Macron est allé sur la Mer de glace, qui fond et recule à vue d'oeil. Comme les Retraites ? (ou : !)...

Macron est allé sur la Mer de glace, qui fond et recule à vue d'oeil. Comme les Retraites...
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Macron est allé sur la Mer de glace, qui fond et recule à vue d'oeil. Comme les Retraites...
Marcel Campion, auteur de « Paris du bon-sens » est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio.
En débat : la généalogie et le sens d’une révolte, celle des "gilets jaunes". C’est l’entreprise du philosophe Michel Onfray dans son dernier livre : "Grandeur du petit peuple". Un texte à mi-chemin entre le carnet de bord et le pamphlet et où il développe son analyse de ce mouvement social inédit.
Ce quinquennat, c'est un long chemin de Croix, une lente agonie, une descente aux enfers... comparable - dans le pire et en inversé - aux espoirs fanfarons qu'avait suscités "le hold-up du siècle" et la prise de pouvoir par le jeune et sémillant Macron et son équipe d'extra terrestres qui marchaient sur l'eau (du moins le croyaient-ils...).
"On" lui fait aujourd'hui le coup de Fillon, mais à ses dépens cette fois-ci.
Qui, "on" ?
En voilà une bonne question !
Il est toujours risqué de promettre le "nouveau monde", de jurer qu'on ne fera plus jamais "comme hier" et autres fadaises et engagements plus faciles à promettre qu'à tenir : Griveaux, honteux et confus, jure maintenant, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendra plus...
Si on ne peut encore s'accorder sur la personne de ce "On", ce qui par contre est absolument certain c'est que la principale victime de ce retrait est... Emmanuel Macron !
(Dans la presse écrite et parlée, rapide résumé du retrait du candidat LaRem) :
Après nous avoir affirmé en 2015 "qu'il manquait un roi à la France", voilà que le Président de la République invoque Charles Maurras au cours de sa réunion avec les députés LREM, comme le rapporte un article du journal "Le Monde" dans son édition de ce jour.
Emmanuel Macron, maurrassien ? Après nous avoir affirmé en 2015 "qu'il manquait un roi à la France", voilà que le Président de la République invoque Charles Maurras au cours de sa réunion avec les députés LREM, comme le rapporte un article du journal "Le Monde" dans son édition de ce jour.
"Le problème qu’on a politiquement, c’est qu’on a pu donner le sentiment à nos concitoyens qu’il y avait un pays légal et un pays réel, et que, nous, on savait s’occuper du pays légal – moi le premier –, et que le pays réel ne bougeait pas. Sur le sujet de la sécurité, en premier chef, il faut faire bouger le pays réel" aurait déclaré le patron de l'Elysée devant des députés LREM.
Prophétique ou contradictoire ?
«Pays réel» contre «pays légal»: quand Macron reprend le nationaliste Maurras Pour admettre l’existence d’un sentiment de déconnexion entre le «peuple» et les «élites», le président a revisité, mardi, l’opposition du monarchiste.
À l’Élysée, il arrive que la «pensée complexe» du président se livre avec maladresse à des oppositions simples. Devant les députés de la majorité, réunis mardi dans le palais présidentiel, Emmanuel Macron a admis l’existence, dans l’opinion, d’un sentiment de déconnexion entre les citoyens et les élites du pays.
Pour appuyer sa démonstration, il a repris, en la revisitant, la distinction entre «pays légal» et «pays réel», développée par l’intellectuel nationaliste Charles Maurras (1868-1952).
Lundi, c'était Marlène Schiappa qui se faisait étriller - intellectuellement s'entend... - par Eric Zemmour : on peut prendre le pari qu'elle ne reviendra pas de sitôt débattre avec lui !
Hier soir, ce fut le tour de Yann Moix.
Un Yann Moix plus pâle que d'habitude, moins flamboyant dans ses provocations abracadabrantesques; plus terne aussi, comme gagné par une forme de lassitude : peut-être atteint, en fait, par les dernières polémiques qu'il a lui-même suscitées - par ses outrances... - et les volées de bois vert qu'il a reçues, à bon droit, de tous côtés ? Toujours est-il que Zemmour l'a apparemment ménagé.
Un véritable hold up organisé par une oligarchie encore au pouvoir grâce à Macron ! Et dont certains protagonistes de l'ombre sont même désormais Ministres...
1. De Catoneo :
Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).
Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.
Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.
2. De Vautier :
Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.
Ces commentaires sont nés de la lecture de l'article de Jean-Philippe Chauvin, publié sur lfar ce dimanche :
Dans un billet, l’essayiste s’en prend au silence assourdissant des féministes dans le débat public alors que la jeune fille a subi les foudres de ses opposants.
En 2017, une majorité d’électeurs a cru faire un choix, et sans en prendre conscience, ils en ont fait un autre. Au second tour de l’élection présidentielle, beaucoup de Français ont cru repousser une idéologie dangereuse et un parti incapable de gérer efficacement le pays, cru choisir celui qu’ils imaginaient être le plus compétent.
Michel Onfray : « L’affaire Mila permet d’effectuer un cliché très net de ceux qui travaillent à cette fameuse Soumission analysée par Houellebecq ». Lire ci-dessous le texte du philosophe, publié sur son site, à propos de l’affaire Mila jeune fille menacée de mort pour des insultes envers l’Islam, jeune fille totalement abandonnée notamment par les prétendues associations « féministes » qui s’agitent pourtant quotidiennement actuellement.