Emmanuel Macron, maurrassien ?, par Frédéric de Natal (I/III : le texte de l'article du Monde)...
Après nous avoir affirmé en 2015 "qu'il manquait un roi à la France", voilà que le Président de la République invoque Charles Maurras au cours de sa réunion avec les députés LREM, comme le rapporte un article du journal "Le Monde" dans son édition de ce jour.
" Le problème qu’on a politiquement, c’est qu’on a pu donner le sentiment à nos concitoyens qu’il y avait un pays légal et un pays réel, et que, nous, on savait s’occuper du pays légal – moi le premier –, et que le pays réel ne bougeait pas. Sur le sujet de la sécurité, en premier chef, il faut faire bouger le pays réel" aurait déclaré le patron de l'Elysée devant des députés LREM . Prophétique ou contradictoire ?
En août dernier, le polémiste Eric Zemmour avait affirmé au Figaro que le président mettait "en en pratique des thèses défendues " par le chantre de l'Action française , mettant Emmanuel Macron devant ses incohérences dans une longue tribune. Il n'est d'ailleurs pas le premier de LREM à citer le défunt académicien, leader du mouvement monarchiste bien connu, dont le fantôme plane toujours autant au-dessus de la vie politique française. En novembre, celui qui était encore le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux , pensant citer le résistant Marc Roch, avait déclaré lui-même lors des manifestations des gilets jaunes que "c’était le pays légal qui rencontrait le pays réel". Oups !
On ne saurait dire si ce sont les quelques anciens d'AF qui gravitent autour de lui ou l'influence de son épouse que l'on sait proche des royalistes, voire le succès de l'empirisme tant prôné par Charles Maurras, retiré du calendrier officiels des commémorations il y a deux ans, mais il ne tient plus qu'à Emmanuel Macron de remplacer le mot "république " de son parti par celui de "Royauté en marche*". Et de ramener son légitime propriétaire autant à Versailles, qu'il affectionne tant, que sur le trône de France.
Commentaires
SAUL est bien devenu SAINT PAUL, alors tout est possible, et si Emmanuel MACRON décidait de quitter la politique pour retourner à la finance, plus rentable et moins violente, et activait la restauration de la Monarchie. Avec comme pensée, seul le Roi est digne de me succéder, réessayant ce que Charles De GAULLE n'a pas réussi.