UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008


    *Liens : -  http://www.henrihude.fr/ 

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  

     

    Arnaud TEYSSIER  Historien  Eloge de la prévoyance et de l'action par le cardinal de Richelieu  De nombreux ouvrages ont été publiés sur "l’homme rouge".
    Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle  Lève-toi et marche  "Lourdes", un film de Jessica Haussner ...
    Philippe BILGER  Avocat général  Karl Marx se réjouit  Il n'est point besoin d'être un économiste patenté, ...
    Chantal DELSOL Membre de l'Institut Quand culture de masse rime avec qualité  Le Puy du Fou ne fait pas de bruit.
    Philippe BILGER   Avocat général  Marseille, une exception française ?  On n'a pas assez attiré l'attention sur un év énement …

    Extrait du Bilger, Marseille, une exception française ? :

            "....Le maire UMP de Marseille déclare - et c'est sans doute le risque principal d'une telle incurie - que "l'exaspération est telle que les gens menacent de s'armer et de régler ça eux-mêmes",  parce que l'Etat est défaillant dans sa mission d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Que la justice privée, un jour, au comble de la colère, prenne en charge à sa manière forte ce qui est laissé en déshérence par les instances officielles ne constituerait plus une surprise. Cela ne saurait tarder, plus gravement que dans certaines manifestations ponctuelles d'une telle déviation, si l'Etat continue de s'alarmer devant la vigilance obligée des citoyens mais sans rien accomplir pour la rendre inutile.
            Surtout, dans ce processus qui conduit une normalité à se dégrader, caractérisé ensuite par une longue indifférence donnant le pouvoir à des bandes, décourageant les bonnes volontés désertant une mission qu'elles ne peuvent plus assumer, mis en exergue par l'effervescence médiatique, interrompu par "les coups de menton" d'une autorité publique enfin réveillée, comment ne pas percevoir le parcours classique des drames au quotidien de notre vie sociale, de notre communauté civique ?
    Normalité, délitement, assoupissement, abandon, transgression, scandale, indignation médiatique, réveil, on va voir ce qu'on va voir : tout cela est pitoyable à force d'incohérence et de faiblesse ! Au fond, c'est une honte.
    Pourquoi attend-t-on d'être au fond du gouffre pour se demander comment on a pu arriver au bord ? Cette interrogation angoissée d'un poète surréaliste, qui s'est suicidé et qui a été le modèle du Feu follet de Drieu la Rochelle, est plus que jamais brûlante d'actualité, d'urgence et de désespoir.
    Marseille n'est malheureusement pas une exception française."

  • La Dizaine de MAGISTRO...

           MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : -  http://www.henrihude.fr/ (Henri Hude)

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)



    - Béatrice BOURGES  Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance  Une violation de la loi n’a pas vocation à faire jurisprudence !  A propos du jugement de Bayonne …
    - Ivan RIOUFOL  Journaliste  Pourquoi Nicolas Sarkozy peut gagner en 2012  Il serait bon, une fois de plus, de se méfier de l'unanimisme médiatique …
    - Philippe BILGER  Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés  La police, le ministre et le peuple  Le préfet de police de Paris Michel Gaudin et le criminologue Alain Bauer ...
    - Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  E n écho à Chantal Delsol …  Dénoncer le fiasco de l’Education nationale ...
    - Ivan RIOUFOL  Journaliste  Le peuple, acteur incontournable de la nouvelle politique  Les politiques ne doivent pas craindre le peuple.
    - Roland HUREAUX  Essayiste  Les deux hommes qui ont tué l’euro : Schroeder et Trichet  Le moindre paradoxe de l’euro ...
    - Jacques BICHOT  Economiste  Le référendum grec : une bonne chose ?  Face aux réactions que provoque l’annonce d’un référendum ...
    - Eric ZEMMOUR  Journaliste  Les peuples arabes votent islamiste  On avait oublié le peuple. Cela devient une habitude.

    Extrait du Houard : En écho à Chantal Delsol....

            Dénoncer le fiasco de l’Education nationale tourne à la rengaine : elle n’éduque pas plus qu’elle n’instruit. En face de résultats comparables, toute entreprise déposerait son bilan. Pourquoi pas celle-ci, la plus grosse et la plus coûteuse du monde ?

            On peut en effet se poser la question. Un homme bien informé évoquait naguère le "mammouth" ingouvernable qui lui avait été confié. Les choses n’ont pas changé. La sagesse ne suggère-t-elle pas d’ailleurs qu’à force de grandir le risque est d’atteindre son niveau d’incompétence ?

            Nous y sommes. Inutile d’y revenir, après tant de soupirs découragés dans la presse ou les rayons des librairies. Trop d’enfants arrivent en sixième sans savoir lire ou du moins sans comprendre ce  qu’ils lisent. Quand ils parlent, c’est celui qui les écoute qui ne comprend pas. C’est à la base évidemment que tout est à reprendre. Et comment un ministre éphémère pourrait-il de si loin imposer un remède adapté à tous ? On retrouve le docteur Knock !

    Depuis son origine napoléonienne, le mammouth n’a cessé de grossir et groupe aujourd’hui plus d’un million de fonctionnaires. En se réservant le monopole de ce qu’on appelle la "collation des grades" (1) , ils décident eux-mêmes de l’efficacité de leur travail. Pour s’en tenir aux résultats du baccalauréat, ils en sont satisfaits.
    Or, l’a-t-on assez dit ? La situation est grave : il est urgent de mettre un frein au gaspillage. Dans d’autres domaines et sans remonter très loin, des moyens ont été trouvés : on a dénationalisé ! Alors pourquoi pas l’Education nationale ? Séparer l’école de l’Etat : d’autant que celui-ci n’a rien à y faire et que ce qu’il fait, il le fait mal....

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008


    *Liens : -  http://www.henrihude.fr/ 

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)   

     

    Ivan RIOUFOL Journaliste  Le socialisme a perdu, mais le PS peut gagner  Les sondages donnent gagnant le candidat PS à la présidentielle de 2012.
    Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien  Le coût de l’immigration et de l’intégration 
    Henri HUDE Professeur agrégé de philosophie 
    Où allons-nous ? Quel avenir ?  (sur la construction de l'Europe)
    François-Georges DREYFUS Historien 
    Agriculture et mondialisation  D’ici à 2050, la population du monde va augmenter de 20 % …
    Christophe GEFFROY Journaliste 
    JMJ et … démocratie  Nos démocraties occidentales ont toutes plus ou moins des minorités puissantes de "laïcistes" ...

    Extrait du Laulan, Le coût de l'immigration et de l'intégration :

    Sachant que :

    - Le coût annuel de l'immigration et de l'intégration est d'environ 70 à 80 milliards d'euros (voir le colloque de l'IGP de 2005, repris par diverses sources depuis lors),
    - que la population d'origine immigrée atteint environ 7 à 8 millions de personnes,
    - qu'il rentre environ 250 000 immigrés supplémentaires chaque année dans notre pays, la question est alors de savoir combien coûte l’immigré supplémentaire qui rentre en France, combien coûtent les 250 000 immigrés annuels.

             La réponse à la question ainsi posée est évidement :
         - coût annuel de l’immigré supplémentaire : 10 000 euros,
         - coût annuel de l’immigration supplémentaire à son rythme actuel : 2,5 milliards.


            On a supposé ici que le coût marginal était équivalent au coût marginal.
            A  l’heure où le déficit budgétaire "flirte" avec 90 milliards d’euros et où le  gouvernement cherche désespérément  à "gratter" ici et là quelques milliards d’euros pour ne pas voir la France perdre son "triple A") (ce qui provoquerait dans l’instant un gonflement prodigieux du coût de la dette), cette question n’est pas dépourvue d’un certain intérêt.
    En fait, tout se passe comme si les gouvernements successifs avaient pris parti de financer le coût d’installation de ces populations en France par l’endettement plutôt que par l’impôt.
    Reste à calculer les recettes procurées par les immigrés et leurs descendants en termes de recettes budgétaires et de production de biens et de services qui sont certainement non négligeables, bien que fort délicates à apprécier.

    Comment passe-t-on d’un chiffre de 36 milliards calculé en 2005 à un chiffre de 70 à 80 milliards estimé en 2011 ?
    Cela peut s’expliquer, sachant que :
    - Nous sommes en 2011, donc 7 ans après le colloque de 2005.
    - Toute valeur qui croît à un taux de 10 % l'an double en 7 ans (cf. la table des intérêts composés).
    - Or les coûts calculés ont cru pendant cette période de 7 ans à un taux proche de 10 % l'an sous le triple effet de l'inflation (soit 2,5 % l'an), de l'immigration (soit 250 000 personnes par an, soit environ 3,6 % de la population déjà résidente), du croît démographique différentiel (165 000 naissances par an) soit environ 2,5 % de ce même total, ce qui donne effectivement 5,5 + 3,6 + 2,5 = 8,6 %....

  • La Dizaine de MAGISTRO...

           MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008


    *Liens : -  http://www.henrihude.fr/ 

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)   

    Philippe BILGER  Avocat général près la cour de Paris  Aux larmes, citoyens !  Le serment d'allégeance aux armes proposé par l'UMP, ...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste  Immigration : les silences de la gauche  Chut ! Pour la gauche, les problèmes posés par l'immigration de masse ...
    Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  Logés, nourris  Et quoi encore ?
    Xavier WALTER  Journaliste  Où en est l’Église en Chine ?  "Le catholicisme "officiel" en Chine connaît des décisions qui pourraient ...  

    Extrait du Walter, Où en est l'Eglise en Chine ? (début) :

            

               "Le catholicisme "officiel" en Chine connaît des décisions qui pourraient  permettre d’attendre une évolution de l’institution", écrivais-je dans le no 24 de la NRU, me référant au P. Heyndrickx (1), sinologue et directeur de l’Institut Ferdinand-Verbiest à l’Université de Louvain.

               "Dans quel sens, l’évolution ?", me demandais-je, assuré que c’était difficile à dire. Mais force était de constater que les rapports entre Rome et Pékin semblaient s’être améliorés en 2010 avec notamment le sacre de dix évêques ayant reçu l’accord des deux parties. Or, fin 2010, (mea culpa, je n’en avais pas tenu compte) deux "affaires" étaient venues gâter les relations sino-romaines. En novembre, le P. Joseph Guo Jincai avait été sacré évêque de Chengde (2), au Hebei, sans l’aval romain, les évêques de la région ayant été contraints à concélébrer la cérémonie. Les auteurs de la manœuvre ? Des conservateurs, communistes ou autres. Rome avait senti le piège, annoncé que le cas serait étudié. Guo tombait-il sous le coup de sanctions canoniques ? La question n’appelait pas de réponse urgente. Le Pape tenait à entendre les témoignages d’évêques chinois qui "fourniraient des informations complètes et objectives". Or, Pékin a la haute main sur tout contact avec l’extérieur. En décembre, lors de la première session de la VIIIe Assemblée nationale des représentants catholiques, Mgr Fang Xingyao avait été porté à la présidence de l’Association patriotique des catholiques chinois (3), Évêque "officiel" reconnu par Rome, 47 ans, il siège à la Conférence consultative politique du peuple chinois (la Chambre haute) et avait accepté ces dernières années de prendre part à des sacres illicites. C’est en outre un proche d’Anthony Liu Bainian, 77 ans, son prédécesseur à la tête de l’Association, "homme fort" de l’Église "officielle", à la botte du gouvernement, et désormais le très actif président honoraire de l’Association patriotique et de la Conférence des évêques....

  • Les Messes pour Louis XVI d'aujourd'hui et demain.....

    Samedi 22 janvier : 

    -   Louailles : Messe en l’église de Louailles, à 11 heures, (Sarthe, 8,5 km de Sablé sur Sarthe sur la route La Flèche-Tours). Suivie à 12 h 30 d’un déjeuner-débat à la salle des fêtes de Vion (3,5 km de Louailles). Bruno de Chergé, neveu de Christian de Chergé, prieur de Tibhirine, prononcera une conférence-débat sur Les moines de Tibhirine, martyrs de l'espérance. Participation aux frais : 16 € par personne (ecclésiastiques, étudiants, chômeurs : 8 €). Renseignements et inscrip-tions : F.R.M, BP 5, Ballée. Tél/Fax : 02 43 98 43 44. 

    -   Amiens : Rectificatif : la Messe initialement prévue à 17h aura lieu à 17h30, à la Chapelle 191,195 rue Léon Dupontreué. A l’issue de la messe aura lieu un diner amical à partir de 19 heures.  

    -   Dijon : Basilique Saint Bernard de Fontaines-lès-Dijon, à 11 heures.

    -   Nîmes : Eglise Sainte Pepétue, à 11h.

    -   Colmar : En l'église d'Ammerschwihr (8km de Colmar), à 16 heures. 

    -   Strasbourg : Cathédrale Notre-Dame, à 16h30.

    -   Thiberville (Eure) : à 17 heures.  

     

    Dimanche 23 janvier :

     

    - Belloy en France : Messe à 11h en l'église de Belloy

    - Nantes :  12 h 15 : dépôt de gerbe au pied de la statue de Louis XVI. 

                      13 h : Déjeuner à La Taverne du Château,  1, place de la Duchesse Anne 44000 Nantes. 

                      15 h : Conférence d’Augustin Debacker sur le Royalisme aujourd’hui.

                  Il est demandé de communiquer votre participation à cette journée en appelant le 06 81 35 53 69 avant le 13 janvier.  Prix du repas à la Taverne du Château 22 euros. 

    - Bayonne : Chapelle Saint François des Capucins, Avenue de la Légion Tchèque, à 10h30.

    - Nancy : Eglise Saint-Pierre, Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, à 9h25. 

                        La Messe est suivie de la Fête des Rois de l'USRL et de La Lorraine royaliste, "Chez Maître Marcel", au coin des rues Raymond Poincaré et de l'Armée Patton; allocution de Jean-Marie Cuny, Paul Luporsi et Philippe Schneider - renseignements : 06 19 19 10 69. 

    - Nice : Chapelle  de la Confrérie  de la Très Sainte Trinité. 1, rue du Saint Suaire, à 10 heures

  • Relayer l'appel dans Le Monde pour sauver l'Hôtel de la Marine.....

    Point de vue (10/O1/11)

    Sauvons l'hôtel de la Marine à Paris !

    Quiconque éprouve encore un minimum de respect pour le passé national, pour les pierres chargées de symboles et d'une histoire qui touche tous les Français ne peut qu'être révulsé à l'idée que l'hôtel de la Marine, place de la Concorde, soit alloué le 17 janvier - demain ! - sans protestation aucune, affermé, disons le mot : aliéné à un groupe financier international, Alexandre Allard, pour, derrière la façade inchangée, en faire un Barnum commercial assorti de suites de luxe.

    Que ce soit un ancien ministre de la culture, qui, devenu salarié d'un "rénovateur" d'hôtels, facilite auprès des politiques la réalisation juteuse d'un projet si évidemment contraire à l'intérêt général, cela lève le coeur.

    Soyons nets et clairs : on peut comprendre que, grâce aux facilités juridiques qui, depuis juillet 2010, permettent la location par bail emphytéotique de trente, cinquante ou quatre-vingt-dix ans de domaines de l'Etat généralement classés, certaines rénovations puissent présenter des avantages, comme celle qui vient d'être annoncée à Versailles pour l'hôtel du Grand-Contrôle, à l'abandon depuis plusieurs années et qui va devenir, pour trente ans, un hôtel de charme de vingt-trois chambres. C'est du cas par cas.

    Mais la place de la Concorde ! Mais l'hôtel de la Marine ! Indépendamment de sa situation sur la place la plus célèbre de France, en face de l'Assemblée nationale, indépendamment de la richesse de la décoration intérieure, de l'escalier de Soufflot et de la galerie des Amiraux, ce lieu est chargé des images historiques les plus lourdes qu'on puisse imaginer : au croisement de l'Ancien Régime et de la Révolution.

    C'est là, dans cet hôtel construit par Gabriel et Soufflot pour Louis XV, et qui avait toujours appartenu à la Couronne, qu'ont eu lieu les premières émeutes populaires à la veille du 14 juillet 1789 ; là que s'était installé le secrétaire d'Etat à la Marine quand Louis XVI et le gouvernement avaient dû quitter Versailles à la fin de 1789, pour rejoindre les Tuileries.

    C'est là que, devant cette façade aux magnifiques péristyles ironiquement dédiés à la magnificence et à la félicité publiques, Louis XVI et Marie-Antoinette, mais aussi tant d'autres acteurs célèbres ou anonymes de la Révolution, ont été guillotinés.

    On veut faire une Maison de l'histoire de France parce que, paraît-il, la France perd sa mémoire. Mais on liquide en même temps une maison qui est, à sa manière, une leçon d'histoire de France. La France ne perd pas sa mémoire, elle la vend.

    Les deux affaires sont, en réalité, plus étroitement liées qu'il n'y paraît. Car si Maison de l'histoire de France il doit y avoir, c'est là qu'elle devrait s'implanter, pas ailleurs. C'est pourquoi nous faisons appel à vous, Monsieur le Président, convaincus de n'être ici que les porte-parole d'une opinion silencieuse mais majoritaire.

    Au nom même des principes supérieurs que vous invoquez souvent et dont vous êtes le garant, nous vous prions de prendre toutes les mesures d'urgence nécessaires pour arrêter ce qui ne peut apparaître que plus grave qu'un crime : une faute.


    Régis Debray, écrivain ;
    Alain Decaux ;
    Jean-Noël Jeanneney ;
    Jacques Le Goff ;
    Pierre Nora (membre de l'Académie française) ;
    Mona Ozouf et Michel Winock, historiens.

  • Festival de la BD d'Angoulême (2/3) : L'épervier, corsaire du Roi...

             En marge du Festival d'Angoulême de la BD voici une rapide présentation de trois séries intéressantes, d'un art qu'il ne faut pas négliger, ni tenir pour mineur, et dont on ferait bien de ne pas se désintéresser dans nos milieux, vu l'impact qu'il peut avoir sur les jeunes publics, mais aussi les moins jeunes (comme le dit le slogan, "de 7 à 77 ans" !...).

             La BD peut être, en effet, un puissant vecteur pour intéresser des lecteurs à nos Racines, à notre Histoire, surtout lorsque - comme c'est le cas dans ces trois séries que nous allons découvrir - les auteurs imaginent et réalisent leurs histoires dans le plus grand respect de la vérité historique, et de l'exactitude des faits. En somme, un bon moyen de faire découvrir et connaître - et aimer... - notre passé, notre culture, notre personnalité, notre identité....

            Nous avons parlé, hier, duTrône d'argile, qui nous a menés au coeur de la Guerre de cent ans; voici, aujourd'hui, L'épervier, corsaire du Roi; en attendant, demain, Marie-Antoinette héroïne de manga au Japon, et objet d'un véritable culte, finalement assez répandu......

            Avec l'Epervier, place à la Geste des Corsaires, aux aventures en Amérique, et à la Bretagne !...

    bd,l'épervier,corsaires,bretagne

    Le tome 2, Le Rocher du crâne.... 

         

           Inutile de répéter ce que vous trouverez sur les deux sites suivants (sur lesquels il y a absolument tout ce que vous pouvez désirer savoir...) :

           - le site officiel de l’auteur :  http://www.epervier.com/ .

           - et celui des éditions Dupuis : http://www.epervier.dupuis.com/ .

            Le premier cycle de l'Epervier comprend six tomes : 

            - Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec (1994)

            - Tome 2 : Le Rocher du crâne (1995)

            - Tome 3 : Tempête sur Brest (1997)

            - Tome 4 : Captives à bord (1999)

            - Tome 5 : Le Trésor du Mahury (2001)

            - Tome 6 : Les Larmes de Tlaloc (2005)

    bd,l'épervier,corsaires,bretagne

            Il est suivi d'Archives secrètes (2006) qui constitue une transition entre le premier et le deuxième cycle : de nombreux mystères entourent la personnalité de Yann de Kermeur. Qui se cachait vraiment derrière cet être singulier ? Qui étaient ses ancêtres ? Quel parcours l'a conduit à devenir un corsaire redouté ? Comment a-t-il constitué son équipage, construit son navire ? Quels étaient ses rêves ou ses regrets d'homme ? S'appuyant sur les recherches historiques et archéologiques les plus récentes, Patrice Pellerin s'attache à restituer au plus près le parcours de ce héros hors du commun et à plonger au plus profond de son intimité.....  

            Le deuxième cycle ( aux éditions Quadrants, du groupe Soleil) comemnce avec leTome 7 : La Mission (2009).

          Une adaptation pour la télévision est en cours : six épisodes de 52 minutes sont prévus, destinés à être diffusés durant le second semestre 2011, avec Aurélien Wiik (Yann de Kermeur), Martin Lamotte (le marquis de la Motte), Lou Doillon (la jeune Marion).... 

    bd,l'épervier,corsaires,bretagne,patrice pellerin,yann de kermeur

  • Festival de la BD d'Angoulême (1/3) : Le trône d'argile...

            En marge du Festival d'Angoulême de la BD voici une rapide présentation de trois séries intéressantes, d'un art qu'il ne faut pas négliger, ni tenir pour mineur, et dont on ferait bien de ne pas se désintéresser dans nos milieux, vu l'impact qu'il peut avoir sur les jeunes publics, mais aussi les moins jeunes (comme le dit le slogan, "de 7 à 77 ans" !...).

            La BD peut être, en effet, un puissant vecteur pour intéresser des lecteurs à nos Racines, à notre Histoire, surtout lorsque - comme c'est le cas dans ces trois séries que nous allons découvrir - les auteurs imaginent et réalisent leurs histoires dans le plus grand respect de la vérité historique, et de l'exactitude des faits. En somme, un bon moyen de faire découvrir et connaître - et aimer... - notre passé, notre culture, notre personnalité, notre identité....

            Nous parlerons aujourd'hui du Trône d'argile, qui nous mènera au coeur de la Guerre de cent ans; demain de L'épervier, corsaire du Roi; et, vendredi, nous verrons comment Marie-Antoinette est une héroïne de manga au Japon, et objet d'un véritable culte, finalement assez répandu......

    bd.jpg

    Le tome 3, Henry V, roi de France et d'Angleterre.....

            Le trône d'argile est une série qui se propose de raconter la fin de la Guerre de Cent ans : http://www.bedetheque.com/serie-13422-BD-Trone-d-argile.html

            Les quatre premiers tomes sont déjà parus, le cinquième est pour bientôt.

            Le tome 1 - Le chevalier à la hache (2006) - commence en 1418, lorsque Paris tombe aux mains des Bourguignons et se termine avec Jeanne d'Arc. Le royaume vacille car Charles VI sombre dans la folie : la guerre civile fait arge entre Armagnacs et Bourguignons. Les armées anglaises de leur côté s'emparent de vastes territoires (Normandie). La guerre de Cent Ans est mal engagée... Pourtant, le 28 mai, Tanneguy du Châtel...

    bd 1.JPG

    Le tome I, Le chevalier à la hache....

            Le tome 2 - Le pont de Montereau (2007) - raconte comment, au pont de Montereau, le destin de la France vacille...

            Dans le tome 3 - Henry V, roi de France et d'Angleterre (2008) - on voit comment Henri V, roi d'Angleterre, gagne la guerre de Cent Ans, avec le calamiteux traité de Troyes.

            Le tome 4 - La mort des Rois (2010) montre comment la conscience française lutte contre l'emprise des Anglais sur le royaume de France : on attend Jeanne d'Arc, qui sera le sujet du tome 5.....

            Cette série du Trône d'argile a reçu le Prix Historia de la bande dessinée historique 2010....

        

           Ci-dessous, deux entretiens avec France Richemont....

     

     

     

  • ”Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école”, de Daniel Willingham...

            SOS Education attire l'attention sur le fait que l'ouvrage de Daniel T. Willingham, traduit de l'américain par Marie Antilogus, est disponible sur le catalogue de la Librairie des Ecoles :

            http://www.lalibrairiedesecoles.com/

    ecole willingham.jpg

            Pourquoi les enfants se souviennent-ils si bien de ce qu'ils ont vu hier soir à la télévision... et si peu de ce qu'ils ont appris à l'école ?
     
            Selon Daniel Willingham, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie (USA), et auteur du livre "Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école", il y a plusieurs raisons :
     
            D'abord, notre cerveau se souvient surtout des choses qui lui ont causé de l'émotion.
     
            Lorsque vous éprouvez des émotions, de nombreuses informations se gravent dans votre mémoire. Vous n'avez aucun effort à faire. Des années plus tard, vous vous souvenez de détails de l'événement et du contexte.
     
            En revanche, lorsque vous êtes dans le "train train", et que vous ne vous sentez pas impliqué sur le plan affectif, votre cerveau enregistre peu de nouvelles informations. Pour apprendre des choses, vous devez fournir un gros effort intellectuel. C'est pourquoi les bons professeurs sont ceux qui mettent bien leur cours en scène, et qui font éprouver à leurs élèves toutes sortes d'émotions liées à leur matière.
     
            Un autre élément capital pour la mémoire est que les informations nouvelles s'inscrivent dans un univers familier.
     
            Quand les enfants regardent une série télévisée (même stupide et inintéressante...), ils connaissent déjà beaucoup de choses sur les personnages, et leurs aventures. Les nouveaux événements qui leur arrivent se gravent dans leur mémoire très facilement, car ils connaissent bien le contexte.
     
            C'est ainsi que fonctionne le cerveau : plus il en sait dans un domaine, plus vite il assimile de nouvelles informations. Un cardiologue qui assiste à une conférence pointue sur les transplantations cardiaques retiendra dix fois plus de choses qu'un novice en médecine.
     
            Pour le cerveau, les nouvelles informations sont comme de nouvelles pièces qui viennent compléter un puzzle en construction, pour former un "paysage mental". Plus le puzzle est avancé, plus le cerveau intégre les nouvelles pièces rapidement.
     
            Ceci a des implications très importantes pour l'enseignement en classe : cela explique pourquoi, par exemple, les enfants apprennent mieux leurs tables de calcul ou leurs déclinaisons en les chantant sur un air connu.

            Cela explique aussi pourquoi un élève qui a beaucoup de "culture générale" apprendra plus vite dans toutes les matières qu'un autre élève moins cultivé, quand bien même ce dernier aurait un "quotient intellectuel" supérieur.

            Et cela explique aussi pourquoi un cours structuré, qui explore un sujet progressivement, en allant toujours plus loin, est plus efficace pour instruire les enfants qu'une succession "d'activités" supposément "ludiques", mais qui sont à chaque fois nouvelles et sans rapport étroit entre elles.

            Ces éléments ne sont que des exemples parmi les centaines de découvertes réalisées par la psychologie cognitive moderne, et qui sont présentées par le Professeur Daniel Willingham dans son livre, Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école.
     
            Ce livre permet aux parents et aux professeurs de comprendre et résoudre la plupart des difficultés scolaires des enfants.
     
            Il est donc désormais disponible en français : vous pouvez le commander sur le site de la Librairie des Ecoles, http://www.lalibrairiedesecoles.com/

  • La dizaine de MAGISTRO....

     Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !


           MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.

    La Maison de l'Histoire de France existe déjà  Bertrand GALIMARD FLAVIGNY Journaliste, écrivain
    Le fantôme de la liberté  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Liens inavouables
      Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Vérités voilées  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    De la justice  Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien
    Le peuplement de l’Europe : une logique centre-périphérie  G-F. DUMONT  Recteur d'académie, Géographie
    Quelle politique étrangère et de défense pour l'Europe ? Roland HUREAUX  Essayiste 
    L'échec de Barack Obama  François-Georges DREYFUS  Historien, Professeur émérite à la Sorbonne

    Extrait du Dreyfus (L'échec de Barack Obama, premières lignes) :

            "L’échec du président Obama lors des élections de mi-mandat était prévisible depuis son élection. Nous l’avons écrit ici même il y a deux ans : s’il n’y avait pas eu la crise dramatique de 2008, il n’aurait pas été élu. Pendant deux ans, le président américain n’a pas su dominer la crise, et s’est engagé dans un programme généreux de sécurité sociale auquel il attachait infiniment d’importance. Au fur et à mesure que les mois passaient, le projet s’effilochait et le Président était poussé dans ses retranchements.
            De même, sa politique étrangère est un énorme échec. Le discours du Caire était un appel à la réconciliation entre le monde musulman et le monde occidental. C’était grand, beau et généreux. Mais cela posait le problème du comportement américain en Israël, en Irak, en Afghanistan et face à l’Iran. Certes le président Obama héritait d’une situation très difficile. La stupide guerre d’Irak engagée par son prédécesseur avait conduit à la déstabilisation totale de l’Irak et du Moyen-Orient tout entier. D’autre part, comme en Afghanistan, les militaires américains ont été dépassés par les événements. L’Irak aujourd’hui, malgré des élections soi-disant démocratiques, n’est toujours pas pacifié, et ne semble pas près de l’être.
            En Afghanistan, la lutte contre les talibans a été menée avec une stratégie inconsidérée. Pour contrôler un pays plus grand que la France, il fallait plusieurs centaines de milliers d’hommes. Il y en a moins de deux cent mille. Il est vrai que cela impliquait le rétablissement du service militaire : on s’est contenté de faire appel à des mercenaires. Au temps d’Obama comme au temps de Bush, on fait la guerre avec des avions et des drones, ce qui entraîne de multiples dommages collatéraux. Après tout, Washington et l’Otan auraient pu s’inspirer de la stratégie des Soviétiques, qui ont abandonné l’Afghanistan en 1987, non pour des raisons militaires comme on le dit faussement, mais parce que le Kremlin manquait d’argent…"

  • Les vidéos d'Hilaire de Crémiers sur le Maurras qui méditait ”d'ingénieuses fables” ....

            On les annonçait depuis longtemps; on en avait eu les prémices lors de deux courtes mises en bouche, publiées à partir de la fin septembre. Voici que la première vidéo d'envergure vient d'être envoyée sur le Blog d'Hilaire de Crémiers.

            D'une durée de trois quarts d'heure environ, elle est comme une sorte d'introduction générale au sujet, qu'elle présente dans son ampleur insoupçonnée - du moins, du grand public....

    martigues brescon.jpg

    "Aux bords des eaux de lumière fleuries...", à Martigues, la pointe du Brescon, le "miroir aux oiseaux", dans le prolongement du quai natal de Charles Maurras....

    On aura retrouvé, dans le titre que nous avons choisi, la phrase empruntée au poème envoyé par Anatole France à Charles Maurras (et qui figure en préambule des Contes du Chemin de paradis)accompagné du billet suivant  : « Voici, cher ami, l’épigramme dans la manière de Christodore de Coptos, qui mit des inscriptions aux statues de Zeuxippe. J’aurai voulu qu’elle fût plus digne de votre beau livre. » :

    « Au bord des eaux de lumière fleuries,
    Sur l’antique chemin où le Vieillard des mers,
    Entre les oliviers de la Vierge aux yeux pers,
    Vit dans leur manteau bleu passer les trois Maries,
    Tu naquis. Ton enfance heureuse a respiré
    L'air latin qui nourrit la limpide pensée
    Et favorise au jour sa marche cadencée.

    Le long du rivage sacré,
    Parmi les fleurs de sel qui s'ouvrent dans les sables,
    Tu méditais d'ingénieuses fables,
    Charles Maurras; les dieux indigètes, les dieux
    Exilés et le Dieu qu’apporta Madeleine
    T’aimaient : ils t’ont donné le roseau de Silène
    Et l’orgue tant sacré des pins mélodieux,
    Pour soutenir ta voix qui dit la beauté sainte,
    L’Harmonie, et le chœur des Lois traçant l’enceinte
    Des cités, et l’Amour et sa divine sœur,
    La Mort qui l’égale en douceur. »


          Afin de contribuer à la diffusion qu'elles méritent, vu leur grand intérêt, nous publions aujourd'hui, dans la Catégorie Pages (tout en bas à droite de la page d'accueil), les trois premières vidéos consacrées par Hilaire de Crémiers à cette apocalypse d'un Maurras tout a fait inattendu. Et nous y ajouterons, au fur et à mesure de leur parution, celles qu'il y consacrera (au rythme, a-t-il laisssé entendre, d'une tous les mois environ...).

          Dans la plus importante des trois vidéos que nous publions ici, Hilaire de Crémiers fait une remarquable analyse de ce qu'il appelle l'oeuvre cryptée de Charles MAURRAS, dont il explique qu'il n'y dit rien d'autre que dans son oeuvre "claire", connue de tous, mais avec une profondeur, une ampleur inégalées.

          On pourra ne pas partager l'analyse d'Hilaire de Crémiers, notamment celle des diverses "leçons" du Chemin de Paradis.

          Il nous paraît, toutefois, impossible de l'ignorer, de ne pas y réfléchir...

         Maurras : Prolégomènes

     

     

    Maurras aujourd'hui (2/2) 

     

    Maurras aujourd'hui (1/2) 

      

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
            du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique. 

    Emploi des jeunes  Hyacinte-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers
    Drôles d'idoles  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    La Maison de l'Histoire de France existe déjà  Bertrand GALIMARD FLAVIGNY Journaliste, écrivain
    La braderie du Patrimoine est ouverte  Christine SOURGINS  Historienne de l'art, écrivain
    La départementalisation de Mayotte  François JOURDIER Officier, Contre amiral (2S)
    Mauvaises notes  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Le grand déballage Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Les Américains ont-ils encore de vrais alliés ?  Roland HUREAUX  Haut fonctionnaire, essayiste
    Le mythe de la transparence  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur de philosophie politique
    Protestantisme : une crise majeure  François-Georges DREYFUS  Historien, Professeur émérite à la Sorbonne  

            Extrait du Roland Hureaux (premières lignes...) :

           "Le dernier sommet de l’OTAN, qui  a rassemblé il y a quelques jours les 28 pays membres à Lisbonne, serait, dit-on, un des plus importants qui aient eu lieu. Afin de définir un nouveau "concept" justifiant l’existence de l’organisation, les alliés y ont passé en revue l’ensemble des menaces auxquelles elle devrait faire face dans l’avenir. Ces menaces balayent un spectre très large qui va de la guerre cybernétique au changement climatique en passant par le terrorisme (qui justifie comme on sait la guerre en Afghanistan), et la menace de missiles nucléaires qui pourraient partir d’un Etat voyou. Il est un autre risque que l’on n’a pas avoué puisque, dans le cadre du partenariat stratégique, le président Medvedev avait été invité, mais que les Etats-Unis ne manquent pas d’agiter auprès de leurs alliés comme si le communisme ne s’était jamais effondré : la menace russe. 
            Comment une liste aussi impressionnante de menaces ne justifierait-elle pas une coopération de plus en plus étroite entre les pays de l‘alliance, où la France figure désormais au même rang que les autres ?
    Les Etats-Unis ont annoncé la fin de la guerre en Afghanistan pour 2014 : que l’on y croie ou non, il fallait bien, une fois cette annonce faite, justifier la perpétuation de l’organisation. C’est pourquoi a été  rendu officielle et approuvée par tous les membres la mise en place d’un bouclier anti-missiles stratégique, dont on sait combien il est mal ressenti par la Russie...."

  • Le mythe destructeur du progrès indéfini : quand Frédéric Rouvillois confirme Edgar Morin....

            Nous avons fait écho, ici-même, aux propos qu'a tenus Edgar Morin, le 4 février dernier, sur Public Sénat/Bibliothèque Médicis, car ses paroles nous semblaient illustrer parfaitement cet important mouvement de dé-révolution à l'oeuvre aujourd'hui, en France, dans les élites de tous bords.

            C'était le dimanche 20 février, dans notre note La très remarquable évolution d'Edgar Morin : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/02/05/x.html .

            Nous faisions remarquer que, s'il abordait bien d'autres sujets au cours de cette émission, Edgar Morin liquidait la croyance naïve - et ses résultats tragiques... - en un progrès indéfini, et déclarait qu'il faut en finir avec cette vision fausse et absurde d'un progrès linéaire indéfini, d'une évolution constante vers le bien......  qu'il ne faut plus penser au meilleur des mondes, mais simplement à un monde meilleur. C'était une folie que de penser qu'un monde parfait était possible. Et, en même temps, c'est un acquis d'avoir renoncé au mythe que le progrès était une loi de l'Histoire irréversible qui nous conduirait...

            Voici que Frédéric Rouvillois tient, à son tour, des propos et un langage similaires, sur ce même sujet du progrès : mythe destructeur, noces sanglantes du progrès et de l'utopie...

            Marie-Catherine d'Hausen l'a rencontré et en a parlé avec lui, ce qui nous vaut l'intéressant entretien suivant (1) :

        FC ROUVILLOIS.jpg

        FC ROUVILLOIS 1.jpg

    FREDERIC ROUVILLOIS.jpg

     510 pages, 27 euros

     

            Non, l’idée de Progrès ne date pas des Lumières ! En situant sa genèse à la fin du XVIIe siècle, Frédéric Rouvillois interroge les dérives d’un mythe qui, à trop vouloir perfectionner l’homme, fera le lit des totalitarismes.

            C’est à une véritable archéologie de la modernité que se livre Frédéric Rouvillois dans cet ouvrage nourri aux meilleures sources : contrairement aux idées reçues, le « Progrès » n’est pas né avec les Lumières, mais au XVIIe siècle, avec la nouvelle philosophie, l’apparition du déisme et la diffusion de l’« esprit bourgeois ». De Bacon à l’abbé de Saint-Pierre, il devient une philosophie de l’histoire et, conformément à son inspiration cartésienne et mécaniste, prétend à une cohérence totale. Ses défenseurs définissent désormais le Progrès à partir du modèle de la Machine : comme un mouvement global de perfectionnement que caractérisent sa forme linéaire, sa nécessité radicale et sa permanence. Ce faisant, ils peuvent ainsi le transposer au réel.
            Au même rythme que la raison, la morale, le bonheur ou l’Etat sont appelés à progresser. L’histoire, enfin dotée d’un sens, devient ainsi le lieu où pourra s’accomplir la promesse de Descartes : l’homme, parfaitement libre et tout-puissant, sera bientôt « maître et possesseur de la nature ».
    Une démystification talentueuse, érudite et acérée, dévoilant les retombées contraignantes des utopies.

    L’auteur
    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à Paris V. Il est entre autres l’auteur d’une Histoire de la politesse de la Révolution à nos jours ( 2006), et d’une Histoire du snobisme (2009).  

    Frederic-Rouvillois_5728.jpg

    (1) : dans Famille chrétienne, n° 1729, semaine du 5 au 11 mars 2011.

  • Mardi 29, mercredi 30 mars : les deux conférences du Prince Jean, à Pau et à Neuilly...

            Le Prince Jean était à Pau, ce mardi 29 mars, et à Neuilly, le lendemain, mercredi 30.       

    prince jean,brizard,chretiens d'orient,capetiens,pau,neuilly

            (Lu sur La Couronne) A Pau, le duc de Vendôme a participé à la conférence organisée par le docteur Fernando Cuévas sur le management des entreprises et la vision capétienne.

             Le prince Jean a articulé son intervention autour de huit piliers de la vision capétienne :  le service rendu, la durée et la continuité, les principes,  le sens de la mesure, l’indépendance, la fidélité, le bien commun et la justice à l’égard de tous.

             Le prince a dressé une parallèle entre « l'entreprise France » et le monde de l’entreprise. A l’issue de la conférence qui avait débuté à 18h30, un échange s’est établi entre l’assistance et le prince Jean qui a dédicacé son livre « Un prince français » pour plusieurs personnes. Un cocktail fut servi dans l’une des salles de l’ESC de Pau afin de permettre des rencontres entre les organisateurs et l’assistance.  La duchesse de Vendôme était également présente. Le prince Gaston était quant à lui bien du voyage à Pau mais était resté auprès d’amis du couple princier pour la soirée.

             Le lendemain, mercredi 30 mars, le Prince évoquait à Neuilly, en compagnie de Mgr. Brizard, les Chrétiens d'Orient. 

    prince jean,brizard,chretiens d'orient,capetiens,pau,neuilly

            (Lu sur Noblesse et Royautés) Ce mercredi 30 mars, Monseigneur Brizard, ancien directeur de l’oeuvre d’Orient et le prince Jean de France, duc de Vendôme donnaient une conférence sur les Chrétiens d’Orient à l’Espace Saint Pierre à Neuilly. Le duc de Vendôme est arrivé en compagnie de ssa mère Madame la duchesse de Montpensier, née duchesse Marie Thérèse de Wurtemberg, suivi de Monseigneur Brizard.

            Christian Franchet d’Esperey, secrétaire de l’Association « Gens de France » a introduit la conférence. Monseigneur Brizard a pris alors la parole en premier. Il a dressé un tableau historique, puis actuel des Chrétiens d’Orient, faisant part de son expérience et donnant son avis sur l’action à mener.

            Le prince Jean a ensuite pris la parole. Il a rappelé le lien entre les communuatés chrétiennes de cette région et les Rois de France, notamment ce devoir de protection qu’a la France vis-à-vis de ces chrétiens. Le duc de Vendôme a particulièrement souligné le rôle des monarchies telles que celle de Jordanie qui favorisent un équilibre et garantissent une liberté religieuse. Il a fait part de ses différents voyages, notamment au Maroc (rencontre avec le roi Mohammed VI) et principalement au Liban. Dans le cadre de l’Association « Gens de France », le prince visite régulièrement ce pays et rencontre à chaque fois le patriarche. Il a assisté dernièrement avec la duchesse de Vendôme au Bal des débutantes organisé par l’épouse du président de la République libanaise.

            Les bénéfices de cette soirée ont permis d’acheter une ambulance pour la Croix Rouge Sud-Liban. Fidèle à sa mission, le prince Jean de France a d’ailleurs pu faire entre sa voix dans un numéro de « Valeurs actuelles ».  Après avoir répondu à plusieurs questions (à tour de rôle avec Monseigneur Brizard), le prince Jean est allé à la rencontre du public venu en nombre. De son côté, la duchesse de Montpensier a rencontré de nombreuses personnes en toute simplicité et avec sa disponibilité habituelle. L’assemblée était variée et nombreuse, certains venus en voisins, d’autres du Portugal . Beaucoup ont évoqué la défunte comtesse de Paris. L’assistance a pu entendre un prince Jean bien décidé à assumer toute la charge de son héritage.

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    Pourquoi la catastrophe nous fascine-t-elle ?  François-Xavier BELLAMY  Professeur de philosophie
    Spiritualité financière et saintes liquidités  Aude de KERROS  Essayiste, critique d'art
    Mayotte, un Lampedusa français  Fran çois JOURDIER  Officier, Contre amiral (2S)
    Jacques Chirac, le dernier combat  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Ce que le désastre japonais dit de la France  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Le PS et la cassette des départements  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Sarko s'en va-t-en guerre  Yves-Marie LAULAN  Géopoliti cien
    Où va le monde arabe ?  François-Georges DREYFUS  Historien
    Le règne de l'argent  Christophe GEFFROY  Journaliste
    Gentils de tous les parvis…unissez-vous ! Frigide BARJ OT  Parodiste, chroniqueuse
    Barrès et Jaurès toujours actuels  François BROCHE  Journaliste, historien

            Extrait du Geffroy, Le règne de l'Argent :

            "...Or, cette crise a mis en lumière ce qu’il est convenu d’appeler la "financiarisation" de l’économie et l’impuissance du politique à maîtriser cette dérive - ou du moins son absence de volonté d’y parvenir : la sphère financière s’est émancipée de toute contrainte, aussi bien morale que nationale, pour ne suivre que sa propre logique qui est celle de l’Argent, des rendements financiers toujours plus élevés. Ainsi, peut-on dire que ce que nous observons est d’une certaine façon la conséquence d’un système financier capitaliste laissé libre de tout contrôle.

            En bioéthique, le problème est le même : on se laisse finalement guider par la logique du marché ! Ne sachant plus ce qu’est un homme, ignorant sa nature et donc le fondement de sa dignité, on aboutit à une "chosification" de l’humain, l’embryon devenant un simple objet de recherche scientifique, tandis que l’on permet le commerce du corps humain - déjà payant en certaines régions - avec "location" d’utérus ("mère porteuse"), don de gamètes, etc. On en arrive à des situations totalement absurdes - mais le plus absurde est que cela ne choque plus guère ! - où l’homme est réduit à une fabrication technique optimale sans aucun souci de filiation - bonjour l’eugénisme qui choquait tant jadis ! - au point de n’être parfois plus conçu pour lui-même mais comme un "moyen", comme c’est le cas avec le "bébé-médicament" !
            Avec la bioéthique comme avec la financiarisation de l’économie, on est face à la logique libérale du "tout march" poussée à son point ultime...."