Retraites : on passe de la révolution à la calculette… par Christian Vanneste

La pensée dominante actuelle, au lieu d’éviter la contradiction, l’érige en système. Beaucoup de ceux qui ont voté Macron aux présidentielles et pour un candidat macroniste aux législatives ont vu en lui celui qui allait enfin avoir le courage des réformes structurelles. La dernière palinodie gouvernementale sur le retrait provisoire de « l’âge-pivot » de 64 ans pour bénéficier à plein de sa retraite révèle que cette « révolution » à la suédoise d’une retraite par points n’était une fois de plus qu’un expédient comptable pour retrouver un équilibre budgétaire entre les cotisations et les prestations.