L’exemple de Marc Fumaroli, par Gérard Leclerc.

On apprenait, jeudi 24 juin, la mort de Marc Fumaroli, qui, parmi ses multiples titres, appartenait à l’Académie française où il avait succédé à Eugène Ionesco. Tout de suite, m’est revenu à la mémoire ce beau moment passé avec lui à Saint Malo et au château de Combourg, où l’on honorait son magnifique livre sur Chateaubriand, Poésie et Terreur. Si quelqu’un méritait le prix Combourg, c’était bien lui à cause de sa connaissance précise de l’œuvre de l’enchanteur, avec une puissance de pénétration qui lui permettait de voir très loin.