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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Chateaubriand contre Villepin... (2/2).

    ...Il faudrait tout citer, écrivions nous plus haut ? Eh bien, citons tout: nous avons choisi, en réponse à Dominique de Villepin, de publier "in extenso" la première partie de cette brochure (1), et de la mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs; un peu de courage !: il s'agit certes d'un texte un peu long (440 lignes) mais on peut le lire en plusieurs fois; on aura ainsi une vision claire et documentée de ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là, loin des mensonges et des travestissements de la vérité officielle.

    Nous espérons donc que vous lirez ce grand texte, fût-ce en plusieurs fois; et vous serez saisis par sa force et sa puissance; et vous constaterez qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps; on n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le "Napoléon"de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci écrit cette phrase qui nous parait si juste -et nous oppose radicalement et définitivement à Villepin-: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé." On se rappellera -comme en écho de cette phrase de Bainville- que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, s'était laissé aller à cette confidence: "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé...."

    Pour nous, c'est clair: il aurait mieux valu, et de beaucoup !...; maintenant, lisez Chateaubriand, écoutez le témoin, et faites vous votre opinion par vous-même; ne vous laissez pas dicter ou imposer une "vérité officielle", un prêt-à-penser falsifié, "revu et corrigé" par les héritiers et continuateurs  de la révolution et leurs amis (ici, en l'occurrence, un ex-premier ministre de la république, mouillé jusqu'au cou dans les sordides remugles des "affaires" nauséabondes entourant le chiraquisme....). Bon courage, bonne lecture !.....; voici le texte...: (à suivre....)

     

    Chateaubriand.pdf

     

    (1) : il s'agit d'une brochure divisée en trois parties: la première est de loin la plus longue (presque les deux tiers), la plus féroce et, disons-le, la plus réussie; elle traite "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe."; la deuxième et la troisième parties - nettement plus courtes, donc - traitent respectivement "des Bourbons" et "des Alliés".

  • Inadmissible.....!

              Sous le titre: "N'ayez pas peur de la Turquie !", un certain Hugh Pope nous fait la leçon, dans le Figaro (1), à "nous" c'est à dire celles et ceux qui ne veulent pas de la Turquie dans l'Europe. On apprend que ce monsieur est (nous citons) "analyste senior pour l'International Crisis Group", qu'il vient de publier un important rapport sur la Turquie et l'UE; on nous donne même l'adresse électronique: www.crisisgroup.org ! Le Figaro oublie juste de nous préciser que cet illustrissime personnage est, en outre, très connu dans son immeuble (mais si !...) Il connaît aussi monsieur Glandu et madame Trucmuche: cela justifie, on s'en doute, la suffisance dont il fait preuve; et le ton supérieur et exaspérant de son article et de ses conclusions....

              Et la grossièreté dont il use à l'égard de Nicolas Sarkozy: nous avons beau être royalistes, et ne pas trop porter dans notre coeur la classe politique, il n'en demeure pas moins que le Président élu, qui représente la France, ne peut pas être appelé avec condescendance, et un brin de mépris inacceptable, "un homme politique français !". Il y a un minimum de respect à avoir pour la fonction de Chef de l'État, et si monsieur Hugh Pope ne connaît pas les règles élémentaires de la courtoisie et du savoir-vivre, il n'est pas trop tard pour prendre des cours de rattrapage (intensifs, à ce stade là....).

              Quel est le problème ? A vrai dire il n'y en a pas: monsieur Pope -épousant la vision anglo saxonne bien connue- veut que la Turquie intègre l'Europe: c'est son droit le plus strict, et à dire la vérité on s'en fout éperdument; ce monsieur n'intéresse personne, il serait temps qu'il prenne la mesure de son insignifiance...; ce qui est inadmissible et scandaleux, et qui justifie ce billet vengeur, c'est le ton qu'il emploie: il "nous" explique par "a" plus "b" que de toutes façons "c'est comme ça", "ya rien a faire", "circulez, ya rien à voir": voici sa conclusion: "Le processus d'adhésion de la Turquie en Europe n'est pas, contrairement à ce qu'a affirmé un homme politique français, une aventure ou un engagement auxquels on peut mettre fin. Comme deux villes qui ont grandi en se fondant l'une dans l'autre, la Turquie et l'Europe, auparavant deux entités séparées, coïncident aujourd'hui à un niveau qui ne peut plus faire machine arrière."

               Libre à monsieur Pope de le croire: nous croyons exactement le contraire; mais qu'est-ce que c'est que cette idée saugrenue d'une irréversibilité des choses ? S'il en était ainsi, si les "politiques" ne pouvaient plus, justement, faire marche arrière et inverser le cours des choses, y aurait-il encore une Histoire, et une Liberté ? et à quoi servirait-il de continuer à voter pour élire des gens qui, de toutes façons, ne peuvent rien faire ?: autant faire des économies et les supprimer carrément ! Il va loin le senior....

    (1): Le Figaro, samedi 25/dimanche 26 août 2007, page 15 ( débats/opinions).

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (2)

              Le coup de force des anglo saxons (l'affaire des Brevets) pose donc un problème beaucoup plus général et beaucoup plus grave que le seul aspect technique et économique du sujet (encore que cela soit déjà, en soi, fort important...); il s'agit en fait de quelque chose de vital (ou mortel, comme on voudra...) pour notre langue, donc notre Culture, donc notre Être profond et notre Civilisation: rien que cela! Sous couvert d'une prétendue rationalisation, qui permettrait de faire des économies, les anglo-saxons et leurs alliées souhaitent tout simplement donner à leur langue, de facto, le statut de langue unique, de langue de référence pour tous, à tous moments et sur tous les sujets: bref une langue supérieure, "la" langue supérieure.

              Ils ne sont peut-être pas tous conscients des conséquences ultimes de leur action; ils ne sont peut-être pas tous "linguistiquement racistes", donc "culturellement racistes"; ils ne mesurent peut-être pas tous la catastrophe culturelle qu'occasionnerait leur "victoire"; et certains sont peut-être même sincères lorsqu'ils affirment tout de go que disposer d'une seule langue de référence ce serait tellement plus simple et plus facile, donc plus efficace (vielle idole des anglo saxons: l'efficacité....que de crimes aura-ton commis en son nom...!).

              Ce coup de force politico-économico-culturel appelle donc une réponse du même type, du même ordre: une réponse politique. La France doit se faire la championne de la diversité culturelle, elle doit refuser -pour elle et pour toutes les autres cultures, qui n'ont pas ses capacités d'action- cet hégémonisme et cet impérialisme que nos Rois ont toujours refusé dans le passé..: cela s'appelle l'Histoire de France, et c'est ainsi que les 40 Rois, en mille ans, firent la France. Le nouveau gouvernement sera jugé sur ses actes, mais il faut agir, et vite...

    (1): heureusement pour les défenseurs de la diversité culturelle le pire n'est pas forcément sûr, et la question est  complexe et subtile; car en fait de "langue", on est confronté à trois réalités: d'abord l'anglais traditionnel, langue de "départ" (un peu comme le Latin vis à vis des langues "latines" qui lui ont succédé...): contrairement à ce que croient certains, l'anglais ne progresse pas dans le monde, et ne représente pas de danger (c'est même lui qui est menacé le premier...); ensuite l'anglo-américain, en fait la langue des États-Unis, qui sont le vecteur actuel du dynamisme anglo-saxon; enfin, et surtout, le "globish". vrai danger pour la Culture mondiale car vrai danger pour toutes les Cultures du monde...

  • La turco-cinglerie en action en France et sur le Bosphore

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            C’est le Parlement et – conjointement – le gouvernement français qui sont à l’origine de cette stupide affaire, par une initiative sans queue ni tête, éminemment critiquable, contraire au bon sens et aux intérêts de la France.

            Qu’Erdogan perde ses nerfs, qu’il dise des sottises n’est, en l’occurrence, ni le fait premier, ni le fait générateur, ni, surtout, pour la France, le fait important.

     

            C’est pourquoi, mettre l’accent sur ce point, répondre de la même encre, sur le même terrain, reviendrait à occulter l’essentiel.

     

            Il faut prendre les propos d’Erdogan pour ce qu'ils sont : de la polémique simpliste, c'est à dire à peu près rien. On passe. En revanche, que dans la situation où se trouvent la France et l’Europe, le Parlement français et les institutions compétentes de l’Etat trouvent encore le moyen, le temps et l’argent de prétendre « légiférer », d'ailleurs indûment, en matière d’Histoire et à propos d’un génocide remontant à 1915 et qui, de plus, s’est déroulé dans un pays étranger, relève de la pure inconscience.

     

            C’est cela qui est important. Cela qu’il convient, qu’il nous revient de dire. Et, même si les insultes d’ordre historique proférées par les Turcs à l’encontre de la France sont infondées, pour ne pas dire ridicules, les « autorités » françaises, qui l’ont bien cherché, n'ont eu que ce qu’elles méritaient. Mais c'est la France qui en a les conséquences.

     

            A l'incongruité de leur initiative "législative" s'ajoute, maintenant, le ridicule d'une quasi crise gouvernementale, Alain Juppé, notre ministre des Affaires Etrangères, avec qui nous serons, cette fois-ci, d’accord, ayant cru devoir exprimer publiquement son désaccord, y compris, par conséquent, avec le Chef de l’Etat, le Parlement et le Premier Ministre,  qualifiant la loi en question d'"inopportune", ce qui est bien, en effet, le moins qu’on puisse en dire.  

     

            Mais, décidément, comme il a été écrit, ici, récemment, dans les commentaires, cet épisode turc nous confirme que « la majesté de l'Etat ne se trouve plus dans les institutions républicaines ».

  • VIDEO - Hervé JUVIN : ”Il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française”

    Hervé JUVIN* mène sur les questions économiques, politiques, sociétales et géopolitiques, une réflexion d'ensemble à laquelle on aura toujours intérêt à se reporter. Il enregistre régulièrement pour realpolitiktv, des vidéos toujours remarquables : nous en avons mis deux en ligne, ici, l'une le 18 octobre 2011, l'autre le 7 septembre de cette année. On fera bien de les réécouter.   

    Hervé Juvin préside des Sociétés qui font de lui un acteur important du système économique - qu'il connaît donc bien et dont, pourtant, il fait une critique sans concession, allant bien au delà du seul débat économique. 

    Qu'on en juge par ces lignes lues sur son blog :

    "Les pires ennemis, non pas de nos peuples, mais de tous les peuples, c’est-à-dire de l’humanité, sont ceux qui entendent la réduire au rendement, au nombre et aux comptes. Il n’y a pas de place pour ceux-là dans le monde qui vient, le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé. Le plus grand combat politique, et peut-être le seul, est celui de la diversité des sociétés les unes à l’égard des autres, c’est le combat pour l’autonomie des peuples, et c’est le combat pour l’unité interne des sociétés politiques."

    "Le monde qui vient", à l'inverse du monde actuel, à l'inverse de ce que l'on croit, à l'inverse de ce que nous pouvons redouter, ce ne serait donc pas cet âge de fer globalisé, que nous refusons, mais bien plutôt "le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé" ? Mais, au fond, comment pourrait-il en être autrement ? Et qui croit encore à une absurde fin de l'Histoire ?

    Ecoutez encore cette vidéo où Hervé Juvin analyse comment - par un "spoil system" contraire à la tradition de notre haute fonction publique - "il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française".  

    (Enregistré le 26 octobre 2012).

     Cette vidéo peut être regardée en plein écran 

    * Hervé Juvin est écrivain et conférencier, mais également Président d’Eurogroup Institute (filiale d’accompagnement stratégique d’Eurogroup). Auteur d’essais sur l’économie, la société et la mondialisation, il est spécialiste de la banque et des marchés financiers. Grand arpenteur du monde, il a publié plusieurs centaines d’articles, notamment dans Le Débat (Gallimard), L’Expansion, Agir, et préside par ailleurs une société de conseil aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises.

    Bibliographie (principales publications)

  • Retour sur Florange avec le point de vue d'Eric Zemmour : ”Les beaux discours de Montebourg”

    Mardi dernier, nous avons publié une note, sobrement intitulée "Sur Florange". Il s'agissait, en fait, de rappeler qu'un Etat digne de ce nom a le devoir d'exercer son contrôle sur "toutes les infrastructures et entreprise stratégiques – c’est-à-dire tout ce qui est susceptible de constituer, en des mains entièrement étrangères, une menace, de quelque ordre qu’elle soit, pour le pays et ses habitants". Il nous a semblé utile, aujourd'hui, de mettre en ligne un point de vue d'Eric Zemmour, sur le même sujet*. On y lira cette phrase qui dit, sur la nationalisation, ce que, nous aussi, voulons rappeler : "C'est un mot de combat qui illustre la lutte séculaire de l'Etat contre l'argent, du peuple contre les féodaux. En évoquant la nationalisation des usines sidérurgiques de Mittal, Arnaud Montebourg veut incarner la révolte des Etats-nations contre les grands prédateurs du capitalisme mondialisé". Naturellement, ce rappel ne préjuge en rien de la capacité, ni de la sincérité, ni même de la simple volonté des dirigeants de notre République. 

    eric-zemmour.jpgLa nationalisation est un mot chargé de sens et d'histoire, qui évoque à la fois la punition de Louis Renault par le général de Gaulle pour collaboration et le programme commun de la gauche mis en œuvre par François Mitterrand en 1981 C'est un mot de combat qui illustre la lutte séculaire de l'Etat contre l'argent, du peuple contre les féodaux. En évoquant la nationalisation des usines sidérurgiques de Mittal, Arnaud Montebourg veut incarner la révolte des Etats-nations contre les grands prédateurs du capitalisme mondialisé. C'est dans l'air du temps. La France, l'Allemagne et même l'Angleterre ont exigé il y a peu que les géants américains d'internet paient leurs impôts.

    Les politiques ont enfin compris qu'ils avaient, au nom des grands idéaux internationalistes et libéraux, du « doux commerce », laissé grossir des monstres multinationaux qui se rient des frontières et mettent en concurrence les ouvriers du monde entier pour tirer les salaires vers le bas. Le milliardaire américain Warren Buffett l'a avoué : «La lutte des classes existe et les riches l’ont gagnée. »

    L'indien Mittal est un de ces grands féodaux de la globalisation. Mais la révolte de Montebourg arrive bien tard. L'Etat est déjà bien faible. Une nationalisation coûte de l'argent, et les caisses de l'Etat sont vides. La nationalisation de l'industrie automobile américaine par Obama - qu'il donne en exemple - a entraîné des restructurations énormes avec licenciements par milliers et baisses de salaires. Dans un marché mondial ouvert, la compétitivité a un prix social élevé. Montebourg le sait mieux que personne, lui qui défendit pendant la primaire socialiste la démondialisation et le protectionnisme. Mais François Hollande ne fait rien contre le libre-échange et la politique de la concurrence imposés par Bruxelles. Il met tout en œuvre pour sauvegarder un euro dont la surévaluation est un des boulets que traîne l'industrie française. Le verbe flamboyant de Montebourg s’arrête aux portes de l’Elysée.

    * Figaro Magazine du 30 novembre.

     

  • Trop ”gros”, trop facile ! : Anne Hidalgo, ou comment parler de 45, pour ne pas parler, par exemple, du Système qui écho

    anne hidalgo,le pen,front national,nazismeAnne Hidalgo n'est pas n'importe qui. Premier Adjoint au Maire de Paris, elle aspire à devenir son successeur. Ses propos ne sont donc que très rarement anodins...

    Or, elle a cru bon, récemment, de devoir attaquer le Front national, "un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis"...

    Dans un domaine un peu différent, mais qui rejoint notre propos malgré tout, on avait eu, il y a quelques mois, une autre savoureuse illustration d'inculture stupéfiante lorsq'un chroniqueur radio avait déclaré, sans sourciller, que les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIème siècle... A ce stade, comme le disait Bainville, on n'a  qu'une envie, c'est de tirer l'échelle !

    Nous ne reprochons pas à Madame Hidalgo de ne pas aimer le Front national, ni Marine Le Pen, ni son père. Et nous n'avons pas pour but, ni pour désir, de nous substituer à ce parti pour le défendre, ce qu'il est parfaitement capable de faire tout seul.

    Notre but, il est bien connu, est de proposer une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet).

    Par contre, ce que nous reprochons à Madame Hidalgo, c'est de rabaisser le débat et, pour éviter probablement de parler des vrais problèmes d'aujourd'hui, tenant aux échecs répétés du Système, d'effectuer une diversion grossière, en reprenant la vulgate éculée de "l'histoire officielle", de la pseudo vérité historique écrite par les vainqueurs en 45, et imposée depuis comme parole d'Evangile. La réalité des choses concernant la Seconde Guerre mondiale et les attitudes et positions des hommes et partis en France avant et pendant le conflit est évidemment bien plus complexe que le manichéisme primaire dont fait preuve Madame Hidalgo dans sa déclaration.

    Et puis, franchement, on en a assez de ces gens qui vivent dans le passé, dont l'horloge mentale s'est arrêtée en 45. On parle de réchauffement climatique, mais eux nous offrent un consternant exemple de congélation "intellectuelle", si tant est que l'on puisse encore parler d' "intellectuel" pour ce qui relève du psittacisme pur et simple; ajoutons, simpliste, et même simplet. 

    anne hidalgo,le pen,front national,nazismeEt puis, surtout, pour conclure, comme nous le disons en titre, la France brûle, le Système échoue lamentablement partout (Économie, École, Sécurité...), il y a cinq millions de chômeurs et huit millions de pauvres... et il y a Anne Hidalgo qui nous parle de 45 !

    C'est de la France d'aujourd'hui qui va mal, qui va très mal, qui va de plus en plus mal, qu'il faut parler. Et il faut dire et répeter que c'est à cause du Système, qui échoue, qui échoue de plus en plus, et qui échoue d'une manière qui maintenant se voit de plus en plus, et s'étale partout, que la France va aussi mal.

    Bien sûr, pour les tenants du Système, tous responsables et tous coupables collectivement de cette immense faillite, avouer cet immense échec est peu agréable. Alors, certains, comme le fait ici Madame Hidalgo, tentent de pitoyables diversions.

    Pitoyables et pathétiques.

  • La très lente agonie de la Belgique par Pierre de Meuse

    AG DREUX 026.JPGUne nouvelle étape est venue s’ajouter à de nombreuses autres  dans le processus de désagrégation de la Belgique. La Nouvelle Alliance flamande a remporté la majorité relative aux élections municipales d’Anvers, avec des résultats analogues dans toute la partie flamande. De fait, son chef Bart De Wever a su manœuvrer avec finesse en laissant les   socialistes wallons porter seuls le poids de l’inertie, avec  un gouvernement de coalition auquel il n’a pas voulu mettre les mains. L’étape suivante sera, si les élections législatives lui donnent la majorité, une fédéralisation de la loi de finances, qui laissera les wallons financer seuls leur système social dispendieux et gérer les conséquences de leur laxisme en matière d’immigration. Autant dire que l’Etat belge ne sera plus qu’un sac percé, qui perdra un peu de sa substance à chaque craquement de l’actualité.  

    un-partisan-de-la-nouvelle-alliance-flamande-n-va-agite-un-d_860139.jpg 

    Faut-il regretter cette évolution historique ? Elle est en tout cas prévisible depuis la fin des années 40, quand les flamands s’étaient prononcés dans leur grande majorité pour le soutien à Léopold III, donnant ainsi  au roi le suffrage de la majorité des belges. Il dut abdiquer, cependant, sous la pression de la majorité des wallons, sensibles aux consignes des partis de gauche, et qui ne représentaient qu’une minorité du pays. Depuis, la monarchie s’est trouvée réduite à une fonction de plus en plus ténue, incapable de proposer un projet perceptible. Les néerlandophones ont ainsi pu constater qu’ils n’étaient qu’un peuple de seconde zone. Ils ont donc systématiquement, de réforme en réforme, enrayé la progression du français au détriment du flamand, plantant des barrières linguistiques tatillonnes, quelquefois mesquines, mais toujours efficaces. De leur côté, les wallons, de crainte de laisser s’aggraver leur position minoritaire, ont ouvert largement la partie francophone à l’immigration africaine. Une politique de Gribouille car le coût en prestations sociales est devenu insupportable. Avec la crise que connaît toute l’Europe, nous pourrions bien avoir dans l’est de la Belgique une situation « à la grecque », conduisant à une partition. Après la fin de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie (créées en 1919), quand assisterons-nous à la fin de la Belgique, créée en 1830 ? Il est normal que le processus général d’effritement de l’Etat-nation en Europe s’attaque d’abord aux Etats les plus faibles, les plus artificiels. Cependant une tendance similaire est visible en Ecosse, et en Catalogne. Ce n’est pas impunément que les Etats décident d’abandonner leur souveraineté et de sortir de l’Histoire.

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs et des Pages Facebook....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées...) 

    1. Royalisme/militantisme : Le 14 octobre, Jean-Philippe Chauvin a publié un lien sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : manifestation à Paris contre les délocalisations : http://www.actionroyaliste.com/nos-activites/nos-activites/1082-les-royalistes-contre-les-delocalisations 

    2. De Jean-François Mattéi... : "Cher amis, Je vous signale deux articles que je publie aujourd'hui, dimanche 14 octobre, sur le site internet Atlantico, l'un des sites d'information les plus suivis que je vous recommande.
    Un article intitulé Tintin au Congo  : Hollande, Sarkozy, les discours de Dakar comparés, et une interview sur l'Europe : Troubles de l’identité : pourquoi l’Europe est incapable de se voir tel que le reste du monde la perçoit, à propos de Prix Nobel décerné à l'Europe. Cela pourra vous amuser.
    Bien amicalement à tous,
    Jean-François Mattéi" :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/tintin-au-congo-hollande-sarkozy-discours-dakar-compares-jean-francois-mattei-511525.html 

    3...et de Mezri Haddad : "...Voici un article que j'ai signé pour le Nouvel Observateur sur le financement des banlieues par le Qatar et le danger du prosélytisme wahhabite en France. Il a été repris par plusieurs sites d'information, notamment Médiapart.
    En l'écrivant, je ne pensais pas provoquer une telle polémique et susciter autant de réactions. Quelques jours auparavant, j'avais dit exactement la même chose sur France24..." : 

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/649450-le-qatar-investit-dans-les-banlieues-une-tactique-pour-etendre-le-neo-wahhabisme.html

    4. Immigration : "La République court à la catastrophe" : Xavier Lemoine répond à une étude de l'Institut Montaigne... : Une étude menée pendant un an.pdf

    5. Hollande au Sénégal : Commentaire de Jean-Louis Faure sur lafautearousseau : "Depuis son verbiage sur la rafle du Vel d’Hiv et la suite sans fin des commémorations de même nature, on savait que Normal 1er entretenait avec l’histoire, des rapports entre affabulations et pitreries médiatiques. Un gâte-sauce d’une cuisine de macdo plutôt que de Brillat-Savarin. On vient d’en avoir un nouvel exemple où il s’agit avant tout de trainer notre pays dans la boue. Je donne le lien vers la page de Bernard Lugan qui remet les faits dans l’ordre : http://bernardlugan.blogspot.fr/2012/10/francois-hollande-et-la-legende-goree.html "

  • Dans votre quotidien, cette semaine....

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgLundi et vendredi, poursuite et fin de la publication de notre feuilleton de l'été, L'Aventure France racontée par les Cartes (200 photos, une fois terminé...) : demain, 21 photos, de 1945 à maintenant, avec un essai d'état des lieux de la France aujourd'hui...; et, vendredi, la dernière partie (20 photos) : ce qui aurait pû être mais qui n'a pas été; qui mérite pourtant d'être rappelé et qui fait partie de l'Histoire de France :  "rêves d'Empire", et terres "aux marges du Palais"... Il restera, pour le lundi 3 septembre, la dernière photo, qui cloture cet Album en ramenant à l'essentiel : et maintenant ?....

    Jeudi, nous continuerons à "Lire Jacques Bainville", avec la fin de son De la Révolution et des Révolutions, paru dans La Revue universelle et repris dans les Lectures : comme d'habitude, c'est lucide, profond et passionnant...

    Mardi, on s'arrêtera sur le grand écart, acrobatique et intenable à terme, de Manuel Valls et du PS, qu'on devait placer la semaine passée mais que l'actualité et des envois inattendus de nos lecteurs ont fait repousser : les socialistes cherchent leurs nouveaux électeurs chez les immigrés, mais rejettent l'antisemitisme; or, la plus grande partie des actes antisémites est le fait de ces mêmes immigrés....

    Mercredi, même chose : on parlera de ces Associations mal-généreuses, subventionnées par nos impôts, qui prônent l'accueil en France de tout homme "en difficulté", note qu'on a repoussé comme la précédente, pour les mêmes raisons : comme il y a entre 2 et 3 milliards de "pauvres" sur terre, cela promet !....

    Les notes courtes nous permettront de parler de "Moi Merlin", alias Jean-Marc Ayrault, premier ministre de "Moi Président", qui veut nous faire croire qu'il va trouver 17.000 emplois pour autant de Roms ! Abracadabra... Et aussi de ce présentateur de BFM/TV, chaîne pourtant sérieuse, qui a appelé "majoritaires" les socialistes, qui ne représentent que moins de 20% des Français (en comptant le vote musulman, socialiste à 93%...) : "majoritaires", vraiment, dans ces conditions ?....

    On rappellera l'Hommage à Charles Maurras du 1er septermbre prochain : plus de places pour le repas, mais la Messe et l'entrée du Jardin, avec les interventions de Jean-François Mattéi, Hilaire de Crémiers et Jean-Baptiste Donnier sont "libres et gratuites"....

    On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France"...

    Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... 

    Notre rubrique Activités France entière, mise évidemment en sommeil pendant ces deux mois, reprendra sa parution quotidienne le lundi 3 septembre : à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Il vous suffit de nous informer : sitôt reçu, sitôt publié....

    Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  
     

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)   

     

    * Sophie de MENTHON, Chef d'entreprise, Présidente du Mouvement ETHIC : Les Jeux Olympiques sont-ils "de droite" ?
    * François JOURDIER, Officier, Contre amiral (2S) : BHL a encore sévi
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Le piège
    * François JOURDIER, Officier, Contre amiral  : Pour les minorités de Syrie
    * Chantal DELSOL  de l'Institut  De l'élection du Président de la République               *Tancrède JOSSERAN, Professeur d'histoire : Chine-Turquie : La question du Xinjiang
    * Michel SEGAL, Professeur de mathématiques : Pussy Riott, un procès exemplaire à Moscou

    Introduction du Josseran, Chine-Turquie : La question du Xinjiang :

            L’effondrement de l’Union soviétique, l’affirmation de l’Islam politique, la mondialisation ouvrent de nouveaux horizons. La Turquie tourne son regard vers l’immensité des steppes d’Asie Centrale.

            Le pantouranisme, la volonté de penser les peuples turcs de l’Adriatique à la muraille de Chine comme une même communauté de destin et de civilisation imprègne l’ensemble de l’arc politique.

            Cette idée d’une aire géographique à l’échelle continentale est à la source d’un puissant sentiment d’appartenance et de fierté. Le Xinjiang ou Türkestan oriental jouit d’une place particulière dans l’imaginaire national. À l’origine, le berceau historique du premier empire turc, se situait entre le désert de Gobi et les monts de l’Altaï. Signe de la prégnance de cette plus longue mémoire, un décret oblige depuis 1993 l’insertion d’une carte du monde turc, à la fin de chaque manuel scolaire.

    Peu avant sa mort, le fondateur de la Turquie moderne, Mustapha Kemal prédisait : "Un jour le monde verra avec stupeur s’éveiller et se mettre en marche cet empire invisible qui gît, encore ensommeillé dans les flancs de l’Asie". Kemal était convaincu qu’à un moment donné cette entité prendrait conscience d’elle-même et se détacherait de la tutelle des Russes et des Chinois comme la Turquie républicaine s’était arrachée des griffes de l’Occident. 

  • Un livre qui remue la cendre des souvenirs, par Pierre de Meuse

    Gourinard.jpgArticle paru dans La Nouvelle Revue d'Histoire.

     

        Pierre Gourinard, un universitaire du sud-est qui a mis son érudition au service de ses fidélités et ses convictions, s’est penché sur les trajectoires des royalistes dans les départements algériens, de la conquête à l’exode de 1962.

     

       Il ressuscite la mémoire de ces aventuriers légitimistes issus pour la plupart de la petite noblesse qui partirent à la conquête de la terre en fondant des domaines agricoles dans la Mitidja, l’oranais ou le sud de l’algérois. Grâce à lui, les noms d’Augustin de Vialar, de Dupré de Saint Maur ou de Louis de Baudicour, bien oubliés aujourd’hui, reviennent à la lumière.

      

        Au vrai, ces hommes vont participer à tous les combats de la communauté coloniale, sans que leur position se distingue véritablement des autres courants ultramontains, et sans acquérir non plus une grande cohérence, puisqu’on y trouve aussi bien des partisans de l’autonomie berbère, de l’assimilation et même du royaume arabe. Il n’est donc pas étonnant que le courant royaliste disparaisse complètement d’Algérie à partir de la fin du Second Empire. Les terres nouvelles s’accommodent mal de la tradition.

     

        Il faut donc attendre 50 ans pour que le royalisme refleurisse, au début des années 20, sous une forme différente avec la constitution de sections d’Action Française. Pierre Gourinard nous montre la surprenante empreinte de ces groupes parmi les fonctionnaires autochtones, notamment en Kabylie. D’une manière générale, les organes de presse de l’AF échapperont à l’illogisme et à l’hypocrisie, fréquentes sur les questions de statuts. Les ligueurs connaîtront  cependant les rigueurs de l’épuration, malgré leur engagement majoritaire dans l’armée d’Afrique, et bien entendu celles de la guerre révolutionnaire.

     

        L’auteur décrit les liens multiples des royalistes d’Algérie avec la lutte pour l’Algérie française : Henri Talmant,  Robert Martel, le docteur Lefèvre et bien d’autres sont évoqués, ainsi que les tentatives ultimes de sauver ce qui pouvait être sauvé, avec Joseph Ortiz et Jean-Jacques Susini.

     

        Enfin, Pierre Gourinard conclut par un plaidoyer posthume pour l’assimilation. Pourtant Maurras était plus dubitatif sur ce point : « L'assimilation est-elle possible dans tous les cas? [..] Est-il sage de vouloir substituer de fond en comble notre civilisation à des états sociaux aussi avancés ou, si l'on veut, aussi déterminés que ceux de l'Extrême-Orient ou de l'Afrique du Nord ? » (1).

     

        Une pièce de plus pour ce débat.

     (1) Action Française, 23 décembre 1922

     

    Pierre Gourinard. Les Royalistes en Algérie de 1830 à 1962. Collection Xénophon. Atelier Fol’fer 2012

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées...) 

     

    1. Politique : de Jean-Pierre Chauvin, Lettre d'un royaliste aux amis qui désespèrent de la France (écrit le Jeudi 4 Octobre 2012, sur son Blog Nouvelle Chouannerie ) : Lettre d'un royaliste aux amis qui désespèrent de la France..pdf

    2. Religion : sur le Blog de Patrice de Plunket : Rome/Lefébvristes, Rideau, comme prévu... / http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/10/rome-lefebvristes-rideau-comme-on-pouvait-le-prevoir.html#more

    3. Société, immigration : sur Le Figaro, 12 millions d'immigrés...

    4. Immigration : de Véronique Genest et Dany Briant :

    * de Véronique Genest : http://www.adobuzz.com/news/veronique-genest-islamophobe-gros-derapage-chez-morandini/47280

    http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/islam-veronique-genest-derape-et-s-explique-18-09-2012-2169789.php

    * de Dany Brillant : "Dany Brillant compare l'islam à la montée du nazisme. Invité de l'émission de Stéphane Bern, hier sur RTL, le chanteur déclare, tout à la fin de l'émission : "Je crois qu'il y a un nouveau fascisme qui est en train d'arriver [...] Il ne faut pas avoir peur de ces gens là [...] Je fais vraiment un parallèle entre la montée du nazisme et la montée de ce fascisme qui est d'ordre religieux [...]". Pour ceux qui veulent l'écouter, c'est très court, c'est dans "le coup de gueule" qui suit "le coup de coeur", et c'est à l'extrême fin de l'émission, à 53'15"... Son soutien à Charlie Hebdo est, évidemment, discutable, mais c'est un signe de nos temps qu'un Dany Brillant parle de ce sujet, et avec les termes qu'il emploie... 

    4. Culture : le nouveau bourdon de Notre-Dame de Paris a été coulé aux Pays-Bas, et c'est sur le Blog de Benoit de Sagazan : http://patrimoine.blog.pelerin.info/2012/09/27/le-nouveau-bourdon-de-notre-dame-de-paris-a-ete-coule-aux-pays-bas/

    5. Sur les ondes, cette fois : envoyé par Jean-Louis Faure, avec le petit commentaire suivant : "Parmi les intervenants de qualité, on se pince en voyant Annie Lacroix-Riz pérorer sur la mémoire en histoire, stalinienne sectaire et intellectuellement bloquée, qui disserte allègrement sur les lois mémorielles en oubliant les crimes de Staline et le massacre ukrainien ... Et à côté je connais les remarquables travaux du professeur américain Norman Finkelstein interviewé ici. Néanmoins, ce travail mérite d’être connu; de plus il est récent." :

    http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/docu-main-basse-sur-la-memoire-les-36466  (Durée 1h50)

  • Les commentaires de DC et Anatole, une façon d'affiner notre position sur l'immigration

    Deux commentaires successifs ont apporté, hier, d'utiles précisions à nos positions en matière d'immigration.

    L'immigration de masse que nous connaissons, d'une part, met en cause l'existence de la France telle que l'Histoire l'a forgée au fil des siècles, et, d'autre part, elle peut donner lieu aux dérives de la démagogie et de la surenchère.

    On lira ces deux commentaires qui, globalement, reflètent la position de Lafautearousseau.   

        Il est vrai qu'avec un nombre aussi important de chômeurs, le niveau d'immigration économique n'est pas justifié. Il faut donc se poser les vraies questions, les immigrés occupent-ils les emplois que pourraient occuper nos chômeurs ?, les patrons ont-ils intérêt à employer les immigrés sans les déclarer, ou à des salaires inférieurs à ceux auxquels les Français peuvent prétendre ? Si l'immigration est avant tout économique, outre le contrôle aux frontières (ce qui implique de remettre en cause les accords de Schengen, mais tout le monde sait que même le contrôle à nos frontières ne peut être total), c'est avant tout avec le patronat qu'il faut prendre des mesures, ainsi qu'avec les pays à forte émigration, par des accords de partenariat ou de coopération.
    Car, renvoyer les immigrés dans leur pays, une fois qu'ils sont installés sur notre territoire, outre les frais que cela implique, et les aspects humains, cela ne règle pas le problème (ils peuvent en effet revenir), cela le déplace seulement, temporairement.
    Ce n'est pas en aval qu'il faut agir, en se posant des questions, mais plutôt en amont.

    Écrit par : DC | mardi, 31 juillet 2012

        Je crois que, cette fois-ci, DC a raison :

    1. L'immigration est devenue un problème gravissime, voire de survie nationale, en raison de sa masse plus encore que de sa nature.

    2. Traiter la question plus en amont qu'en aval, est, en effet, la raison. Et, dans ce cas, tous les protagonistes sont concernés, à commencer par le patronat (petit ou grand).

    3. Le slogan "déchoir/expulser" n'est pas crédible si les contours d'une nouvelle politique d'immigration ne sont pas au moins esquissés. Sans cela, l'on ne voit pas comment de telles mesures seraient possibles et elles paraissent, alors, irréalistes, voire extrémistes, ce qui nuit à l'idée elle-même.
    Or la mise en place de nouvelles règles d'immigration, et, même de naturalisation, est possible. Elles supposent, en effet, de définir, avec les pays à forte émigration, et, en tout premier lieu, avec l'Algérie, des accords bilatéraux en la matière. Il est assez sûr que ces pays ne s'y prêteraient pas facilement et que leur négociation serait âpre. Mais nous avons, sans-doute, un ensemble de moyens pour y parvenir.

    En matière d'immigration, si grave que soit le problème, il faut, comme toujours "raison garder". La solution n'est pas dans l'anarchie d'une réaction populaire spontanée. Celle-ci peut y aider. Mais elle doit être, avant tout, une politique d'Etat, globale, volontaire et clairement affirmée.

    Raison de plus pour remettre en cause la nature de l'Etat qui est le nôtre qui, d'ailleurs, n'en est pas un. Rappel : Boutang disait "le Semble-Etat".

     

    Écrit par : Anatole | mardi, 31 juillet 2012

     

  • Vers une Ecosse indépendante ? Lu sur le Blog de Patrice de Plunkett...

    (Le Blog de Patrice de Plunkett

    « Scot Nats » contre libéraux anglais

     The-Scottish-National-Party.jpg

             La bataille du référendum écossais est engagée :

    Vous souvenez-vous du film de Mel Gibson, Brave Heart ? Ca se passe en Ecosse à la fin du XIIIe siècle : Wallace, héros du peuple, bat l'armée anglaise, mais les nobles écossais le trahissent et il finit coupé en morceaux à Londres. Sept cents ans après, Alex Salmond – autre populiste écossais – affronte un autre noble Ecossais : le Premier ministre David Cameron, qui porte un nom des Highlands mais descend (par la main gauche) d'un roi anglais. Entre le conservateur Cameron, fils de banquiers, et le nationaliste Salmond, fils de plombiers, la lutte des classes s'ajoute aux souvenirs de l'histoire... L'Ecosse étant semi-autonome depuis 1997, le Scottish national party de Salmond veut un référendum pour l'indépendance complète. Cameron y voit un séisme pour le Royaume-Uni. Chef à Edimbourg, Salmond manoeuvre face à Londres. Chef à Londres, Cameron manoeuvre face à Salmond. Et de rejouer le jeu des fourberies, comme autrefois le noble Campbell pour piéger le manant Wallace ! L'idée de Cameron était de prendre deux coups d'avance : griller le référendum en l'organisant tout de suite, alors que l'indépendance est encore minoritaire dans les sondages. Mais c'est Salmond qui vient de griller Cameron, en annonçant dès maintenant la date du référendum, tout en la fixant assez loin (automne 2014) pour avoir le temps de convaincre les Ecossais.

     À quoi ressemblerait une Ecosse indépendante ? « À un Etat scandinave », explique Salmond : une petite population prospère, peu de chômage, et du pétrole en mer pour quelque temps encore. C'est l'idée de perdre ce pétrole qui exaspère surtout Cameron... Mais bien d'autres choses l'irritent chez Salmond. Non seulement ce dernier fut pro-serbe en 1999 et pro-irakien en 2003, mais il aime le tiercé et la poésie : deux vulgarités qui feraient froncer le nez aux membres du White's, club de St-James's street fondé en 1693. Cameron en fait partie. Son père le présida. Autrefois les membres de ce club désespérément chic se rendaient célèbres par leurs manières de tuer le temps : Beau Brummel paria trois mille livres avec lord Alvanley sur deux gouttes de pluie faisant la course sur la verrière. Un autre célèbre membre du White's fut lui aussi un noble traître à l'Ecosse : le duc d'Argyll, un de ces Campbell dont la défection en 1746 provoqua le désastre de Culloden. Les raisons d'en vouloir à Cameron ne manquent pas à Salmond.