En marge du Festival d'Angoulême de la BD voici une rapide présentation de trois séries intéressantes, d'un art qu'il ne faut pas négliger, ni tenir pour mineur, et dont on ferait bien de ne pas se désintéresser dans nos milieux, vu l'impact qu'il peut avoir sur les jeunes publics, mais aussi les moins jeunes (comme le dit le slogan, "de 7 à 77 ans" !...).
La BD peut être, en effet, un puissant vecteur pour intéresser des lecteurs à nos Racines, à notre Histoire, surtout lorsque - comme c'est le cas dans ces trois séries que nous allons découvrir - les auteurs imaginent et réalisent leurs histoires dans le plus grand respect de la vérité historique, et de l'exactitude des faits. En somme, un bon moyen de faire découvrir et connaître - et aimer... - notre passé, notre culture, notre personnalité, notre identité....
Nous avons parlé, avant-hier, duTrône d'argile, qui nous a menés au coeur de la Guerre de cent ans; hier, de L'épervier, corsaire du Roi; voici, aujourd'hui, avec La rose de Versailles, une Marie-Antoinette héroïne de manga au Japon, et objet d'un véritable culte, finalement assez répandu......
Deux siècles après, ses bourreaux - les "barbouilleurs de lois" dont parle André Chénier, lui aussi leur victime -ne peuvent pas en dire autant !
Il y a, bien sûr, deux ou trois erreurs et scories dans ce manga, dont on notera pourtant qu'il s'inspire très largement de l'ouvrage de Stefan Zweig sur Marie-Antoinette; mais la tonalité d'ensemble, ouvertement favorable, tranche singulièrement avec les flots de haine et de mensonges dont les révolutionnaires ont abreuvé la Reine. Elle qui, au final, a pris sur eux, deux siècles après, une éclatante revanche posthume...
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