photo : le Comte de Paris à Amboise avec son fils, le Dauphin Gaston
TF1 a proposé un reportage hier soir, dimanche 26 janvier, sur "les royalistes".
Reportage en partie intéressant, en partie très décevant.
Si de belles images ont été présentées, montrant d'une façon positive la marche au flambeau du 18 janvier dernier (la meilleure partie de ce reportage); si Etienne Lombard, président de la Fédération Île de France de notre mouvement, a pu parler un peu (et il a bien parlé); si plusieurs jeunes (garçons/filles) ont eu droit au micro pendant quelques instants et ont dit de bonnes choses; s'il a bien été dit que l'Action française représentait l'écrasante majorité des royalistes... on ne peut que regretter :
1. L'affirmation péremptoire, mais clairement contraire à la vérité historique, selon laquelle "le royalisme était clairement lié au champ de la collaboration". Malheureusement pour TF1, les premiers résistants étaient d'Action Française, Honoré d’Estienne d’Orves, officier royaliste, fut le premier résistant fusillé par les nazis le 29 août 1941 au Mont Valerien, et "Londres" était peuplé de royalistes d'Action française, quand les sinistres Laval, Déat, Doriot et compagnie (de gauche) peuplaient, eux, "Vichy"...
2. La lourde insistance avec laquelle a été présentée la "prétendance" du prince Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
On connaît notre position : les Bourbons d'Espagne sont partis, il y a deux cent vingt ans, pour régner sur l'Espagne, et ils sont maintenant "bons espagnols", même s'ils "se souviennent qu'ils sont nés français". C'est la recommandation qu'a faite Louis XIV à son petit-fils lorsqu'il a accepté le testament du dernier roi Habsbourg d'Espagne, et qu'il a, donc, envoyé, ce petit fils, devenu Philippe V, régner à Madrid, devenant ainsi le premier roi Bourbon d'Espagne.
A partir de là, les choses sont claires, simples, faciles : pourquoi les compliquer ? Les Bourbons d'Espagne sont en Espagne, ils y restent et ils y règnent; les Bourbons de France sont en France, et notre tâche, aussi exaltante que difficile, est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'ils reviennent aux affaires.
Il n'y a donc pas pour nous de dilemme ou de choix : le roi est donné par l'Histoire, et c'est le Comte de Paris, descendant direct d'Henri IV et de Louis XIII, par le deuxième fils de celui-ci, Philippe, duc d'Orléans, aussi Bourbon qu'il est possible de l'être.
Or, est c'est le principal reproche que l'on peut faire au reportage de TF1 : si l'on admet - ce que fait la chaîne - qu'il y a deux "prétendants" (position, redisons-le, que nous rejetons absolument), est-il déontologiquement acceptable de ne donner la parole qu'à l'un des deux, et pas à l'autre ?
C'est pourtant ce qu'a choisi de faire TF1, donnant la parole au prince espagnol Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, alors que le Comte de Paris, s'il a été cité, n'a pas eu l'honneur du micro.
Nous n'allons pas épiloguer, ni protester, ni gloser à l'infini.
Nous nous contenterons de ce qui précède, et nous redirons, une fois de plus, notre attachement indéfectible aux représentants actuels de la Maison de France : le prince Jean, Comte de Paris, et le Dauphin Gaston.
Quant à la personne du prince Luis Alfonso, voici la mise au point que nous avons rédigée il y a quelque temps déjà, et qui éclairera certainement les journalistes de TF1.. et d'autres peut-être :
la prétendance de Luis Alfonso de Borbon
Les six minutes et quelques de ce reportage sont donc largement contestables, mais le plus important, au fond, est que TF1 ait éprouvé le besoin "d'en parler". C'est révélateur...
Pour ceux qui souhaitent visionner ce reportage, c'est ici :
lafautearousseau