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boutang - Page 3

  • L'Autopsie de la Révolution, de Jacques Ellul, à nouveau disponible...

                 Quarante ans après sa parution, L'Autopsie de la Révolution de Jacques Ellul est à nouveau disponible... (1)

                 Sous le titre La Révolution nécéssaire, Jérôme Besnard consacre un article fort intéressant à Jacques Ellul dans le numéro 941 de Royaliste (du 9 au 22 février 2009).

                 Extraits....

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    (1) : Autopsie de la Révolution, Jacques Ellul. La Table Ronde, Collection Petite Vermillon, 356 pages, 11 euros.

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  • Quand Jean-François Mattéi parle de Boutang, "géant de la pensée".....

                Dans Valeurs Actuelles du 2 Janvier, Paul-François Paoli (ci dessous) demande à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître.

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                BHL évoque Louis Althusser, radical et étincelant; Rémy Brague, Raymond Fontaine, un juste caché; Michel Maffesoli, Julien Freund, penseur libre et non libre penseur"; et Jean-François Mattéi choisit, lui, Pierre Boutang, l'homme en colère.

               Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire ce petit billet. Merci à Paul-François Paoli de nous emmener ainsi, pendant quelques instants, sur les sommets....

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  • Retrouver le charme vrai, le sens vrai et fort de la fête de Noël , par delà l’ignoble et monstrueuse caricature qu’une société uniquement matérialiste nous en propose

                  Marion Nazet est historienne. Son genre : les us et coutumes des gens du peuple. Elle a publié un ouvrage intitulé Noël provençal, traditions et saveurs : Nouvé prouvencau, tradicioun e sabour » (1) dans lequel elle détaille par le menu (sans mauvais jeu de mot…) les mille et un charmes de cette fête en Provence, province dans laquelle c’est le moment phare de l’année.

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  • GRANDS TEXTES (3) : "Reprendre le Pouvoir" (Postface), de Pierre Boutang.

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    Voici un extrait - court, mais, malgré tout, significatif... - de la Postface du "Reprendre le Pouvoir", de Pierre Boutang, intitulée "VERS LA LEGITIMITE REVOLUTIONNAIRE".

    On reconnaîtra dans notre illustration la couverture du livre de Boutang: il s'agit de l'une des têtes des Rois de Juda, stupidement décapitées en 1793 - les vandales croyant qu'il s'agissait des Rois de France... - puis jetées au sol et abandonnées, et qui devaient être retrouvées bien plus tard, et déposées depuis au musée...

    Boutang propose ici aux Français sidérés par tant de bassesse de la part du Système, une pensée qui sauve, une pensée des profondeurs, capable de restaurer l'ordre légitime et profond, en lieu et place de la désolante pourriture aujourd'hui dominante.

    « Reprendre le Pouvoir » s'entend d'abord en ce sens. 

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  • Chiche !...

               Proposition archi/super/ultra conformiste de SOS Racisme : "Parce qu'il est important pour un pays de connaître l'intégralité de son histoire, nous demandons que ses écrits soient enseignés dans les écoles".   

               Voilà ce qu'a déclaré l'association, le dimanche 20 Avril, à propos de la disparition d'Aimé Césaire.

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  • Le 21 mars 1908 paraissait le premier numéro de l'Action Française quotidienne...

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              Un siècle a passé depuis la parution de ce premier numéro de l’Action Française quotidienne et soixante quatre ans depuis sa disparation, en août 1944.

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  • A Bernard-Henri Lévy, qui a -semble-t-il- "un problème" avec Maurras.....(2)

              ".....Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance « que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard ». Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici : « L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme »; ensuite l'affirmation, par « cet écrivain farouche », de « la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité »; enfin, et ensemble, « qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire (...) A partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites ». Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas. Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être .» (Pierre BOUTANG, "Maurras, la destinée et l’œuvre", PLON, 1984)

              "Extrême noblesse...de sa vie...", "...pureté de sa vie", "...vertu dans le sens le plus fort du terme": il fallait que ces mots fussent dits et entendus, mais de la bouche de quelqu'un qui n'est "pas de chez nous", sinon on aurait toujours pu ratiociner: qui va invalider le beau témoignage du directeur de la NRF? et dire qu'il s'agit d'un insensé? Bernard Henri Levy? L'oserait-il? Alors, ne vaut-il pas mieux laisser en paix Charles Maurras plutôt que d'éructer régulièrement des insanités sur lui, comme le fait BHL? et, si l'on tient tant à porter un jugement sur l'auteur de "L'Avenir de l'Intelligence", quelles lunettes vaut-il mieux chausser: celles de BHL ou celles de Paulhan? Et quel ton adopter: celui de "la haine qui suinte...et la bave aux lèvres" (bien envoyé, Guaino!.....), ou celui qui conjugue et réunit la noblesse du style et celle de la pensée?

              Question impertinente, pour clore le sujet: notre "philosophe strass et paillettes" pense-t-il que Jean Paulhan écrirait cela de lui, BHL, aujourd'hui? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?..... (fin.)

    (1): "les facilités de tout ordre": BHL ne connait que cà!; par contre, pour ce qui est d'une "sagesse.....héroïque...", on a beau chercher.....

    PS: nous sommes, qu'on se le dise, en train de composer un "bouquet" de textes (toujours pour les offrir à BHL: qu'est-ce qu'on est sympas! il ne pourra pas dire que nous sommes rancuniers!....); des textes de Bernanos et Bainville mais aussi, et peut-être plus inattendu, de Malraux et de Péguy.....

  • Que rien ne change, pour que tout change...-

              Qui ne se souvient de la réflexion du Guépard, face aux bouleversements auxquels il assiste: "il faut que tout change, pour que rien ne change".

              Mais nous, parce que nous ne sommes pas des idéologues, nous pourrions peut-être, au contraire, proposer la formulation inverse : "que rien ne change, pour que tout change"...

              En effet, puisque nous ne sommes pas des idéologues, nous n'avons pas et ne pouvons pas avoir de programme tout préparé, tout rédigé, jusque dans ses moindres détails. Et ce qui nous importe c'est la faisabilité de notre projet royal pour la France.

              Or, aujourd'hui, en France, les Institutions apportées par De Gaulle sont bien établies, et fonctionnent. Partons donc du réel, de ce qui est, et ajoutons simplement quelque chose -qui lui manque...- à cette Constitution qui existe et qui est, malgré tout, acceptée par la plupart de nos concitoyens: l'élément de stabilité. Ainsi nous pourrions améliorer ce qui existe et en corriger le principal défaut: l'absence de Représentation de la Nation dans sa durée, dans son être profond et dans ses intérêts permanents et fondamentaux, qui transcendent -et de très loin- la seule Représentation -fort légitime au demeurant- de l'opinion dans ses évolutions et ses fluctuations.

               Ce serait associer, comme dans les autres monarchies européennes, la stabilité et le mouvement; concilier, en les réconciliant, ce qui s'enracine dans le très long terme et ce qui relève de l'immédiat; retrouver, en somme, la notion et la pratique de la durée (du "temps long..."), et l'ajouter, pour l'enrichir, à la pratique actuelle de la conduite des affaires.

               Pourquoi ne pas imaginer donc de perpétuer, en l'état, l'actuelle façon de faire: par des élections législatives, tous les cinq ans, l'opinion choisit de proroger ou de changer un gouvernement qui "détermine et conduit la politique de la Nation" (que rien ne change...). Mais, et c'est là ce qui serait novateur (...pour que tout change...), pourquoi ne pas imaginer de confier le poste suprême de Chef de l'État au Chef de la Maison de France, c'est à dire au Roi ? Ainsi libéré de la guerre civile permanente et stérile des partis, la tête de l'État pourrait - comme en Espagne ou dans les pays nordiques et scandinaves- laisser le gouvernement gouverner, mais en offrant à ce gouvernement et à la Nation toute entière un cadre de sérénité et de continuité, dont à l'évidence tous les pays qui connaissent ce système profitent largement: ils sont, dans la plupart des domaines, régulièrement cités en modèles....

                L'actuel système est bancal: il ne représente que l'opinion (ce qui n'est déjà pas si mal...), mais il vaut mieux être bipède qu'unijambiste: ajoutons lui donc ce qui lui manque: un espace a-démocratiqueà la tête de l'Etat, assurant la Représentation de l'Héritage, de cette "communauté de destin" que l'on appelle la Nation afin que, sans qu'il soit besoin d'aucune révolution, les choses changent vraiment...

                Certes, nous n'avons pas une conception magiquede la royauté. On a vu des sorciers danser autour de leur totem, en prononçant des paroles censées obtenir tel ou tel résultat. Cette conception-là de la royauté, évidemment, nous ne l'avons pas. Et nous savons bien que ce n'est pas parce qu'un Roi serait au sommet de l'Etat que, comme par enchantement, tous les maux disparaîtraient. Il faudrait, il faudra, pour reconstruire la société, une alliance, une synergie entre plusieurs forces, au premier rang desquelles les forces spirituelles, dont l'Église Catholique -comme aux premiers temps...- serait de toute évidence la cheville ouvrière. Il faudrait, il faudra aussi, un sursaut des élites, du moins de ce qu'il en reste. Et des familles, et de l'enseignement... Nous l'imaginons bien.

                 D'ailleurs, historiquement, comment les choses se sont-elles passées à partir de Clovis ? Il y a eu alliance entre le pouvoir royal et l'Eglise; mais aussi les rois ont groupé autour d'eux des intellectuels, des savants etc... (comme on l'a vu dès les origines, par exemple, avec la renaissance carolingienne...). Et c'est grâce à ces synergies de tous ordres qu'une société a fini par émerger. Le rôle historique de la royauté n'a pas été de tout faire, à elle toute seule, et dans tous les domaines. Il était, en restant dans son ordre, d'assurer le politique. Mais pour créer ce qui est devenu la France, elle a été aidée, secondée, appuyée par d'autres forces (spirituelles, morales, intellectuelles...) sans lesquelles elle n'aurait été qu'une forme, une technique de gouvernement.

                 Il ne pourra qu'en être de même, si tout recommence: confier le poste de Chef de l'Etat au Chef de la Maison de France ne pourra être que la première étape, après laquelle le reste suivra... Ce sera au Prince et à l'Institution de prouver leur intérêt et leur bienfaisance; le Prince chrétien sera la condition nécéssaire, mais bien sûr pas suffisante, du travail d'édification d'une société où règnera l'ordre légitime et profonddont parlait Boutang....