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Les commentaires de DC et Anatole, une façon d'affiner notre position sur l'immigration

Deux commentaires successifs ont apporté, hier, d'utiles précisions à nos positions en matière d'immigration.

L'immigration de masse que nous connaissons, d'une part, met en cause l'existence de la France telle que l'Histoire l'a forgée au fil des siècles, et, d'autre part, elle peut donner lieu aux dérives de la démagogie et de la surenchère.

On lira ces deux commentaires qui, globalement, reflètent la position de Lafautearousseau.   

    Il est vrai qu'avec un nombre aussi important de chômeurs, le niveau d'immigration économique n'est pas justifié. Il faut donc se poser les vraies questions, les immigrés occupent-ils les emplois que pourraient occuper nos chômeurs ?, les patrons ont-ils intérêt à employer les immigrés sans les déclarer, ou à des salaires inférieurs à ceux auxquels les Français peuvent prétendre ? Si l'immigration est avant tout économique, outre le contrôle aux frontières (ce qui implique de remettre en cause les accords de Schengen, mais tout le monde sait que même le contrôle à nos frontières ne peut être total), c'est avant tout avec le patronat qu'il faut prendre des mesures, ainsi qu'avec les pays à forte émigration, par des accords de partenariat ou de coopération.
Car, renvoyer les immigrés dans leur pays, une fois qu'ils sont installés sur notre territoire, outre les frais que cela implique, et les aspects humains, cela ne règle pas le problème (ils peuvent en effet revenir), cela le déplace seulement, temporairement.
Ce n'est pas en aval qu'il faut agir, en se posant des questions, mais plutôt en amont.

Écrit par : DC | mardi, 31 juillet 2012

    Je crois que, cette fois-ci, DC a raison :

1. L'immigration est devenue un problème gravissime, voire de survie nationale, en raison de sa masse plus encore que de sa nature.

2. Traiter la question plus en amont qu'en aval, est, en effet, la raison. Et, dans ce cas, tous les protagonistes sont concernés, à commencer par le patronat (petit ou grand).

3. Le slogan "déchoir/expulser" n'est pas crédible si les contours d'une nouvelle politique d'immigration ne sont pas au moins esquissés. Sans cela, l'on ne voit pas comment de telles mesures seraient possibles et elles paraissent, alors, irréalistes, voire extrémistes, ce qui nuit à l'idée elle-même.
Or la mise en place de nouvelles règles d'immigration, et, même de naturalisation, est possible. Elles supposent, en effet, de définir, avec les pays à forte émigration, et, en tout premier lieu, avec l'Algérie, des accords bilatéraux en la matière. Il est assez sûr que ces pays ne s'y prêteraient pas facilement et que leur négociation serait âpre. Mais nous avons, sans-doute, un ensemble de moyens pour y parvenir.

En matière d'immigration, si grave que soit le problème, il faut, comme toujours "raison garder". La solution n'est pas dans l'anarchie d'une réaction populaire spontanée. Celle-ci peut y aider. Mais elle doit être, avant tout, une politique d'Etat, globale, volontaire et clairement affirmée.

Raison de plus pour remettre en cause la nature de l'Etat qui est le nôtre qui, d'ailleurs, n'en est pas un. Rappel : Boutang disait "le Semble-Etat".

 

Écrit par : Anatole | mardi, 31 juillet 2012

 

Commentaires

  • Pour précision, mon propos n'était pas de stigmatiser telle ou
    telle origine, ethnique, religieuse ou autre, en matière
    d'immigration, qui pour LAFAUTEAROUSSEAU " met en cause
    l'existence de la France telle que l'Histoire l'a forgée au fil des
    siècles ", mais seulement de constater les réalités
    économiques puisqu'il s'agit avant tout, d'immigration
    économique.

    Dire que l'immigration de masse " met en cause l'existence de
    la France telle que l'Histoire l'a forgée au fil des siècles " c'est
    nécessairement viser des aspects culturels, confessionnels et,
    au pire, mêmes ethniques, qui sont hors de mes propos.

    Pour plusieurs raisons : tout d'abord, la France a toujours été
    une terre d'asile, ainsi qu'un pays d'immigration, et a pu
    intégré au fil du temps, toute une série de populations aux
    origines et confessions diverses, notamment tout au long du
    XX ème siècle.
    Jusqu'à la fin des années 60 et au début des années 70, cela
    pouvait se justifier et participer du développement de notre
    pays avec les 30 glorieuses, pour lesquelles les populations
    immigrées ont largement contribué.

    A partir du milieu des années 70, la montée du chômage de
    masse aurait dû, au moins, permettre une réflexion sur notre
    politique d'immigration, et ne pas autoriser le regroupement
    familial, avec les conséquences auxquelles nous sommes
    confrontées aujourd'hui. Il s'agit bien d'une réflexion, car il ne
    s'agit pas d'accuser ou de pointer du doigt comme boucs
    émissaires, les travailleurs immigrés, qui peuvent très bien
    comme cela s'est souvent vu par le passé, occuper des
    postes, dont les Français ne veulent pas, ou pour lesquels ils
    ne sont pas qualifiés.

    Actuellement, " l'existence de la France telle que l'Histoire l'a
    forgée au fil des siècles " formule qui mériterait une
    explication, dans la mesure où l'Histoire de notre pays n'a
    jamais été figée à moins d'être fantasmée, n'est pas plus
    menacée qu'à d'autres époques, à condition d'être vigilant à
    faire respecter nos principes et notre législation, contre tout
    autre considération religieuse, ethnique ou communautariste.

    L'immigration ne peut être un sujet porteur de haine, ou de
    division de notre société. Elle doit seulement être
    raisonnablement pensée et maîtrisée dans l'intérêt de notre
    pays, mais aussi des pays dont sont originaires les immigrés
    et des immigrés eux-mêmes.

    Il y a une place pour les immigrés en France, quelque soit
    leur origine ou leur confession, mais cette place n'est ni un
    droit, ni une violation de notre droit, elle est la décision
    souveraine de la France qui l'octroie selon ses propres
    considérations et intérêts.

  • A DC
    Vous avez bien fait de marquer nos différences, voire nos divergences, qui sont profondes - au delà de la question de l'immigration - sur une définition de l'identité française.
    La vôtre me paraît être essentiellement juridique ou économique.
    La mienne se réfère à l'héritage historique français, pris comme un tout et constituant une civilisation; héritage dont je n'ignore pas, bien-sûr, qu'il a évolué au fil des sièces; qu'il a intégré des populations et des traditions diverses; mais, jusqu'à récemment, jamais en masse comparable à celle que nous avons acceptée depuis près d'un demi-siècle; et, de plus, des populations provenant, très généralement, de nations européennes proches et de tradition chrétienne, soit de même civilisation.
    Voilà, je crois, en très gros, ce que vous n'acceptez pas et qui nous différencie.
    A noter que lorsque je différencie les identités, les civilisations, les cultures, les peuples, cela ne signifie en aucun cas, pour moi, les "stigmatiser".

  • Cher Anatole,

    Il n'est pas dans mes habitudes de nier les faits. Donc, je
    vous concède effectivement, que tout particulièrement depuis
    les années 1970, les populations immigrées sur notre
    territoire sont essentiellement d'origine maghrébine, africaine
    ou asiatique et non européenne. Vous abordez également
    l'aspect religieux, je suppose que dans votre esprit, il s'agit
    essentiellement de l'islam.

    Bien entendu, il s'agit d'un défi pour la France, d'intégrer ces
    populations, soit pour leurs enfants nés sur le territoire et
    donc Français, même si leurs parents sont étrangers, soit
    pour elles-mêmes, s'il s'agit de personnes naturalisées ou
    simplement pour vivre en France, en tant qu'étranger
    immigré.

    Là où nous divergeons, c'est lorsque vous dites que notre
    civilisation française est menacée. Actuellement, elle ne l'est
    pas; mais, effectivement elle pourrait l'être, si nous n'étions ni
    vigilants ni fermes sur nos propres valeurs et principes, tout
    en admettant la coexistence des cultes religieux.
    De même, il est évident que l'immigration ne peut être qu'un
    facteur accessoire, et non principal, d'apport de population
    pour le pays, dans les limites de nos intérêts et facultés
    d'intégration, hormis le droit d'asile.
    C'est pourquoi, celle-ci doit être autant que possible, pensée
    et maîtrisée.

    Dire qu'aujourd'hui ces limites sont atteintes est un vrai
    débat, le sont-elles en nombre ou en qualité, ou les deux,
    cela se discute, tant d'un point de vue économique, que de
    civilisation. D'un point de vue économique, il faut demander
    cela notamment au patronat et aux syndicats, et aux
    économistes, qu'ils nous éclairent sur la question; d'un point
    de vue de la civilisation, cela signifierait que l'immigration
    nous submerge au point de remettre en cause tout ce qui fait
    l'identité de la France, ce n'est franchement pas le cas; mais
    qu'il y ait un très grand laxisme sur ce point, de notre part,
    qui fait naître ce sentiment, est sans doute la réalité; être plus
    que tolérant, vis à vis de nos principes et valeurs, sans doute
    devons-nous nous le reprocher à nous mêmes, en tout cas à
    ceux qui ont les responsabilités de notre destin.

    Il appartient à la France de remettre les pendules à l'heure et
    d'exprimer clairement sa politique en la matière, sans entrer
    dans l'alimentation des peurs ou fantasmes vis à vis de
    l'immigration et sans la désigner comme bouc émissaire.
    C'est peut-être parce que nous ne sommes pas
    capables de définir une véritable ligne et de défendre ce que
    nous sommes, que l'immigration est vécue comme une
    menace, alors que maîtrisée, elle devrait être enrichissement
    mutuel.

  • Cher DC,

    A relire nos deux points de vue, il me semble que nous sommes assez proches sur bien des aspects du problème.

    J'ai abordé l'aspect religieux car, hormis la foi personnelle et la pratique des différents cultes, qui, selon moi, doit être toujours possible (sauf à troubler l'ordre public), il me paraît parfaitement faux de considérer la religion, en tant que facteur structurant de la société, comme relevant de la sphère privée. Ainsi globalement, la France et l'Europe sont des sociétés largement façonnées par le christianisme, sous ses diverses formes. Plus précisément, la France, que l'on soit ou non croyant, est très largement le produit du catholicisme. Cela me paraît évident et la réflexion politique ne peut l'ignorer. Il en résulte, en dépit de l'affaiblissement de la pratique religieuse, surtout en Europe de l'Ouest, une réelle communauté de civilisation, par delà les nations. Or l'Islam, que je ne juge ni ne condamne en tant que tel, produit et structure très fortement, un autre type de société, de civilisation et, je dirai même, à certains égards, un autre type d'homme. Il est, à l'inverse de notre propre état d'esprit envers nos "valeurs", conquérant, fier de lui-même, et il conditionne tous les aspects de la vie personnelle et sociale. En tant que tel, il ne peut prétendre constituer au sein de la nôtre, une société particulière, islamique, conforme au modèle existant dans sa zone d'influence traditionnelle. S'il le souhaite, ce qui est, d'ailleurs, sa tendance naturelle, normale, en un sens, il doit vivre dans la dite zone traditionnelle du monde islamique. Et non pas chez nous.

    C'est dire que, pour ma part, contrairement à vous, je considère que la civilisation française est d'ores et déjà menacée : d'abord par sa propre faiblesse, que vous avez vous-même signalée, ensuite par cette présence massive de l'Islam. Selon moi, on ne peut pas dire qu'une civilisation n'est pas menacée quand, alors qu'elle est elle-même très affaiblie, elle accepte sur son sol peut-être 10, 12 ou 15 millions de personnes appartenant à une autre civilisation au contraire conquérante, fidèle à sa foi, et sûre d'elle-même.

    Pour le reste, nos points de vue, du moins ceux que nous avons clairement exprimés, convergent plutôt. Je suis, moi aussi, méfiant à l'égard de tout "populisme" sur ce sujet de l'immigration, qu'il soit, pour le dire en bref, de droite ou de gauche.

    C'est pourquoi j'avais écrit en conclusion de mon "commentaire":

    "En matière d'immigration, si grave que soit le problème, il faut, comme toujours "raison garder". La solution n'est pas dans l'anarchie d'une réaction populaire spontanée. Celle-ci peut y aider. Mais elle doit être, avant tout, une politique d'Etat, globale, volontaire et clairement affirmée".

  • S’il est un sport dans lequel nous sommes sûrs d’être sur la première marche du podium, c’est bien le déni de réalité. L’hebdomadaire britannique The Economist en avait fait sa une le 31 Mars dernier « La France dans le déni », et un long article de 4 pages décrivant une réalité très loin du registre bisounounours.
    Est il utile de se demander si, quand nous parlons des conséquences dramatiques de l’immigration dans notre pays, nous visons explicitement l’islam. Aucun immigrant intégré n’est l’objet d’un quelconque questionnement. Cela fait partie de l’exercice dialectique sur cette question d’utiliser le terme d’intégration sans plus se demander ce qu’il recouvre. S’intégrer signifie qu’en une génération (20 ans), on a épousé le mode de vie du pays d’accueil, on épouse ses tenues vestimentaires, on parle sa langue, on fait serment de fidélité à sa terre, on obéit à ses lois, et on se conforme à l’organisation de sa société. Autant de critères auxquels l’islam ne peut pas adhérer, pour la simple raison qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura jamais de séparation entre le séculier et le religieux. Que c’est une organisation globale de la société, avec ses contraintes et ses lois dans la sphère privée. Et que s’intégrer dans le monde judéo-chrétien relève de l’apostasie, équivalant à un quasi rejet du Livre fondateur. Ne pas en tenir compte relève ou de l’ignorance ou de la malhonnêteté. Les polonais mineurs du Nord, les Italiens de la fin du 19ème siècle, les réfugiés arméniens fuyant le génocide, les réfugiés espagnols de la guerre civile sont tous intégrés. Au seul sens du terme. Quand les politicards de droite et de gauche se trouvent dos au mur, par veulerie ils sortent l’arme absolue, la loi de 1905 et sa laïcité. Contenu absolument sans signification pour les musulmans, qui ne se privent pas de le dire.

    Il y a plusieurs catégories de faux savants. Celui qui psalmodie ce qu’il lit dans Télérama, « la France a toujours été une terre d'asile, ainsi qu'un pays d'immigration, et a pu intégrer au fil du temps, toute une série de populations aux origines et confessions diverses … développement de notre pays avec les 30 glorieuses, pour lesquelles les populations immigrées ont largement contribué … occuper des postes, dont les Français ne veulent pas, ou pour lesquels ils ne sont pas qualifiés (?)». Agrémenter de quelques truismes : « l'immigration ne peut être un sujet porteur de haine, ou de division de notre société ». Celui qui a un intérêt politique à raconter n’importe quelle sornette dans le style de l’opuscule de Jean Glavany sur la laïcité, dont il est responsable au PS, travail farci d’approximations, prenant de grandes libertés avec l’Histoire et surtout se gardant bien d’aborder l’islam trop en détails. Enfin, et plus inquiétant, le gourou imbus de ses diplômes universitaires dont le porte enseigne est aujourd’hui Hervé Le Bras.
    Car il est impossible de parler de ce sujet sans traiter de démographie, science plutôt exacte qu’une caste est parvenue à prendre en main. Leur premier travail fut, à l’instar du Diafoirus qui casserait le thermomètre pour ne pas voir la fièvre, d’interdire à l’INSEE l’utilisation de certains critères jugés discriminatoires. Méthode imparable qui compromet toute analyse démographique sérieuse. Mais ne pas oublier que nous sommes le peuple le plus intelligent du Monde, patrie des Lumières (défense de rigoler). Et pour faire bon poids la chasse aux mots jugés offensant dans la pure tradition du terrorisme intellectuel. Race est un terme présent sur tous les documents officiels aux Etats Unis, et dans la plupart des pays du Commonwealth, sur les passeports en particulier. Se priver de l’arithmétique et du comptage ouvre alors la porte à toutes les élucubrations, comme la page d’interview de Le Bras dans le politiquement correct La Croix du 31 Mai dernier.
    Alors que d’autres vrais savants de cette matière difficile méritent largement autant d’être connus, lus et médités. Je pense au regretté Jacques Dupâquier, à Michèle Tribalat, au dernier livre de Gilles Kepel, et enfin à cette incontournable référence qu’est Christopher Caldwell (*). Ce que dit Michèle Tribalat dans Commentaire Automne 2011 N° 135 « Nous étions quelques-uns à avoir lu le livre de Ch. Caldwell lorsqu’il parut à l’été 2009, et à nous demander s’il serait traduit en français un jour. Nous l’espérions tout en redoutant qu’aucun éditeur ne saute le pas. Nous avions echo des refus des grandes maisons d’édition, et la situation nous semblait sans espoir. C’est pourtant chose faite aujourd’hui avec la parution de cet ouvrage aux éditions du Toucan. ». Puis vient l’analyse sur le fond de l’ouvrage. Mais arrêtons nous sur la pression qui peut être exercée sur l’édition par une intelligentsia formatée, au point de devoir nous tourner vers les travaux britanniques ou américains, pour savoir ce qu’il advient de l’islam en France. Michèle Tribalat ne cesse de s’élever avec juste raison contre cette véritable censure des instruments de mesure indispensable au démographe ; mais les flics de la pensée veillent … Alors qu’aux Etats Unis le Federal Bureau of Census met à disposition tous les chiffres sur l’origine des populations, ethnique et religieuse, notre pays des Lumières est heureux de n’offrir par exemple, que des chiffres agrégés sur la natalité, alors que se produit sous nos yeux une inversion de population.
    En Mars 2010, Michèle Tribalat publie « Les yeux grand fermés » (L’immigration en France). Mais ceux qui ont les yeux grand ouverts, voient une société qui se fractionne à haute vitesse, où l’islam impose son mode de vie, où les Lois de la République sont ignorées sinon méprisées, et où des drapeaux qui ne sont pas ceux de nos Pères, surgissent en masse un soir d’élection au poste suprême, malgré tous les efforts de media autistes pour étouffer ce scandale.
    La livraison en anglais du livre de Caldwell fit l’objet d’une recension dès sa sortie, toujours dans Commentaire, N° 128 Hiver 2009, par Alain Besançon. Avec la rigueur d’analyse qui caractérise sa pensée, que nous dit-il ?
    « … L’Europe doit faire face à deux problèmes qui sont distincts bien qu’ils se recouvrent partiellement et qu’on les confonde souvent volontairement, pour ne pas en prendre conscience. Le premier est celui de la capacité de l’Europe à assimiler les immigrants, le second est celui de la difficulté qu’elle rencontre avec l’islam …L’Europe a cru importer de la « main d’œuvre », pour prendre un terme abstrait et général, une population passive, un simple facteur de production. Elle s’est aperçue qu’elle importait des êtres humains, doués d’une volonté propre … C’est alors que fleurissent les mythes providentiels de la diversité et du métissage. Ils sont encore une manière de transfigurer une inquiétude qu’on ne veut pas s’avouer. Caldwell produit des faits qui indiquent, selon lui, que l’islam constitue une supra-identité et que les jeunes musulmans se sentent tels prioritairement avant de se déclarer français, allemand ou anglais. Il n’y aura pas , affirme Caldwell, un islam de France , malgré ce dont nos media veulent nous persuader … le chapitre le plus délicat à traiter, le rapport entre l’islam et le monde chrétien où il a pris domicile. Sachant que les musulmans restent substantiellement fidèles à leur religion … dialogue interreligieux ? les musulmans n’en ont cure … Y a-t-il un islam modéré ? Mais qui peut proposer une définition d’un islam modéré … », etc etc


    Il est présomptueux de nier que sur une échelle historique, l’islam entrera en conflit en Europe avec ses racines chrétiennes, même si ces fondations ne sont pas reconnues dans l’obscurantisme de quelques obédiences maçonniques dévoyées.
    Nous assistons clairement à une inversion de population. Commençons par faire une photographie exacte de la situation. Avant de chercher des solutions. Sans perdre de vue qu’une croisade pourra très bien se faire sur notre terre de France, sans avoir à s’embarquer à Aigues Morte. S’il fallait une jauge pour marquer le niveau de blocage de notre société, la question de l’immigration en est une excellente.

    (*) Christopher Caldwelll « Reflections on the Revolution in Europe. Immigration, islam and the West. »
    Une révolution sous nos yeux : comment l’islam va transformer la France et l’Europe

  • Commentaire - et plus que cela - évidemment remarquable. Merci !

  • Je dirais même plus : Commentaire - et plus que cela - évidemment remarquable. Merci !

  • Jean Louis FAURE pose de vraies questions, mais il nous dit
    également que les musulmans ne pourront jamais s'intégrer
    dans notre pays, du fait de l'Islam. Si cela devait être une
    réelle généralité, et concerner la majorité des musulmans,
    que propose donc alors, Jean Louis Faure, pour les Français
    musulmans, de tous les renvoyer dans leurs pays d'origine,
    dans lesquels certains n'y sont pas nés ? Soyons lucides mais
    également sérieux.
    Il est bien de prendre et d'avoir conscience des problèmes
    que peuvent poser l'intégration ou la non intégration, de
    personnes de confession musulmane, du fait de l'Islam
    lui-même, mais une fois ceci exposé, seules comptent
    l'éducation, ainsi que l'autorité de nos lois et leur mise en
    application.

  • Il faut les convertir. La France terre de mission.

  • Est-ce que Baphomet se moque ou parle sérieusement ?

  • Il faut surtout, pour ceux qui ont la nationalité française, et
    même si cela peut-être plus difficile, se donner les moyens de
    réussir une véritable intégration sur une ou deux générations,
    comme cela a été le cas pour les autres populations immigrées
    d'origine européenne. Cela passe par l'éducation, la
    responsabilisation des parents (comme pour tous d'ailleurs),
    l'application stricte de nos lois et de nos principes
    fondamentaux, ainsi que l'absence de politique encourageant,
    facilitant ou ayant pour conséquence, le développement du
    communautarisme et de la guettoisation.

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