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Réforme Peillon en général, réforme des programmes d'Histoire en particulier : "On va déboussoler les élèves encore un peu plus", par Franck Ferrand, sur Europe1

ecole-en-danger.JPGSoyons sérieux, parlons franc, et disons les choses comme elles sont, et non comme le ministre nous les "vend"...

La "réforme" (réformette est plus juste...) de Vincent Peillon "n'ajoutera pas une heure de cours, mais des activités périscolaires. Au lieu de renforcer les savoirs fondamentaux si nécesaires" (Clotilde Hamon). Et, pour Jean- Rémi Girard, du syndicat SNALC (Syndicat National des Lycées et Collèges), "Les élèves passeront plus de temps à l'école sans gagner une seule heure de cours !".

Le Snalc a demandé - en vain... - un retour aux 26 heures de cours, comme avant la suppression des cours le samedi matin, et constate : "...il n'y a pas de retour à la semaine de quatre jours et demi, c'est un tour de passe-passe...".

Clotilde Hamon a fait le calcul : trois heures de cours en plus le mercredi matin, trois heures de cours en moins dans la semaine, remplacés par des "activités périscolaires" : en clair, comme dans un bon vieux système totalitaire, l'Etat "s'occupera" de vos enfants, rien de tel pour les façonner à sa guise, et à leur insu...

Or, poursuit Clotilde Hamon - interprète en ceci de l'immense majorité des parents d'élèves et des citoyens de bon sens... - "les élève sont besoin de plus d'heures de cours dans les disciplines fondamentales au primaire, avec des méthodes pédagogiques efficaces" (par exemple, pour l'apprentissage de la lecture, la fameuse méthode syllabique Boscher, et non la catastrophique "méthode globale", ou le non moins catastrophique "mix" des deux (dans le jargon des technocrates du Ministère...).

Du reste, ces fameuses "activités périscolaires" ont été organisées en catastrophe : deux tranches de 15h à 16h30, le mardi et le vendredi, pour tous, du nord au sud (centralisme oblige). Les besoins en "formateurs" (!) sont donc concentrés au même moment pour tout le monde !... En pratique, les journées allégées laisseront les enfants, certes, "dans" l'école, mais la majeure partie des activités proposées ressemblera à des "bouche-trous" (danse, dessin, multimédias, et même "jeux de société", ateliers de tri sélectif (re "!") et, ô Vincent Peillon !, activités "autour du vivre ensemble et de la citoyenneté pour s'interroger sur les préjugés, les clichés filles/garçons" : quand on vous le disait, que l'Etat (le Système, la République idéologique) allait "s'occuper" de vos enfants, pour façonner leur esprit à son gré, comme dans tout régime totalitaire qui se respecte...

A l'échelle nationale, on s'en doute, il s'agit bien là d'une "usine à gaz". "Administrativement, c'est sous contrôle", affirme pourtant, sans rire, l'adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire, Colombe Brossel. A la base (professeurs et Chefs d'établissements) on voit d'un très mauvais oeil la transformation de l'école en "centre aéré" (parlons clair...) deux jours par semaine, à partir de 15 heures, alors que tant d'heures manquent pour les disciplines fondamentales...

Terminons ce rapide tour d'horizon en écoutant le toujours excellent Franck Ferrand : un peu - beaucoup - de bon sens, ouf, on respire... 

Commentaires

  • Peillon est un forcené d'un laïcisme maçonnique. il détruit le système scolaire et, une fois je l'ai entendu à la radio, il parlait comme un imam salafiste. alors???

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