches, postes de travail, transports etc...) pour recevoir "entre 150.000 et 200.000 musulmans" ? Ce serait, bien évidemment, la même chose avec des Inuits, des Tamouls, des Ottentots ou des Indiens d'Amazonie...

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetQuand "on" fait "entrer" pendant des décennies 200.000 étrangers par an, et qu'on en régularise 30.000 clandestins, sans compter évidemment ceux qui passent à travers les mailles d'une comptabilité non tenue parce que non tenable; quand on fait une folie pareille, à quoi s'attend-on, à quoi faut-il s'attendre ? A ce que, d'un simple coup de baguette magique, ces 230.000 personnes deviennent des agrégés de médecine ou des lauréats de Normale'Sup, vivant à Juan-les-Pins l'hiver et à Deauville l'été ? Ou bien à ce qu'ils aillent s'entasser dans des banlieues sordides où, n'ayant aucune perspective d'avenir, ils seront la proie facile de toutes les Mafias et de tous les trafics qui leur permettront de "s'en sortir" : prostitution, trafics d'armes ou de drogue etc.

    Illustration de ce que nous disons là : ce vendredi 7 septembre, sur une chaîne télé d'infos permanentes, un journaliste interroge un "jeune" de 19 ans, nonchalamment accoudé sur une barrière; on ne voit ni son visage ni même son buste : seuls sont visibles son pantalon et ses chaussures, d'une grande élégance et d'un grand prix, comme il va le dire. Il explique au jourtnaliste qu'il a commencé à 13/14 ans, tout en bas de l'échelle, comme guetteur; il se "faisait' deux à trois mille euros par mois ! Maintenant, c'est normal, il est monté en grade et il gagne plus; il n'a pas dit combien, mais il dit quand même au journaliste qu'il a tout ce qu'il veut, les fringues, le matériel hi-fi, les sorties, les filles, tout; et il conclut d'un grandiose : "je ne vais tout de même pas travailler pour mille euros par mois...". Ben voyons !

    Voilà, il est là, le problème, et elle est là la réponse à la question Marseille coule-t-elle ?

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetNon, Marseille ne coule pas. Ce qui coule, nous l'avons dit, ce sont ces Cités  gangrenées et irrécupérables, dont il faudra bien - et le plus tôt sera le mieux - débarrasser et Marseille et toutes les villes de toute la France. Par un changement et un durcissement sans précédent de nos lois, permettant enfin de déchoir et d'expulser en masse ceux qui n'auraient jamais dû venir chez nous et qui, une fois venus, doivent en repartir...

    On voit que, évidemment, le problème est politique.

    Il ne sera bien sûr par réglé par le Système qui l'a créé, par ce Pays légal, par cette République idéologique qui, hélas, nous gouvernent. Il ne le sera, comme le disait Léon Daudet, que par une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime" (Vers le Roi, Nouvelle Librairie nationale, Chapitre II, page 43)...

  • MAURRAS A LA UNE : CE SERAIT BIEN AUTRE CHOSE S’IL AVAIT « GAGNE »

    maurras cahier de l'herne.jpg        Nathalie Kosciusko-Morizet est, à l’évidence, une femme intelligente et distinguée. Elle a de la classe et de la tenue; sa beauté séduit. Et puis, elle a, par ailleurs, un passé, des origines ; une famille et une histoire. Ceux qui ne croient pas que nous soyons d’abord des héritiers, mais, plutôt, de libres contractants, feront bien de lire la fiche que lui consacre Wikipédia. Sous toutes réserves, car Wikipédia n’est pas une garantie d’exactitude, nous ajoutons, en fin de note le lien qui y conduit. Lisez-la. Vous y trouverez de solides éléments d’explication.

            Explication à quoi ? A ce que son dépit, après la défaite de son camp, avec lequel elle s’est trouvée en désaccord, où son influence ne s’exerçait plus assez à son goût, dont elle désapprouvait les orientations de campagne, ait soudainement  trouvé un bouc émissaire, un responsable inattendu, sur lequel transférer ce dépit : Charles Maurras, via Patrick Buisson, le conseiller de Sarkozy, objet de sa détestation !

            Ainsi, Buisson, instrumentalisant Sarkozy, aurait voulu faire gagner non le président sortant, mais Charles Maurras ! Comment une personne intelligente peut-elle imaginer et prononcer, en public, pour une diffusion dans toute la presse, sur toutes les radios, toutes les chaînes de télévision, une hypothèse plus alambiquée, plus ridicule, plus improbable ? Et tous les commentateurs, tous les éditorialistes, tous les politologues, d’y faire aussitôt le plus large écho.   

            Sans s’interroger sur ce que cette affirmation saugrenue pouvait bien signifier. Quel sens a-t-elle ? Et qui est ce Charles Maurras improbable que l’on aurait, en haut lieu, voulu faire gagner et qui serait, en dernière analyse, le responsable de la défaite de Nicolas Sarkozy ? Personne ne s’y arrête. Personne ne relève l’énormité du propos. Personne ne cherche à savoir qui était ce vieil homme de nouveau accusé d’une défaite, mais de si petite dimension, cette fois-ci, qu’elle ne le concerne ni de près ni de loin, alors que ses disciples, commémorent le soixantième anniversaire de sa mort ! A cette classe politicienne et médiatique, le fond importe peu. Seule l’image compte. Et celle qu’ils ont forgée de Charles Maurras, toute faite, toute simple, toute bête, toute convenue, est négative. Elle est commodément située, reléguée, à l’extrême-droite. Elle se veut chargée d’opprobre. Cela leur suffit.

            Que Nathalie Kosciusko-Morizet ait trouvé le moyen d’impliquer un Charles Maurras convenu et faux, dans la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, que ce nom lui soit, spontanément ou non, venu à l’esprit, dans cette circonstance, peut s’expliquer simplement par le contexte personnel et familial de cette femme politique, par goût personnel, mais aussi, par atavisme. Contexte de vieille haine devenue instinctive. Mais plus largement, l’épisode en dit long sur le désarroi et le vide idéologique dans lequel se débat le personnel politique de cette Vème république, finissante, comme il y a cinquante quatre ans, la IVème.

            Bien que, en effet, dans les dernières semaines de sa campagne, Nicolas Sarkozy ait tenté de réveiller à son profit tout un vieux fond patriotique français, sa victoire, en aucun cas, n’eût été celle de Charles Maurras.

            Edgar Morin, lui, a publiquement déploré la vacuité dont nous venons de parler et l’absence, le manque de toute grande pensée politique dans le paysage français et, sans-doute, européen. Parmi celles-ci, il distingue trois grandes familles : celle issue de Marx (le matérialisme révolutionnaire ; le communisme) ; celle issue de Tocqueville (La démocratie, le libéralisme) ; celle de Maurras (la Tradition, contre la Révolution).  

            On sait que la première a fini dans l’impasse d’un univers concentrationnaire aujourd’hui effondré. Edgar Morin, lui-même, se refuse, désormais, à l’emploi du mot Révolution. Son opposé, la démocratie mondialisée, se craquelle et son unique vrai ressort, le matérialisme consumériste, l’abondance, fût-elle misérable, ne sont plus vraiment au rendez-vous.

            Maurras n’était pas ce qu’il est trop commode de nommer un extrémiste. Mais il est vrai qu’il était soulevé par la passion, parfois violente, de la France, et de la civilisation classique, qu’il voyait, l’une et l’autre, menacées de mort. Cette passion violente peut expliquer des excès ou des erreurs. Elle ne rend pas sa pensée caduque. Dans l’effondrement successif des divers avatars de la Révolution, sa pensée, une pensée axée sur la Tradition, est, peut-être, aujourd’hui, la seule qui tienne encore debout. Une pensée, comme disait Boutang, venue des profondeurs. Une pensée qui sauve. Pour Maurras, là est, ou serait, sa vraie victoire. Le reste, ce sont, évidemment, des enfantillages et des sottises, tout simplement. Il eût pourtant été paradoxal que, nous qui sommes maurrassiens, nous n'y réagissions pas.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Kosciusko-Morizet

  • L'Editorial du n° 108 de Politique magazine : Bientôt, le désenchantement....

        ( A consulter : Le Site de Politique magazine ).

    politique magazine 108 JUIN 2012.jpg        Le corps électoral français, qui penche globalement à droite, s’est donc choisi un président de gauche. C’était presque écrit d’avance. Conséquence d’un "vote sanction" contre le président sortant, usé par ses cinq années de pouvoir et par les polémiques incessantes qui auront émaillé son passage à l’Élysée. L’accession de François Hollande à la présidence de la République est une des incohérences fondamentales de ce scrutin. Combien sont-ils à avoir choisi le candidat socialiste par adhésion réelle à l’homme et à ses idées ? Une certaine forme de suffrage universel montre ici ses limites qui consacre un chef de l’État avec près de 20% d’abstentions et plus de deux millions de bulletins blancs ou nuls. Sorti de sa fonction raisonnable de mode de désignation du ou des représentants de la nation, érigé en principe même du pouvoir qui se transforme en réalité en plébiscite du chef de l’exécutif, ce qui est le cœur de notre modèle institutionnel est toujours marqué de cette ambiguïté. La légitimité du président sorti des urnes ? Plus de 11 millions de Français ont refusé de se prononcer pour l’un ou l’autre des deux candidats !

            Ces considérations ne sont pas celles de nos médias, tombés en véritable pâmoison devant chaque fait et geste du nouveau président. Que ce soit pour la formation du gouvernement ou pour ses premiers pas à l’étranger, les commentateurs, énamourés, sont sous le charme. Grâce à lui, la France et l’Europe sont sauvées ! Et Angela Merkel n’a qu’à bien se tenir. N’a-t-elle pas vu Barack Obama, himself, se rallier à la cause de la « croissance », cette « croissance » avec laquelle renouerait la zone euro comme par magie, ou plutôt, grâce au prestige et à la force de persuasion du président français ? Mieux, le monde entier adhérerait sans discuter aux positions de François Hollande !

            Il apparaît une fois de plus que l’information en France est orientée et qu’elle l’est toujours dans le même sens. Mais cette escroquerie médiatique n’aura qu’un temps. La réalité s’imposera ; dans peu de temps, il faudra déchanter et les commentaires triomphaux ne seront plus de saison. À l’évidence, l’Allemagne, qui, de plus, se trouve en période préélectorale, refusera de financer les fameux « eurobonds » réclamés à cor et à cris par les socialistes français. Sous les applaudissements des députés du Bundestag, Angela Merkel a d’ores et déjà rejeté toute idée d’une politique de relance en Europe fondée sur la dépense publique. Au nom de quoi son pays accepterait-il d’entretenir à crédit des Grecs qui ne tiennent aucun de leurs engagements ou des Français qui ne parlent qu’embauches de nouveaux fonctionnaires et retraites à 60 ans ?

            Dans de telles conditions, François Hollande aura du mal à tenir son pari de la croissance à crédit. Et pendant que les déficits s’aggraveront, que la dette française sera de plus en plus incontrôlable et que les comptes publics se détérioreront toujours plus vite, passeront les réformes « sociétales » : « mariage homosexuel », assouplissement de la loi sur l’euthanasie, droit de vote des étrangers… et quoi d’autre encore ?

            Mais le plus urgent, pour lui, aujourd’hui, c’est de gagner les élections législatives. On sait que, sous la Ve République, le président élu obtient toujours dans la foulée une majorité à l’Assemblée nationale. Et cette victoire pourrait être encore amplifiée par les divisions au sein de la droite entre, d’un côté, une UMP déjà déchirée par la guerre des chefs, et, de l’autre, un Front national bien décidé à lui faire payer son refus de toute alliance, même localisée et temporaire. Refus stupide et attitudes suicidaires qui laisseront aux socialistes le champ libre pour remettre en cause tout ce que Nicolas Sarkozy a fait et surtout ce qu’il a fait en bien. « Droite », « gauche » : où est la vision d’avenir à long terme ? Où est la continuité ?

            L’élection présidentielle – et même les législatives qui en sont, dans notre système, le prolongement – ne règle aucun problème. Pire, elle en crée de nouveaux en divisant les Français et en entretenant un climat de guerre civile qui ne se trouve pas à ce degré-là dans les autres pays démocratiques.

            Pour s’en convaincre, on lira dans ce numéro les articles consacrés à la reine d’Angleterre, Élisabeth II. Voilà une souveraine, arbitre du jeu politique, qui, depuis 60 ans, suscite l’admiration et l’affection du peuple le plus anti-conformiste de la planète. La vieille dame de 85 ans a, certes, peu de pouvoirs concrets, mais elle est le symbole vivant de l’unité d’un pays dont le plus haut sommet de l’État n’est pas l’enjeu de luttes partisanes. Toute ambition personnelle politicienne trouve dans cette institution nationale qui domine l’histoire son frein naturel et sa mesure. Il devrait y avoir là matière à réflexion sur la pérennité de nos propres institutions. ■

  • Reims, programme des Fêtes du 600ème annivesraire de Jeanne d'Arc

    Mercredi 30 mai :


    • Conférence « Jeanne d'Arc à Reims » par Patrick Demouy, professeur d'histoire médiévale, à 18 h 30 à la salle des fêtes de l'hôtel de ville.
     

    Samedi 2 juin :


    • A 14 heures, ouverture du village médiéval, place du Forum, rue Colbert (entre la place du Forum et la place Royale), rue du Cloître, rue du Grand Crédo, place des Martyrs-de-la-Résistance et rue Robert-de-Coucy.

    • Jardin Henri-Deneux (sur l'arrière du Palais du Tau) : campement médiéval et tir à l'arc ; présentation de loups et des oies de Pépiloué.
    • Place des Martyrs-de-la-Résistance : campements et combats.
    A 21 h 30, spectacle « Le Jeu de Robin et Marion » (Adam le Bossu et Tony Amirati). En déambulation : les compagnies Les Pies, Soukha, les Derniers Trouvères, Les Tornals, la Carité de Guingamor, les Mercatores, les Doedelsacks, les Oies de Pépiloué.
    • Au cryptoportique : de 14 h 45 à 15 h 15, la Carité de Guingamor ; de 15 h 30 à 16 heures, la compagnie Soukha ; de 16 heures à 16 h 30, les Derniers Trouvères ; de 17 h 15 à 17 h 45, les Tornals ; de 18 h 15 à 18 h 45, les Mercatores ; de 19 h 30 à 20 heures, les Pies, farces et fabliaux du Moyen Âge, jonglerie et acrobaties ; de 21 heures à 21 h 30, les Doedelsacks de la Cote ; à 21 h 45, Companye of strangers of Canterbury.
    • Place Royale : les Baladins de la Vallée d'argent présentent la caravane de Samarkande avec ses dromadaires de Mésopotamie et des Indes, ses chameaux de Bactriane, et ses yacks de Mongolie et du Tibet. Balades proposées aux enfants.
    A 15 h 30 et 17 h 45, spectacle humoristique « Les Elixirs de Cornelius » (en présence de Jeanne d'Arc) au pied de la statue de Louis XV : théâtre, musiques, exploits, jonglage, équilibre, rire et humour. Compagnie du Lion de Flandre.
    A 20 heures, concert, en présence de Jeanne d'Arc et Jehan de Chesney. Compagnie les Tornals.
    A 20 h 45, spectacle de feu « Tribal Médiéval ». Compagnie du Lion de Flandre. En déambulation : les compagnies les Mercatores, les Tornals, la Carité de Guingamor, les Pies, les Derniers Trouvères, Soukha, les Oies de Pepiloué, les Doedelsacks.
    • Place du Forum : à 15 heures (en présence de Jeanne d'Arc) et à 17 h 45, vol de rapaces. Fauconnerie Marche.
    A 16 h 30 (en présence de Jeanne d'Arc) et 20 h 15, grand spectacle équestre médiéval. Compagnie Kalembredaine.
    • Parvis de la cathédrale : à 15 h 15 et 17 h 45, les Doedelsacks de la Cote, groupe de cornemuses flamandes unique en France.
    A 23 heures, « Rêve de Couleurs », spectacle présenté également le vendredi 1er juin et le dimanche 3 juin à 23 heures.
    • Place de l'Hôtel-de-Ville : de 22 à 23 heures, Fantaisie Nocturne, spectacle de feu, de jongleries et d'équilibres.
    • Chevet de la cathédrale : partagez la vie des chevaliers. Présentation de loups et des oies de Pépiloué.
     

    Dimanche 3 juin :


    A 10 h 10, cérémonie officielle devant la statue de Jeanne d'Arc.
    A 10 h 25, accueil de Jeanne par Monseigneur Thierry Jordan, archevêque de Reims, sur le parvis de la cathédrale.
    A 10 h 30, messe solennelle en la cathédrale.
    A 11 h 45, apéritif au Palais du Tau proposé à tous et animé par la compagnie la Carité de Guingamor, les Derniers Trouvères et la Companye of strangers of Canterbury.
    A 11 heures, ouverture du marché médiéval.
    • Cryptoportique : à 14 heures, Les Mercatores ; à 17 heures, Les Tornals ; à 18 heures, Companye of strangers of Canterbury.
    • Place du Forum : à 14 h 30 et 16 h 30, vol de rapaces.
    A 15 h 30 et 17 h 30, grand spectacle équestre médiéval.
    • Place Royale : vers 16 h 15, Caravane de Samarkande, Les Baladins de la Vallée d'Argent.
    A 15 h 45, Les Mercatores ; à 17 heures, spectacle humoristique « Les Elixirs de Cornelius ».
    • Basilique Saint-Remi : à 15 heures, départ du grand cortège du Sacre jusqu'à la cathédrale.
    • Chevet de la cathédrale : plongez au cœur du Moyen âge et partagez la vie des chevaliers.
    • Parvis de la cathédrale : à 15 h 15, Si Jeanne m'était contée… Rétrospective de la vie de Jeanne d'Arc par le Roi d'Armes Jehan de Chesney. Animations festives. Compagnie du Lion de Flandre.
    A 16 heures, arrivée du grand cortège du Sacre.
    A 18 h 15, grand final musical en l'honneur et en présence de Jeanne d'Arc et Charles VII, pour fêter les 600 ans de sa naissance. Plus de 60 musiciens médiévaux, bateleurs, saltimbanques, et les Compagnies du Lion de Flandre, les Doeldelsacks de la Cote, la Carité de Guingamor, les Pies, Soukha, les Tornals, les Derniers Trouvères, les Mercatores et la Compagnie Faï.

  • Un quinquennat, c'est trop court...

            Peut-on sortir d'un jugement essentiellement épidermique et  surtout chargé d'affect, sur Nicolas SARKOZY, au risque d'en oublier la responsabilité du Système lui-même, qui est pourtant la plus fondametale ? Peut-on, à son endroit, faire montre tout simplement d'objectivité, d'esprit politique ? 

    chauvin2.jpg

            C'est, en tout cas, ce que Jean-Philippe CHAUVIN vient de faire dans son blog et nous trouvons sa réflexion assez pertinente pour la soumettre à nos lecteurs..... 

    La grande réunion sarkoziste de Villepinte a-t-elle relancé la campagne du président-candidat ? Les analystes ont besoin d'un peu de temps pour le dire mais est-ce, en fait, le plus important ? Dans ce combat des chefs qu'est une élection présidentielle au suffrage universel direct, ce qui m'intéresse, en définitive, ce sont les idées, les propositions, les projets et ce qu'ils peuvent entraîner, que cela soit en positif ou en négatif.

     Ainsi, les propos de M. Sarkozy sur l'Europe et la gestion de l'immigration ont-ils retenu toute mon attention, et suscité mon scepticisme, et j’en reparlerai dans une prochaine note. Contrairement à ce que je pourrais être tenté de faire si j'étais moi-même candidat et adversaire du président sortant, je ne m'attarderai pas sur le fait, indéniable, que M. Sarkozy n'a pas, en cinq ans de présidence, tenu une grande part de ses promesses de 2007 ni sur celui qu'il propose aujourd'hui ce qu'il a eu cinq ans à l'Elysée pour faire et qu'il n'a pas fait. Simplement parce que je suis persuadé que le temps du quinquennat est beaucoup trop court pour engager des politiques à long terme, surtout si elles doivent être impopulaires dans le court terme des 5 ans de la présidence, quel qu'en soit le représentant du moment. D'autre part, l'on sait que les 100 premiers jours d'un nouveau président sont déterminants et il faut bien avouer que ces 100 premiers du Sarkozy 2007 ont été brouillés dès le départ par des erreurs, voire des fautes, symboliques, entre le Fouquet's et le yacht Bolloré : plus rude ensuite fut le chemin d'un président qui passait pour le président des riches, et qui confondait « être populaire » et « être vulgaire », au risque de dégrader la figure présidentielle...


    En 2007, M. Sarkozy rêvait d'être le "bras droit" du président des Etats-Unis...

    En 2012, c'est avec Angela qu'il convole...


    De plus, M. Sarkozy a eu à affronter une crise qui, en fait, couvait depuis longtemps et qui n'est que l'accélération de la « grande transition » entre pays de la Triade (et donc de la zone euro) et puissances émergentes (en fait, déjà émergées depuis quelques années), et globalisation de la domination des grandes féodalités financières mondiales au détriment des Etats politiques anciens.

     Pas facile alors de mettre en place tout ce que l'on a annoncé ou promis, me semble-t-il, et ceux qui attaquent M. Sarkozy sur son seul bilan commettent une erreur dont ils pourraient avoir, eux aussi, à se repentir s'ils arrivent au pouvoir dans les mois prochains !

     Je vous rassure, je ne suis pas devenu sarkoziste ! Mais je ne trouve pas heureux de faire de la démagogie, y compris contre l'actuel locataire en bail précaire de l'Elysée : ni heureux ni constructif ! De plus, faire porter à M. Sarkozy toutes les insuffisances, errements et malheurs de son propre quinquennat c'est laver la République de tout soupçon quand, justement, c'est son principe même d'un « temps politique raccourci » qui empêche toute politique du long terme pourtant nécessaire ! L'écueil sur lequel la présidence Sarkozy est en train de s'échouer est le même que celui qui risque, demain, de déchirer la coque d'une éventuelle (et déjà annoncée sans beaucoup de précautions) présidence Hollande...

     Si l’on veut redonner sa juste place au temps dans la pratique politique de l’Etat, à l’inscription des politiques fondamentales dans la durée, encore faut-il penser à enraciner la magistrature suprême de l’Etat dans le long terme et dans la suite naturelle des générations… N’accusons pas M. Sarkozy de tous les maux : il en a sa part et elle est importante, bien sûr, mais la République quinquennale fait aussi son propre malheur et celui des Français. D’ailleurs, certains évoquent désormais de plus en plus ouvertement l’erreur qui fût faite de raccourcir le mandat présidentiel en 2000, erreur que les royalistes avaient signalée avec force arguments : ces derniers, dont j’étais et suis toujours, proposaient plutôt l’allongement du mandat du Chef de l’Etat, jusqu’à la « perpétuité » !


    La question sociale et les banlieues : des dossiers qui souffrent de la discontinuité des politiques présidentielles... La monarchie pourrait bien être le meilleur moyen de résoudre cette difficulté institutionnelle !


    S’il est des règnes qui ont duré moins de temps qu’un quinquennat, la continuité dynastique a cet immense mérite de ne pas remettre en cause à chaque changement de souverain les « grandes politiques engagées » ou, plus sûrement, la pérennité de l’Etat et de sa représentation, ce qui est déjà beaucoup et plus rassurant que ces « inachèvements » présidentiels dont la France n’a pas eu, dans l’histoire politique, à se réjouir

     (Lundi, 12 Mars 2012 22:01)

  • L' ”idée” de François Hollande : Taxer à 75% ? Il faut des boeufs, pour tirer une charrue.....

            Qu'il faille trouver de l'argent est une évidence; car "faire fonctionner" la France (comme, du reste, l'avoir construite...) coûte cher : c'est une autre évidence. Nous ne sommes pas naïfs, et nous savons bien qu'il faut toujours, à un moment où à un autre, prendre l'argent quelque part. 

            Cela dit, il y a tout de même un écart entre le fait de payer des impôts et le fait d'être soumis à des taux d'imposition confiscatoires...

            Il n'est nullement anormal que, plus on a d'argent, plus on paye d'impôts, mais toute chose à ses limites. Et il nous semble bien qu'un certain François Mitterand, président de la République "de gauche" (officiellement...) a dit, un jour, une phrase que François Hollande semble avoir oubliée : trop d'impôt(s) tue l'impôt....

            Mitterand parlait en général, mais la remarque vaut aussi pour les plus riches. Prétendre les taxer à 75%, à partir d'un certain seuil, est-ce bien raisonnable ? La Fontaine, si nous avions la chance de l'avoir encore parmi nous, en tirerait peut-être une fable, qu'il pourrait appeller, par exemple, La charrue et les boeufs, et dont l'histoire pourrait être celle-ci : il faut des boeufs pour tirer une charrue; mais, à force de crier "haro !" sur les boeufs, les "anti-boeufs" et leurs incessants décrets anti-boeufs firent tant et si bien qu'il y eut de moins en moins de boeufs pour tirer la charrue; et, comme morale : que fera-t-on, quand il n'y aura plus de boeufs ? Et qui tirera la charrue ?...

            Bon, c'est entendu, François Hollande et son ex-compagne n'aiment pas les riches. C'est-à-dire - situation schyzophrénique... - qu'il ne s'aime pas lui-même, puisqu'il a, entre autre, quelque bien du côté de Mougins où le moindre garage à vélo vaut de l'or; et qu'il aime encore moins Bergé, Fabius et compagnie, sans parler de Strauss-Kahnn et de son épouse pour lesquels, là, vu leurs milliards, ce doit être quelque chose qui ressemble à de la haine...

            Mais passons, l'important, ce ne sont pas les contradictions internes d'une gauche assez souvent "gavée d'oseille" (on nous pardonnera la familiarité...), l'important, c'est la France. Et, surtaxée, tondue comme elle l'est, championne des prélèvements obligatoires comme elle l'est, prétendre alourdir encore la barque, fût-ce pour les plus riches, cela nous ramène à ce que disait Tonton (Mitterand pour les intimes...) dont le petit neveu (François, toujours pour les intimes....) semble avoir oublié la leçon : trop d'impôt(s) tue l'impôt... 

            Pour approfondir un peu ce thème, nous avons choisi de l'illustrer avec deux documents : le premier émane de France info, le second de TF1...

    1. Sur France info, dans la rubrique Tout info, tout éco, d'Emmanuel Cugny, du mercredi 29 février, on a pu entendre ce décryptage neutre et serein, intelligent et positif (dans lequel il est clairement dit : "Que peuvent faire les politiques ? Eh bien, inscrire leur action dans le long, et non dans le court terme...") : la rubrique dure 2'33", on entre dans le vif du sujet à partir de 1'90" :

    http://www.franceinfo.fr/economie/tout-info-tout-eco/election-presidentielle-entre-engagements-de-campagne-et-realites-economiq-542267-2012-02-29

     2. Quant à TF1, la chaîne a présenté un reportage su Ces évadés fiscaux qui trouvent refuge en Suisse....      

            Ces personnes ont tort, évidemment, et l'on ne peut en aucune façon justifier cette nouvelle forme d'Emigration qui, comme toutes les autres, prive le pays de forces vives...

            Il n'en demeure pas moins que, s'ils ont tort de partir, on peut et on doit, aussi, critiquer les aberrations d'un Système qui les incite à fuir.....  

            Si la France connaissait une fisaclité juste, compréhensible et, surtout, efficace (un des expatriés le dit, vers la fin du reportage...) on ne songerait pas à frauder, ou en tout cas - car il y aura toujours des fraudeurs... - cela ne prendrait pas de telles proportions...

            Là, c'est la France qui perd.... 

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                   MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)




    Roland HUREAUX  Essayiste
    Raison et déraison : le véritable enjeu du mariage homosexuel  Les opposants au mariage homosexuel ont tort de ...
    Ivan RIOUFOL Journaliste
    La droite doit aussi répondre à la crise oubliée de la nation L'installation de Marine Le Pen dans le tiercé de 2012, ...
    Eric ZEMMOURJournaliste
    Hollande, judoka consensuel De ses faiblesses, il a fait une force, de ses limites, un atout.
    Roland HUREAUX Essayiste
    Francois hollande : premier pas, faux pas  Immédiatement après avoir été investi candidat du parti socialiste à ...
    Philippe BILGER Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés
    Un exemple de démocratie  La dureté de la vie politique est telle ...
    Sylvain GOUGUENHEIM  Historien médiéviste, Professeur agrégé 
    Au nom de l’euro, le mépris de l’Histoire  A l’époque des empereurs Macédoniens (IXe-XIIe siècles), ...
    Gérard-François DUMONT Recteur d'académie, géographe
    Les conséquences géopolitiques de "l’hiver démographique" en Europe  En science de la population, la période élémentaire d’analyse ...
    Jacques BICHOT  Economiste, Professeur émérite à l’université Lyon 3
    N’en demandons pas trop aux banques centrales !  Les banques centrales, et particulièrement la BCE, ...
    Christophe GEFFROY  Journaliste, fondateur de La Nef
    L'Église et la financ e  Le Conseil pontifical Justice et Paix ...
    Henri HUDE  Professeur agrégé de philosophie
    L'OTAN, d'un point de vue philosophico-politique (1)  L’OTAN est le bras armé de l’empire libéral.
    Roland HUREAUX Essayiste
    Démocratie contre droit divin : une fausse alternative  Longtemps a prévalu dans les milieux catholiques français, ...

             Extrait du Dumont, Les conséquences géopolitiques de "l'hiver démographique" en Europe (Conférence donnée aux Bernardins, 9 novembre 2011) :

                En science de la population, la période élémentaire d’analyse est particulièrement longue, puisqu’elle correspond à la durée s’écoulant entre deux générations, soit une trentaine d’années.

             Ainsi faut-il une telle durée pour renouveler les générations.


            Tout changement démographique engendre donc des effets qui s’inscrivent sur une période au moins trentenaire - et même au-delà - c’est pourquoi cette durée constitue une unité de mesure essentielle en démographie.

               Or, à l’examen des données des années 2000 en Europe, l’abaissement de la fécondité au-dessous du seuil de simple remplacement des générations atteint cette durée dans un nombre croissant de pays européens. En conséquence, les projections démographiques annoncent un vieillissement accru et une contraction possible de la population européenne, contraction déjà entamée dans quelques pays et de nombreuses régions, en dépit des éventuels apports migratoires.

    Examinons d’abord comment l’ensemble des pays d’Europe a convergé vers une basse fécondité, entraînant un vieillissement "par le bas".
    En effet, le vieillissement de la population se définit généralement par l’accroissement de la proportion du nombre des personnes âgées dans la population totale. Se distinguent le vieillissement "par le bas",  résultant d’une fécondité réduisant les effectifs des nouvelles générations, et le vieillissement "par le haut", résultant uniquement de l’augmentation des effectifs des personnes âgées. Dans ce texte, nous examinerons essentiellement le vieillissement "par le bas".
    Un deuxième point portera sur la géographie de la fécondité en Europe, pour mettre en évidence les disparités dans le rythme de l’évolution de la fécondité.
    Enfin, il sera nécessaire d’analyser dans un troisième point les causes de cette faible fécondité, avant de réfléchir à ses effets géopolitiques.

    "Hiver démographique" en Europe
        
         Le nombre des décès excède celui des naissances
    À partir des années 1960, la baisse progressive de la fécondité européenne la conduit au-dessous du taux de remplacement des générations : c’est alors que débute, dans les années 1970, une période de fécondité nettement et durablement au-dessous du seuil de remplacement des générations, les effectifs des jeunes générations diminuant en valeur absolue comme en valeur relative. Pour dénommer cette situation, j’ai proposé à la fin des années 1970 l’expression "hiver démographique". Trente ans plus tard, dans les années 2000, tous les pays d’Europe ont une fécondité inférieure au seuil de remplacement des générations et l’Europe est le seul continent à enregistrer un taux d’accroissement naturel négatif...

  • Sur-administration, l'une des plaies du Système : de la guéguerre picrocholine socialiste, à Marseille, à l'exemple ”ver

            Ce pauvre gouvernement, on ne sait plus trop s’il fait peine ou s’il fait sourire, dans sa quête désespérée de quatre sous par ci, de cinq centimes par là… Bien sûr, François Fillon a raison de vouloir trouver des ressources nouvelles – et, dans son cas, des ressources tout court… - mais, enfin, le nœud du problème est bien - pour une bonne part - dans ces mal-gérances multiples et additionnées du Système qui, telles un millefeuille de folies empilées les unes sur les autres a condamné le-dit Système à l’état calamiteux de ses finances dans lequel il se trouve, aujourd’hui, par sa propre faute.  

    guerini,caselli,departements,regions

     Et si on "supprimait" Guérini ?

    Politiquement, s'entend, bien sûr, en supprimant cet échelon parasite, donc nuisible, entre les Communes/Communautés urbaines et les Régions qu'est cette autre exception française : le Département ?

    On ferait de sacrées économies... 

            La France est un grand pays riche, mais mal géré, qui mérite mieux que son état actuel : on reparlera de ces autres plaies majeures que sont les 35 heures (quelques vingt milliards par an, ou plus, tout de même…) et l’immigration : la « clandestine » étant évaluée à 5 milliards d’euros par an, et la « légale » entre 40 milliards par an, pour les uns et, pour d’autres, comme Laulan, jusqu’à 75 milliards ; toujours par an…. La France dispose donc bien de larges marges de manœuvre…..

            On s’en tiendra aujourd’hui à cette plaie plus ancienne que les deux autres, et congénitale au Système, et ce dès son origine et de par ses fondements, comme le regretté Jacques Marseille avait eu le culot de le dire sur LCI (un culot politiquement très incorrect, comme dirait Sévillia…).

            Et on s’y tiendra en partant de l’actualité la plus immédiate : à partir de deux infos, en provenance, l’une de Marseille, l’autre, d’Alsace.

            A Marseille, que se passe-t-il ? : on touche à l’absurde ; les socialistes ont touché le fond, mais creusent encore !.... une guéguerre aussi picrocholine que grandguignolesque a éclaté entre Guérini, président socialiste du Conseil général et Eugène Caselli (socialiste lui aussi), président par défaut (1) de la Communauté urbaine. On sait que Guérini, en délicatesse avec la Justice, a déclaré qu’il acceptait de démissionner si tous les membres du PS condamnés (à commencer par Harlem Désir, qui lui faisait la leçon…) en faisaient autant : il y aurait beaucoup de places vides dans l’appareil du PS : ambiance ! Donc Guérini nous refait son petit Mac Mahon – « J’y suis, j’y reste… » - et dit a son ex-copain Caselli : puisque c’est comme ça, et que tu m’as lâché, tu n’auras plus un sou du Conseil général pour ton tramway. Eh, oui, "ça se passe comme çà", au PS, à Marseille: c’est beau la démocratie, et le respect des citoyens qui, eux, le voudraient bien, ce tramway : d’abord pour se déplacer, non pas un peu mieux mais un tout petit peu moins mal ; et puis aussi parce qu’ils l’ont très largement payé, par le biais d’impôts locaux déjà au-delà du raisonnable, et qui foncent vers le confiscatoire à la vitesse du TGV lancé à son allure de pointe…

            Voilà où on en est, donc, à Marseille, en ce moment, dans le marigot du Pays légal local. La seule question est : est-ce plus minable qu’absurde, ou l’inverse ? 

            On en vient à se dire : et si l’on "supprimait" Guérini ? "Supprimer" politiquement s’entend, bien sûr : n’allez pas croire que nous lançons un appel au meurtre. Mais supprimer sa fonction en supprimant un échelon - le départemental - dans notre administartion. D’autant plus que l’idée de "supprimer" le Conseil général, donc le Département (2), n’est pas du tout nouvelle. Mais elle vient de prendre un relief particulier avec la seconde info dont nous parlions au début, et qui, elle nous vient d’Alsace.

            Là, on apprend qu’après une consultation locale, on va proposer de fusionner les trois collectivités (deux Départements et une Région) pour n’avoir plus qu’un appareil de direction. Elle est évidemment là, la solution ; et le bon sens avec : trois entités pour une Province, c’est deux de trop. Et ce qui est valable pour l’Alsace est, bien sûr valable pour toute la France. Imaginons un seul instant le gain d’efficacité et l’économie engendrée par ce passage de 3 à 1 ; puis étendons-le à la France entière : s’il n’y a pas là un gisement inexploité de plusieurs dizaines, de plusieurs centaines de milliards, on veut bien être pendu… Comparons, par exemple, la Bavière et, au hasard, la Provence ou l’Aquitaine ou Midi-Pyrénées. En Bavière, certes, un gouvernement local complet, mais un seul. En Provence, ou en Aquitaine, ou en Midi Pyrénées, respectivement 5, 6, 8 préfectures. Plus les Préfectures maritimes et les Présidences régionales. On multiplie par le nombre de Régions françaises, et l’on se demande pourquoi Fillon va grappiller trois misérables petits sous de ci, de là, en surajoutant de nouvelles usines à gaz au nombre importantissime qui existe déjà, alors qu’il a, à portée de main, pourrait-on dire, tout simplement des milliards. Des centaines de milliards. Une vraie caverne d'Ali Baba.....

            A-t-on déjà vu un mammouth gagner le 100 mètres haies ? Mais il n’y a pas qu’en sport que la sveltesse et la minceur sont un atout : les Allemands, nous le disent tous les jours, et avec eux les pays mieux gérés que nous, parce que moins corsetés, moins sur-administrés, bref, moins étouffés par une bureaucratie aussi "hénaurme" - comme dirait Flaubert - qu'inefficace, paralysée par son propre poids, et paralysante....

            On en revient, comme d’habitude, au politique, car, comme le disait Jacques Marseille, il y a le clientélisme, inhérent au Système, tel qu’il fonctionne à l’heure actuelle…. 

    (1)    : nous disons « par défaut » car, au Conseil de la Communauté urbaine, la droite est majoritaire ; comme – en voix - dans la Région, d’ailleurs : mais dans l’une comme dans l’autre - c’est beau, la démocratie… -  les minoritaires ont tous les pouvoirs, les majoritaires, aucun ; mais, bon…

    (2)   : le Département, cette invention révolutionnaire pour conçue pour "casser" les histoires locales, les traditions, les solidarités naturelles, bref, tout ce qui s’opposait à l’uniformisation et au nivellement étatique voulu d’en haut, et par en-haut, par les révolutionnaires idéologues…. …

  • Ne pas oublier l'action du Système, issu de - et au service de - la Nouvelle Religion....

            Ou : réflexion(s) sur deux réflexions...

            Setadire a partagé l'Humeur de notre note (sur JMJ/Ramadan), tandis qu'Elec 13, qui admet l'inculture et l'hostilité d'une part notable des médias, a préféré revenir sur l'état d'esprit des chrétiens, à qui il conseille vertement de se montrer plus musclés. Il n'a pas tort lorsqu'il écrit :

            "Ce que sont les journalistes des grands médias a été dit et redit. Hostilité au christianisme et, pour une part grandissante, inculture généralisée font ce que nous savons. C'est une banalité.
    Mais que valent les Chrétiens ? Que vaut leur clergé, que valent, pour une très large majorité, leurs évêques ? A la télé, ce sont les rabbins et les musulmans qui affirment le plus clairement et le plus courageusement leurs identités. Nos évêques s'y font plus plats encore que les journalistes ...
    Si les Chrétiens veulent être entendus, qu'ils commencent par changer de peau plutôt que de gémir, comme s'ils étaient devant le Mur des Lamentations."

            En effet, on aura tout intérêt à ce que "les chrétiens" se montrent plus fermes et plus résolus, et surtout leurs clergé, et leurs évêques...

            Il ne faut cependant pas sous-estimer le fait que l'état des chrétiens et du christianisme, aujourd'hui, en France, peut aussi s'expliquer par des facteurs extérieurs au christianisme. Depuis le XVIIIème et les Lumières, seule l'Eglise catholique et le Christianisme, en tant que tels, sont attaqués d'une façon frontale et à mort, pourrait-on dire. Après l'épisode révolutionnaire, mais surtout avec la prise du pouvoir par la République idéologique, en 1875, nous avons, de fait, depuis près de 140 ans, un Système à la tête de l'Etat dont le but est de réaliser définitivement la Révolution : c'est-à-dire d'effacer toutes traces de toutes racines, de tout ce qui précède, de tout ce qu'il y avait avant. "Avant", c'est-à-dire avant la Révélation de la nouvelle religion républicaine : les racines historiques et culturelles, bien sûr, mais aussi politiques (la Royauté) et, surtout, et définitivement, spirituelles : le christianisme. ...  Une Nouvelle Religion Républicaine, dont a parlé explicitement Jacques Chirac, qui savait très bien ce qu'il disait et ce qu'il faisait lorsque, encore Président de la République, il prenait l'image des Colonnes du Temple, pour évoquer les textes de 1905... "Mon but est d'organiser l'humanité sans dieu et sans roi", disait Jules Ferry à Clémenceau : Ferry avait, au moins, le double mérite de la franchise et de la plus extrême clarté!....

            Alors, certes, les catholiques ne sont pas, et ne seront jamais assez "clairs et courageux", comme la fait remarquer justement Elec 13. Mais cela ne vient-il pas aussi (surtout ?...) de cette formidable campagne aussi insidieuse que totale, et permanente, du Système contre la religion chrétienne ? Maurras disait qu'on ne construit pas sous un bombardement : c'est depuis 1875 que le christianisme est bombardé, de tous les côtés et de toutes les façons : n'avons-nous pas là, sinon la seule, du moins une autre explication de la faiblesse actuelle du christianisme en France, à mettre à côté de la tiédeur que signale Elec 13, encore une fois à juste titre ?...  

            La question, en soi, n'est évidemment qu'une hypothèse d'école, mais : où en seraient le boudhisme, ou l'Islam, ou n'importe quelle autre théorie, Religion ou école de pensée à qui aurait été livrée, pendant 140 ans, une telle guerre sans merci ? 

            On peut d'ailleurs faire la même remarque pour le Royalisme et les royalistes : notre faiblesse actuelle viendrait-elle seulement de notre tiédeur, et de la tiédeur de ceux qui nous ont précédés ? Ou est-elle, aussi, le résultat des efforts pour survivre de cette République qui, si elle gouverne mal, se défend bien ?  Et qui a su, dans l'histoire, montrer la diversité de la palette des moyens dont elle n'a pas hésité à se servir : de la Terreur et du génocide des origines, à la conspiration du silence depuis l'avantage acquis en 1945... 

             Finalement, après tant de temps, ce qui est miraculeux c'est qu'il y ait encore du christianisme et des chrétiens. Et, si l'on élargit le problème, du royalisme et des royalistes. C'est cela qui, en somme, ne laisse pas d'étonner...

             Même si on n'en fera jamais trop pour que les uns et les autres "affirment le plus clairement et le plus courageusement leurs identités"....

  • Certains travers des Grecs existent aussi, en France.... comme le rappele Money week.

           Récemmment (le 27 juillet, pour être tout à fait précis) nous passions un excellent papier de Bill Bonner dans Money Week, intitulé Rendez-nous la monarchie ! :

           MoneyWeek_N°141_du_21_au_27_Juillet_2011_(glissé(e)s).pdf

    MONNEY WEEK.jpg

            Aujourd'hui, toujours dans Monney Week, nous avons trouvé cette illustration de l'un de ces si nombreux abus de notre Ancien Régime d'aujourd'hui : car c'est aujourd'hui que nous sommes en 1789, que nous croulons sous les privilèges et les égoïsmes des privilegiés, solidement défendus par d'imposantes et nombreuses Bastilles, autrement plus redoutables - et ruineuses... - que l'ancienne forteresse quasi vide, dont les révolutionnaires ont fait un mythe dont les réalités d'aujourd'hui se chargent de montrer le ridicule.

            Certes, il ne faut rien généraliser; ni chercher à comparer, point par point, la Grèce et sa situation à la nôtre; il n'empêche, cet article prend un exemple - un seul, mais tout le monde sait bien que l'on pourrait en prendre bien d'autres....- d'un manque évident de rigueur, en France, alors que, par ailleurs, notre pays est notoirement sur-administré....

             Voici l'article :

    Pourquoi la Grèce déraille :

     

    Les mois passent, les plans de secours se succèdent mais rien ne change dans la Zone euro. Les bourses sont toujours dans le rouge, même si on observe un léger rebond mardi. En cause : toujours le risque de défaut de paiement de la Grèce et ses conséquences sur les bilans des établissements financiers, en particulier français.

    Les deux plans d'aide à la Grèce n'auront pas réussi à rassurer, alors que la faillite de la Grèce est pratiquement gravée dans le marbre. Le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, dans une tribune publiée lundi par le journal Die Welt, n'exclut même plus cette hypothèse. Prêter indéfiniment des fonds à un Etat qui n'est structurellement pas solvable n'aura permis que de gagner du temps. L'atterrissage risque d'être douloureux.

    Comment la Grèce a pu en arriver là ? L'exemple du transport public local est éclairant. Dans une enquête publiée en juin dernier, le Daily Mail, un quotidien britannique, s'est intéressé au métro athénien. Un bijou de modernité, avec air climatisé et écrans plasma. Le problème, c'est que les contrôles de ticket sont quasiment inexistants et qu'il n'y a pas de barrières à l'entrée. Du coup, personne ou presque ne paie son billet.

    L'histoire devient particulièrement symptomatique lorsque vous apprendrez que ce métro a été très largement financé par l'Union européenne via la Banque européenne d'investissement (BEI) et les Fonds structurels européens. Il s'agissait notamment de développer les transports à Athènes pour les Jeux Olympiques de 2004 qui se déroulaient dans la capitale grecque. Au total, depuis 1994, la seule BEI aura accordé 1,5 milliard d'euros de financement pour ce métro. L'Europe qui donne de l'argent à la Grèce pour un actif qu'elle gère avec légèreté, cela ne vous rappelle rien ?

     

    70 000 euros par an


    Autre exemple relevé par le Daily Mail. La compagnie nationale ferroviaire grecque (la SNCF locale) est dans une situation financière totalement absurde. Alors que le chiffre d'affaires annuel de l'entreprise dépasse à peine les 90 millions d'euros, la masse salariale de la compagnie frise les 580 millions d'euros. Le salaire moyen des employés, y compris les ouvriers ou les agents de nettoyage, est de près de 70 000 euros par an.

    Ne croyez pas que ces travers correspondent à une anomalie dans le fonctionnement de la Grèce par rapport au reste de la Zone euro. On se rappellera que notre bonne vieille Cour des comptes avait étrillé la RATP dans un rapport daté de 2009 et rendu public par le site Bakchich.info. On y apprenait notamment qu'un jeune conducteur de métro à Berlin gagne 1 640 euros brut contre 2 070 euros (brut) à la RATP. Or un conducteur berlinois travaille beaucoup plus : 1 527 heures par an contre 1 286 heures à Paris. Sur la ligne A du RER parisien par exemple, c'est le pompon : le temps de conduite effectif est de 2h50 par jour pour des salaires allant de 2200 à 2700 euros bruts, primes non comprises. Une situation bien étrange, alors que la RATP accusait fin 2009 un endettement de 4,8 milliards d'euros.

    Que retenir de tout ça ? Que la Grèce vit très largement au-dessus de ses moyens. Qu'une mauvaise gestion des fonds publics amène à une catastrophe budgétaire et que cela pourrait très rapidement nous arriver en France. 

  • Ces intellectuels, chercheurs, penseurs... qui s'intéressent à Maurras : Le Colloque Maurrassisme et littérature, partie

             Dans le droit fil de ce qui précède, et comme vous l'avez vu sur le Blog, nous annonçons depuis une bonne semaine le Colloque Maurrassisme et littérature (IVème partie) des Jeudi 20, Vendredi 21 et Samedi 22 octobre à Paris, La Sorbonne.

            Colloque Maurrassisme et littérature.pdf 

            Ce colloque aura lieu à la Maison de la recherche de Paris 3, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris (entre le Panthéon et l'ENS). Le programme figure sur le site d'histoire de Sciences-Po...

            Quelle meilleure façon d'illustrer le propos de Boutang ! : Maurras est un penseur comme les autres, il peut et doit être étudié comme les autres. D'ailleurs, il est parfois surprenant de voir qui ne craint pas de parler de Maurras : sans remonter jusqu'à Pompidou, alors président de la République en exercice (excusez- du peu...) expliquant aux étudiants à qui il donnait une conférence que le Kiel et Tanger de Maurras ne quittait pas sa table de chevet, on a entendu, beaucoup plus récemment, Yvan Levaï, qui n'a pas craint d'évoquer lui aussi longuement Maurras, dans sa chronique du samedi matin sur France inter; ou Edgar Morin, qui l'a évoqué, toujours sur France inter, sans la moindre gêne, reconnaissant en lui le chef de file du courant de pensée réactionnaire (mot employé par lui sans nuance péjorative)...

            Juste après la parution de l'annonce du Colloque, nous avons reçu de G.P. le commentaire suivant, qui récapitule et résume en quelque sorte tout ceci. Il nous a semblé que ce texte méritait mieux que de rester dans la Catégorie "Commentaires" et que, dans le droit fil de ce qui vient d'être dit hier et aujourd'hui, il pouvait être "sorti" pour l'illustrer; et que, même, de ce point de vue là, il tombait à point...

            Le voici : 

    "Ce colloque que vous annoncez et qui fait suite aux trois déjà tenus ces trois dernières années, me paraît impressionnant à plusieurs titres :

    . Le nombre d'universitaires qui s'intéressent à l'œuvre de Maurras et à ses corrélations avec d'autres œuvres ou thèmes contemporains,

    . Leur répartition géographique très large, en France et bien au delà, qui témoigne du rayonnement et de l'influence étendue du courant maurrassien,

    . La variété, l'hétérogénéité des sujets traités, qui reflète, au moins en partie, le nombre de personnalités littéraires ou politiques, de sujets, de pays, auxquels Maurras s'est intéressé ou que lui-même a intéressés. Ce que l'on appelle sa "fermeture" serait-elle, au moins en partie, une légende ?

    Trois réflexions complémentaires me viennent encore à l'esprit à l'annonce de ce colloque :

    . La première est que, si Maurras reste "M le Maudit" dans l'univers des grands médias ou de l'Education, partout où l'on s'emploie à perpétuer le règne d'une "pensée unique" de plus en plus "mécanique", de moins en moins vivante, tout ce que nous avons d'esprits libres n'est plus sensible, aujourd'hui, au préjugé anti-maurrassien et se sent tout à fait libre d'en traiter. C'est peut-être parmi les vieux maurrassiens, nés de l'après-guerre, que le complexe "M le Maudit" est, encore, aujourd'hui, paradoxalement, le plus ressenti ... A preuve, Edgar Morin qui, sur France Inter (!) n'hésite pas à ranger la pensée de Maurras aux côtés de celles de Marx et de Tocqueville, comme l’une des trois plus importantes pensées politiques du monde moderne. (Non pas postmoderne, qui n'en a plus). Et d'un autre côté, le militant d'Action française qui interroge Tony Kunter, dans une récente vidéo, sur ses livres à propos de Maurras, profil très bas : "Maurras n'est plus connu, Maurras est rejeté", etc. etc.

    . La deuxième réflexion en est la suite : c'est que, contrairement à ce que l'on se plaît à dire, même dans des milieux qui ont approché la pensée de Maurras, son influence reste considérable. Elle n'est pas achevée; une nouvelle génération peut y puiser de puissants éléments pour sortir, s'il se peut, les sociétés modernes, française en particulier, des impasses où elles se sont placées.

    . La dernière de mes réflexions, et l'on m'excusera peut-être de leur longueur, rejoint, précisément à propos de Maurras, et de ce colloque, la conclusion de la remarquable conférence d’Antoine de Crémiers sur « La Mondialisation, Babel effondrée » :
    « Il est grand temps de redécouvrir les idées traditionnelles, à partir d’une position qui n’est pas de défense mais de révolte, car ce qui est en crise, aujourd’hui, ce sont précisément les principes qui sont au fondement de la critique des idées traditionnelles ». Où mieux que chez Maurras - mais, bien-sûr, pas exclusivement - les trouverait-on, aujourd’hui, ces « idées traditionnelles » dont nous avons besoin ? Dont une nouvelle élite à construire pourrait, elle aussi, très librement, avoir besoin ? C’est aussi, semble-t-il, l'intérêt, précurseur, de ces colloques."