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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Réforme Peillon en général, réforme des programmes d'Histoire en particulier : ”On va déboussoler les élèves encore un p

    ecole-en-danger.JPGSoyons sérieux, parlons franc, et disons les choses comme elles sont, et non comme le ministre nous les "vend"...

    La "réforme" (réformette est plus juste...) de Vincent Peillon "n'ajoutera pas une heure de cours, mais des activités périscolaires. Au lieu de renforcer les savoirs fondamentaux si nécesaires" (Clotilde Hamon). Et, pour Jean- Rémi Girard, du syndicat SNALC (Syndicat National des Lycées et Collèges), "Les élèves passeront plus de temps à l'école sans gagner une seule heure de cours !".

    Le Snalc a demandé - en vain... - un retour aux 26 heures de cours, comme avant la suppression des cours le samedi matin, et constate : "...il n'y a pas de retour à la semaine de quatre jours et demi, c'est un tour de passe-passe...".

    Clotilde Hamon a fait le calcul : trois heures de cours en plus le mercredi matin, trois heures de cours en moins dans la semaine, remplacés par des "activités périscolaires" : en clair, comme dans un bon vieux système totalitaire, l'Etat "s'occupera" de vos enfants, rien de tel pour les façonner à sa guise, et à leur insu...

    Or, poursuit Clotilde Hamon - interprète en ceci de l'immense majorité des parents d'élèves et des citoyens de bon sens... - "les élève sont besoin de plus d'heures de cours dans les disciplines fondamentales au primaire, avec des méthodes pédagogiques efficaces" (par exemple, pour l'apprentissage de la lecture, la fameuse méthode syllabique Boscher, et non la catastrophique "méthode globale", ou le non moins catastrophique "mix" des deux (dans le jargon des technocrates du Ministère...).

    Du reste, ces fameuses "activités périscolaires" ont été organisées en catastrophe : deux tranches de 15h à 16h30, le mardi et le vendredi, pour tous, du nord au sud (centralisme oblige). Les besoins en "formateurs" (!) sont donc concentrés au même moment pour tout le monde !... En pratique, les journées allégées laisseront les enfants, certes, "dans" l'école, mais la majeure partie des activités proposées ressemblera à des "bouche-trous" (danse, dessin, multimédias, et même "jeux de société", ateliers de tri sélectif (re "!") et, ô Vincent Peillon !, activités "autour du vivre ensemble et de la citoyenneté pour s'interroger sur les préjugés, les clichés filles/garçons" : quand on vous le disait, que l'Etat (le Système, la République idéologique) allait "s'occuper" de vos enfants, pour façonner leur esprit à son gré, comme dans tout régime totalitaire qui se respecte...

    A l'échelle nationale, on s'en doute, il s'agit bien là d'une "usine à gaz". "Administrativement, c'est sous contrôle", affirme pourtant, sans rire, l'adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire, Colombe Brossel. A la base (professeurs et Chefs d'établissements) on voit d'un très mauvais oeil la transformation de l'école en "centre aéré" (parlons clair...) deux jours par semaine, à partir de 15 heures, alors que tant d'heures manquent pour les disciplines fondamentales...

    Terminons ce rapide tour d'horizon en écoutant le toujours excellent Franck Ferrand : un peu - beaucoup - de bon sens, ouf, on respire... 

  • ”Louis XIV : les passions du roi soleil” : encore un grand moment de culture, d'histoire, de goût et de politique, signé

    LOUIS XIV BERN.jpgC'est dans la splendide Chapelle du Château que s'est terminée ce "Secret d'Histoire" consacré à Louis XIV, et c'est là que Stéphane Bern a voulu achever cette magistrale évocation en rectifiant une croyance erronée : Louis XIV, explique-t-il, n'a jamais dit "L'Etat, c'est moi", mais, ce qui est fort différent, "Je m'en vais, mais l'Etat demeurera toujours"...

    Mais, en réalité, c'est tout au long de son émisssion que Stéphane Bern a corrigé les errreurs, démonté les contre-vérités, travestissements et mensonges dont l'histoire de ce long règne a été truffée par les sectateurs haineux d'un Système qui hait notre Histoire, qui s'est bâti contre elle et en dehors d'elle, et souhaite tout simplement l'effacer.

    Sans occulter les pages sombres de ce très long règne, c'est toute sa grandeur que Stéphane Bern a magistralement montrée, en faisant bien ressortir que, finalement, l'action constante de Louis XIV se ramène à ce qu'Edgar Morin appelle si volontiers une "politique de civilisation" : hier soir, comme si souvent avec lui, Stéphane Bern avait donné à la France un rendez-vous avec elle-même, en la remettant en face de ce grand moment de "marche en avant" que fut, malgré ses travers, le Grand siècle, "notre" Grand siècle, qui se prolongera avec le XVIIIème, dont le vieux roi avait pressenti, accepté et favorisé les goûts nouveaux, comme le montre si subtilement Stéphane Bern, par exemple lorsqu'il parle de l'ébeniste Boulle et du style nouveau de ses meubles, qui sont tous autant de chefs d'oeuvre... 

    On ne sera jamais assez reconnaissant envers Stéphane Bern pour ce service constant qu'il rend, à chaque fois, à la vérité, à la beauté, à tout ce qui élève le coeur, l'âme et l'esprit, dans ses émissions de grande qualité et de haut niveau.

    Grâce à lui, des millions de Français entendent parler positivement, et en vérité, ders pages marquantes de leur Histoire et de ceux qui l'ont faite... Grâce à des émissions comme celle d'hier soir, les mensonges, niaiseries et autres puérilités dont l'histoire officielle du Système voudrait bourrer le crane des gens volent en éclat : la création de la France, de l'administration moderne, de l'Etat ne datent évidemment pas de la Révolution, mais de la royauté capétienne; et Louis XIV y a sa part, qui est grande...

    Encore un grand moment de télévision, qui honore et le Service public, et celui qui en est le maître d'oeuvre...

  • Islamistes modérés?...

              Le parti islamiste AKP, de Recep Tahir Erdogan, vient de remporter largement les élections législatives en Turquie. Sans nous immiscer dans ce qu'elles ont de strictement interne à la Turquie, nous pouvons faire deux observations sur ces élections:

              1°) la première sera pour nous étonner de ce que plusieurs personnes persistent à présenter le parti d'Erdogan comme "islamiste modéré": c'est une mystification et une supercherie, et nous pensons que cela cache quelque chose...Supercherie car, si l'on est "islamiste" -et encore plus dans le cas de la Turquie, pays voulu laïque par Mustapha Kémal...- cela veut dire que l'on veut soumettre son pays à la Charia. Et la Charia, c'est un peu comme un Code Pénal: cela ne se divise pas; on la prend en entier, ou on ne la prend pas...Imagine-t-on qu'on pourrait installer le marxisme dans un pays, ou le nazisme, mais "rien qu'un peu"? Et qu'on serait, alors, "marxiste modéré" ou "nazi modéré"? L'absurdité du propos saute aux yeux: c'est la même chose pour l'Islamisme -mutatis mutandis...-: si un pays, quel qu'il soit, instaure la Charia, qui se veut et qui est un "système" global, prétendant régir tous les aspects de la vie quotidienne des personnes et de la société, c'est une supercherie que de présenter les gens qui veulent l'imposer comme des modérés: le système s'appliquera dans toute sa logique, point. Et la "modération" n'a pas cours dans ce cas de figure, elle n'a pas sa place...

              2°) et nous en arrivons à notre deuxième observation: il est difficile d'admettre une telle naïveté un tel aveuglement, un tel éloignement du sens des mots chez ces commentateurs (hommes politiques, journalistes...) qui parlent à tout bout de champ d'"islamistes modérés": veulent-ils nous endormir? nous tromper?  Disons-le tout net: ceci nous parait suspect, et même carrément louche. Si "certains" ont parti liée avec les islamistes, qu'ils le disent franchement, qu'ils prennent parti franchement, qu'ils annoncent la couleur franchement: ce sera tout aussi faux, pour nous, mais on peut en débattre....; par contre ce sera beaucoup plus digne et plus honnête...On sait très bien que les USA veulent torpiller "l'Europe puissance" en y faisant entrer la Turquie, ce qui serait le meilleur moyen de détruire à jamais la possibilité pour l'Europe d'être vraiment ce futur géant politique qui inquiète tant l'Oncle Sam (que font les Anglais, en relayant cette politique, lorsqu'ils agissent pour une Europe simple zone de libre échange...?). On sait très bien ensuite que la Maison Blanche (voir le Kosovo...) mise justement sur ces fameux "islamistes modérés", qui n'ont jamais existé ailleurs que dans son esprit embrumé: on lui rappellera que c'est elle qui a mis en selle, par exemple, Ben Laden...pour lutter contre l'influence de l'URSS! Ah, les erreurs et les folies de la Maison Blanche! Qui les recensera un jour?....)

  • Après le ”rapport Attali”, le ”rapport Gallois” ? La seule solution : des E - CO - NO - MIES !

    Dans le domaine des dépenses de fonctionnement, bien entendu, pas dans les domaines de l'investissemnt ou de la Recherche.

    Louis Gallois propose 22 mesures pour obtenir 30 milliards d'euros de baisse de charges sociales ?

    Fort bien, mais certains lui prédisent déjà le même sort que celui de son illustre prédecesseur ! Il est évidemment bon de chercher des solutions, mais - et sans entrer dans le détail technique - on ne peut que constater que, face à l'échec économique dont il est responsable puisqi'il gère mal le pays depuis ses origines, le Système parle, parle, parle... mais continue à mal gérer

    Il commande des rapports, qu'il enterre; puis il en commande de nouveau, pour les enterrer à nouveau, en omettant l'essentiel, qui serait de commencer par le commencement, la mauvaise gestion, les gaspillages, et l'une des toutes premières causes de nos maux : la sur-administration tentaculaire et asphyxiante; le remède étant, avant tout rapport, son exact contraire : des ECONOMIES !...

    A-t-on calculé combien rapporterait la seule suppression des 238 Sous-Préfectures, danseuses que se paye un Système rongé jusqu'à la moelle par le clientélisme qui lui est inhérent, puisque tout repose, chez lui, sur l'élection, du premier échelon au plus haut niveau de l'Etat ?

    Et bien sûr des 101 Préfectures. 

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    Des milliards sont là, gaspillés depuis deux siècles, depuis la stupide découpe révolutionnaire de la France en départements, non parce que cela s'imposait, mais parce que c'était l'une des façons de détruire l'un des rouages majeurs de ce qui était traditionnel chez nous : la Province, toutes les solidarités qu'elle induisait, et - surtout - toutes les identités, qui bien sûr ne devaient plus exister face au centralisme révolutionnaire (d'autres diront, plus tard, "centralisme démocratique" !).

    Qui calculera, sur deux siècles, le gouffre à milliards de milliards (francs ou euros) qu'aura coûté cette gabégie révolutionnaire, devenue l'un des handicaps majeurs de notre économie, l'un des boulets les plus lourds qui plombent l'économie française ?

    La révolution royale en cours a été dénaturée, déviée de son cours et de ses objectifs, en 1789, pour faire de la France une "exception idéologique" en Europe, aboutissant de plus à une sur-administration délirante, paralysante et ruineuse.

    C'est maintenant qu'il faut la faire, cette révolution, et c'est nous les révolutionnaires, et ce sont "eux" les tenants de ce "semble-État" dont parle Boutang, de cette société dont il n'y a rien à conserver qui sont les... conservateurs ! 

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  • Conférence de presse Sarkozy : le ”pan sur le bec” pour Claure Chazal en particulier.....

            ...et pour la cléricature médiatique en général. Réjouissant !....

            Précisons toutefois, juste avant de raconter la chose, que cette note est rédigée sans aucune arrière pensée pro sarkozyste; nous avons suffisamment dit, et écrit, qu'il ne fallait pas se centrer sur la personne de Sarkozy, mais bien plutôt faire porter le débat sur la remise en cause du Système, qui est - lui, le Système - "le" mal dont souffre la France.....

            Ceci étant, il n'en demeure pas moins que le pan sur le bec asséné à Claire Chazal restera dans les annales de la dénonciation, réussie, du mauvais esprit des médias, et de la façon dont ils jouent avec une information qu'ils manipulent sans vergogne.....

            Nous ne sommes évidemment pas les seuls à avoir relevé ce moment fort de la soirée, ni à nous en être réjouis. Puisque Patrice de Plunkett l'a relaté sur son Blog, en en tirant la leçon qu'il fallait, contentons-nous, paresseusement, de le reprendre, sans chercher à redire ce qui a déjà été - fort bien... - dit :

             "...Cependant il y a eu un autre moment révélateur, au cours du débat télévisé. Ce moment mettait en tort les journalistes, et particulièrement Mme Chazal.

    Ce fut encore à propos des Roms. Mme Chazal venait de dire que Bruxelles avait accusé Sarkozy. Celui-ci a riposté que la Commission avait levé l'accusation. Mme Chazal a alors regardé Sarkozy d'un air vaseux, puis lui a dit : « ...mais au bout d'une semaine ! » Oui, a rétorqué Sarkozy : une semaine d'agitation entretenue par vous ! Mme Chazal avait l'air de plus en plus perdu. Sarkozy, cruel : « La Commission a effacé l'accusation, oui ou non ? » « Euh, oui... » Sarkozy : « Eh bien voilà ! » (Je restitue de mémoire). Mme Chazal regardait dans le vide, si totalement décontenancée que ses confrères ont changé de sujet.

    Que révélait cette séquence ? La clé de fonctionnement de la machinerie télévisuelle. Les présentateurs sont payés pour faire de l'audience, pas pour analyser. L'audience s'obtient par des effets de tohu-bohu. Mme Chazal se souvenait du tohu-bohu (qui avait duré « une semaine »), et du point de départ du tohu-bohu (Mme Reding grondant que Paris recommençait la Shoah). Mais Mme Chazal avait perdu de vue la fin de ladite semaine (le communiqué de la Commission éteignant la polémique)... Pourquoi l'avait-elle perdu de vue ? Parce que Mme Chazal est programmée pour se souvenir des montées d'audience, pas des redescentes. Simple question de fonctionnement de la machinerie. D'où son air hagard, quand Sarkozy l'a obligée à se remémorer ce qu'elle avait zappé depuis longtemps.

    La postdémocratie, c'est la démocratie chassée du politique et laissée aux médias, donc réduite aux excitations.

    Cela dit, si la démocratie fut chassée du politique, ce n'est pas de la faute des médias. C'est de la faute des politiques."

            Rien à rajouter.....

  • Développer l'apprentissage, l'une des solutions les plus sûres...

            Nous en parlons régulièrement, dans notre Catégorie Éducation : alors que l'idéologie officielle est de traiter tout le monde pareil, en mettant tout le monde dans le même moule (le trop fameux - et catastrophique - Collège unique...), il importe de rendre toute sa noblesse et toute sa fierté à l'enseignement technique, en général, et à l'apprentissage, en particulier.

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           A partir de 14 ans, et comme cela se faisait avant, il serait évidemment beaucoup plus sage de ne pas obliger des dizaines, voire des centaines de miilliers d'enfants, à rester dans les filières générales, pour lesquelles ils n'éprouvent aucun goût particulier, et dans lesquelles ils n'ont pas les capacités de briller ni de se réaliser pleinement, leurs qualités étant ailleurs. Ailleurs, c'est-à-dire, précisément, dans tous ces métiers manuels auxquels il faut rendre leurs titres de noblesse, alors qu'ils sont, de fait, tenus pour secondaires dans notre Système actuel, où l'idéologie est reine.....

            C'est le sens de ce qu'explique Patrick Scauflaire, directeur général adjoint de l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil (OAA), lorsqu'il explique à Jean-Louis Tremblais (1) :

            "Longtemps synonyme d'échec, ce cursus (l'apprentissage, ndlr) est réhabilité car il est adapté à des jeunes qui ne supportent plus l'ambiance scolaire. Chez nous, il n'y avait pas, ou plus, d'apprentis il y a dix ans. Ils constituent actuellement 20% de nos effectifs en formation professionnelle. Et ce n'est qu'un début : nous comptons élargir le choix des filières proposées et l'ouvrir de plus en plus aux jeunes filles".

            Et Jean-Louis Tremblais de conclure son article par un laconique, mais ô combien vrai : "Apprentissage d'un métier, apprentissage de la vie..."

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            C'est dit, et vécu, par un et par des professionnels : on ne peut que penser, en lisant ces lignes, à ces dizaines de milliers de jeunes qui sortent chaque année sans rien du Système scolaire, cassés et broyés par une idéologie aussi stupide que néfaste, après avoir perdu les meilleures années de leur jeunesse, celles où ils étaient le plus frais pour apprendre le métier de leur vie, dans lequel ils auraient été le mieux à même de s'épanouir vraiment.....

            "On" préfère les orienter vers le général, où ils ne suivront pas, avant de sortir plusieurs années après, sans rien d'autre que leur(s) échec(s), direction l'ANPE : bravo, l'idéologie et les idéologues !....

    (1) : entretien paru dans Le Figaro Magazine du 17 décembre 2010.

  • Lundi 7 mars, sur France Culture : l'éloge de Bainville, par Philippe Meyer...

            Et une pierre de plus - et d'importance !... - apportée au processus de dé-révolution !

            Ce lundi 7 mars, à 7h58, Philippe Meyer consacre sa chronique à Jacques Bainville. Elle est élogieuse. Elle est surtout un très sérieux coup de canif à cette conspiration du silence entretenue par le Système contre tout ce qui vient du seul mouvement d'idée vraiment dangereux pour lui : le nôtre, parce qu'il remet en cause les fondements même du Système, et non son fonctionnement ou le choix de son personnel. "Pendant longtemps, une grande pudeur universitaire - c'est une litote - enveloppa les livres de Bainville d'un linceul qu'il ne faisait pas bon de lever, si l'on voulait faire carrière..." dit Philippe Meyer :

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            En dehors de l'estime que porte Philippe Meyer à Jacques Bainville, cette chronique est motivée - on l'a entendu... - par le fait que Christophe Dickès, dans la collection Bouquins, publie courant mars, chez Laffont, La monarchie des Lettres, ouvrage composé de quatre parties, qui illustre les différentes facettes de l'académicien Jacques Bainville. La première revient sur son parcours d'historien et ses publications dans de nombreux journaux, les deux suivantes le montrent dans une posture d'écrivain et de conteur au gré de ses voyages. Enfin, la dernière situe l'homme dans son époque, celle de l'affaire Dreyfus. 

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    1152 pages, 30 euros

            Christophe Dickès est familier aux lecteurs de ce Blog, dans lequel il est très présent. Docteur en histoire et co-directeur d'une société de communication, il est aussi journaliste à Canal Académie, la radio de l'Institut de France, où il présente l'émission "Un jour dans l'Histoire".

            Et nous avons placé dans notre Catégorie "Vidéos/Audios (II) : Audios" plusieurs émissions de Canal Académie, notamment celle dans laquelle Christophe Dickès reçoit Jean-François Mattéi, qui vient présenter son Regard vide, Essai sur l'épuisement de la pensée européenne....

            Christophe Dickès avait déjà publié un très remarqué Jacques Bainville, Les lois de la politique étrangère

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            Le processus de dé-révolution se poursuit, donc. Il touche de plus en plus de journalistes et d'intellectuels, chez qui la simple honnêteté, le simple réalisme, prennent ou reprennent le dessus : à nous de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour pousser à la roue, afin de l'amplifier encore.

            Car, redisons-le, rien ne pourra se faire sans une préparation préalable des esprits, et sans un changement radical du regard que porte le peuple français, à travers ses élites, sur son Histoire, sur ses origines, sur ses Institutions traditionnelles et ceux qui les ont défendues....

  • ”Russe” ou ”Française”, la Révolution les porte en germe : le Goulag - comme la Terreur - est aux origines de la révolut

            Évidemment, on le sait, et depuis toujours, chez ceux qui veulent savoir. Mais il importe de le redire et de le répeter sans cesse, à temps et à contretemps, à destination par exemple des victimes du mensonge, de la désinformation, de la vérité officielle ou de la conspiration du silence : de même que la Terreur est au tout début de la révolution française (comme l'a si bien montré François Furet), de même le Goulag est au tout début de la révolution russe.

            Ce samedi 18 juin, c'est le mérite de cette toujours excellente chronique de France info, animée par Philippe Vallet, Le livre du jour, que de nous le redire : Philippe Vallet a choisi, ce jour-là, de présenter l'ouvrage de Sozerko Malsagov et Nikolaï Kisselev-Gromonov, Aux origines du Goulag. Récit des îles Solovki.

            Le court résumé de la page d'accueil est éloquent :

            Le Goulag est né avec la révolution de 1917. C’est ce que montrent deux témoignages exceptionnels. Le premier a été écrit par un ancien prisonnier et le second par l’un des chefs d’un des camps des îles Solovki. Ce livre, bouleversant et horrifiant, sur la naissance du système concentrationnaire soviétique, est présenté par le célèbre historien du CNRS, Nicolas Werth. 

           http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-06-18-aux-origines-du-goulag-recits-des-iles-solovki-de-sozerko-malsagov-et-544336-81-176.html

    révolution,goulag,terreur

      François Bourin Editeur, 430 pages, 24 euros

    « C’est un témoignage qu’il ne faut pas hésiter à considérer comme crucial. (…) L’intérêt de ces deux textes présentés par l’historien Nicolas Werth est qu’ils sont d’une terrible précision sur les conditions de vie et de mort dans ce lieu infernal dont les moines, qui virent leurs livres saints détruits, furent parmi les premières victimes. » Paul-François Paoli 

    D’une main de fer, poussons l’humanité vers le bonheur ! Au début des années 1920, les tchékistes décidèrent de faire du monastère des îles Solovki, dans la mer Blanche, près du cercle polaire, une prison.

    L’archipel devint bientôt le noyau d’un réseau de camps, le prototype du Goulag.

    Dans L’Île de l’enfer, Sozerko Malsagov témoigne de la cruauté effroyable qui s’abat sur ceux que les bolcheviks considèrent comme leurs ennemis, en 1924, et raconte les circonstances de son évasion,

    couronnée de succès – fait rarissime – en 1925.

    Nikolaï Kisselev-Gromov dénonce l’existence de Camps de la mort en URSS. Son récit, postérieur à celui de Malsagov, est celui d’un tchékiste horrifié par ce qu’il observe : la finalité des camps, explique-t-il, c’est

    de « transformer les détenus en bois d’exportation », en les faisant travailler jusqu’à la mort.

    Deux témoignages exceptionnels, inédits en France, sur la naissance du système concentrationnaire soviétique tel que l’avait voulu Lénine....

     

    LIRE LE PREMIER CHAPITRE :

    http://www.bourin-editeur.fr/uploads/pdfs/e4556813968ddf612a8277097904c3da.pdf

  • DSK/Accusations de Luc Ferry : ”nihil novi sub sole”, et pas de ”régénéré” à l'horizon....

             Comme on est loin des promesses des origines !... Mais justement :

            "Ce qui était inadmissible et fou, ce qui est et reste la corruption fondamentale, substantielle, de tout système politique issu de l’idéologie révolutionnaire, c’est, en soi-même, la prétention à changer radicalement l’homme et la société, à engendrer, en un sens quasi-religieux, un homme nouveau, quand il apparaît si difficile de seulement vouloir l’améliorer un peu …"

            Voilà ce que nous écrivions ici-même, le 5 février 2009, en réaction à "l'affaire Kouchner"...

    ferry,kouchner,pédophilie,dsk

     Sur le plateau de Canal +, lundi 30 mai...

    Les "Grands ancêtres" l'avaient pourtant promis : ils allaient "régénérer" la France... Deux siècles après la Révolution, et après plus de 135 ans de République, héritière de cette Révolution, toujours pas de régéneration en vue....

            Nous n'allons donc pas re-écrire ce que nous avons déjà dit, en nous contentant de changer simplement les noms, les dates et les lieux. Étant donné que le fond de notre réaction, mi amusée, mi désabusée, est exactement la même qu'hier, pour les affaires d'aujourd'hui - qu'il s'agisse de DSK ou de cet "ancien ministre" évoqué par Luc Ferry pour ses agissements au Maroc...

            Nosu nous bornerons à prendre acte de ce qui se passe, et à relever ces nouveaux exemples de la faillite des promesses des origines faites lors de la Révolution, dont les tenants de la République idéologique d'aujourd'hui sont les continuateurs.

            Constater l'abîme qu'il y a entre les promesses de régénération faites par les "grands ancêtres" et les actes commis par leurs descendants/héritiers d'aujourd'hui se révèle être un petit jeu fascinant : comme le dirait Anatole France, "on (y) goûte un plaisir philosophique..."

            "...Des turpitudes et des ministres corrompus, des enrichissements personnels scandaleux, il y en a eu à foison pendant les mille ans de Royauté. Ce n’est donc pas là-dessus qu’il faut, en soi, attaquer le système actuel. Mais c’est sur ce fait précis que la révolution a échoué à changer l’Homme et le monde; que sous la République, issue de la Révolution tout continue comme avant, question corruption, et même avec une échelle démultipliée ; et que donc, de ce point de vue là, la révolution n’a servi à rien, et les faits se sont chargés de contredire Robespierre, Danton et les Conventionnels qui voulaient régénérer la France, et qui n’ont rien régénéré du tout..."

    PS : en PDF, pour mémoire, en quelque sorte, la note du 5 février 2009 : affaire Kouchner.pdf . 

  • 2012, soixantième anniversaire de sa mort : une année Maurras ?…

            Dans sa livraison du 12 février, le site Maurras.net choisit de revenir sur ce thème qu’il avait – à juste titre – déjà évoqué précédemment : il est indispensable, si l’on veut réintroduire Maurras dans le concert des penseurs et de la réflexion politique aujourd’hui, d’obtenir la révision de la condamnation de 1945.

            On ne peut que s’associer à cette démarche, et la soutenir de toutes ses forces, 2012, et le symbole qu’elle représente, pouvant être une sorte de catalyseur pour fédérer et multiplier les bonnes volontés en ce sens (1), même si l’année sera, par ailleurs, largement occupée par l’élection présidentielle, les Jeux Olympiques et le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie…

            Car, oui, "viendra le temps d’éclairer, d’émanciper les esprits plutôt que de les formater, de tirer les meilleures leçons de l’histoire plutôt que de l’enfermer dans la camisole des bons sentiments. Viendra le temps où le monde aura besoin de Charles Maurras…. »

            (Extraits de la livraison du 12 février) :

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    « ….(les vainqueurs de 1945) Ceux-ci avaient bien d’autres choses à faire oublier que leur ancien pacifisme. L’occasion leur était donnée de se débarrasser d’un rival en situation de faiblesse ; Maurras était à terre, un geste leur suffisait pour achever une organisation, un système, une pensée, dont la renaissance au plus haut niveau aurait menacé leur hégémonie planifiée. Peut-on leur faire grief d’avoir agi en politiques ?....

     « ….Deux nouveaux tiers de siècle après ce procès de tartufes, la révision s’impose et doit s’imposer.

    « Bien entendu, les enjeux ne sont plus ceux de 1945. Ni même ceux d’aujourd’hui, tant le climat actuel risque de rendre le succès encore plus improbable que du temps de la captivité de Maurras. Mais l’heure est à la prospective ; nous devons œuvrer à rendre le personnage de Maurras à la France et à la culture universelle, à faire vivre le patrimoine oublié, négligé, que représente sa pensée et sa critique du système démocratique. Avec la progressive extinction démographique de la classe d’âge dominante des vieux pays occidentaux, viendra la fin de l’ordre moral, humanitariste et hédoniste qui cimente son hégémonie. Et viendra le temps d’éclairer, d’émanciper les esprits plutôt que de les formater, de tirer les meilleures leçons de l’histoire plutôt que de l’enfermer dans la camisole des bons sentiments. Viendra le temps où le monde aura besoin de Charles Maurras…. »

    (1)    : On se rappelle, par ailleurs, que dans ses vœux, le site Maurras.net annonçait que, d’ici cette année prochaine, les grands textes qui manquent encore à sa recension des œuvres de Maurras seraient numérisés, ce qui est, évidemment, une excellente nouvelle. En ce qui nous concerne, nous comptons bien, également, apporter notre contribution au succès de cette année Maurras 2012 : « nous avons en tête une affaire… » (comme on le chante dans Carmen…)…

  • Propos présidentiels sur la Syrie : qui peut dire : ”On n'envoie pas l'armée contre une population ?”...

            Nicolas Sarkozy, Président de la République française, a déclaré qu'il ne pouvait y avoir deux poids et deux mesures dans les réactions face aux troubles du monde arabo-musulman; et qu'il trouvait la situation en Syrie aussi inadmissible que celle qui prévaut en Lybie. Ajoutant au passage, et en substance, pour faire bon poids, qu'on n'envoyait pas des chars contre la foule, et qu'on ne lui tirait pas dessus.

             Fort bien : chacun jugera du bien-fondé, ou non, de ce propos, et des suites qu'il peut impliquer...

             On sait que, pour nous, vu l'état pitoyable dans lequel se trouve notre pays - et, plus généralement, notre continent... - la France ferait mieux de s'occuper de ses affaires et du triste état dans lequel elles se trouvent, plutôt que de donner des leçons de morale, d'indignation, ou de ... bombardements à la terre entière. Mais, aujourd'hui, et pour en revenir à notre interrogation de départ, ce n'est pas de cela que nous souhaitons parler.

             Nous souhaitons juste, avec notre question-titre, manifester un étonnement - encore le mot est-il bien faible, et relever ce qui est, de toute évidence, une inconséquence.

            Comment ! On n'envoie pas des chars contre la foule, et on ne lui tire pas dessus ? Et c'est le Président d'un Système héritier d'une Révolution et d'une République qui a consolidé son pouvoir par la Terreur qui dit cela ? Une Révolution et une République qui ont organisé le premier génocide des temps modernes, par les deux décrets des 1er août et 1er octobre 1793, pris par Lazare Carnot, et fidèlement exécutés par les Colonnes infernales, qui ont réalisé le premier Oradour-sur-Glane 150 ans avant Oradour, aux Lucs-sur-Boulogne ! Sans que, jamais, le moindre début de reconnaissance de toutes ces horreurs ait été formulé; et, a fortiori, le moindre début de la moindre "repentance" (!)...

            On pensera donc ce que l'on veut des propos présidentiels : il n'en demeure pas moins qu'ils posent problème, comme on dit aujourd'hui dans le jargon, lorsque c'est le représentant actuel du Régime, héritier du Système qui a fait "ça", qui dit "ça".....

    En guise de conclusion, et pour mémoire :

    - notre PDF :  Lazare Carnot, aux sources du génocide vendéen....

    - notre Album :  Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

  • L'ego roi, mais quoi d'autre ?.....

                Dans le Politique Magazine de ce mois (n° 75, juin 2009 - http://www.politiquemagazine.fr/ ), Hilaire de Crémiers présente l'ouvrage de Charles Jaigu (1), ce qui lui permet de revenir sur l'épuisement actuel du système, qui ne tient plus que par habitude -parce qu'il a la chance d'être installé...- et dont la dernière force est la force d'inertie.

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               Il y reprend, entre autres, une constatation que nous avons souvent faite, sur le "trop de tout" qui accable le système aujourd'hui, mais qu'il a lui-même crée, comme nous le disons régulièrement ici même (2). Et il évoque à nouveau cet espace a-démocratique au sommet de l'Etat, que nous appelons de nos voeux, afin de libérer précisément l'Etat, et de lui redonner ce plus que la royauté peut apporter. Comme elle fait dans les pays d'Europe qui ont la chance de vivre en royauté; comme en Angleterre par exemple, où les anglais, pour reprendre l'expression de Christine Ockrent, ont "la chance d'avoir la Reine d'Angleterre... tel n'est pas notre cas....." (3):

                "...Voilà un livre très bien tourné, fort bien écrit, et qui en dit long. Sur quoi ? Sur le régime. il est en réalité épuisé. En lui-même. Idéologiquement aussi bien qu'institutionnellement. Trop de règles, trop d'administrations, trop de complications, trop d'affaires, trop d'irresponsabilités. L'intelligence n'a plus de prise. Tout se ramène à la volonté. Le volontarisme est censé sauver la mise.

                 L'évolution des institutions vers des personnalisations de ce genre est inéluctable. Charles Jaigu n'en fait pas la démonstration mais c'est une évidence... Le moi y est souverain. De plus en plus. Il n'est que de l'imposer. Sur tous les autres. Donc au coeur du pouvoir. C'est la politique d'aujourd'hui. Il n'en est pas d'autre, quel que soit le candidat, sauf à situer l'Etat hors de tels enjeux."

    (1) : Sarkozy, du Fouquet's à Gaza, de Charles Jaigu. Éditions Robert Laffont, 270 pages, 19 euros.

    (2) : Voir la note "Trop de tout : Réflexions sur l'une des causes principales de nos difficultés....." dans la Catégorie "Classe politique et Pays Légal : en crise ?...".

    (3) : Voir la note "Quelle chance il a eue, Tony Blair !" dans la Catégorie "République ou Royauté ?".

  • Philippe Bartherotte : Les dessous pas si affriolants que ça de la téléréalité...

                Journaliste de téléréalité de 2001 a 2008, Philippe Bartherotte vient de publier "Derrière les caméras, quelle téléréalité ?" (1), un livre dans lequel il dévoile comment se fabriquent les émissions auxquelles il a participé : L'Ile de la Tentation, Pekin Express

                Il sera l'invité de la NAR le mercredi 11 mars (2), et viendra parler de cet authentique sujet de société, révélateur s'il en est de l'état fort inquiétant dans lequel se trouve la-dite société.

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                 Les révélations de Philippe Bartherotte sont surprenantes : les aventures et mésaventures présentées comme étant celle de la "vraie vie", spontanée et passionnante, sont le produit d'un système de supercherie dans lequel les candidats sont conditionnés et manipulés par des producteurs dénués de scrupules et prêts a toutes les mises en scène et trucages pour faire monter l'Audimat.

                 Systématiquement alcoolisés et privés de leurs repères, des couples sont détruits, des hommes et des femmes sont psychiquement maltraités et transformés en acteurs travaillant jour et nuit dans un système ou le droit social est constamment violé...

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    (1) : La tentation d'une île. Derrière les caméras, quelle téléréalité ?",de Philippe Bertherotte. Éditeur Jacob Duvernet, 337 pages, 19 euros.

    Voici la présentation qu'en fait l'éditeur :
                "Philippe Bartherotte brise la loi du silence.
                Ce journaliste de téléréalité nous raconte son quotidien, aux côtés de candidats, exploités, trompés et manipulés par des producteurs de télévision qui ne reculent devant rien pour faire monter l'audimat. L'Ile de la Tentation, Star Academy, Pékin Express, une émission dantesque sur des chômeurs commandée par France 2. On suit son parcours à cent à l'heure, dans les méandres d'une gigantesque supercherie à laquelle il participe activement.
                En retournant les caméras de la téléréalité, Philippe Bartherotte tend à notre époque un miroir cruel".

    (2) : Mercredi 11 mars, 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage). La conférence commence a 20 heures très précises (accueil a partir de 19 h 45 - Fermeture des portes a 20h15). 

  • France : la république où la vie est plus belle...

              Ou : la réponse du berger à la bergère...

              C'était couru d'avance. A peine le Président avait-il émis sa fausse/bonne idée (interdire aux incendiaires de voitures de passer leur permis de conduire, tant que les victimes ne seraient pas indemnisées) on avait immédiatement pensé que, voyou pour voyou, ils s'en ficheraient bien pas mal, et qu'ils rouleraient sans permis : ils sont déjà si nombreux à le faire !...

               Il restait juste à trouver celui ou celle qui aurait le culot de le dire en public, et en direct. Et cela n'a pas tardé. Le vendredi 2, au matin, France Info interroge un certain Samir, d'AC/Le Feu.

               Il est clair, net et précis; il ne prend pas de gants et ne s'embarrasse pas de circonlocutions : au moins ne pourra-t-on pas lui reprocher de pratiquer la langue de bois ! Et que dit-il, le représentant d'AC/ Le Feu ? Exactement ce que l'on pressentait : en substance, que les jeunes des banlieues, a fortiori s'ils sont mineurs, s'en fichent car, de toutes façons, comme le permis c'est cher, ils rouleront sans permis !

               En quelque sorte l'étalage complaisant, qui tournerait presque à l'apologie, du non-respect de la loi ! le hors-la-loi promu, presque, au rang de nouveau personnage de la comédie humaine ! Et celui qui se moque ainsi ouvertement des lois et d'un système, payé par ce même système : elle est pas belle, la vie ?

               Il est à noter 1°) que Samir représente une association grassement subventionnée, d'une façon directe ou indirecte, par les mille et un rouages dispensateurs d'argent (nos impôts...) du Pays Légal. Quand arrêtera-t-on ce scandale qui consiste à payer des propagandistes/militants du non respect des lois ?

                                   2°) qu'avec des modes de pensée et des pratiques pareilles, une partie importante des populations fraîchement débarquées sur notre sol rend impossible non seulement leur assimilation, mais même tout simplement leur intégration. Et qu'elles se confinent par là même à vivre en marge, une situation qui ne pourra pas durer éternellement, et qu'il faudra bien régler un jour...

              Qui a écrit "Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, aventuriers et fripons" ?

  • Sur Arte, mardi 24 juin, 21 heures: l'esclavage dont on ne parle pas......

              Bien sûr, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir savaient. Mais beaucoup étaient maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, et du politiquement correct.

             
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    Le grand mérite de cette émission d'Arte (1) aura été, sinon d'ouvrir les yeux de tout le monde, du moins de porter certaines vérités à la connaissance d'un public plus large. Et ce n'est déjà pas si mal, vu le conformisme ambiant....

              Eh, oui ! La traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (17 millions d'Africains réduits en esclavage !....) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal fantasmé -qui n'existe pas-, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe -lui- bel et bien.....

              Arte a choisi de diffuser deux documentaires -tournés en 2008- centrés sur la Mauritanie: "Chasseurs d'esclaves" et "Les esclaves oubliés".

    A 21h00: Chasseurs d’esclaves, Reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak; ARTE France, 2008, 45mn.
    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa soeur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. "Elle travaille jour et nuit, sans salaire", dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa soeur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

    A 21h45: Les esclaves oubliés, Documentaire d’Antoine Vitkine; ARTE France, 2008, 45mn.

    Ce documentaire raconte l’histoire de la traite orientale et arabo-musulmane, au cours de laquelle dix-sept millions d’Africains ont été réduits en esclavage pendant quatorze siècles. Il s’intéresse également à une filière encore plus méconnue, la traite interne à l’Afrique noire, menée pendant des siècles par les royaumes africains. Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en Afrique noire jusqu’au milieu du XXe siècle. Comment étaient capturés ces esclaves ? Dans quelles conditions étaient-ils déportés ? À quoi étaient-ils employés ? Les spécialistes Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard ou Mohamed Ennaji répondent à ces questions....

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